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15 mai 2010 6 15 /05 /mai /2010 21:17

Selon la théorie de l'évolution, la vie est apparue et s'est développée dans la mer puis est passée dans le milieu terrestre grâce aux amphibiens. Ce scénario prétend également que les amphibiens sont devenus des reptiles, des créatures vivant uniquement dans le milieu terrestre. Cette hypothèse paraît peu probable, car il existe de très grandes différences entre ces deux catégories d'animaux. Par exemple, l'œuf amphibien est conçu pour se développer dans l'eau alors que l'œuf amniotique se développe sur terre. Une évolution "progressive" d'un amphibien est totalement impossible. Car, à défaut d'un œuf parfaitement conçu et entièrement développé, l'espèce ne survivra pas. De plus, et comme c'est souvent le cas, il n'existe aucune preuve de l'existence des formes transitionnelles qui sont supposées lier les amphibiens aux reptiles. Le paléontologue évolutionniste, considéré comme un spécialiste de la paléontologie des vertébrés, Robert L. Caroll reconnaît que "les premiers reptiles étaient très différents des amphibiens et que leurs ancêtres n'avaient toujours pas été trouvés". 44 

Cependant, les scénarios désespérés des évolutionnistes ne s'arrêtent pas là.. Reste encore à faire voler ces créatures ! Puisque les évolutionnistes croient que les oiseaux ont évolué d'une manière ou d'une autre, ils affirment qu'ils se sont transformés à partir de reptiles. Toutefois, aucun mécanisme propre aux oiseaux, dont la structure est totalement différente de celle des animaux terrestres, ne peut être expliqué par l'évolution progressive ; les ailes, de conception exceptionnelle, demeurent une grande impasse pour les évolutionnistes. Engin Korur, l'un des évolutionnistes turcs, reconnaît l'impossibilité d'une évolution des ailes :

"Le point commun entre les yeux et les ailes c'est qu'ils ne peuvent fonctionner que s'ils sont complètement développés. Autrement dit, un œil à moitié développé ne peut pas voir ; un oiseau dont l'aile est à moitié développée ne peut pas voler. La manière dont ces organes sont parvenus à exister demeure l'un des mystères de la nature encore à résoudre."45

Comment cette structure parfaite des ailes est-elle parvenue à exister à travers une série de mutations accidentelles ? Cette question reste toujours sans réponse. Il est impossible d'expliquer comment les pattes avant d'un reptile ont pu se transformer en ailes parfaitement fonctionnelles grâce à une distorsion dans ses gènes (mutations). 

De plus, avoir des ailes n'est pas un élément suffisant pour qu'un organisme terrestre puisse voler. Les organismes terrestres sont dépourvus de plusieurs mécanismes structurels que les oiseaux utilisent pour voler. A titre d'exemple, les os des oiseaux sont beaucoup plus légers que ceux des organismes terrestres. Leurs poumons fonctionnent de manière très différente. Ils ont des systèmes musculaire et squelettique différents ainsi qu'un système de circulation cardiaque très spécial. Ces caractéristiques sont aussi indispensables pour le vol que les ailes. Tous ces mécanismes devaient exister ensemble en même temps. Ils ne pouvaient pas se former progressivement l'un après l'autre. C'est pour cette raison que la théorie affirmant que les organismes terrestres ont évolué en organismes aériens est complètement fallacieuse. 

Tous ces éléments nous amènent vers une autre question : supposons que cette incroyable histoire soit vraie, alors pourquoi les évolutionnistes sont-ils incapables de trouver des fossiles dotés "de la moitié d'une aile" ou "d'une seule aile" pour prouver la véracité de leur théorie ?

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DES POUMONS SPECIAUX POUR LES OISEAUX
L'anatomie des oiseaux est très différente de celle des reptiles, les ancêtres qu'on leur attribue. Leurs poumons, par exemple, ne fonctionnent pas de la même manière. Chez les oiseaux, en effet, l'air pénètre dans le poumon par l'avant et il est expiré par l'arrière tandis que les animaux terrestres inspirent et expirent par les mêmes vaisseaux. Cette spécificité est liée au fait que les oiseaux ont un grand besoin d'oxygène quand ils volent. Un tel système respiratoire ne peut être l'héritage des poumons du reptile.

 

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Lorsqu'on examine les plumes d'oiseau en détail, on remarque qu'elles sont composées de milliers de petites vrilles attachées les unes aux autres grâces à des crochets. Cette conception unique offre une performance aérodynamique supérieure.

La conception des plumes d'oiseaux

La théorie de l'évolution, qui prétend que les oiseaux ont évolué à partir de reptiles, est incapable d'expliquer les énormes différences entre deux catégories d'êtres vivants. Si l'on considère les caractéristiques telles que la structure squelettique, le système pulmonaire et le métabolisme à sang chaud, les oiseaux diffèrent énormément des reptiles. Enfin, une autre différence de taille entre les deux espèces concerne les plumes d'oiseaux qui ont une forme très particulière.

Les corps des reptiles sont couverts d'écailles alors que ceux des reptiles sont dotés de plumes. Puisque les évolutionnistes considèrent que les reptiles sont les ancêtres des oiseaux, ils sont obligés de dire que les plumes d'oiseaux ont évolué à partir des écailles de reptiles. Or, aucune similitude n'existe entre les plumes et les écailles.

 

A. H. Brush, professeur de physiologie et de neurobiologie à l'Université du Connecticut, accepte cette réalité malgré le fait que c'est un évolutionniste : "Chaque caractéristique, de la structure et de l'organisation génétiques au développement, à la morphogenèse et à l'organisationnel des tissus, est différente (pour les plumes et les écailles)."1

De plus, le professeur Brush examine la structures protéines des plumes d'oiseaux et conclut que celle-ci est "unique chez les vertébrés".2

 

Il n'existe aucune preuve fossile qui confirme que les plumes d'oiseaux ont évolué à partir des écailles de reptiles. Au contraire, "les plumes apparaissent soudainement dans les archives fossiles, en tant que trait 'incontestablement unique' et distinctif chez les oiseaux" comme le fait remarquer le professeur Brush.3

 

"En outre, aucune structure épidermique donnant naissance aux plumes, n'a été détectée à ce jour chez les reptiles."4

 

En 1996, les paléontologues n'ont cessé de parler des fossiles d'un prétendu dinosaure à plumes, appelé Sinosauropteryx. Toutefois, il a été découvert en 1997 que ces fossiles n'avaient absolument rien à voir avec les oiseaux et qu'il ne s'agissait pas de plumes modernes.5

 

Par ailleurs, lorsque l'on examine les plumes d'oiseaux de plus près, nous remarquons une conception très complexe qui ne peut être justifiée par un processus évolutif. Le célèbre ornithologue, Alan Feduccia affirme que "chacune de leurs caractéristiques a des fonctions aérodynamiques. Ces plumes sont très légères et peuvent être soulevées davantage lorsque la vitesse est réduite et reviennent très aisément à leur position précédente." Il ajoute : "Je ne peux pas vraiment comprendre comment un organe parfaitement conçu pour le vol ait pu exister pour une autre raison au début."6

La conception des plumes a également contraint Charles Darwin à se pencher sur la question. De plus, l'esthétique parfaite des plumes du paon l'ont rendu "malade" (ce sont ses propres mots). Dans une lettre adressée à Asa Gray le 3 avril 1860, il écrit : "Je me rappelle bien de l'époque où je méditais à propos de l'oeil et cela me glaçait le sang, mais je m'en suis remis… Aujourd'hui, des détails insignifiants de la structure m'embêtent ; la vue d'une plume sur la queue d'un paon, à chaque fois que mon regard se pose sur cet animal, me rend malade! "7


1- A. H. Brush, "On the Origin of Feathers", Journal of Evolutionary Biology, vol. 9, 1996, p. 132
2- A. H. Brush, "On the Origin of Feathers", p. 131
3- Ibid.
4- Ibid.
5- "Plucking the Feathered Dinosaur", Science, vol. 278, 14 novembre 1997, p. 1229
6- Douglas Palmer, "Learning to Fly" (Review of the Origin of Birds by Alan Feduccia, Yale University Press, 1996), New Scientist, vol. 153, 1 mars 1997, p. 44
7- Norman Macbeth, Darwin Retried: An Appeal to Reason, Boston, Gambit, 1971, p. 101

 

Une autre prétendue forme transitionnelle : archæoptéryx

En guise de réponse, les évolutionnistes prononcent le nom d'une seule créature. Il s'agit du fossile d'un oiseau nommé archæoptéryx, qui est l'une des célèbres prétendues formes transitionnelles qui figure parmi les rares formes que les évolutionnistes s'acharnent toujours à défendre. 

L'archæoptéryx, le prétendu ancêtre des oiseaux actuels selon les évolutionnistes, a vécu il y a environ 150 millions d'années. La théorie soutient que des dinosaures de petites tailles, tels que les vélociraptores ou les droméosaures ont évolué en développant des ailes puis en volant. Ainsi, l'archæoptéryx est supposé être une forme transitionnelle issue de ses ancêtres dinosaures, et avoir commencé à voler pour la première fois.

Or, les dernières études en date sur le fossile archæoptéryx indiquent que cette créature n'est absolument pas une forme transitionnelle, mais plutôt une espèce d'oiseau éteinte présentant des différences insignifiantes avec les oiseaux d'aujourd'hui. 

La thèse qui défend l'idée que l'archæoptéryx était un "oiseau à moitié" ne pouvant voler correctement était très populaire dans les cercles évolutionnistes jusqu'à très récemment. L'absence d'un sternum, c'est-à-dire l'os du thorax, chez cet animal, a été longtemps considérée comme la preuve la plus importante de l'incapacité de cet oiseau à voler correctement. (Le sternum est un os situé sous le thorax auquel sont rattachés les muscles nécessaires au vol. De nos jours, nous constatons l'existence de cet os chez tous les oiseaux volants ou non, voire chez les chauves-souris, mammifères volants appartenant à une famille distincte) 

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Selon les évolutionnistes, de petits dinosaures tels que les vélociraptors et les droméosaures, ont évolué en acquérant des ailes et en commençant à voler. Ainsi, l'archæoptéryx est supposé être la forme transitionnelle qui s'est séparée de ses ancêtres dinosaures pour commencer à voler pour la première fois. Ce conte imaginaire apparaît dans pratiquement toutes les publications évolutionnistes.

 

Toutefois, le septième fossile d'archæoptéryx trouvé en 1992 a suscité une surprise générale chez les évolutionnistes. Car, cet os thoracique existait vraiment alors que que les évolutionnistes ont longtemps cru qu'il faisait défaut. Ce fossile a été décrit dans le magazine Nature en ces termes :

"Le septième spécimen récemment découvert de l'archæoptéryx préserve un sternum rectangulaire partiel, dont on a longtemps soupçonné l'existence sans pour autant en avoir la preuve. Cette découverte est un témoignage de ses solides muscles de vol."46

Cette découverte réfute l'idée répandue que l'archæoptéryx était à moitié oiseau et qu'il ne pouvait pas voler correctement.

Par ailleurs, la structure des plumes de cet oiseau est l'une des preuves les plus irréfutables que l'archæoptéryx était bel et bien un oiseau volant. Cette structure asymétrique des plumes ne peut être distinguée de celle des oiseaux d'aujourd'hui et par conséquent l'archæoptéryx pouvait en effet parfaitement voler. L'éminent paléontologue Carl O. Dunbar l'explique : 

"Grâce à ses plumes, [l'archæoptéryx] peut clairement être classé comme un oiseau."47 

Cette structure de plumes a également révélé que l'archæoptéryx avait un métabolisme à sang chaud. Comme nous le savons, les dinosaures et les reptiles ont le sang froid ; par conséquent, leur température corporelle fluctue avec la température extérieure, au lieu d'être régulée homéostatiquement. L'une des fonctions importantes des plumes chez l'oiseau consiste à maintenir une température constante de son corps. Le fait que l'on sache que l'archæoptéryx avait des plumes prouve qu'il s'agit d'un oiseau réel à sang chaud qui avait besoin de réguler sa propre température contrairement aux dinosaures. 

Les spéculations des évolutionnistes : les dents et les serres de l'archæoptéryx 

Les deux points importants sur lesquels les biologistes évolutionnistes se basent pour justifier que l'archæoptéryx est une forme transitionnelle sont les serres situées sur les ailes de l'oiseau et ses dents. 

Il est vrai que l'archæoptéryx avait des serres sur ses ailes et des dents, mais il n'en demeure pas moins que ces traits n'impliquent pas que cette créature présentait des points communs avec les reptiles. De plus, deux espèces d'oiseaux vivant de nos jours, les Touracos et les Hoatzins, ont des serres qui leur permettent de s'accrocher aux branches. Ces créatures sont de véritables oiseaux et ne possèdent pas de caractéristiques de reptiles. C'est pour cela qu'il est insensé d'affirmer que l'archæoptéryx est une forme transitionnelle uniquement à cause de la présence de serres sur les ailes. 

De même, les dents dans le bec de l'archæoptéryx ne signifient pas qu'il s'agit d'une forme transitionnelle. Les évolutionnistes font preuve de mauvaise foi lorsqu'ils affirment que ces dents sont caractéristiques des reptiles. De nos jours, quelques reptiles possèdent des dents alors que d'autres pas. En outre, l'archæoptéryx n'est pas la seule espèce d'oiseau possédant des dents. Il est vrai que les oiseaux à dents n'existent plus aujourd'hui, mais si l'on examine les archives fossiles, nous remarquons qu'à l'époque de l'archæoptéryx et même après, un genre différent d'oiseau existait, que l'on peut catégoriser comme "oiseau à dents". 

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L'oiseau baptisé Confuciusornis a le même âge que l'archæoptéryx.

 

Le point le plus important c'est que la structure des dents chez l'archæoptéryx et chez les autres oiseaux dotés de dents diffère totalement de celle que l'on trouve chez leurs ancêtres supposés, les dinosaures. L. D. Martin, J. D. Steward et K. N. Whetstone, de célèbres ornithologues, ont observé que les dents de l'archæoptéryx et des autres oiseaux similaires avaient une surface plate et de grandes racines. Ceci dit, les dents des dinosaures théropodes, les ancêtres supposés de ces oiseaux, sont protubérantes comme des scies et ont des racines étroites. 48 

Les chercheurs ont également comparé les os du poignet de l'archæoptéryx et de ses ancêtres supposés, les dinosaures, sans constater de similitudes.49 

Les études anatomiques effectuées par des chercheurs comme S. Tarsitano, M. K. Hecht et A. D. Walker révélèrent que certaines des similitudes entre l'archæoptéryx et les dinosaures remarquées par John Ostrom et les autres n'étaient en réalité que des erreurs d'interprétation.50

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L'archæoptéryx exhibe les caractéristiques
d'un oiseau au plumage complet :
1. Ses plumes montrent qu'il s'agissait d'une créature au sang chaud capable de voler.
2. Ses os sont creux, comme ceux des oiseaux d'aujourd'hui.
3. Ses dents ne représentent pas une preuve qu'il descend de reptiles. De nombreuses espèces d'oiseaux dotés de dents ont vécu dans le passé.
4. Il existe des espèces d'oiseaux vivant aujourd'hui qui possèdent des serres similaires sur leurs ailes.
5. L'os de la poitrine fut observé dans le septième archæoptéryx découvert récemment. La présence de cet os montre que comme les oiseaux d'aujourd'hui, il possédait de puissants muscles pour voler.

Toutes ces découvertes indiquent que l'archæoptéryx n'était pas un lien transitionnel mais seulement un oiseau faisant partie de la catégorie que l'on peut appeler "oiseaux à dents". 

L'archæoptéryx et d'autres fossiles d'oiseaux

Alors que les évolutionnistes ont proclamé pendant des décennies que l'archæoptéryx est la plus grande preuve de leur scénario concernant l'évolution des oiseaux, des fossiles récemment trouvés réfutent ce scénario sur d'autres aspects. 

Lianhai Hou et Zhonghe Zhou, deux paléontologues de l'Institut Chinois de Paléontologie des Vertébrés, ont découvert un nouveau fossile d'oiseau en 1995 qu'ils ont appelé Confuciusornis. Cet oiseau est presque aussi âgé que l'archæoptéryx (environ 140 millions d'années), mais celui-ci n'a pas de dents. De plus, son bec et ses plumes présentent les mêmes caractéristiques que celles que l'on trouve chez les oiseaux de notre époque. Confuciusornis est doté du même squelette que les oiseaux actuels, avec en plus des serres sur ses ailes exactement comme l'archæoptéryx. Le Confuciusornis présente un autre trait propre aux oiseaux : le "pygostyle" qui soutient les plumes de la queue, était aussi présent chez cette espèce d'oiseau. Bref, cet oiseau du même âge que l'archæoptéryx (considéré le plus vieil ancêtre de tous les oiseaux et accepté comme étant un semi-reptile), ressemblait davantage à un oiseau actuel. Ce fossile a réfuté toutes les thèses des évolutionnistes qui prétendent que l'archæoptéryx est l'ancêtre primitif de tous les oiseaux.51 

Un autre fossile, déterré en Chine, a causé une confusion encore plus grande. En novembre 1996, l'existence d'un oiseau vieux de 130 millions d'années, nommé Liaoningornis a été annoncée par L. Hou, L. D. Martin et Alan Feduccia dans la revue Science. Le Liaoningornis avait un os thoracique auquel étaient rattachés les muscles nécessaires au vol, à l'instar des oiseaux actuels. Cet oiseau ne se distinguait en rien des oiseaux contemporains. Sa seule différence était les dents qu'il avait dans la bouche. Cela a démontré que les oiseaux dotés de dents n'avaient pas de structure primitive comme le prétendent les évolutionnistes.52  Ceci a été publié dans un article paru dans Discover "D'où viennent les oiseaux ? Ce fossile suggère qu'ils ne descendent pas des dinosaures."53 

Un autre fossile réfutant les allégations des évolutionnistes à l'égard de l'archæoptéryx est l'Eoalulavis. La structure des ailes de l'Eoalulavis, que l'on dit plus jeune que l'archæoptéryx de quelques 25 à 30 millions d'années, a été également observée chez les oiseaux actuels volant lentement. Ceci a prouvé que 120 millions d'années auparavant, il existait des oiseaux volant dans les cieux identiques à plusieurs niveaux aux oiseaux contemporains. 54 

Ces faits indiquent assurément une fois de plus que ni l'archæoptéryx ni d'autres oiseaux prédécesseurs similaires n'étaient en fait des formes transitionnelles. Les fossiles n'indiquent pas que des espèces différentes ont évolué les unes à partir des autres. Au contraire, les archives fossiles prouvent que les oiseaux d'aujourd'hui ainsi que d'autres plus archaïques tels que l'archæoptéryx ont en fait vécu ensemble à la même époque. Cela dit, certains d'entre eux comme l'archæoptéryx et le Confuciusornis se sont éteints et seule une partie des espèces préexistantes a pu survivre jusqu'à nos jours. 

En résumé, les différentes caractéristiques de l'archæoptéryx indiquent que cette créature n'est pas une forme transitionnelle. L'anatomie générale de l'archæoptéryx implique la stagnation et non l'évolution. Le paléontologue Robert Carroll a dû l'admettre :

"La géométrie des plumes de vol de l'archæoptéryx est identique à celle des oiseaux volants actuels, alors que les oiseaux non-volants ont des plumes asymétriques. La façon dont sont arrangées les plumes sur l'aile suit le même modèle que chez les oiseaux actuels… Selon Van Tyne et Berger, la taille et la forme relatives de l'aile de l'archæoptéryx sont similaires à celles des oiseaux évoluant dans des ouvertures restreintes de végétation, tels que les oiseaux gallinacés, les colombes, les bécasses, les piverts, et la plupart des oiseaux passerins… Les plumes de vol sont en stagnation depuis au moins 150 millions d'années… "55

D'autre part, le "paradoxe temporel" est l'un des faits assenant le coup fatal aux allégations évolutionnistes à propos de l'archæoptéryx. Dans son livre Icons of Evolution, Jonathan Wells remarque que l'archæoptéryx est devenu une "icône" de la théorie de l'évolution, alors que les preuves montrent clairement que cette créature n'est pas l'ancêtre primitif des oiseaux. Selon Wells, il est possible de dire ceci car les dinosaures théropodes, les prétendus ancêtres de l'archæoptéryx, sont en fait plus jeunes que l'archæoptéryx :

"Les reptiles à deux pattes qui courraient sur le sol et avaient d'autres caractéristiques qu'on aurait pu escompter chez l'ancêtre de l'archæoptéryx apparurent plus tard. "56

Le lien imaginaire de l'oiseau-dinosaure

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Prof. Alan Feduccia

En essayant de présenter l'archæoptéryx comme une forme transitionnelle, les évolutionnistes prétendent que les oiseaux descendent des dinosaures. Cependant, Alan Feduccia de l'Université de la Californie du Nord, l'un des plus célèbres ornithologues au monde,s'oppose à cette théorie en dépit du fait qu'il est lui-même un évolutionniste. Il déclare à ce propos : 

"A vrai dire, j'étudie les crânes d'oiseaux depuis 25 ans et je ne vois pas la moindre similitude. Je n'en vois tout simplement aucune Les origines théropodes des oiseaux resteront à mon sens, le grand point faible de la paléontologie du 20ème siècle."57 

Larry Martin, un spécialiste d'anciens oiseaux de l'Université du Kansas, s'oppose également à l'idée que les oiseaux descendent des dinosaures. A propos de cette contradiction, Martin déclare : 

"Pour être honnête, je dirai que si je devais soutenir l'idée que les oiseaux qui ont ces caractéristiques descendent des dinosaures, je serais très embarrassé à chaque fois que je devrais me lever pour en parler."58

Pour résumer, le scénario de "l'évolution des oiseaux" imaginé uniquement sur la base de l'archæoptéryx, n'est que le résultat des préjugés des évolutionnistes et de leur tendance à prendre leurs désirs pour des réalités.

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Un exemple des scénarios évolutionnistes : des dinosaures qui ont développé tout d'un coup des ailes pour pouvoir attraper les mouches !

Quelle est l'origine des mouches ?

En guise de preuve que les dinosaures se sont transformés en oiseaux, les évolutionnistes prétendent que certains dinosaures qui battaient du pied pour chasser les mouches "ont eu des ailes et se sont envolés" comme c'est le cas sur la photo.

A défaut d'une base scientifique, cette théorie, qui est un pur produit de l'imagination, recouvre une contradiction d'une logique très simple : l'exemple avancé par les évolutionnistes pour expliquer l'origine du vol, en l'occurrence la mouche, est parfaitement capable de voler. Alors qu'un humain ne peut pas ouvrir les yeux et les refermer 10 fois en une seconde, une mouche déploie ses ailes en moyenne 500 fois par seconde. De plus, elle peut bouger ses deux ailes simultanément. La moindre dissonance dans la vibration des ailes peut provoquer la chute de la mouche mais cela n'arrive jamais.

Les évolutionnistes devraient d'abord trouver une explication à la parfaite maîtrise par les mouches du mécanisme de vol. Or, à défaut d'une telle explication, ils se contentent d'imaginer des scénarii sur comment d'autres créatures beaucoup plus maladroites comme les reptiles ont appris à voler.

Même la parfaite création de la mouche commune réfute les allégations de l'évolution. Le biologiste anglais Robin Wootton écrit dans un article intitulé "La conception mécanique des ailes de mouches" :

"Mieux nous connaissons le mode de fonctionnement des ailes d'insectes, plus subtiles et plus belles leurs conceptions apparaissent. Les structures sont traditionnellement conçues de manière à se déformer le moins possible ; les mécanismes sont conçus pour mouvoir les composants de façons prévisibles.

Les ailes d'insectes combinent les deux en un. Elles utilisent les composants avec un grand choix de propriétés élastiques, assemblées élégamment de manière à permettre les déformations adéquates pour répondre aux forces appropriées afin d'utiliser au mieux l'air. A ce jour, rares sont – s'ils existent – des mécanismes technologiques similaires."1

Par ailleurs, pas le moindre fossile n'existe pour prouver cette évolution imaginaire des mouches. C'est ce que le distingué zoologue français Pierre Grassé voulait dire lorsqu'il a déclaré :

"Concernant les origines des insectes, nous sommes dans le noir."2


1 Robin J. Wootton, "The Mechanical Design of Insect Wings", Scientific American, vol. 263, novembre 1990, p. 120
2 Pierre Paul Grassé, Evolution of Living Organisms, New York, Academic Press, 1977, p. 30

 

L'origine des mammifères

Comme nous l'avons mentionné plus tôt, la théorie de l'évolution affirme que certaines créatures imaginaires sorties de la mer se seraient transformées en reptiles et que les oiseaux auraient évolué des reptiles. Selon ce même scénario, les reptiles sont non seulement les ancêtres des oiseaux mais également des mammifères. Or, il existe de grandes différences entre ces deux classes. Les mammifères sont des animaux à sang chaud (cela signifie qu'ils peuvent générer leur propre chaleur et la maintenir à un niveau stable), ils mettent bas, ils allaitent leurs petits et leurs corps sont couverts de fourrure ou de poils. Les reptiles, en revanche, ont le sang froid (c'est-à-dire qu'ils ne peuvent générer de chaleur et que leur température corporelle varie avec la température externe), ils pondent des œufs, ils n'allaitent pas leurs petits et leurs corps sont couverts d'écailles.

LES CHAUVE-SOURIS

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Un fossile de chauve-souris de 50 millions d'années identique à son homologue actuel. (Science, vol. 154)

Les évolutionnistes prétendent que tous les mammifères ont évolué à partir d'un ancêtre commun. Toutefois, il existe de grandes différences entre les diverses espèces de mammifères tels que les ours, les baleines, les souris et les chauves-souris. Chacun de ces vivants possède des systèmes spécifiques. Par exemple, les chauves-souris sont dotées d'un système sonore très sensible qui leur permet de s'orienter dans l'obscurité. Ces systèmes complexes que la technologie moderne ne peut qu'imiter, ne pouvaient certainement pas apparaître par hasard. L'archive fossile démontre également que les chauves-souris sont apparues dans un état parfait et ne sont certainement pas passées par "un processus évolutionniste".

 

 

Un exemple des barrières structurelles existant entre les reptiles et les mammifères concerne la structure de la mâchoire. Les mâchoires des mammifères consistent en un os mandibulaire qui contient les dents. Chez les reptiles, il y a trois petits os différents sur les deux côtés de la mandibule. Une autre différence élémentaire est la présence chez tous les mammifères de trois osselets dans l'oreille moyenne (le marteau, l'enclume, l'étrier). Les reptiles ont un seul os dans l'oreille moyenne. Les évolutionnistes pensent que la mâchoire et l'oreille moyenne des reptiles sont devenues progressivement une mâchoire et une oreille de mammifère. Cependant, comment une oreille à un seul os a-t-elle évolué en une oreille à trois os ? Et comment l'ouïe est-elle demeurée intacte pendant le processus de changement ? Ces questions demeurent à jamais sans explications. De plus, aucun fossile n'a jamais été trouvé pour établir le lien entre les reptiles et les mammifères. C'est pour cela que l'écrivain scientifique évolutionniste Roger Lewin a été contraint de déclarer : "La transition vers le premier mammifère, qui a certainement eu lieu en un ou deux lignages tout au plus, reste une énigme."59

Le mythe de l'évolution du cheval

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Cette série de chevaux dans un étalage de musée comprend des animaux variés ayant vécu à différentes époques et en différents endroits géographiques. Ici, ils sont arrangés arbitrairement, l'un après l'autre, afin de suggérer une séquence linéaire, selon une perspective biaisée. Ce scénario de l'"évolution" équine ne dispose d'aucune preuve dans les archives fossiles.

Jusqu'à très récemment, un ordre imaginaire supposé démontrer l'évolution du cheval a été présenté comme le fossile principal prouvant la théorie de l'évolution. Cependant, aujourd'hui plusieurs évolutionnistes admettent clairement que le scénario de l'évolution du cheval n'est pas convaincant. Lors d'un colloque de quatre jours sur les problèmes de la théorie évolutionniste progressive organisé en 1980 au Field Museum of Natural History à Chicago en présence de 150 évolutionnistes, l'évolutionniste Boyce Rensberger a déclaré dans son discours que le scénario de l'évolution du cheval n'a pas de fondement dans les archives fossiles et qu'aucun processus évolutif prouvant l'évolution progressive des chevaux n'a été observé :

"L'exemple populaire de l'évolution des chevaux, qui sous-entend un ordre graduel de changements à partir de créatures, à quatre orteils dont la taille ressemble à celle du renard et qui auraient vécu il y a 50 millions d'années de cela, aux chevaux de plus grande taille à orteil unique, a été prouvé erroné depuis longtemps. Au lieu de parler d'un changement graduel, les fossiles de chaque espèce intermédiaire apparaissent très différents les uns des autres, demeurent inchangés et s'éteignent par la suite. On ne connaît aucune forme transitionnelle."1

Le célèbre paléontologue Colin Patterson, directeur du Musée d'Histoire Naturelle d'Angleterre où étaient exposés les schémas de "l'évolution du cheval" a déclaré ce qui suit sur cette exposition qui était toujours ouverte au public au rez-de-chaussée du Musée :

"Plusieurs histoires ont été tissées, certaines plus imaginatives que d'autres, à propos de la véritable nature de cette histoire (celle de la vie). L'exemple le plus répandu, qui est toujours exposé en bas, concerne l'évolution du cheval préparé probablement quelques cinquante années plus tôt. Cet exemple a été présenté comme la vérité absolue dans une série successive de manuels scolaires. Je pense que c'est lamentable, particulièrement lorsque les personnes qui proposent ce genre d'histoires sont probablement eux-mêmes conscients qu'il s'agit en partie de pure spéculation."2

Par conséquent, sur quoi se base-t-on pour invoquer le scénario de "l'évolution du cheval" ?

Celui-ci a été conçu grâce à des tableaux trompeurs qui comportent une organisation ordonnée de fossiles de diverses espèces ayant vécu à des époques très distancées en Inde, en Afrique du Sud, en Amérique du Nord et en Europe tout simplement en accord avec l'imagination fertile des évolutionnistes. Il existe plus de 20 tableaux de l'évolution du cheval proposés par divers chercheurs. Les évolutionnistes ne se sont jamais mis d'accord sur ces arbres généalogiques, qui sont d'ailleurs très différents les uns des autres. Le seul point commun c'est l'idée que l'Eohippus, une créature de la taille d'un chien, ayant vécu à l'époque éocène 55 millions d'années auparavant a été l'ancêtre du cheval (Equus). Mais, les prétendues lignes de descendance de l'Eohippus à l'Equus sont totalement inconsistantes.

L'écrivain scientifique évolutionniste Gordon R. Taylor explique cette vérité avouée à demi voix, dans son livre The Great Evolution Mystery (Le grand mystère de l'évolution) :

"Mais peut-être que le plus grand point faible du darwinisme réside dans le fait que les évolutionnistes n'ont jamais pu trouver des phylogénies convaincantes ou des séquences d'organismes prouvant un changement évolutif majeur… Le cheval est souvent mentionné comme l'exemple par excellence. Cela dit, la lignée qui descend de l'Eohippus vers l'Equus est très fantasque.

Elle est supposée démontrer un accroissement continu de taille mais la vérité est que certaines variantes d'Equus sont plus petites que l'Eohippus et non pas plus grandes. Il est possible de rassembler des spécimens de sources diverses et les présenter dans un ordre convaincant en apparence. Mais, il n'existe aucune preuve que ces variantes étaient organisées dans cet ordre dans le temps."3

Tous ces faits sont des preuves solides que les tableaux de l'évolution du cheval, présentés comme la preuve la plus solide du darwinisme, ne sont en fait que des contes fantastiques et peu vraisemblables.


1- Boyce Rensberger, Houston Chronicle, 5 novembre 1980, p. 15
2- Colin Patterson, Harper's, février 1984, p. 60
3- Gordon Rattray Taylor, The Great Evolution Mystery, Abacus, Sphere Books, Londres, 1984, p. 230

 

George Gaylord Simpson, l'un des plus populaires spécialistes de l'évolution et pionniers du néo-darwinisme, a fait le commentaire suivant sur ce fait qui laisse perplexe les évolutionnistes :

"L'événement le plus surprenant dans l'histoire de la vie est le changement du mésozoïque, l'âge des reptiles, à celui des mammifères. C'est comme si le rideau était descendu tout d'un coup sur la scène, où les rôles étaient occupés par les reptiles, particulièrement les dinosaures, en grand nombre et d'une diversité étonnante, et levé à nouveau sur la même scène. Or, cette fois-ci sans les dinosaures et avec d'autres reptiles en grand nombre avec une nouvelle distribution, en l'occurrence dans les rôles principaux, les mammifères dont on a à peine évoqué l'existence lors des actes précédents."60

De plus, lorsque les mammifères sont apparus soudainement, ils étaient déjà très différents les uns des autres. Des animaux aussi divers que les chauves-souris, les chevaux, les souris et les baleines sont tous des mammifères et sont tous apparus à la même époque géologique. Il est impossible d'établir une relation évolutive entre eux, même si l'on élargissait l'horizon de l'imagination. Le zoologiste évolutionniste, R. Eric Lombard écrit dans un article paru dans l'éminente revue Evolution :

"Ceux qui cherchent des informations spécifiques utiles à la construction de phylogénies des taxons mammifères seront déçus."61

Tout cela démontre que tous les êtres vivants sont apparus sur terre de manière soudaine, et complètement formés, sans passer par un processus évolutif. Cela prouve concrètement que ces êtres ont été créés. Or, les évolutionnistes tentent d'interpréter l'arrivée des espèces par ordre spécifique comme preuve de l'évolution. Ceci dit, cet ordre successif d'apparition n'est autre que "l'ordre de création", puisqu'il est impossible de parler d'un processus évolutif. Grâce à une création parfaite et supérieure, les océans et les terres ont été remplis d'êtres vivants, puis survint la création de l'homme.

Contrairement à l'histoire de "l'homme singe" imposée aux masses par la propagande médiatique, l'homme est apparu sur terre de manière soudaine sous une forme complète.

 

Harun Yahia

(Extrait du livre de l'auteur: l'Atlas de la Création)

  


 

  Article suivant →L'ATLAS DE LA CREATION - TOME 1 - DES INTERPRETATIONS TROMPEUSES ET TENDANCIEUSES DES FOSSILES - 18/29 -

 


 

NOTES/ 

44 Robert L. Carroll, Vertebrate Paleontology and Evolution, New York: W. H. Freeman and Co., 1988, p. 198. 
45 Engin Korur, "Gozlerin ve Kanatlarin Sirri" (The Mystery of the Eyes and the Wings), Bilim ve Teknik, No. 203, Octobre 1984, p. 25. 
46 Nature, Vol. 382, 1 août 1996, p. 401.
47 Carl O. Dunbar, Historical Geology, New York : John Wiley and Sons, 1961, p. 310.
48 L. D. Martin, J. D. Stewart, K. N. Whetstone, The Auk, Vol. 98, 1980, p. 86.
49 Ibid, p. 86; L. D. Martin "Origins of Higher Groups of Tetrapods", Ithaca, New York: Comstock Publising Association, 1991, pp. 485, 540.
50 S. Tarsitano, M. K. Hecht, Zoological Journal of the Linnaean Society, Vol 69, 1985, p. 178; A. D. Walker, Geological Magazine, Vol 177, 1980, p. 595.
51 Pat Shipman, "Birds do it... Did Dinosaurs?", New Scientist, 1 février 1997, p. 31.
52 "Old Bird", Discover, 21 mars 1997.
53 Ibid.
54 Pat Shipman, "Birds Do It... Did Dinosaurs?", New Scientist, 1 février 1997, p. 28. 
55 Robert L. Carroll, Patterns and Processes of Vertebrate Evolution, Cambridge University Press, 1997, pp. 280-81. 
56 Jonathan Wells, Icons of Evolution, Regnery Publishing, 2000, p. 117.
57 Pat Shipman, "Birds Do It... Did Dinosaurs?", p. 28.
58 Ibid.
59 Roger Lewin, "Bones of Mammals, Ancestors Fleshed Out", Science, vol 212, June 26, 1981, p. 1492.
60 George Gaylord Simpson, Life Before Man, New York: Time-Life Books, 1972, p. 42.
61 R. Eric Lombard, "Review of Evolutionary Principles of the Mammalian Middle Ear, Gerald Fleischer", Evolution, Vol. 33, Décembre 1979, p. 1230.

 

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15 mai 2010 6 15 /05 /mai /2010 18:13

Homo erectus, puis les êtres humains

 

Selon les plans imaginés par les évolutionnistes, l'évolution interne de l'espèce Homo s'est effectuée dans l'ordre suivant : premièrement, l'Homo erectus, puis le prétendu archaïque Homo sapiens et l'homme de Néandertal (Homo sapiens neanderthalensis), et enfin l'homme de Cro-Magnon (Homo sapiens sapiens). Cependant, toutes ces classifications ne sont en réalité que des variantes de races uniques de la famille humaine. La différence entre elles n'est pas plus grande que celle entre un Inuit et un Africain ou un pygmée et un Européen.

 

Examinons en premier chef l'Homo erectus, qui est présenté comme l'espèce la plus primitive. Comme le sous-entend le terme, "Homo erectus" signifie "l'homme marchant droit". Les évolutionnistes ont dû distinguer ces hommes des précédents en ajoutant la qualité de "droiture" car tous les fossiles d'Homo erectus disponibles sont droits à un point qui n'a pas été observé chez les spécimens d'australopithèques ou de prétendus Homo habilis. Il n'existe aucune différence entre le squelette postcranial de l'homme d'aujourd'hui et celui de l'Homo erectus.

 
Des marins de 700.000 ans

evolution_denizciler.jpg"Les premiers humains étaient plus intelligents que nous le pensons… Publié dans le New Scientist, le 14 mars 1998. Selon cette information, les humains appelés Homo erectus par les évolutionnistes étaient des marins habiles 700.000 ans auparavant. Ces humains, qui détenaient suffisamment de connaissances et de technologie et possédaient une culture qui leur permettait d'utiliser les voies marines pour le transport, ne sauraient être considérés "primitifs".  

 

La raison principale qu'invoquent les évolutionnistes pour définir l'Homo erectus en tant que "primitif" est sa capacité crânienne (900-1100 cm3), plus réduite que la moyenne chez l'homme comtemporain, ainsi que ses arcades sourcilières épaisses. Cependant, il y a de nombreuses personnes de nos jours qui ont la même capacité crânienne que l'Homo erectus (par exemple, les pygmées) et il existe d'autres races qui ont des sourcils saillants (les Aborigènes australiens à titre d'exemple).

 

Homo erectus : une ancienne race humaine

evolution_66b.jpgevolution_66.jpg

evolution_Erectus1.jpgHomo erectus signifie "l'homme qui se tient droit". Tous les fossiles inclus dans cette espèce appartiennent à des races humaines particulières. Puisque la majorité des fossiles des Homo erectus ne partage pas la même caractéristique, il est assez difficile de définir ces hommes selon leurs crânes. C'est la raison pour laquelle divers chercheurs évolutionnistes ont établi plusieurs classifications et appellations. Ci-dessous, nous pouvons voir un crâne qui a été découvert à Koobi Fora, en Afrique en 1975. Il définit globalement l'Homo erectus. Ci-dessous, vers le bas de la page : Homo ergaster KNM-ER 3733, est celui qui recouvre les mystères en question.

Les capacités crâniennes de tous ces fossiles Homo erectus sont de 900 à 1100 cm3. Ces chiffres correspondent aux limites des capacités crâniennes contemporaines.

KNM-WT 1500 ou le squelette de l'enfant de Turkana ci-dessus est probablement le plus vieux et le plus complet des fossiles humains trouvés à ce jour. Les recherches menées sur ce fossile, supposé être vieux de 1,6 million d'années, démontrent qu'il appartient à un enfant de 12 ans dont la taille aurait atteint 1,80 m s'il avait vécu jusqu'à l'adolescence. Ce fossile, qui ressemble largement à la race du Neandertal, est la preuve par excellence qui réfute la thèse évolutionniste.

L'évolutionniste Donald Johnson décrit ce fossile en ces termes : "Il était grand et mince. Sa forme corporelle et ses membres ressemblent largement à ceux des Africains équatoriaux. La taille de ses membres était parfaitement adaptée à celle des adultes blancs d'Amérique du Nord".

 

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De faux masques : même si le Neandertal n'était pas différent de l'homme contemporain, il est toujours représenté comme un homme-singe par les évolutionnistes.

Tout le monde s'accorde sur le fait que la différence de capacité crânienne ne signifie pas nécessairement une différence dans le niveau d'intelligence ou dans les capacités. L'intelligence dépend plus de l'organisation interne du cerveau que de son volume.81

 

Les fossiles qui ont fait connaître l'Homo erectus au monde entier sont ceux de l'homme de Pékin et l'homme de Java trouvés en Asie. Toutefois, on s'est rendu compte plus tard que ces deux fossiles n'étaient pas une source solide. L'homme de Pékin consistait en éléments faits en plâtre puisque les originaux avaient été perdus, alors que l'homme de Java se "composait" d'un fragment de crâne en plus d'un os pelvien trouvé à quelques mètres du premier fragment sans la moindre indication que cet os du pelvis avait bel et bien appartenu à cette même créature. C'est pour cette raison que les fossiles de l'Homo erectus trouvés en Afrique ont eu cette importance grandissante. (Il y a lieu de préciser que certains fossiles d'Homo Erectus ont été inclus dans une seconde catégorie appelée "Homo ergaster" par certains évolutionnistes. Il existe un désaccord entre les experts à ce sujet. Nous considérerons tous ces fossiles sous la même classification d'Homo erectus.)

 

Le spécimen le plus célèbre parmi les Homo erectus trouvés en Afrique est celui de "Narikotome Homo erectus" ou "l'enfant de Turkana" trouvé à proximité du lac Turkana au Kenya. Il a été confirmé que ce fossile était celui d'un enfant de douze ans, qui aurait mesuré 1,83 m en son adolescence. La structure droite du squelette est similaire à celle de l'homme contemporain. A ce propos, le paléoanthropologue américain, Alan Walker, a déclaré qu'il doutait qu'un "pathologiste moyen puisse faire la différence entre le squelette du fossile et celui d'un homme actuel".82  En ce qui concerne le crâne, Walker a déclaré "qu'il ressemblait beaucoup à celui d'un homme de Neandertal".83

 

Comme nous allons le voir dans le prochain chapitre, le néandertalien est une race d'homme. Aussi, l'Homo erectus est-il lui aussi une race d'homme.

 

Même l'évolutionniste Richard Leakey affirme que les différences entre Homo erectus et l'homme contemporain ne sont pas plus qu'une variété raciale :

 

"Nous devons également voir la différence dans la forme du crâne, le degré de saillie du visage, la robustesse des arcades, etc. Ces différences ne sont pas plus prononcées que celles qui existent de nos jours entre les races géographiquement distinctes des humains actuels. Cette différence biologique se manifeste lorsque les populations sont séparées géographiquement les unes des autres pendant un laps de temps considérable."84

 

Le professeur William Laughlin de l'Université du Connecticut a effectué des examens anatomiques très poussés sur les Inuits et les populations des îles Aleut. Il a constaté qu'ils étaient très similaires à l'Homo erectus. Il en a conclu que ces races disparues étaient en fait diverses races d'Homo sapiens (homme contemporain).

"Lorsque l'on observe les grandes différences qui séparent des groupes éloignés tels que les Eskimos et les Aborigènes, appartenant à la catégorie Homo sapiens, il nous parait justifié de conclure que le Sinanthrope (un spécimen erectus) appartient à cette même espèce diverse."85

Au sein de la communauté scientifique, il est de plus en plus admis que l'Homo erectus est un taxon superflu et que les fossiles attribués à la catégorie Homo Erectus ne sont pas si différents des Homo sapiens au point de les considérer comme une espèce à part. La revue American Scientist a résumé les discussions et une conférence tenue à ce propos en 2000 :

"La majorité des participants à la conférence de Senckenberg ont été impliqués dans un débat enflammé, lancé par Milford Wolpoff de l'Université du Michigan, Alan Thorne de l'Université de Canberra et leurs collègues, sur le statut taxonomique de l'Homo erectus. Ils ont argumenté avec force que l'Homo erectus n'était pas valide en tant qu'espèce et que celle-ci devait ainsi être éliminée. Tous les membres du genre Homo, depuis 2 millions d'années jusqu'à nos jours, n'étaient finalement qu'une seule grande espèce variée, Homo sapiens, sans interruptions ni subdivisions naturelles. Le sujet de la conférence : l'Homo erectus n'existait pas."86

 

Le Neandertal : des hommes robustes
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A gauche, un Homo sapiens neanderthalenssis, Amud, un crâne découvert en Israël. Le Neandertal est connu pour sa robustesse tout en étant de petite taille. Il n'en demeure pas moins que le propriétaire de ce crâne devait mesurer 1,80 de taille. Sa capacité crânienne est le plus grande jamais découverte : 1740 cm3. Pour toutes ces raisons, ce fossile figure parmi les preuves principales qui réfutent la thèse que le Neandertal était une espèce primitive.

La conclusion tirée par les scientifiques défendant la thèse mentionnée ci-dessus peut se résumer ainsi :

 

"l'Homo erectus n'est pas une espèce différente de l'Homo sapiens, mais plutôt une race faisant partie intégrante de celle-ci."

 

Par ailleurs, il existe une grande faille entre l'Homo erectus, la race humaine et les singes qui précèdent l'Homo erectus dans le scénario de "l'évolution humaine", (australopithèque, Homo habilis, Homo rudolfensis). Ceci signifie que les premiers hommes sont apparus soudainement dans les archives fossiles et directement sans une histoire évolutive. Il ne peut y avoir d'indication plus claire sur le fait qu'ils ont été créés.

 

Or admettre ce fait va à l'encontre de toute la philosophie dogmatique et l'idéologie prônées par les évolutionnistes. Ainsi, ils tentent de présenter l'Homo erectus, qui est une véritable race humaine, en tant que créature à moitié singe. Dans leurs reconstitutions d'Homo erectus, ils persistent à le représenter sous des traits simiens. Par ailleurs, avec des méthodes de dessins similaires, ils humanisent les singes tels que les australopithèques ou les Homo habilis. Grâce à cette méthode, ils cherchent à "rapprocher" les singes et les humains et à combler ainsi la faille entre ces deux catégories vivantes distinctes.

 

Le Néandertalien

Les hommes de Neandertal sont des êtres humains qui sont apparus soudainement il y a 100.000 ans en Europe et qui ont disparu – ou ont été assimilés en se mélangeant à d'autres races – assez rapidement il y a de cela 35.000 ans. Leur unique différence en comparaison avec l'homme actuel est leur squelette qui est plus robuste et leur capacité crânienne qui est légèrement plus grande.

 

Les hommes de Neandertal sont une race humaine et ce fait est admis par presque tous aujourd'hui. Les évolutionnistes ont bien essayé de les faire passer pour des "espèces primitives". Or, toutes les découvertes démontrent qu'ils n'étaient pas si différents d'un homme "robuste" qui remonterait une rue de nos jours. Une des autorités dans le domaine, Erik Trinkaus, un paléoanthropologue de l'Université du Nouveau Mexique écrit :

 

"Les comparaisons détaillées effectuées entre les restes de squelette néandertalien et les squelettes d'hommes actuels ont démontré qu'il n'existe aucune indication claire dans l'anatomie du néandertalien qui montre que les capacités de mouvements, de manipulations ou les aptitudes intellectuelles ou linguistiques de celui-ci sont inférieures à celles des hommes d'aujourd'hui."87

 

Plusieurs chercheurs contemporains définissent l'homme de Neandertal comme une sous-espèce de l'homme contemporain et l'appellent "Homo sapiens neandertalensis". Les découvertes prouvent que les hommes de Neandertal enterraient leurs morts, fabriquaient des instruments de musique et partageaient des affinités culturelles avec l'Homo sapiens sapiens qui vivait à cette même époque. Pour être plus précis, l'homme de Neandertal était un homme "robuste" dont la race a tout simplement disparu avec le temps.

 

Homo sapiens archaïque, Homo heilderbergensis et l'homme de Cro-Magnon

L'Homo sapiens archaïque est la dernière étape avant l'homme contemporain selon le scénario imaginé par les évolutionnistes. A vrai dire, les évolutionnistes n'ont pas grand-chose à dire à propos de ces fossiles. Car, il n'existe que des différences très mineures entre eux et les êtres humains d'aujourd'hui. Certains chercheurs vont même jusqu'à dire que les représentants de cette race sont encore vivants à ce jour, en citant les Aborigènes d'Australie comme exemple. A l'instar de l'Homo sapiens (archaïque), les Aborigènes ont des sourcils épais et saillants, une structure mandibulaire inclinée vers l'intérieur et une capacité crânienne légèrement réduite.

 

Le groupe qualifié de Homo heilderbergensis dans les ouvrages évolutionnistes est en réalité le même que l'Homo sapiens archaïque. La raison pour laquelle deux termes sont utilisés pour le même type racial émane du désaccord parmi les évolutionnistes. Tous les fossiles inclus dans la classification d'Homo heilderbergensis indiquent que les populations anatomiquement similaires aux Européens contemporains ont vécu 500.000 ans, voire 740.000 ans auparavant, premièrement en Angleterre puis en Espagne.

 

On estime que l'homme de Cro-Magnon a vécu il y a 30.000 ans. Il a un crâne en forme de dôme et un front large. Son crâne de 1.600 cm3 est au dessus de la moyenne de l'homme contemporain. Son crâne est doté de sourcils épais et saillants en plus d'une saillie arrière qui caractérise tant l'homme de Neandertal que l'Homo erectus.

 

Même si l'homme de Cro-Magnon est considéré une race européenne, la structure et le volume de sa boite crânienne ressemblent davantage à ceux que l'on trouve chez des races vivant en Afrique ou dans les Tropiques de nos jours. Partant de cette similitude, il est supposé que le Cro-Magnon est une race africaine archaïque. Certaines découvertes paléoanthropologiques ont démontré que les races d'homme de Cro-Magnon et de Neandertal se sont mélangées pour former les bases des races d'aujourd'hui.

 

Par conséquent, aucun de ces êtres humains n'appartenait à une "espèce primitive". Ils étaient des êtres humains différents ayant vécu il y a très longtemps, qui se melèrent et s'assimilèrent à d'autres races ou s'éteignirent pour disparaitre de l'histoire.

 

Les espèces vivant à la même époque que leurs ancêtres

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Une aiguille vielle de 26.000 années
Un fossile intéressant qui prouve que le Neandertal utilisait les vêtements : une aiguille vielle de 26.000 ans.
(D. Johanson, B. Edgar, From Lucy to Language, p. 99)

Nos investigations jusque là nous ont permis d'avoir une idée assez claire : le scénario de "l'évolution humaine" est une fiction pure et simple. Pour qu'un tel arbre généalogique puisse représenter la vérité, une évolution progressive du singe vers l'homme aurait dû avoir lieu et on devrait pouvoir trouver les archives fossiles de ce processus. Cependant, il existe une brèche énorme entre les singes et les humains. Les structures squelettiques, les capacités crâniennes, et les critères tels que la démarche droite ou légèrement inclinée vers l'avant distinguent les hommes des singes. (Nous avons déjà mentionné que sur la base d'une recherche menée en 1994 sur l'oreille interne, l'australopithèque et Homo habilis ont été reclassifiés en tant que singes, alors que Homo erectus a été reclassifié comme humain.)

Une autre découverte de taille prouvant qu'aucune relation généalogique ne peut exister entre ces espèces différentes est que ces espèces présentées comme étant les ancêtres les unes des autres ont vécu simultanément. Si, comme le prétendent les évolutionnistes, l'australopithèque s'est transformé en Homo habilis, qui à son tour s'est transformé en Homo erectus, les périodes où ces espèces ont vécu auraient dû se succéder. Or, un tel ordre chronologique n'existe pas dans les archives fossiles.

 

Selon les estimations des évolutionnistes, les australopithèques auraient vécu il y a quatre à un millions d'années. Les créatures classées comme Homo habilis, en revanche, auraient vécu jusqu'à il y a 1,9 à 1,7 million d'années. L'Homo rudolfensis, supposé être plus "développé" que l'Homo habilis, est vieux d'entre 2,8 à 2,5 millions d'années. C'est-à-dire que l'Homo rudolfensis est plus vieux que l'Homo habilis de presque un million d'années, alors qu'il est supposé être "l'ancêtre". En revanche, l'âge de l'Homo erectus remonte à 1,8 à 1,6 million d'années, ce qui signifie que l'Homo erectus est apparu sur terre à la même époque que son supposé ancêtre, en l'occurrence l'Homo habilis.

 

Alan Walker confirme cet état de fait en affirmant qu'"il existe des preuves en Afrique de l'Est d'une survie tardive de petits australopithèques contemporains premièrement de l'Homo habilis puis de l'Homo erectus."88  

 

Louis Leakey a trouvé des fossiles d'australopithèques, d'Homo habilis et d'Homo erectus presque à proximité les uns des autres dans la  les gorges d'Olduvaï en Tanzanie, dans la couche Bed II.89

 

Il est clair que cet arbre généalogique n'a pu exister. Un paléontologue de Harvard, Stephen Jay Gould, a expliqué cette impasse de l'évolution même si lui-même est un évolutionniste :

"Qu'est devenue notre échelle s'il existe trois lignées d'hominidés qui coexistent (A. africanus, le robuste australopithèque et H. habilis), aucune n'étant de toute évidence descendue de l'autre ? En outre, aucune d'elles ne fait preuve de tendances évolutives durant leur existence sur terre."90

Lorsque l'on passe de l'Homo erectus à l'Homo sapiens, nous observons encore qu'il n'existe pas d'arbre généalogique. Il existe des preuves démontrant que l'Homo erectus et l'Homo sapiens archaïques ont continué à vivre jusqu'à 27.000 ans voire 10.000 ans avant notre ère. Dans les marais de Kow en Australie, des crânes d'Homo erectus de 13.000 ont été découverts. Dans l'île de Java, un crâne vieux de 27.000 ans appartenant à un Homo erectus a été découvert. 91

 

L'histoire secrète des Homo sapiens

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L'un des principaux périodiques évolutionnistes, Discover, a choisi comme couverture de l'un des numéros un visage humain vieux de 800.000 ans. On pouvait lire comme titre la question suivante : ce visage est-il notre passé ?

Le fait le plus célèbre et le plus intéressant qui réfute la base même de cet arbre généalogique imaginaire conçu par la théorie de l'évolution est l'histoire humaine que l'on ne croyait pas si ancienne. Les découvertes paléontologiques ont révélé que les Homo sapiens qui nous ressemblaient exactement vivaient il y a un million d'années.

 

C'est grâce à Louis Leakey, le célèbre paléoanthropologue évolutionniste, que l'on a réalisé les premières découvertes à ce sujet. En 1932, dans la région de Kanjera autour du lac Victoria au Kenya, Leakey a découvert plusieurs fossiles appartenant au pléistocène moyen qui n'étaient pas si différents de l'homme actuel. Ceci dit, l'âge pléistocène moyen remonte à un million d'années.92

 

Depuis ces découvertes, l'arbre généalogique de l'évolution a été complètement bouleversé, ce qui a poussé certains paléoanthropologues évolutionnistes à ne pas tenir compte de ces découvertes. Or, Leakey a toujours affirmé que ses estimations étaient correctes.

 

Juste au moment où la controverse commençait à baisser d'intensité, un fossile découvert en Espagne en 1995 a remarquablement révélé que l'histoire des Homo sapiens était plus ancienne que l'on ne le croyait. Ledit fossile a été découvert dans une grotte appelée Gran Dolina dans la région d'Atapuerca, par trois paléoanthropologues espagnols de l'Université de Madrid. Le fossile en question appartenait au visage d'un enfant de onze ans qui ressemblait exactement à n'importe quel homme de nos jours. Ceci dit, cet enfant était mort depuis 800.000 ans. La revue Discover a relaté en détails cet épisode dans son numéro de décembre 1997.

 

Ce fossile a même fait douter Juan Luis Arsuaga Ferreras, qui dirigeait les travaux d'excavation à Gran Dolina. Il a affirmé :

"Nous nous attendions à quelque chose de grand, de très grand… je veux dire, quelque chose de "primitif"… Notre expectation d'un enfant de 800.000 ans était un peu comme l'enfant de Turkana. Or, ce que l'on a trouvé c'est un visage tout à fait moderne… C'est vraiment très spectaculaire à mon sens. Cela fait partie des choses qui vous bouleversent. Trouver quelque chose d'aussi imprévisible que ça. Non pas trouver de fossiles ; trouver des fossiles est tout aussi imprévisible, mais là n'est pas le problème. Ce qui est le plus surprenant c'est de trouver dans le passé quelque chose qui selon vous appartient au présent. C'est comme trouver… quelque chose comme un lecteur de cassette dans la Gran Dolina. Ce serait surprenant. On ne s'attend pas à trouver des cassettes et des lecteurs de cassettes à l'âge pléistocène inférieur. Trouver un visage moderne de 800.000 ans, c'est exactement pareil. Nous étions très surpris lorsque nous l'avons vu."93

Le fossile a souligné le fait que l'histoire de l'Homo sapiens devait remonter à 800.000 ans. Après avoir retrouvé leurs esprits suite au premier choc, les évolutionnistes qui ont découvert le fossile ont décidé que celui-ci appartenait à une espèce différente. Car, selon l'arbre généalogique des évolutionnistes, aucun Homo sapiens n'a pu avoir vécu il y a 800.000 ans. Par conséquent, ils ont créé une espèce imaginaire baptisée "Homo antecessor" et y ont inclu le crâne d'Atapuerca.

 

Une hutte vielle de 1,7 million d'années

 

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La découverte d'une hutte vielle de 1,7 million d'années avait choqué la communauté scientifique. Cette hutte ressemblait à celle utilisée par les certains Africains de nos jours.

Il y a eu plusieurs découvertes qui démontrent que l'Homo sapiens remonte à une époque plus ancienne que 800.000 années, notamment celle réalisée par Louis Leakey durant les années 1970 dans les gorges d'Olduvaï. Dans cet endroit, au niveau de la couche Bed II, Leakey a découvert que l'australopithèque, l'Homo habilis et l'Homo erectus sont des espèces qui ont existé à la même période. Est encore plus intéressante une structure trouvée par Leakey dans cette même couche (Bed II). En effet, il y a trouvé les restes d'une hutte en pierre. Ce qui était étonnant, c'est que ce type même de construction que l'on retrouve aujourd'hui encore dans certaines régions d'Afrique ne pouvait être construit que par des Homo sapiens ! Selon les découvertes de Leakey, l'australopithèque, l'Homo habilis, l'Homo erectus, et l'homme d'aujourd'hui ont dû coexister il y a environ 1,7 million d'années.94 Cette découverte sape certainement les fondements de la théorie évolutionniste qui prétend que l'homme contemporain a évolué à partir d'une créature qui ressemble au singe, comme l'australopithèque.

 

Des empreintes de pas d'homme vieilles de 3,6 millions d'années !

 

En effet, quelques autres découvertes font remonter les origines de l'homme contemporain à environ 1,7 million d'années. Celle des empreintes de pas à Laetoli en Tanzanie par Mary Leakey en 1977 a été réalisée dans une couche qui serait, selon les calculs, vieille de 3,6 millions d'années, voire plus. Ces empreintes n'étaient pas différentes de celles qu'aurait laissées un homme de nos jours.
Ces empreintes découvertes par Mary Leakey ont été examinées ensuite par de nombreux paléoanthropologues célèbres, tels Donald Johanson et Tim White. Les résultats étaient les mêmes. White a écrit :

"Soyez-en sûrs… Elles sont similaires aux empreintes des pas des humains mo-dernes. Si l'on en trouvait une dans le sable d'une plage californienne et que l'on demandait à un enfant de quatre ans ce que c'est, celui-ci dirait immédiatement que quelqu'un a marché à cet endroit. Ni lui ni vous ne seriez capable de déterminer la différence entre cette empreinte et des centaines d'autres sur la plage."95

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Les traces de pas de Laetoli appartenaient aux hommes de nos jours, même s'ils étaient vieux de plusieurs millions d'années.

Après examen des empreintes, Louis Robbins de l'Université de Californie du nord a fait le commentaire suivant :

"L'arche est surélevée – l'individu de petite taille avait une voûte plantaire plus élevée que la mienne – et le gros orteil est grand et aligné avec le second… Les orteils adhèrent au sol comme le font les orteils humains. Cela n'existe pas chez les autres formes animales."96

Les examens de forme morphologique des empreintes ont démontré encore une fois que ces empreintes étaient humaines, voire plus : elles étaient celles d'un homme de nos jours (Homo sapiens). Rusell Tuttle, qui a également procédé à cet examen, a écrit :

"Un Homo sapiens de petite taille aux pieds nus a pu avoir laissé ces traces… Dans toutes les caractéristiques morphologiques visibles, il est impossible de différencier les pieds qui ont laissé ces marques de ceux des hommes actuels."97

Une étude objective de ces empreintes a révélé à qui elles appartenaient réellement. En réalité, ces empreintes consistaient en 20 empreintes fossilisées d'un humain contemporain âgé de 10 ans et 27 autres appartenant à un humain encore plus jeune. Ils étaient certainement des individus comme nous-mêmes.

 

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Une mandibule humaine vielle
de 2,3 millions d'années

Un autre exemple qui réfute la thèse de l'arbre généalogique établi par les évolutionnistes : une mandibule humaine (Homo sapiens) vielle de 2,3 millions d'années. Cette mandibule, qui porte le code AL 666-1, fut découverte à Hadar en Ethiopie. Les évolutionnistes la qualifie de "… découverte très surprenante" (D. Johanson, Blake Edgar, From Lucy to Language, p. 169)

Cette situation a mis les empreintes de Laetoli au centre des discussions pendant des années. Les paléontologues évolutionnistes ont tenté vainement de trouver une explication. Car, il leur était difficile d'accepter l'idée qu'un homme contemporain marchait sur terre il y a 3,6 millions d'années. Durant les années 1990, cette "explication" commençait à prendre forme. Les évolutionnistes ont décidé que ces empreintes devaient être celles d'un australopithèque puisque selon leur théorie, il était impossible qu'une espèce Homo ait existé il y a 3,6 millions d'années. Cependant, Russell H. Tuttle a écrit ce qui suit dans son article publié en 1990 :

"En somme, les caractéristiques de l'empreinte vieille de 3,5 millions d'années, trouvée sur le site G à Laetoli ressemblent à celles d'humains contemporains déchaussés. Aucune de ces caractéristiques n'indique que les hominidés de Laetoli étaient des bipèdes moins capables que nous autres. Si l'on ne savait pas que les empreintes G étaient si vieilles, nous aurions conclu certainement que ces empreintes ont été laissées par des membres de notre genre Homo… Quoi qu'il en soit, nous devons mettre en suspens la légère supposition que les empreintes de Laetoli ont été laissées par les semblables de Lucy, l'australopithèque afarensis."98

Pour résumer, ces empreintes supposées vieilles de 3,6 millions d'années ne pouvaient pas appartenir à l'australopithèque. La seule raison qui pourrait laisser penser qu'elles ont pu appartenir à celui-ci est qu'elles ont été trouvées dans une couche volcanique vielle de 3,6 millions d'années. Elles ont été attribuées à l'australopithèque uniquement partant du principe que les humains n'ont pas pu exister il y a si longtemps.

Ces interprétations des empreintes de Laetoli nous démontrent une réalité très importante. Les évolutionnistes consolident leur théorie non pas à travers une réflexion scientifique mais malgré celle-ci. Nous sommes ici devant une théorie défendue de manière aveugle à n'importe quel prix soit en ignorant, soit en manipulant toutes ces découvertes qui jettent le doute sur la théorie pour soutenir le dessein des évolutionnistes.

En résumé, la théorie de l'évolution n'est pas de la science, mais plutôt un dogme que l'on soutient en dépit de la science.

La bipédie, impasse de l'évolution

 

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Les recherches récentes ont établi qu'il était impossible pour un quadrupède, à la démarche inclinée, d'évoluer en bipède.

Hormis les archives fossiles que nous avons traitées jusque là, des différences infranchissables distinguent les hommes des singes, ce qui réfute cette fiction qu'est l'évolution humaine. L'une de ces différences a trait à la démarche.

Les humains marchent droit, debout sur leurs deux jambes. C'est une manière très spéciale de locomotion que l'on ne connaît pas chez les autres espèces. D'autres animaux ont une capacité limitée de bouger lorsqu'ils se mettent debout sur leurs deux pattes de derrière.

 

Les animaux comme les ours ou les singes ne peuvent se déplacer ainsi que très rarement, comme lorsqu'ils veulent atteindre une source de nourriture, et même là pour une courte période temps. Normalement, leurs squelettes penchent vers l'avant et ils marchent sur quatre pattes.

Alors, est-ce que les bipèdes ont évolué des quadrupèdes comme le prétendent les évolutionnistes ?

 

Bien évidemment non. Les recherches ont démontré que l'évolution de la bipédie n'a jamais eu lieu et qu'elle n'était pas possible de toute manière. Premièrement, la bipédie n'est pas un avantage évolutif. La manière dont se déplacent les singes est de loin plus facile, plus rapide et plus efficace que la démarche de l'homme. L'homme ne peut pas bouger ni en sautant d'arbre en arbre sans toucher le sol comme le font les chimpanzés, ni courir à 125 km/heure comme un guépard. Au contraire, puisque l'homme marche sur deux jambes, il se déplace plus lentement sur le sol. De même, et également pour cette raison l'espèce humaine est la moins protégée dans la nature en terme de mouvement et de défense. Selon la logique de l'évolution, les singes n'auraient pas dû évoluer et adopter une démarche bipède : les humains auraient dû en revanche évoluer en quadrupèdes.

 

Les évolutionnistes se trouvent dans une autre impasse. La bipédie ne sert pas le modèle de "développement progressif" du darwinisme. Celui-ci, qui constitue la base de l'évolution, exige l'existence d'une démarche "hybride" entre celle des bipèdes et des quadrupèdes. Or, avec les recherches assistées par ordinateur menées en 1996 par le paléoanthropologue anglais Robin Crompton, celui-ci a démontré qu'une telle démarche "hybride" ne pouvait exister. Crompton a alors déduit ce qui suit :

 

 un être vivant peut soit marcher debout ou à quatre pattes.99

 

Une démarche intermédiaire entre ces deux manières ne peut être possible à cause d'une exigence démesurée en énergie. C'est pourquoi un mi-bipède ne peut exister.

 

L'immense fossé entre l'homme et le singe ne se limite pas uniquement à la bipédie. Plusieurs autres questions restent à ce jour sans réponses. Par exemple, la capacité cérébrale, la parole et ainsi de suite. A ce propos, la paléoanthropologue évolutionniste, Elaine Morgan, avoue ce qui suit :

 

"Quatre des mystères les plus extraordinaires à propos des humains sont :

 

1) Pourquoi marchent-ils sur deux jambes ?

2) Pourquoi ont-ils perdu leurs fourrures ?

3) Pourquoi ont-ils développé des cerveaux aussi grands ?

4) Pourquoi ont-ils appris à parler ?

 

Les réponses orthodoxes à ces questions sont :

 

1) "Nous n'en savons toujours rien" ;

2) "Nous n'en savons toujours rien" ;

3) "Nous n'en savons toujours rien" ;

4) "Nous n'en savons toujours rien".

 

La liste des questions peut être largement plus longue sans pour autant que les réponses n'en deviennent moins monotones."100

 

L'évolution : une croyance éloignée de la science

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Le mythe de l'évolution humaine n'est basé sur aucune découverte scientifique. Les représentations telles que celle-ci n'ont d'autre sens que celui de refléter la pensée imaginative des évolutionnistes.

Lord Solly Zuckerman est l'un des scientifiques les plus célèbres et les plus respectés du Royaume Uni. Il a étudié pendant des années les archives fossiles et a conduit plusieurs recherches détaillées. Il a été élevé à la pairie pour ses contributions à la science. Zuckerman est un évolutionniste. Par conséquent, ses commentaires sur la théorie de l'évolution ne peuvent pas être considérés comme des remarques ignorantes ou partiales.

 

Toutefois, après des années de recherches menées sur les archives fossiles incluses dans le scénario de l'évolution humaine, il est arrivé à la conclusion que l'arbre généalogique est faux.

 

Zuckerman a également avancé le concept intéressant d'un "éventail scientifique". Il a constitué un éventail de disciplines partant de celles qu'il considère scientifiques à celles qu'il ne considère pas en tant que telles. Selon cette gamme, les disciplines les plus "scientifiques" – sur la base de données concrètes – sont la chimie et la physique. Après, figurent la biologie et les sciences sociales. A la fin de la liste, parmi les disciplines "les moins scientifiques", on trouve les conceptions à "perception extrasensorielle" – des concepts comme la télépathie et le "sixième sens" – et enfin "l'évolution humaine". Zukcerman explique ce raisonnement :

 

"Nous divergeons donc du sentier de la vérité objective vers ceux des sciences biologiques présumées, comme la perception extrasensorielle ou l'interprétation de l'histoire fossile de l'homme, où tout est possible pour celui qui y croit – et où le fervent croyant arrive parfois à croire plusieurs choses contradictoires en même temps."101

 

Dans un article rédigé par Robert Locke, l'éditeur de Discovering Archeology, une revue importante qui traite des origines de l'homme, on peut lire :

 

 "La recherche des ancêtres humains donne plus de chaleur que de lumière." Il cite les propos du paléoanthropologue évolutionniste célèbre, Tim White :

 

"Nous sommes tous frustrés par toutes ces questions auxquelles nous n'arrivons pas à trouver de réponses."102

 

L'article de Locke traite de l'impasse de la théorie de l'évolution sur les origines de l'homme et l'abscence de fondement de la propagande à ce sujet :

 

"Il n'y a probablement aucun domaine scientifique aussi controversé que la recherche des origines de l'homme. Les grands paléontologues ne s'accordent même pas sur les détails les plus élémentaires de l'arbre généalogique humain. A chaque fois que de nouvelles branches apparaissent, un grand tapage médiatique s'en suit pour que tout cela se flétrisse et disparaisse avec la découverte d'un nouveau fossile."103

 

Ce même fait a été récemment accepté par l'éditeur de la célèbre revue Nature, Henry Gee. Dans son livre In Search of Deep Time, publié en 1999, Gee souligne que toutes les preuves de l'évolution humaine "datant de 10 à 5 millions d'années – soit plusieurs milliers de générations de créatures vivantes – peuvent tenir dans une petite boite". Il conclut que les théories conventionnelles de l'origine et du développement des êtres humains sont "une invention complètement humaine créée après coup, façonnée pour concorder avec les préjugés humains" et ajoute :

 

"Prendre une série de fossiles et prétendre que ces derniers représentent une lignée n'est pas une hypothèse scientifique vérifiable, mais plutôt une affirmation dont la validité n'est pas supérieure à celle d'un conte amusant, peut-être même instructif, mais sûrement pas scientifique que l'on raconte le soir aux enfants avant d'aller dormir.."104

 

Pourquoi donc autant de scientifiques s'accrochent-ils à ce dogme ? Pourquoi essaient-ils depuis si longtemps de maintenir leur théorie en vie, même au prix de devoir admettre un nombre incalculable de conflits et d'ignorer les preuves qu'ils ont trouvées ?

 

La seule réponse c'est qu'ils craignent le fait qu'ils auront à affronter s'ils renoncent à la théorie de l'évolution. Ce fait est que Dieu a créé l'homme. Ce fait est inacceptable pour eux étant donné les présuppositions et la philosophie matérialiste à laquelle ils croient.

 

Ainsi, ils racontent des mensonges au monde et à eux-mêmes, en utilisant les médias avec qui ils collaborent. S'ils n'arrivent pas à trouver les fossiles adaptés, ils en "fabriquent" sous forme de dessins imaginaires ou de modèles fictifs afin de tenter de donner l'impression que des fossiles, prouvant la théorie de l'évolution, existent réellement. Une partie des médias qui partage leurs opinions matérialistes tente également de tromper le public en instillant l'histoire de l'évolution dans l'inconscient des individus.

 

Quoi qu'ils fassent, la vérité est claire : l'homme n'est pas le résultat d'un processus d'évolution mais de la création divine. Ainsi, celui-ci est responsable envers son Créateur.

 

 

Harun Yahia

(Extrait du livre de l'auteur: l'Atlas de la Création)

 

 

 

  Article suivant → L'ATLAS DE LA CREATION - L'IMPASSE MOLECULAIRE DE L'EVOLUTION - 21/29 - première partie -

 

NOTES/ 

81 Marvin Lubenow, Bones of Contention, Grand Rapids, Baker, 1992, p. 83.
82 Boyce Rensberger, The Washington Post, 19 novembre 1984.

83 Ibid.
84 Richard Leakey, The Making of Mankind, London: Sphere Books, 1981, p. 62.
85 Marvin Lubenow, Bones of Contention, Grand Rapids, Baker, 1992. p. 136.
86 Pat Shipman, "Doubting Dmanisi", American Scientist, Novembre-Décembre 2000, p. 491
87 Erik Trinkaus, "Hard Times Among the Neanderthals", Natural History, vol 87, December 1978, p. 10; R. L. Holloway, "The Neanderthal Brain: What Was Primitive", American Journal of Physical Anthropology Supplement, Vol 12, 1991, p. 94.
88 Alan Walker, Science, vol 207, 1980, p. 1103.
89 A. J. Kelso, Physical Antropology, 1st ed., New York: J. B. Lipincott Co., 1970, p. 221; M. D. Leakey, Olduvai Gorge, Vol 3, Cambridge: Cambridge University Press, 1971, p. 272.
90 S. J. Gould, Natural History, Vol 85, 1976, p. 30.
91 Time, November 1996.
92 L. S. B. Leakey, The Origin of Homo Sapiens, éd. F. Borde, Paris: UNESCO, 1972, p. 25-29; L. S. B. Leakey, By the Evidence, New York: Harcourt Brace Jovanovich, 1974.
93 "Is This The Face of Our Past", Discover, December 1997, pp. 97-100.
94  A. J. Kelso, Physical Anthropology, 1.b., 1970, pp. 221; M. D. Leakey, Olduvai Gorge, Vol 3, Cambridge: Cambridge University Press, 1971, p. 272.
95 Donald C. Johanson & M. A. Edey, Lucy: The Beginnings of Humankind, New York: Simon & Schuster, 1981, p. 250.
96 Science News, Vol 115, 1979, pp. 196-197.
97 Ian Anderson, New Scientist, Vol 98, 1983, p. 373.
98 Russell H. Tuttle, Natural History, March 1990, pp. 61-64.
99 Ruth Henke, "Aufrecht aus den Baumen", Focus, Vol 39, 1996, p. 178.
100 Elaine Morgan, The Scars of Evolution, New York: Oxford University Press, 1994, p. 5.
101 Solly Zuckerman, Beyond The Ivory Tower, New York: Toplinger Publications, 1970, p. 19.
102 Robert Locke, "Family Fights" Discovering Archaeology, Juillet/Août 1999, pp. 36-39.
103 Ibid.
104 Henry Gee, In Search of Time: Beyond the Fossil Record to a New History of Life, New York, The Free Press, 1999, pp. 126-127.

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14 mai 2010 5 14 /05 /mai /2010 21:16

Les évolutionnistes croient que les invertébrés marins qui sont apparus dans la couche cambrienne ont évolué et se sont transformés en poissons il y a dix millions d'années de cela. Cependant, non seulement les invertébrés cambriens n'ont pas d'ancêtres, mais il n'existe aucun lien transitionnel indiquant qu'une évolution a eu lieu entre ces invertébrés et les poissons. Il y a lieu de préciser qu'il existe d'énormes différences structurelles entre ces invertébrés et les poissons. Les premiers ont leur tissu dur à l'extérieur du corps alors que les seconds sont des vertébrés et ont leur tissu dur à l'intérieur. Une si grande "évolution" aurait nécessité des milliards d'étapes pour s'accomplir et il devrait y avoir des milliards de formes transitionnelles les reflétant.

  

Les évolutionnistes n'ont cessé de fouiller la couche fossile pendant 140 années à la recherche de ces formes hypothétiques. Ils ont trouvé des millions de fossiles d'invertébrés et de poissons, sans toutefois trouver la moindre forme témoignant d'un état intermédiaire entre les deux.

Un paléontologue évolutionniste, Gerald T. Todd admet un fait similaire dans un article intitulé "L'évolution du poumon et l'origine des poissons dotés d'arêtes" :

  

"Les trois sous-catégories des poissons dotés d'arêtes apparaissent pour la première fois dans les archives fossiles presque au même moment. Ils sont déjà très largement différents sur le plan morphologique et sont dotés d'une cuirasse solide. Quelle est leur origine ? Pourquoi sont-ils si différents ? Comment ont-ils tous pu se constituer une armure si solide ? Et pourquoi n'y a-t-il pas de trace de formes ancienne ou intermédiaire ?"38

  

Le scénario évolutionniste va encore plus loin et affirme que les poissons, qui ont évolué à partir d'invertébrés se sont transformés ensuite en amphibiens. Mais, ce scénario ne tient pas non plus. Car pas le moindre fossile prouvant l'existence d'une créature moitié poisson moitié amphibien n'a jamais été trouvé. Robert L. Carroll, un paléontologue évolutionniste et une autorité dans la paléontologie des vertébrés est contraint d'accepter cette réalité. Dans Vertebrate Paleontology and Evolution, il écrivit : "Les premiers reptibles sont très différents des amphibiens et leurs ancêtres n'ont pas encore été découverts." Dans son dernier livre, Patterns and Processes of Vertebrate Evolution, publié en 1997, il admet que : "Nous ne disposons d'aucun fossile intermédiaire entre le poisson rhipidistien et les premiers amphibiens."39


Un fossile de cœlacanthe vieux de 410 millions d'années. Les évolutionnistes ont présenté ce fossile comme une forme transitionnelle prouvant le passage de la mer vers la terre. Les exemples vivants de genre de poissons qui ont été capturés à plusieurs reprises depuis 1938 prouvent à quel point les évolutionnistes ont exagéré leurs spéculations.

 

Deux paléontologues évolutionnistes, Colbert et Morales, décrivent les trois classes principales d'amphibiens-grenouilles, salamandres et caeciliens:

"Il n'existe aucune preuve du moindre amphibien paléozoïque combinant les caractéristiques qu'on s'attend à trouver chez un seul ancêtre commun. Les plus vieilles grenouilles connues, salamandres, et caeciliens ressemblent beaucoup à leur descendance encore vivante." 40

Un exemple qui invalide l'évolution

LES TORTUES

Ce fossile de tortue datant de 100 millions d'années est identique à son homologue actuel. (The Dawn of Life, Orbis Pub., Londres 1972)

Ci-contre le fossile d'une tortue d'eau douce vieux de 45 millions d'années, trouvé en Allemagne. A gauche, les restes de la plus vieille tortue marine connue, trouvés au Brésil. Ce fossile vieux de 110 millions d'années est identique aux spécimens vivants de nos jours.

La théorie évolutionniste ne peut expliquer ni l'existence des groupes élémentaires tels que les poissons et les reptiles ni l'origine des espèces au sein de ces groupes. Par exemple, les tortues marines, qui font partie des reptiles marins, apparaissent dans les archives fossiles de manière soudaine avec leurs coquilles uniques. "Vers le milieu de la période triasique (environ 175 millions d'années auparavant) ses membres (tortues marines) étaient déjà nombreux et possédaient les caractéristiques élémentaires des tortues. Les liens entre les tortues marines et les cotylosaures, à partir desquels elles ont certainement évolué, n'existent presque pas." (Encyclopaedia Britannica, 1971, vol. 22, p. 418)

Il n'existe pas de différence entre les fossiles des anciennes tortues marines et les vivants de ces espèces qui existent aujourd'hui. Autrement dit, les tortues marines n'ont pas "évolué" ; elles ont toujours été des tortues puisqu'elles ont été créées ainsi.

 

Jusqu'à seulement 50 années auparavant, les évolutionnistes pensaient qu'une telle créature avait bel et bien existé. Ce poisson, le cœlacanthe, dont l'âge a été estimé à 410 millions d'années, a été présenté comme une forme transitionnelle dotée d'un poumon primitif, un cerveau développé, de systèmes digestif et circulatoire prêt à fonctionner sur terre, et même un mécanisme primitif de marche. Ces interprétations anatomiques ont été acceptées comme des preuves par les scientifiques jusqu'à la fin des années 1930. Le cœlacanthe a été présenté comme une véritable forme transitionnelle prouvant la transition évolutive du milieu marin au milieu terrestre.

  

Cependant, le 22 décembre 1938, une découverte intéressante a eu lieu dans l'océan indien. Un membre vivant de la famille des cœlacanthes présenté auparavant comme forme transitionnelle éteinte depuis soixante millions d'années, a été capturé. La découverte d'un spécimen "vivant" du cœlacanthe a sûrement choqué les évolutionnistes. Le paléontologue évolutionniste, J. L. B. Smith a déclaré que sa surprise ne pouvait être plus grande s'il avait rencontré un dinosaure dans la rue.41 Pendant les années qui suivirent, 200 cœlacanthes ont été péchés à plusieurs reprises dans différents coins du monde.

  

  

  

Pourquoi la transition du milieu marin vers le milieu terrestre est-elle impossible ?

Les évolutionnistes prétendent qu'un jour, une espèce vivant dans le milieu marin a marché sur terre et est devenue ainsi une espèce terrestre.

Plusieurs facteurs réfutent cette possibilité :

 

1- Porter du poids : Les créatures marines n'ont aucun problème à porter leur poids. Toutefois, la majorité d'entre elles consomme 40 % de leur énergie lors du mouvement. Les créatures transitant du milieu marin vers le milieu terrestre auraient dû développer de nouveaux systèmes musculaires et squelettiques (!) afin de répondre en même temps au besoin en énergie nécessaire. Or, une telle formation est impossible par mutations accidentelles.

 

2- La rétention de la chaleur : Sur terre, la température peut changer rapidement et elle fluctue considérablement. Une créature terrestre est dotée d'un mécanisme corporel qui peut supporter de tels changements de températures. Or, dans le milieu marin, la température change lentement et à un faible degré.
Un organisme réglé à la température constante de la mer aurait besoin
d'acquérir un système de protection afin de se prémunir des changements de température sur terre. Il est grotesque de prétendre que les poissons ont acquis un tel système par mutations accidentelles aussitôt qu'ils ont touché terre.

 

3- Utilisation de l'eau : Essentielle au métabolisme, l'eau et même l'humidité doivent être utilisées avec restriction à cause de la rareté des sources d'eau terrestre. Par exemple, la peau doit être constituée de manière à laisser l'eau s'échapper jusqu'à un certain degré tout en évitant une évaporation excessive. Ainsi, les créatures terrestres sentiront la soif, ce qui n'est pas le cas chez les organismes marins. De plus, la peau de ces créatures n'est pas adaptée à un milieu non-aquatique.

 

4- Les reins : Les organismes marins peuvent facilement déposer les déchets matériels, particulièrement l'ammoniac, dans leurs corps en les filtrant, puisqu'il y a suffisamment d'eau dans leur milieu. Dans le milieu terrestre, l'eau doit être utilisée avec économie. C'est pour cette raison que les êtres vivants terrestres disposent d'un système rénal. Grâce aux reins, l'ammoniac est conservé par conversion en urée et une quantité minimum d'eau est utilisée durant son excrétion. De plus, de nouveaux systèmes sont nécessaires pour permettre aux reins de fonctionner. Bref, afin de pouvoir effectuer un passage du milieu marin vers le milieu terrestre, les organismes sans reins auraient dû développer un système rénal de manière soudaine.

 

5- Le système respiratoire : Les poissons "respirent" en aspirant à travers leurs branchies l'oxygène dissout dans l'eau. Ils ne peuvent pas vivre plus de quelques minutes en dehors de l'eau. Afin de pouvoir vivre sur terre, les poissons doivent acquérir tout d'un coup un système pulmonaire parfait.

 

Il est très certainement impossible que tous ces changements physiologiques conséquents aient pu survenir dans le même organisme au hasard.


 

Les cœlacanthes vivants ont révélé jusqu'où les évolutionnistes peuvent aller dans l'imagination de leurs scénarios. Car, contrairement à ce qui a été dit, les cœlacanthes n'avaient ni poumon primitif ni un grand cerveau. L'organe que les chercheurs évolutionnistes décrivaient comme un poumon primitif n'était en fin de compte qu'une poche lipidique.42 e plus, le cœlacanthe, présenté comme un "reptile candidat au passage du milieu marin au milieu terrestre", était en réalité un poisson qui vivait dans les profondeurs des océans, et qui n'approchait jamais la surface de plus de 180 mètres.43

 

Harun Yahia

(Extrait du livre de l'auteur: l'Atlas de la Création)

 

Article suivantL'ATLAS DE LA CREATION - TOME 1 - L'EVOLUTION IMAGINAIRE DES OISEAUX ET DES MAMMIFERES - 17/29 -

 

NOTES/

38 Gerald T. Todd, "Evolution of the Lung and the Origin of Bony Fishes : A Casual Relationship", American Zoologist, Vol. 26, No. 4, 1980, p. 757. 
39 R. L. Carroll, Vertebrate Paleontology and Evolution, New York : W. H. Freeman and Co. 1988, p. 4 ; Robert L. Carroll, Patterns and Processes of Vertebrate Evolution, Cambridge University Press, 1997, pp. 296-97 
40 Edwin H. Colbert, M. Morales, Evolution of the Vertebrates, New York: John Wiley and Sons, 1991, p. 99.
41 Jean-Jacques Hublin, The Hamlyn Encyclopædia of Prehistoric Animals, New York: The Hamlyn Publishing Group Ltd., 1984, p. 120.
42 Jacques Millot, "The Coelacanth", Scientific American, Vol 193, Décembre 1955, p. 39.
43 Bilim ve Teknik Magazine, Novembre 1998, No: 372, p. 21.

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14 mai 2010 5 14 /05 /mai /2010 21:15

Selon la théorie de l'évolution, chaque espèce vivante provient d'un prédécesseur. Une espèce qui existait auparavant s'est transformée en une autre au cours d'un certain laps de temps. Toutes les espèces sont venues à l'existence de cette manière. Selon cette théorie, cette transformation se fait progressivement pendant des millions d'années. 

Si cela était le cas, de nombreuses espèces intermédiaires auraient dû vivre pendant une si longue période, pendant laquelle ces transformations avaient soi-disant lieu. Par exemple, quelques espèces mi-poisson/mi-reptile ayant acquis des traits de reptiles en plus de ceux des poissons qu'ils avaient déjà auraient dû exister. De plus, il aurait dû y avoir des hybrides reptile/oiseau qui auraient acquis des traits aviaires en plus des caractéristiques de reptiles. Les évolutionnistes qualifient ces créatures imaginaires, qu'ils croient avoir vécu dans le passé, de "formes transitionnelles". 

Si de tels animaux avaient vraiment existé, leur nombre et leur variété se compteraient par millions voire par milliards. De plus, les restes de ces créatures devraient apparaître parmi les fossiles. Le nombre de ces formes transitionnelles devrait être supérieur à celui des espèces présentes et leurs restes devraient pouvoir être trouvés partout dans le monde. Dans L'origine des espèces, Darwin accepte ce fait et explique :

"Si ma théorie est vraie, un nombre illimité de variétés, qui serait le point commun entre toutes les espèces du même groupe, ont sûrement dû exister. Par conséquent, la preuve de leur existence peut seulement être trouvée parmi les fossiles."23

Darwin lui-même était conscient que ces formes transitionnelles n'existaient pas. Il espérait qu'elles seraient découvertes dans le futur. En dépit de son optimisme, Darwin s'est rendu compte que le plus gros point faible de sa théorie était le fait que les formes transitionnelles lui faisaient défaut. Aussi, a-t-il écrit dans son livre L'origine des espèces, dans le chapitre consacré aux "Difficultés sur la théorie" :

"… Pourquoi, si les espèces descendent d'autres espèces à travers d'imperceptibles améliorations, ne trouve-t-on pas partout des formes transitionnelles ? Pourquoi, la nature ne baigne-t-elle pas dans la confusion au lieu d'avoir, comme tel est le cas, des espèces bien définies ? ...Cependant, étant donné que cette théorie nous indique l'existence certaine d'innombrables formes transitionnelles, pourquoi ne les trouve-t-on pas dans la croûte terrestre ? ... Pourquoi donc toutes les formations géologiques et toutes les strates ne regorgent-elles pas de ces liens intermédiaires ? La géologie ne révèle aucune trace de ces chaines organiques imperceptiblement améliorées. Et c'est, peut-être la plus évidente et la plus sérieuse des objections que l'on puisse faire à ma théorie ?"24

La seule explication que Darwin pouvait apporter pour faire face à cette objection était l'argument que l'ensemble des fossiles découverts jusqu'alors n'étaient pas adéquats. Il affirmait ainsi que si l'on étudiait cet ensemble de plus près, on trouverait les liens manquants. 

Croyant à la prophétie de Darwin, les paléontologues évolutionnistes n'ont cessé de deterrer des fossiles à la recherche des liens manquants partout dans le monde depuis le millieu du 19ème siècle. Malgré leurs efforts considérables, ils n'ont pas trouvé de trace des formes transitionnelles. Tous les fossiles découverts ont démontré le contraire de ce que les évolutionnistes croyaient. La vie est apparue sur cette terre de manière spontanée et complète. En essayant de prouver leur théorie, les évolutionnistes ont plutôt provoqué la faillite de celle-ci. 

Un célèbre paléontologue anglais, Derek V. Ager, admet cette vérité malgré sa croyance en la théorie de l'évolution :

"Si l'on examine les fossiles en détail, soit sur le plan des taxons ou celui des espèces, nous ne cessons de trouver – non pas l'évolution progressive, mais l'explosion soudaine d'un groupe au dépens d'un autre." 25

Un autre paléontologue évolutionniste, Mark Czarnecki, affirme ce qui suit :

"Une difficulté majeure à prouver la théorie demeure dans la question des fossiles ; les empreintes des espèces disparues, préservées dans les formations géologiques de la terre. Ces archives n'ont jamais révélé des traces de l'hypothèse formulée par Darwin, en l'occurrence les variantes intermédiaires – au contraire, les espèces apparaissent et disparaissent de manière soudaine, et cette anomalie va nourrir l'argument créationniste qui soutient que chaque espèce a été créée par Dieu." 26

Ces failles dans les archives fossiles ne peuvent pas être justifiées en prétextant qu'on n'a pas trouvé suffisamment de fossiles à ce jour mais que cela arrivera à un moment donné. Le paléontologue américain R. Wesson écrit dans son livre intitulé Beyond Natural Selection, publié en 1991, que "les failles dans les archives fossiles sont réelles et conséquentes". Il élabore son affirmation en ces termes : 

Les failles dans les archives sont réelles. Toutefois, l'absence d'archives d'une quelconque arborescence importante est conséquente. Les espèces sont généralement statiques ou presque, pendant de très longues périodes. Les espèces – très rarement – et les genres n'évoluent jamais en d'autres espèces ou genres, mais se remplacent les uns les autres. De plus, les changements sont relativement soudains.27 

La vie est apparue sur terre de manière soudaine et sous une forme complexe


Les fossiles trouvés dans les roches cambriennes appartenaient à des escargots, des trilobites, des éponges, des vers de terre, des méduses, des oursins et d'autres invertébrés complexes. Cette large mosaique d'organismes vivants composée de tellement de créatures complexes, est apparue de manière tellement soudaine que cet événement miraculeux est qualifié d'"explosion cambrienne" dans les livres de géologie.

Quand on examine les strates terrestres et les archives fossiles, nous constatons que tous les organismes vivants sont apparus de manière simultanée. La plus ancienne strate terrestre dans laquelle nous avons découvert des fossiles de créatures vivantes est celle du Cambrien dont l'âge est estimé à 500-550 millions d'années.

Les créatures vivantes découvertes dans les strates appartenant à la période cambrienne sont apparues soudainement dans les archives fossiles – il n'existe aucun ancêtre. Les fossiles trouvés dans les roches cambriennes appartenaient à des escargots, des trilobites, des éponges, des vers de terre, des méduses, des oursins et d'autres invertébrés complexes. Cette large mosaïque d'organismes vivants composée d'autant de créatures complexes, est apparue de manière tellement soudaine que cet événement miraculeux est qualifié d'"explosion cambrienne" dans les livres de géologie. 

La majorité des créatures dans cette strate ont des systèmes complexes et des structures avancées comme les yeux, les branchies, des systèmes circulatoires identiques à leurs homologues contemporains. A titre d'exemple, la structure de l'œil à double lentille des trilobites est une merveille de la création. David Raup, professeur de géologie aux Universités de Harvard, de Rochester et de Chicago pense que "il y a 450 millions d'années, les trilobites utilisaient une conception optimale dont la mise au point exigerait de nos jours un ingénieur en optique bien formé et doté d'une grande imagination"..28 

Ces invertébrés complexes sont apparus tout d'un coup de manière complète sans avoir le moindre lien ou la moindre forme transitionnelle avec les organismes unicellulaires, les seules formes de vie existant préalablement.

Richard Monastersky, journaliste scientifique à Science News, l'un des fleurons des publications évolutionnistes, commente "l'explosion cambrienne" qui est un piège fatal pour les évolutionnistes :

"Un demi milliard d'années auparavant, les formes remarquablement complexes des animaux que nous connaissons aujourd'hui sont apparues de manière soudaine. Ce moment, exactement au début de la période cambrienne de la terre, 550 millions d'années auparavant, marque l'explosion évolutionniste qui remplit les mers des premières créatures complexes de ce monde…. Les vastes phylums d'animaux actuels étaient déjà présents au tout début de la période cambrienne… et ils étaient aussi différents les uns des autres qu'ils le sont aujourd'hui."29

Des recherches plus approfondies sur l'explosion cambrienne démontrent que celle-ci représente un grand dilemme pour la théorie de l'évolution. Les découvertes récentes indiquent que presque tous les phylums, la division animale la plus élémentaire, sont apparus de manière soudaine au cours de la période cambrienne. Un article publié dans le magazine Science en 2001 rapporte : 

"Le début de l'époque cambrienne, quelques 545 millions d'années auparavant, a vu l'apparition soudaine dans les archives fossiles de presque tous les principaux genres d'animaux (phylums) qui dominent la biote de nos jours."30 

 Ce même article affirme que pour pouvoir expliquer l'existence de groupes vivants aussi complexes et divers selon la théorie de l'évolution, on aurait du trouver d'importants niveaux fossilifères démontrant un processus progressif de développement. Or, cette hypothèse n'a pas encore été vérifiée :

"Cette évolution différentielle et cette dispersion ont dû nécessiter une histoire préalable du groupe pour laquelle nous n'avons pas d'archives fossiles.."31

Comment la terre a pu, tout d'un coup, regorger soudainement d'un si grand nombre d'espèces animales et comment ces types d'espèces différentes, sans ancêtres communs, ont pu apparaître demeure une question insoluble pour les évolutionnistes. Le zoologiste de l'Université d'Oxford, Richard Dawkins, l'un des défenseurs les plus acharnés de la pensée évolutionniste dans le monde, commente cet état de fait qui réfute la base même de tous les arguments qu'il défendait :

"Par exemple, les strates rocheuses cambriennes, sont les plus anciennes où l'on trouve la plupart des groupes invertébrés. Et l'on trouve plusieurs d'entre eux déjà dans un état avancé d'évolution, dès le premier instant de leur apparition. C'est comme s'ils étaient tout simplement plantés là, sans la moindre histoire évolutionniste."32

Comme Dawkins est contraint de le reconnaître, l'explosion cambrienne est une preuve irréfutable de la création. Car, celle-ci est la seule manière d'expliquer l'apparition de la vie sur terre sous une forme complète. Douglas Futuyma, un biologiste évolutionniste de renommée, admet cette réalité :   

"Soit les organismes apparurent sur terre sous une forme complète soit non. Si la réponse est négative, ces organismes ont sûrement dû se développer, via un processus de modification, à partir d'espèces déjà existantes. S'ils sont apparus sous une forme complète, ils ont sûrement été créés par une intelligence omnipotente quelconque."33  

Darwin lui-même reconnut cette éventualité lorsqu'il écrivit : 

 "Si de nombreuses espèces, appartenant aux mêmes genres ou familles, sont réellement apparues tout d'un coup dans la vie, ce fait serait un coup fatal à la théorie de l'origine selon laquelle de lentes modifications surviennent à travers la sélection naturelle."34  

  L'époque cambrienne n'est ni plus ni moins que le "coup fatal" de Darwin. C'est pour cette raison que le paléontologue évolutionniste suédois, Stefan Bengston, avoue l'absence de liens transitionnels tout en décrivant la période cambrienne. Il déclare : 

"Tout en étant déconcertant (et embarrassant) pour Darwin, cet événement nous étonne toujours." 35 

Le miracle de la création qui met l'évolution dans une impasse  

L'ŒIL DU TRILOBITE

Les trilobites qui sont apparus de manière soudaine à l'époque cambrienne ont une structure extrêmement complexe au niveau de l'œil. Celle-ci est composée de millions de particules infimes et un système de doubles lentilles. "La conception d'un tel œil exigerait de nos jours un ingénieur en optique très expérimenté" selon David Raup, un professeur de géologie.
Cet œil est apparu il y a 530 millions d'années dans un état parfait. Sans doute, une telle conception ne peut être justifiée par le processus évolutionniste mais prouve au contraire qu'il y a bien eu création.

En outre, la structure de l'œil du trilobite, qui ressemble à un nid d'abeille, a survécu jusqu'à nos jours sans le moindre changement. D'autres insectes comme les abeilles et les drosophiles ont la même structure visuelle que celle du trilobite*. Cette situation réfute la thèse évolutionniste que les vivants ont évolué progressivement du stade primitif à l'état complexe.

(*) R.L.Gregory, Eye and Brain: The Physiology of Seeing, Oxford University Press, 1995, p. 31

Comme nous pouvons l'observer, les archives fossiles indiquent que les êtres vivants n'ont pas évolué d'une forme primitive vers une autre avancée, mais sont plutôt apparus de manière soudaine dans un état parfait. Bref, ces êtres n'existent pas grâce à l'évolution mais grâce à la création.


DES EPINES INTERRESSANTES: L'un des organismes qui apparaissent soudainement lors de la période cambrienne est Hallucigenia (ci-dessus à gauche). Les fossiles de celui-ci comme d'autres organismes appartenant à la période cambrienne possèdent des épines ou des armures dures qui assurent la protection contre les attaques. Les évolutionnistes ne peuvent pas dire comment ces organismes possédaient une telle protection à une époque où il n'existait aucun chasseur. Il est impossible d'expliquer ce fait avec la "sélection naturelle", puisqu'il n'y avait pas d'animaux chasseurs.

 

Les comparaisons moléculaires aggravent l'impasse cambrienne de l'évolution

Un autre fait qui met les évolutionnistes dans l'embarras à propos de l'explosion cambrienne consiste dans les comparaisons entre les différents taxons. Les résultats de ces comparaisons révèlent que les taxons animaux considérés par les évolutionnistes jusqu'à très récemment comme des "parents proches" sont génétiquement très différents. Il s'agit ici d'une conclusion encore plus embarrassante pour l'hypothèse de "la forme intermédiaire". Un article publié dans Proceedings of the National Academy of Sciences en 2000 indique que les analyses ADN ont destitué les taxons qui étaient considérés comme des "formes intermédiaires" par le passé : 

 "Les analyses des séquences ADN imposent une nouvelle interprétation des arbres phylogéniques. Les taxons, qui furent jadis considérés des témoins de degrés successifs de complexité à la base de l'arbre métazoaire, sont maintenant déplacés vers des positions supérieures dans l'arbre. Ceci ne laisse aucun "intermédiaire" évolutionniste et nous pousse à repenser la genèse de la complexité bilatérale…" 36 

 Dans ce même article, les écrivains évolutionnistes indiquent que certains taxons considérés "intermédiaires" entre deux groupes tels que les éponges, les cnidaires et les cténophores ne peuvent plus être considérées comme tels à cause des découvertes génétiques et qu'ils "ont perdu l'espoir" de construire de tels arbres généalogiques évolutionnistes :

"La nouvelle phylogénie moléculaire comporte plusieurs implications. La plus importante est la disparition du taxon 'intermédiaire' entre les éponges, les cnidaires, les cténophores et le dernier ancêtre commun des animaux à symétrie bilatérale ou 'Urbilateria'… Or, nous avons une faille majeure dans la ligne qui mène vers l'Urbilateria. Nous avons perdu l'espoir, qui nourrissait jadis le raisonnement évolutionniste, de pouvoir reconstruire la morphologie de l'"ancêtre cœlomate" à travers un scénario impliquant des étapes successives d'une complexité croissante basée sur l'anatomie des lignées 'primitives' existantes." 37 

Harun Yahia

(Extrait du livre de l'auteur: l'Atlas de la Création)

 


 

 Article suivant →L'ATLAS DE LA CREATION - TOME 1 - LA FABLE DE LA TRANSITION DE L'EAU VERS LA TERRE - 16/29 -


NOTES/  

23 Charles Darwin, The Origin of Species: A Facsimile of the First Edition, Harvard University Press, 1964, p. 179.
24 Charles Darwin, The Origin of Species, Oxford University Press, New York, 1998, pp. 140, 141, 227.
25 Derek V. Ager, "The Nature of the Fossil Record", Proceedings of the British Geological Association, vol. 87, 1976, p. 133.
26 Mark Czarnecki, "The Revival of the Creationist Crusade", MacLean's, janvier 19, 1981, p. 56.
27 R. Wesson, Beyond Natural Selection, MIT Press, Cambridge, MA, 1991, p. 45.
28 David Raup, "Conflicts Between Darwin and Paleontology", Bulletin, Field Museum of Natural History, vol. 50, Janvier 1979, p. 24.
29 Richard Monastersky, "Mysteries of the Orient", Discover, Avril 1993, p. 40.
30 Richard Fortey, "The Cambrian Explosion Exploded?", Science, vol. 293, no. 5529, 20 juillet 2001, pp. 438-439.
31 Ibid.
32 Richard Dawkins, The Blind Watchmaker, London: W. W. Norton 1986, p. 229.
33 Douglas J. Futuyma, Science on Trial, New York: Pantheon Books, 1983, p. 197.
34 Charles Darwin, The Origin of Species: A Facsimile of the First Edition, Harvard University Press, 1964, p. 302.
35 Stefan Bengston, Nature, vol. 345, 1990, p. 765.
36 The New Animal Phylogeny: Reliability And Implications, Proc. of Nat. Aca. of Sci., 25 avril 2000, vol. 97, no. 9, pp. 4453-4456. 

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14 mai 2010 5 14 /05 /mai /2010 21:13

 Le modèle néo-darwiniste, que nous considérerons comme le "courant dominant" de la théorie de l'évolution de nos jours, prétend que la vie s'est développée à travers deux mécanismes naturalistes : "la sélection naturelle" et "la mutation". Cette théorie soutient principalement que la sélection naturelle et la mutation sont deux mécanismes complémentaires. L'origine des modifications évolutionnistes réside dans la mutation qui s'opère au hasard dans la structure génétique des êtres vivants. Les traits provoqués par les mutations sont sélectionnés par le mécanisme de la sélection naturelle ce qui entraîne l'évolution des êtres vivants.   

Lorsque nous examinons cette théorie de plus près, nous trouvons que ces mécanismes évolutionnistes n'existent pas du tout. Ni la sélection naturelle ni les mutations ne contribuent à la transformation des diverses espèces les unes en les autres et la prétention qu'elles le font est complètement dénuée de tout fondement. 

La sélection naturelle

La sélection naturelle, qui est un processus de la nature, était connue des biologistes avant Darwin. Celui-ci l'a définie comme "un mécanisme qui protège les espèces du changement sans être altérées". Il a été le premier à avancer que ce processus avait un pouvoir évolutionniste et donc construit sa théorie entière sur ce postulat. Le titre qu'il a choisi pour son livre illustre bien que la sélection naturelle était la base de sa théorie : L'origine des espèces, par la sélection naturelle… 

Cependant, depuis l'époque de Darwin il n'y a pas eu le soupçon d'une preuve que la sélection naturelle entraîne une évolution des êtres vivants. Colin Patterson, le paléontologue par excellence du Musée Britannique d'Histoire Naturelle à Londres et un évolutionniste éminent, affirme qu'aucune observation n'a jamais prouvé que la sélection naturelle pouvait causer l'évolution des choses :

"Personne n'a jamais produit une espèce grâce aux mécanismes de sélection naturelle. Personne n'a jamais pu s'en approcher et c'est sur ce point que la polémique se focalise dans le néo-darwinisme."13

La sélection naturelle soutient que les êtres vivants qui s'adaptent le mieux aux conditions naturelles de leur environnement vaincront et survivront, alors que ceux qui n'y arrivent pas disparaîtront. Par exemple, au sein d'un troupeau de cerfs sous la menace d'animaux prédateurs, ceux qui peuvent courir plus vite seront naturellement les survivants. Ceci est incontestable. En revanche, peu importe combien de temps ce processus continuera, il ne pourra pas transformer ces cerfs en d'autres espèces. Un cerf sera toujours un cerf.

Lorsque nous examinons les phénomènes présentés par les évolutionnistes comme des exemples de sélection naturelle, nous trouverons qu'il ne s'agit que des tentatives d'induire le lecteur en erreur. 

Le mélanisme industriel

En 1986, Douglas Futuyma publia un livre intitulé The Biology of Evolution (La biologie de l'évolution). Ce livre est considéré comme l'une des sources expliquant de manière très explicite la théorie de l'évolution par la sélection naturelle. L'un de ses exemples les plus connus à ce sujet est la couleur des phalènes, qui était plus sombre durant la révolution industrielle en Angleterre. Il est possible de trouver l'histoire du mélanisme industriel dans presque tous les ouvrages de la biologie évolutionniste et pas seulement dans celui de Futuyma. L'histoire est basée sur une série d'expériences conduites par le physicien et biologiste britannique, Bernard Kettlewel durant les années 50 et peut être résumée ainsi : 


L'exemple du mélanisme industriel ne prouve certainement pas la théorie de l'évolution, car le processus n'avait pas produit de nouvelles espèces de phalènes. La sélection ne se faisait que parmi les variétés déjà existantes. En cela, l'histoire traditionnelle du mélanisme est trompeuse. Les photos à gauche prétendues authentiques sont extraites de livres scolaires. Il ne s'agit en réalité que d'un montage des évolutionnistes qui ont collé et accroché sur les troncs d'arbres des spécimens morts

Selon le compte rendu, vers le début de la révolution industrielle en Angleterre, la couleur de l'écorce des arbres dans les environs de Manchester était plutôt claire. Ainsi, les phalènes de couleur plus sombre (mélanique) qui se posaient sur ces arbres pouvaient êtres facilement repérées par les oiseaux qui s'en nourrissaient et par conséquent avaient peu de chance de survivre. Cinquante années plus tard, dans les régions boisées où la pollution a tué les lichens, les écorces des arbres avaient noirci et à ce moment-là les phalènes dont la couleur était plus claire devenaient la cible idéale. Ainsi, la proportion de phalènes à couleur claire par rapport aux phalènes à couleur sombre s'est réduite. Les évolutionnistes pensent que ce phénomène est une preuve irréfutable de leur théorie. Il n'en demeure pas moins que ces évolutionnistes se consolent et se réfugient derrière cette façade qui consiste à montrer comment les phalènes claires se sont "transformées" en phalènes sombres.

 

Cependant, il faut bien préciser – même si l'on croit que c'est vrai – que cette situation ne saurait être utilisée en tant que preuve de la théorie de l'évolution puisqu'aucune forme nouvelle ne s'est produite, qui n'existait pas avant. Les phalènes de couleur sombre existaient bien avant la révolution industrielle. Ce qui a changé en revanche ce sont les proportions des variétés existantes dans la population des phalènes. En effet, les phalènes n'ont pas acquis un nouveau trait ou un nouvel organe, qui aurait causé l'apparition d'une nouvelle "espèce". Pour qu'une phalène se transforme en une autre espèce, un oiseau par exemple, de nouveaux éléments devraient être ajoutés à ses gènes. C'est-à-dire, un programme génétique complètement distinct devait être réalisé afin d'inclure des informations sur les caractéristiques physiques de l'oiseau. 

C'est la réponse à fournir face à l'histoire racontée par les évolutionnistes concernant le mélanisme évolutionniste. Toutefois, il existe un aspect plus intéressant à cette histoire : ce n'est pas seulement son interprétation qui comporte des anomalies mais l'histoire elle-même. Comme l'explique si bien le spécialiste en biologie moléculaire dans son livre Icons of Evolution, l'histoire des phalènes répétée dans tous les ouvrages de biologie évolutionniste, devenant ainsi une "icône" en ce sens, est loin de refléter la vérité. Wells évoque dans son livre comment l'expérience de Bernard Kettlewell, qui est connue en tant que "preuve expérimentale" de l'histoire, est au fait un scandale scientifique. Certains éléments principaux de ce scandale sont : 

- Plusieurs expériences effectuées après que Kettlewell a révélé que seule une partie de ces phalènes se plaçait sur les troncs d'arbres et que toutes les autres préféraient se mettre sous les petites branches horizontales. Depuis 1980, il était évident que les phalènes sombres ne se mettent généralement pas sur les arbres. En 25 ans de travail sur le terrain, plusieurs scientifiques tels Cyril Clarke et Rory Howlett, Michael Majerus, Tony Liebert et Paul Brakefield ont conclu que "dans l'expérience de Kettlewell, les phalènes ont été forcées à réagir de manière atypique. Aussi, les résultats des tests ne pouvaient-ils pas être acceptés comme scientifiques". 

- Les scientifiques qui ont testé les conclusions de Kettlewell ont trouvé des choses encore plus intéressantes. Alors que le nombre de phalènes claires devrait être plus important dans les régions moins polluées d'Angleterre, les phalènes sombres là-bas étaient quatre fois plus nombreuses que les claires. Cela revient à dire qu'il n'existe pas de corrélation entre la population des phalènes et les troncs d'arbres comme le soutient Kettlewell et le répètent presque toutes les sources évolutionnistes. 

- Au fur et à mesure que la recherche s'approfondissait, le scandale changeait de dimension : "les phalènes sur les troncs d'arbres" photographiées par Kettlewell, étaient en réalité des phalènes mortes. Kettlewel avait utilisé des spécimens morts collés ou accrochés à des troncs d'arbres puis photographiés dessus. En vérité, il y avait peu de chances de prendre une telle photo car les phalènes n'étaient pas sur les troncs mais plutôt entre les feuilles.14 

Ces faits n'ont été dévoilés par la communauté scientifique que dans les années 90. L'effondrement du mythe du mélanisme industriel, qui fut pendant des décennies l'un des plus précieux sujets dans les cours de "l'introduction à l'évolution" aux universités, a profondément déçu les évolutionnistes. L'un d'eux, Jerry Coyne, a déclaré :

"Ma propre réaction ressemble au désarroi lorsque j'ai découvert à l'âge de six ans que c'était mon père et non pas le père Noël qui amenait les cadeaux de Noël." 15

Ainsi, "l'exemple le plus célèbre de la théorie de la sélection naturelle" a été relégué aux oubliettes de l'histoire en tant que scandale scientifique. C'était inévitable, car la sélection naturelle n'est pas un "mécanisme évolutionniste" contrairement à ce que les évolutionnistes prétendent. Elle n'est pas capable d'ajouter un nouvel organe à un organisme vivant, encore moins de le lui enlever ou transformer l'organisme d'une espèce en celui d'une autre.

Pourquoi la sélection naturelle ne peut-elle expliquer la complexité ?

 


La sélection naturelle est un mécanisme qui sert à éliminer les individus faibles au sein d'une espèce. Il s'agit d'une force de conservation qui préserve l'espèce existante de la dégénérescence. Au-delà de cela, elle n'a aucune capacité de transformer une espèce en une autre.

La sélection naturelle ne contribue en rien à la théorie de l'évolution. Car ce mécanisme ne peut jamais accroître ou améliorer l'information génétique d'une espèce, encore moins transformer une espèce en une autre ; une étoile de mer en un poisson, un poisson en une grenouille, une grenouille en crocodile ou un crocodile en oiseau. Le défenseur le plus fervent de l'équilibre ponctué, Stephen Jay Gould, évoque cette impasse de la sélection naturelle comme suit :

"L'essence du darwinisme réside en une seule phrase : la sélection naturelle est la force créative du changement évolutionniste. Personne ne nie que la sélection jouera un rôle négatif dans l'élimination du plus faible. Les théories darwiniennes exigent d'elles la création du plus fort également."16 

L'une des méthodes trompeuses employées par les évolutionnistes dans le cadre de la sélection naturelle est leur effort qui consiste à présenter ce mécanisme en tant que conscient. Toutefois, la sélection naturelle n'a pas de conscience. Elle ne possède pas une volonté capable de décider ce qui est bien et ce qui mauvais pour les êtres vivants. Par conséquent, on ne peut pas expliquer les systèmes biologiques et les organes qui possèdent des caractéristiques de "complexité irréductible" par la sélection naturelle. Ces systèmes et organes sont composés de plusieurs parties travaillant ensemble et ne sont plus fonctionnels si l'une de ces parties est absente ou défectueuse. (Par exemple, l'œil humain ne fonctionne que s'il existe avec tous ses composants intacts.) Ainsi, la volonté qui regroupe toutes ces parties doit être capable d'anticiper le futur et d'opter pour un objectif bénéfique que l'on doit atteindre lors de l'étape finale. Puisque la selection naturelle est dénuée de conscience et de volonté, elle est incapable d'accomplir une telle tâche. Ce fait, qui démolit les fondations de la théorie de l'évolution, inquiétait également Darwin qui a écrit :

"Si la démonstration pouvait être faite que l'organe complexe existe sans avoir été formé par de nombreuses petites modifications successives, ma théorie ne tiendrait plus."17

Par la sélection naturelle, seuls le faible, le défiguré ou les individus les moins adaptés parmi une espèce sont éliminés. De nouvelles espèces, de nouvelles informations génétiques ou de nouveaux organes ne peuvent être produits. En bref, les êtres vivants ne  peuvent évoluer par la sélection naturelle. Darwin avait accepté cette réalité en déclarant : "La sélection naturelle ne peut rien faire avant que les variations favorables n'aient lieu".18 C'est pour cela que le néo-darwinisme a dû élever les mutations à la hauteur de la sélection naturelle comme "cause des changements bénéfiques". Toutefois, comme nous allons le voir, les mutations ne peuvent être que "la source de changements nuisibles".

 

Les mutations

 


Les mutations n'ajoutent jamais de nouvelles informations à l'ADN : les particules qui forment l'information génétique sont arrachées de leur place ou transportées vers d'autres endroits. Les mutations ne peuvent pas permettre à un organisme vivant d'acquérir un nouvel organe ou un nouveau trait. Elles ne causent que des anomalies comme une jambe qui pend d'un dos ou une oreille qui sort d'un abdomen.

Les mutations sont des coupures ou des remplacements ayant lieu à l'intérieur de la molécule d'ADN qui se trouve dans le noyau des cellules d'un organisme vivant et qui contient toute son information génétique. Ces coupures ou remplacements résultent d'effets externes tels que les radiations ou les actions chimiques. Chaque mutation est un "accident" qui soit détériore les nucléotides qui composent l'ADN, soit change leur position. La plupart du temps, les mutations causent des modifications et des dégâts conséquents que la cellule est incapable de réparer.

Le concept de mutation que les évolutionnistes utilisent souvent comme argument, n'est pas une baguette magique qui transforme les organismes vivants en un état parfait. L'effet direct des mutations est nuisible. Les changements qui résultent des mutations peuvent être assimilés à ceux subis par la population de Hiroshima, Nagasaki et Chernobyl : mort, handicap et maladie…

La raison en est très simple : l'ADN est une structure très complexe et les effets qui se produisent au hasard ne peuvent qu'être nuisibles à l'organisme. B.G. Ranganathan explique :

"Premièrement de véritables mutations sont très rares dans la nature. Deuxièmement, la plupart des mutations sont nuisibles puisque ce sont des changements aléatoires plutôt qu'ordonnés dans la structure des gènes ; wwtout changement qui s'opère au hasard dans un sytème hautement ordonné sera en pire, non mieux. Par exemple, si un tremblement de terre secouait une structure hautement ordonnée telle qu'un immeuble, il y aurait un changement aléatoire dans la charpente de l'immeuble qui, très probablement, ne serait pas une amélioration." 19

Il n'est donc pas surprenant qu'aucune mutation utile n'a eu lieu jusqu'à ce jour. Toutes les mutations ont été nuisibles. Le scientifique évolutionniste Warren Weaver a commenté le rapport établi par le Comité sur les Effets Génétiques des Radiations Atomiques. Ce comité a été mis en place pour mener des investigations sur les mutations qui ont pu avoir lieu à cause de l'usage des armes nucléaires durant la seconde guerre mondiale :

"D'aucuns seraient étonnés d'entendre dire que la majorité des gènes mutants sont nuisibles. Car, les mutations sont une étape nécessaire dans le processus de l'évolution. Comment un effet positif - évolution à un stade supérieur de la vie - peut-il résulter de mutations dont la majorité est nuisible ?" 20 

Chaque effort consacré à "provoquer une mutation utile" s'est soldé par un échec. Pendant des décennies, les évolutionnistes ont effectué plusieurs expériences pour produire des mutations dans les drosophiles puisque ces insectes se reproduisent très rapidement et que de ce fait les mutations devaient apparaître plus vite. Or, génération après génération, aucune mutation utile n'a été constatée. Le généticien évolutionniste Gordon Taylor écrit à ce sujet :

"C'est un fait frappant, pourtant pas très mentionné que, bien que les généticiens aient élevé des mouches à fruit pendant 60 ans ou plus dans les laboratoires partout dans le monde – mouches qui produisent une nouvelle génération chaque onze jours – ils n'ont jamais observé jusqu'à maintenant l'emergence d'une nouvelle espèce distincte ou encore d'une nouvelle enzyme." 21

Un autre chercheur, Michael Pitman, commente l'échec des expériences effectuées sur les drosophiles :

"Morgan, Goldschmidt, Muller et d'autres généticiens ont soumis des générations de drosophiles à des conditions extrêmes de chaleur, froid, lumière, obscurité et traitement par produits chimiques et radiations. Toutes sortes de mutations, pratiquement toutes dérisoires ou à effet délétère positif, ont été effectuées. Une évolution faite par l'homme ? Pas vraiment. Très peu des cobayes utilisés par les généticiens arriveraient à vivre en dehors des milieux dans lesquels ils étaient élevés. En pratique, les mutants meurent, sont stériles ou ont tendance à revenir à l'état sauvage." 22

Ceci s'applique également à l'homme. Toutes les mutations qui ont été observées chez l'être humain ont été délétères. Les évolutionnistes se gardent bien d'approfondir cette question et tentent de lister même des exemples de mutations délétères comme celles-ci pour "prouver l'évolution". Toutes les mutations qui s'opèrent chez l'homme ont pour conséquences des déformations, des infirmités telles que le mongolisme, la trisomie, l'albinisme, le nanisme ou le cancer. Ces mutations sont présentées dans des livres évolutionnistes comme exemples de "mécanisme évolutionniste en activité". Nul besoin de souligner qu'un processus qui laisse les individus malades ou handicapés ne peut être "un mécanisme évolutionniste" – l'évolution est supposée produire des formes qui sont mieux adaptées à la survie. 


Depuis le début du 20ème siècle, les biologistes évolutionnistes ont cherché des exemples de mutations bénéfiques en créant des mouches mutantes. Ces efforts n'aboutirent à rien d'autres qu'à des créatures malades et difformes. La petite photo en haut montre la tête d'une mouche à fruit normale et celle qui se trouve en dessous montre la tête d'une mouche à fruit avec des pattes qui en ressortent. La grande photo à gauche représente une mouche à fruit avec des ailes déformées, résultat de mutation.

Afin de résumer ce qui précède, il existe trois raisons principales pour lesquelles les mutations ne sauraient être invoquées par les évolutionnistes au service de leur théorie : 

1) L'effet direct des mutations est nuisible : puisqu'elles se produisent par hasard, dans la majorité des cas les mutations détruisent l'organisme vivant qui les subit. La raison nous apprend que l'intervention inconsciente dans une structure parfaite et complexe n'améliorera pas celle-ci mais la détériorera plutôt. En effet, "aucune mutation utile" n'a jamais été observée.

2) Les mutations n'ajoutent jamais de nouvelles informations à l'ADN d'un organisme : en résultat des mutations, les particules qui forment l'information génétique sont arrachées de leur place ou transportées vers d'autres endroits. Les mutations ne peuvent pas permettre à un organisme vivant d'acquérir un nouvel organe ou un nouveau trait. Elles ne causent que des anomalies comme une jambe qui pend d'un dos ou une oreille qui sort d'un abdomen.

3) Afin qu'une mutation puisse être transférée à la génération suivante, elle doit avoir eu lieu dans les cellules reproductives de l'organisme : un changement qui s'opère par hasard dans une cellule ou un organe du corps ne peut pas être transférée à la génération suivante. A titre d'exemple, un œil humain altéré par les effets des radiations ou par d'autres causes ne se transmettra pas aux générations suivantes.

Il est impossible que les êtres vivants aient évolué, car il n'existe aucun mécanisme dans la nature qui puisse causer leur évolution. En plus, cette conclusion s'accorde avec la preuve des archives fossiles qui démontrent non pas l'existence d'un processus d'évolution mais tout à fait le contraire. 

Harun Yahia

(Extrait du livre de l'auteur: l'Atlas de la Création)

 


 

 Article suivant →L'ATLAS DE LA CREATION - TOME 1 - Les archives fossiles réfutent l'évolution - 15/29 -

 


 

NOTES/ 

13 Colin Patterson, "Cladistics", Interview avec Brian Leek, Peter Franz, 4 mars 1982, BBC.
14 Jonathan Wells, Icons of Evolution: Science or Myth? Why Much of What We Teach About Evolution is Wrong, Regnery Publishing, 2000, pp. 141-151.
15 Jerry Coyne, "Not Black and White", a review of Michael Majerus's Melanism: Evolution in Action, Nature, 396 (1988), pp. 35-36.
16 Stephen Jay Gould, "The Return of Hopeful Monsters", Natural History, vol. 86, juillet-août 1977, p. 28.
17 Charles Darwin, The Origin of Species: A Facsimile of the First Edition, Harvard University Press, 1964, p. 189.
18 Ibid, p. 177.
19 B. G. Ranganathan, Origins?, Pennsylvania: The Banner Of Truth Trust, 1988.
20 Warren Weaver, "Genetic Effects of Atomic Radiation", Science, vol. 123, juin 29, 1956, p. 1159.
21 Gordon R. Taylor, The Great Evolution Mystery, New York: Harper & Row, 1983, p. 48.
22 Michael Pitman, Adam and Evolution, London: River Publishing, 1984, p. 70.

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13 mai 2010 4 13 /05 /mai /2010 21:12

Les racines de la pensée évolutionniste remontent à l'antiquité. C'est un dogme ancien qui consiste à nier la création. La majorité des philosophes païens de la Grèce ancienne défendait l'idée de l'évolution. Lorsque l'on examine l'histoire de la philosophie, nous découvrons que l'idée de l'évolution est la base de nombreuses philosophies païennes. 

Cependant, ce n'est pas cette ancienne philosophie païenne, mais plutôt la foi en Dieu qui a joué un rôle déterminant dans le développement de la science moderne. La majorité des pionniers de la science moderne croyait en l'existence de Dieu ; et à travers l'étude de la science, ils ont tenté de découvrir cet univers que Dieu a créé et percer le mystère de Ses lois et de Sa création. 

 Les astronomes tels que Copernic, Kepler et Galilée ; le père de la paléontologie, Cuvier, le fondateur de la botanique et de la zoologie, Linnaeus, et Isaac Newton, connu comme "le plus grand scientifique de tous les temps", ont tous étudié la science en partant du principe que non seulement Dieu existe mais que l'univers entier est issu de Sa création.6 

Albert Einstein, l'un des plus grands génies de notre époque, était un scientifique dévot qui croyait en Dieu et disait :

"Je ne peux pas concevoir un vrai scientifique dénué de cette foi profonde. Cette situation peut être décrite par cette image : la science sans religion serait éclopée." 7 

L'un des fondateurs de la physique moderne, le physicien allemand Max Planck a déclaré :

"Quiconque s'est engagé sérieusement sur le sentier de la science se rend compte qu'il est inscrit sur les portes du temple de la science : vous devez avoir la foi. Il s'agit d'une qualité indispensable dont on ne pas se passer." 8 

La théorie de l'évolution est le résultat de la philosophie matérialiste, qui a vu le jour avec le renouveau des philosophies matérialistes anciennes, et qui s'est répandue durant le 19ème siècle. Comme nous l'avons déjà expliqué, le matérialisme cherche à expliquer la nature grâce à des facteurs purement matériels. Puisque cette philosophie nie la création dès le départ, elle affirme que chaque chose, animée ou inanimée, est apparue sans un acte de création mais plutôt grâce à une coïncidence, qui par la suite a nécessité une organisation. L'esprit humain, toutefois, est tellement structuré qu'il ne peut s'empêcher de penser à un organisateur lorsqu'il est face à une condition d'ordre. La philosophie matérialiste, qui est contraire à cette caractéristique fondamentale de l'esprit humain, a produit "la théorie de l'évolution" au cours du 19ème siècle.

 

L'imagination de Darwin


Charles Darwin

La personne qui a établi la théorie de l'évolution comme nous la connaissons aujourd'hui était un naturaliste amateur anglais, Charles Robert Darwin.

Darwin n'avait jamais reçu une formation académique en biologie. Il s'intéressait en tant qu'amateur à la nature et aux êtres vivants. Ses intérêts l'ont amené à rejoindre de manière bénévole une expédition à bord d'un bateau nommé H.M.S. Beagle, qui avait mis les voiles à partir de l'Angleterre en 1832 et effectué des voyages à travers le monde pendant cinq années. Le jeune Darwin était impressionné par diverses espèces d'êtres vivants, particulièrement certains pinsons qu'il avait vus dans les îles Galapagos. Il a pensé que la diversité de leurs becs était le résultat d'une adaptation à leur milieu naturel. Avec cette idée en tête, il a supposé que l'origine de la vie et des espèces résidait dans le concept de "l'adaptation à l'environnement". Darwin s'est opposé au fait que Dieu a créé séparément les divers êtres vivants, suggérant plutôt qu'ils descendaient tous d'un ancêtre commun et sont devenus différents les uns des autres à cause des conditions naturelles. 


Les lois de génétique découvertes par Mendel ont amené la théorie de l'évolution à une impasse.

L'hypothèse de Darwin ne reposait sur aucune découverte ni expérience scientifique. Pourtant, il a transformé son idée en une théorie prétentieuse grâce au soutien et à l'encouragement qu'il a reçus de la part des célèbres biologistes matérialistes de son temps. L'idée était que les individus qui s'étaient adaptés le mieux à l'environnement ont transféré leurs qualités aux générations suivantes. Ces qualités avantageuses se sont accumulées avec le temps et ont transformé l'individu en une espèce complètement différente de ses ancêtres (l'origine de ces "qualités avantageuses" n'était pas connue à cette époque). Selon Darwin, l'homme était le résultat le mieux développé de ce mécanisme imaginaire. 

Darwin a appelé ce processus "l'évolution par la sélection naturelle". Il a cru avoir trouvé "l'origine des espèces" : l'origine d'une espèce est une autre espèce. En 1859, il a publié ces opinions dans son livre intitulé L'origine des espèces par la sélection naturelle.

Darwin était parfaitement conscient que cette théorie recouvrait plusieurs anomalies. Il en a fait la confession dans le chapitre "Les difficultés sur la théorie" de son livre. Ces difficultés concernaient, en premier chef, les archives fossiles, des organes complexes d'êtres vivants qui ne peuvent pas être expliqués par la coïncidence (par exemple, l'œil). Darwin espérait que ces difficultés seraient surmontées grâce à de nouvelles découvertes. Toutefois, cela ne l'a pas empêché de fournir des explications inadaptées à un bon nombre de ces difficultés. Le physicien américain Lipson a commenté les "difficultés" de Darwin comme suit :

"A la lecture de L'origine des espèces, j'ai trouvé que Darwin était beaucoup moins sûr de lui-même qu'on aime souvent le présenter. Le chapitre intitulé "Les difficultés sur la théorie", par exemple, démontre un doute manifeste. En tant que physicien, j'ai été particulièrement intrigué par son commentaire sur le fait que l'œil est apparu."9

Alors qu'il développait sa théorie, Darwin était très impressionné par un bon nombre de biologistes évolutionnistes qui l'avaient précédé, et principalement par le biologiste français Lamarck.10  Selon Lamarck, les êtres vivants se sont transmis les traits acquis de leur vivant de génération en génération pour ainsi évoluer. Par exemple, les girafes ont évolué des animaux ressemblant à l'antilope en allongeant leur cou au fur et à mesure qu'ils essayaient d'atteindre des branches de plus en plus hautes pour se nourrir. Darwin a ainsi fait recours à la thèse de la "transmission des traits acquis" proposée par Lamarck en tant que trait ayant permis l'évolution des êtres vivants.

Or, tant Darwin que Lamarck étaient en tort parce qu'à leur époque la vie ne pouvait être étudiée que grâce à une technologie peu élaborée et dont le stade de technicité était très inadapté. Des disciplines scientifiques telles que la génétique ou la biochimie n'avaient même pas de nom. Aussi leurs théories devaient-elles dépendre entièrement de leur imagination. 

Alors que le livre de Darwin faisait encore écho, un botaniste autrichien du nom de Gregor Mendel, découvrit les lois de l'hérédité en 1865. Cette découverte, quelque peu ignorée jusqu'à la fin du siècle, a eu un très grand succès en 1900. Ce fut la naissance de la génétique. Quelque temps plus tard la structure des gènes et des chromosomes fut découverte.

 La découverte, durant les années 50, de la structure de la molécule d'ADN qui englobe l'information génétique, a envoyé la théorie de Darwin dans les cordes. La raison en est la complexité incroyable de la vie et l'invalidation des mécanismes évolutionnistes proposés par Darwin. 

Ces développements auraient dû faire disparaître la théorie de Darwin de l'histoire. En revanche, ce ne fut pas le cas car certains cercles ont insisté à réviser, renouveler et élever la théorie au stade de théorie scientifique. Or, l'on comprend mieux ces efforts lorsqu'on se rend compte que derrière cette théorie se cachent des intentions idéologiques plutôt que des préoccupations scientifiques. 

Le niveau primitif de la science à l'époque de Darwin

Lorsque Darwin avançait ses suppositions, les disciplines telles que la génétique, la microbiologie, la biochimie n'existaient pas encore. Si celles-ci avaient été découvertes avant que Darwin ne construise sa théorie, ce dernier n'aurait eu sans doute pas osé avancer ses hypothèses insensées. L'information déterminant les espèces existe déjà dans les gènes et il est impossible à la sélection naturelle de produire de nouvelles espèces à travers l'introduction de changements dans les gènes.

De même, le monde de la science à cette époque n'avait qu'une connaissance superficielle et vague de la structure et des fonctions de la cellule. Si Darwin avait eu la possibilité d'examiner une cellule de près à l'aide d'un microscope électronique, il se serait rendu à l'évidence de la complexité et la structure extraordinaire des organelles de la cellule. Il aurait vu de ses propres yeux qu'il est impossible pour un système aussi complexe d'exister grâce à des variations mineures. S'il avait connu la biomathématique, Darwin aurait compris que pas la moindre protéine n'aurait pu exister par hasard, encore moins une cellule toute entière.

1) Les recherches détaillées sur la cellule n'ont été possibles qu'après l'invention du microscope à électrons. A l'époque de Darwin, avec les microscopes primitifs vus à droite, il était seulement possible de voir la surface extérieure de la cellule. 

2) Une cellule vivant est une merveille de la création qui continue à étonner les scientifiques. Examinée sous un microscope à électrons, à l'intérieur de la cellule, on peut voir une structure hautement active, rappelant l'activité dans une ruche. Les millions de cellules qui meurent dans le corps chaque jour sont remplacées par de nouvelles. Des milliards de cellules travaillent ensemble dans l'union et l'harmonie pour maintenir le corps en vie. Il serait illogique de considérer que les cellules ont pu adopter une activité si organisée de leur propre initiative. C'est Dieu qui créa la perfection et l'ordre des cellules, invisibles à l'œil sans l'aide d'un microscope à électrons. Dans chaque détail de la vie, l'incomparable création et l'infinie science de notre Seigneur sont trop évidentes pour être dissimulées.

 

Les tentatives désespérées du néo-darwinisme

La théorie de Darwin est entrée dans une crise profonde à cause des lois de la génétique découvertes lors du premier quart du 20ème siècle. Toutefois, un groupe de scientifiques déterminés à rester fidèles à Darwin a tenté de trouver des solutions. Ils se sont retrouvés lors d'une réunion organisée par la Société Géologique d'Amérique en 1941. Des généticiens tels que G. Ledyard Stebbins et Theodosius Dobzhansky, des zoologistes tels que Ernst Mayr et Julian Huxley, des paléontologues tels que George Gaylord Simpson et Glenn L. Jepsen, ainsi que des généticiens mathématiciens comme Ronald Fisher et Sewall Right, se sont accordés après de longues discussions sur les méthodes pour "rafistoler" le darwinisme. 

Ce cadre a mis l'accent sur la question de l'origine des variations avantageuses qui apparemment auraient causé l'évolution des organismes vivants - une question que Darwin lui-même à défaut de pouvoir l'expliquer a tout simplement essayé d'éviter en se remettant aux conclusions de Lamarck. L'idée était maintenant devenue "mutations aléatoires". Ils ont convenu d'appeler cette nouvelle théorie "la théorie moderne de l'évolution synthétique". Elle a été conçue par le rajout du concept de la mutation à la thèse de la sélection naturelle élaborée par Darwin. En très peu de temps, cette théorie est devenue célèbre sous le nom de "néo-darwinisme" et ceux qui la soutiennent s'appellent "les néo-darwinistes". 

Les décennies suivantes allaient devenir une ère marquée par des tentatives désespérées pour prouver le néo-darwinisme. Il était déjà connu que les mutations – ou les "accidents" – qui ont eu lieu dans les gènes des organismes vivants ont toujours été nocives. Les néo-darwinistes ont alors essayé d'établir un cas pour les "mutations avantageuses" en procédant à des milliers d'expériences de mutation. Toutes ces tentatives ont été vaines.

Ils ont également tenté de prouver que les premiers organismes vivants étaient apparus par hasard dans des conditions terrestres primitives que la théorie avait énoncées. Toutefois, ces tentatives s'étaient soldées par un autre échec. Chaque expérience qui cherchait à prouver que la vie aurait pu apparaître par hasard se soldait par un échec. Les calculs de probabilité ont prouvé que même la moindre protéine, la base de la vie, ne pouvait devoir son origine au hasard. Et la cellule qui soi-disant serait apparue par hasard dans des conditions terrestres primitives et incontrôlables, comme le soutiennent les évolutionnistes, ne pouvait pas être synthétisée même dans les plus sophistiqués des laboratoires du 20ème siècle. 

La théorie néo-darwiniste a également perdu face aux archives fossiles. Aucune "forme transitionnelle", pourtant soutenue par les néo-darwinistes pour démontrer l'évolution progressive des organismes vivants d'un état primitif à celui développé, n'a été découverte en aucun endroit du globe. De plus, l'anatomie comparative a prouvé que les espèces supposées avoir évolué les unes des autres disposent en réalité de caractéristiques anatomiques différentes et qu'elles ne pouvaient en aucun cas être ancêtres ou descendants les unes des autres. 

Cependant, le néo-darwinisme n'a jamais été une théorie scientifique, mais seulement un dogme idéologique, sinon une sorte de "fausse religion". Le professeur canadien de science Michael Ruse, lui-même un évolutionniste dévoué, avoue cela dans un discours qu'il donna lors d'une assemblée en 1993 :

"Et certainement, il n'y a aucun doute que dans le passé, et même de nos jours à mon avis, que pour plusieurs évolutionnistes, la théorie de l'évolution a fait office d'une religion séculière… Et il me semble très clair qu'à un certain niveau très élémentaire, l'évolution en tant que théorie scientifique est subordonnée à un certain naturalisme…"11

C'est pour cette raison que les poids lourds de la théorie de l'évolution continuent à défendre celle-ci en dépit de toutes les preuves qui la réfutent. Toutefois, ils n'arrivent pas à s'accorder sur quel modèle, parmi tous ceux proposés pour la réalisation de l'évolution, est le "bon". L'un des modèles les plus importants est le scénario fantastique connu sous le nom de "l'équilibre ponctué". 

Essai et erreur : l'équilibre ponctué

La majorité des scientifiques qui croient à la théorie de l'évolution acceptent la théorie néo-darwiniste de l'évolution lente et progressive. Il n'en demeure pas moins que ces dernières décennies ont vu la proposition d'un modèle différent. Il s'agit de "l'équilibre ponctué". Ce modèle soutient que les êtres vivants sont venus à l'existence non pas par une série de petits changements, comme Darwin l'a suggéré, mais par de grands, soudains changements.

Les premiers défenseurs bruyants de cette notion sont apparus vers le début des années 70. Deux paléontologistes américains, Niles Eldredge et Stephen Jay Gould, étaient tout à fait conscients que les revendications de la théorie néo-darwiniste ont été entièrement réfutées par les archives fossiles. En effet, les fossiles sont la preuve que les organismes vivants ne sont pas apparus grâce à une évolution progressive, mais plutôt de manière soudaine et sous une forme complète. Les néo-darwinistes ont longtemps caressé le rêve - jusqu'à nos jours - qui consiste à espérer que les formes transitionnelles perdues seraient découvertes un jour. Conscients que cet espoir était infondé, Eldredge et Gould demeuraient incapables d'abandonner ce dogme de l'évolution. Aussi, ont-ils proposé un nouveau modèle : l'équilibre ponctué. Selon ce modèle, l'évolution n'est pas issue de variations mineures mais plutôt d'importants changements soudains. 

Ce modèle n'est au fond qu'une fantaisie. Par exemple, le paléontologiste européen O.H. Shindewolf, qui avait ouvert la voie devant Eldredge et Gould, prétendait que le premier oiseau était sorti d'un œuf de reptile, en tant que "mutation importante" ; le résultat d'un énorme "accident" survenu dans la structure génétique.12  Selon cette même théorie, des animaux terrestres auraient pu se transformer en baleines géantes après une transformation générale soudaine. Ces revendications, qui contredisent toutes les lois de la génétique, de la biophysique et de la biochimie sont aussi scientifiques que les comptes de fées des grenouilles qui se transforment en princes ! En revanche, déprimés par la crise que traversait l'idée soutenue par le néo-darwinisme, certains paléontologistes évolutionnistes ont embrassé cette théorie, qui se distinguait par le simple fait qu'elle était encore plus étrange que le néo-darwinisme lui-même. 

Le seul but de ce modèle est de fournir une explication aux failles des archives fossiles que le modèle néo-darwiniste n'arrive pas à expliquer. Toutefois, ce n'est pas très rationnel de prétendre expliquer la faille du fossile dans l'évolution des oiseaux en déclarant qu'un oiseau est apparu tout d'un coup d'un œuf de reptile, car conformément aux aveux des évolutionnistes, l'évolution d'une espèce vers une autre nécessite un chargement conséquent et avantageux dans l'information génétique. Or, pas la moindre mutation n'aboutit à l'amélioration de l'information génétique ni au rajout d'une autre information à celle-ci. Les mutations ne font que déranger l'information génétique. Ainsi, les "mutations importantes" imaginées par le modèle de l'équilibre ponctué ne causeraient que des réductions et des détériorations "importantes", c'est à dire "conséquentes" dans l'information génétique.


De nos jours, des dizaines de milliers de scientifiques partout dans le monde, notamment aux Etats-Unis et en Europe, défient la théorie de l'évolution et ont publié plusieurs ouvrages réfutant la théorie de l'évolution. Sur l'image on peut voir quelques exemples de ces ouvrages.


De plus, le modèle de "l'équilibre ponctué" s'effondre dès le départ car il est incapable de répondre à la question de l'origine de la vie, qui est également celle qui réfute le modèle néo-darwiniste dès le départ. Puisque la moindre protéine n'a pas pu apparaître par hasard, savoir si les organismes formés de milliards de ces protéines ont subi une évolution "ponctuée" ou "progressive" n'a absolument aucun sens. 

Malgré cela, le modèle qui vient à l'esprit lorsqu'il est question de l'évolution de nos jours est encore le néo-darwinisme. Dans les chapitres suivants, nous examinerons tout d'abord deux mécanismes imaginaires du modèle néo-darwiniste puis nous examinerons de plus près la question des fossiles afin de tester ce modèle. Ensuite, nous étudierons la question de l'origine de la vie, qui invalide tant le modèle néo-darwiniste que l'ensemble des autres modèles évolutionnistes tels que "l'évolution par sauts". 

Avant d'inaugurer cette démarche, il est utile de rappeler au lecteur que la réalité que nous affronterons à chaque étape concerne le fait que le scénario de l'évolution n'est qu'un conte de fées, une énorme supercherie qui est totalement en contradiction avec le monde réel. Il s'agit d'un scénario utilisé pour tromper le monde pendant 140 années. Grâce aux découvertes scientifiques récentes, ses arguments lancinants sont devenus finalement impossibles à maintenir.

Il n'existe aucune forme transitionnelle

lA THEORIE DE L'EVOLUTION AFFIRME QUE LES ETRES VIVANTS SE TRANSFORMENT EN D'AUTRES ESPECES AU MOYEN DES MUTATIONS. LA SCIENCE MODERNE, CEPENDANT, A CLAIREMENT REVELE QUE C'EST UNE GRANDE TROMPERIE.

... Pourquoi, si les espèces descendaient d'autres espèces par des graduations insensiblement fines, ne voyons-nous pas partout d'innombrables formes transitionnelles ? Pourquoi est-ce que la nature n'est pas en pleine confusion au lieu de ce que les êtres vivants, tels que nous les voyons, soient bien définis ? ... Mais, puisqu'avec cette théorie d'innombrables formes transitionnelles ont dû exister, pourquoi ne les trouvons-nous pas enterrées en nombre considérable dans la croûte terrestre ? .... Pourquoi alors chaque formation géologique et chaque strate ne sont-elles pas remplies de ces liens intermédiaires ? La géologie ne révèle en aucun cas une telle chaîne organique finement graduée ; et cela, peut-être, est l'objection la plus évidente et la plus grave qui puisse être prononcée contre ma théorie.

Charles Darwin, The Origin of Species, Oxford University Press, New York, 1998, pp. 140, 141, 227

 


Tout d'abord, si les organismes vivants s'étaient transformés en des créatures totalement différentes, il aurait dû y avoir d'innombrables étapes intermédiaires au cours de leur processus de transformation.

Les mutations aléatoires que les évolutionnistes affirment qu'elles peuvent développer les êtres vivants auraient dû mener à des êtres transitionnels bizarres avec trois cerveaux, quatre yeux, des mains palmées, et des créatures encore plus effrayantes.

 

La théorie de l'évolution affirme que les êtres vivants se transforment en d'autres espèces au moyen de mutations. La science moderne, cependant, a clairement révélé que c'est une grande tromperie.

Tout d'abord, si les organismes vivants s'étaient réellement transformés en des créatures totalement différentes, il aurait dû y avoir d'innombrables étapes intermédiaires au cours de leur processus de transformation. Les archives géologiques devraient être remplies de fossiles de transition (c'est-à-dire des fossiles de créatures en plein processus d'évolution). Cependant, sur les quelques 100 millions de fossiles déterrés jusqu'ici, tous appartiennent à des formes complètes, qui nous sont familières de nos jours. Si l'évolution avait vraiment eu lieu, la terre aurait dû être remplie de milliards de fossiles de formes transitionnelles. De plus, des millions de ces créatures auraient dû être déformées ou anormales, à cause des mutations.

Selon les affirmations des évolutionnistes, chaque organe corporel apparaît suite à des mutations aléatoires : au cours du développement de ses fonctions, un organe anormal subit des mutations répétées, chacune changeant la structure anormale existante en une autre forme anormale. Cette affirmation exige que la terre contienne des millions de ces formes, chacune affichant différentes anormalités à chaque étape. Pourtant il n'en existe aucun exemple. Il devrait y avoir des fossiles d'êtres humains à deux, trois, quatre ou cinq têtes, ou avec des douzaines d'yeux composés comme on en trouve chez les insectes, ou avec des membres multiples de deux ou trois mètres de long, ou avec d'autres variations bizarres. De même, il aurait dû y avoir d'innombrables spécimens d'animaux et de plantes monstrueux. Tous les animaux marins auraient dû laisser derrière eux une longue série de formes intermédiaires bizarres. Cependant, on n'en a jamais retrouvé. Les millions de fossiles retrouvés appartiennent tous à des créatures normales.

Ce fait est en soi une preuve évidente de l'effondrement de la théorie de l'évolution. Défendre cette théorie avec l'espoir de trouver un jour un tel fossile "intermédiaire" – même si chaque spécimen déterré au cours des 140 dernières années réfute définitivement le moindre signe d'évolution – n'est pas raisonnable. Après le passage de 140 ans, il ne reste plus de réserve de fossiles à fouiller. Des milliards de dollars ont été dépensés pour la recherche. Pourtant aucun fossile de formes intermédiaires prédites par Darwin n'a encore été retrouvé. Il n'y a pas la moindre forme de vie intermédiaire que les darwinistes puissent offrir comme suggérant une évolution. D'un autre côté, des millions de "fossiles vivants" offrent la preuve concluante du fait de la création.


Pied humain ordinaire

 

Harun Yahia

(Extrait du livre de l'auteur: l'Atlas de la Création)


 

 

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NOTES/


10 Bien que Darwin ait prétendu que sa théorie était totalement indépendante de celle de Lamarck, il s’est progressivement reposé sur les affirmations de Lamarck. Notamment lors de la 6ème et dernière édition de L’origine des espèces qui contient plusieurs exemples de la "transmission des traits acquis" de Lamarck. Voir Benjamin Farrington, What Darwin Really Said, New York : Schocken Books, 1966, p. 64.
1
Michael Ruse, "Nonliteralist Antievolution", AAAS Symposium: "The New Antievolutionism", 13 février 1993, Boston, MA.
2 Steven M. Stanley, Macroevolution: Pattern and Process, San Francisco : W. H. Freeman and Co. 1979, pp. 35, 159.
6 Dan Graves, Science of Faith: Forty-Eight Biographies of Historic Scientists and Their Christian Faith, Grand Rapids, MI, Kregel Resources. 
7 Science, Philosophy, And Religion: A Symposium, 1941, CH.13. 
8 Max Planck, Where is Science Going?, www.websophia.com/aphorisms/science.html.
9 H. S. Lipson, "A Physicist's View of Darwin's Theory", Evolution Trends in Plants, Vol 2, No. 1, 1988, p. 6..

 

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13 mai 2010 4 13 /05 /mai /2010 21:07

ÉLa majorité des individus prend les paroles des scientifiques pour argent comptant, pour une vérité absolue. Ils ne pensent même pas que ces scientifiques peuvent également avoir des préjugés philosophiques ou idéologiques. En réalité, les scientifiques évolutionnistes imposent leurs propres préjugés et opinions philosophiques au public par le biais d'une science déguisée. A titre d'exemple, même s'ils savent que les événements aléatoires n'engendrent que l'irrégularité et la confusion, ils persistent à clamer que l'ordre merveilleux, la planification et la conception constatés dans l'univers et chez les organismes vivants ne sont que le fruit du hasard. 

Par exemple, un biologiste se rend compte facilement qu'il existe une harmonie impressionnante dans une molécule de protéine, la composante de la vie, et qu'il n'existe aucune probabilité que cela se soit produit par pur hasard. Toutefois, il prétend que cette protéine est arrivée à l'existence par hasard dans des conditions terrestres primitives quelques milliards d'années auparavant. Il va même plus loin, en prétendant, sans la moindre hésitation, que non seulement une protéine mais des milliards ont été conçues par pur hasard et ont formé par la suite la première cellule vivante. De plus, il défend son opinion avec un entêtement aveugle. Cet individu est un scientifique évolutionniste. 

Si ce même scientifique devait trouver trois briques les unes au-dessus des autres, alors qu'il marchait sur un terrain plat, il ne penserait jamais que ces briques se sont retrouvées ensemble par hasard et se sont mises les unes sur les autres, encore par hasard. En effet, une quelconque personne qui affirmerait une telle chose serait considérée insensée. 

Donc, comment est-il possible que des personnes capables d'évaluer rationnellement des choses ordinaires de la vie adoptent une telle attitude irrationnelle lorsqu'il s'agit de réflexions sur leur propre existence ? 

Il est impossible de prétendre que cette attitude est adoptée au nom de la science : une approche scientifique exige de prendre en considération les deux alternatives à chaque fois qu'il existe d'autres alternatives possibles et égales à propos d'un cas particulier. Et si l'une des deux alternatives est moins probable que l'autre, par exemple si elle représente 1% seulement, il sera donc plus rationnel et plus scientifique de considérer valide l'autre alternative, dont le taux de probabilité est de 99%. 

Tout en gardant cette base scientifique en tête, nous pouvons voir qu'il y a deux hypothèses concernant l'existence de l'être humain sur terre. La première suggère que Dieu a créé tous les êtres humains sous leur structure complexe. La deuxième soutient que la vie est le fruit de coïncidences inconscientes et fortuites. C'est bien cette dernière hypothèse qui est soutenue par la théorie de l'évolution. 

Lorsque l'on examine les données scientifiques, celles de la biologie moléculaire à titre d'exemple, nous constatons qu'il est impossible que la moindre cellule vivante, voire l'une des millions de protéines présentes dans cette cellule, ait vu le jour par hasard comme le prétendent les évolutionnistes. Comme nous allons le prouver dans les chapitres suivants, les calculs de probabilité confirment cela également à plusieurs reprises. Aussi, la théorie évolutionniste sur l'apparition des êtres vivants n'a-t-elle aucune probabilité d'être vraie. 

Par conséquent, la première hypothèse est probablement "à 100%" vraie. La vie existe de manière consciente ; elle a été "créée". Tous les êtres vivants ont vu le jour grâce à un Créateur doté d'un pouvoir, d'une sagesse et d'un savoir supérieurs. Cette réalité n'est pas simplement une conviction ; elle est la conclusion normale à laquelle mènent la sagesse, la logique et la science.

Dans ces conditions, notre scientifique "évolutionniste" doit retirer ces propos et adhérer à un fait évident et prouvé. Agir autrement serait faire preuve d'exploitation de la science en faveur de la philosophie, de l'idéologie et du dogme au lieu d'agir en véritable scientifique. 

La colère, l'entêtement et les préjugés de notre "scientifique" s'accroissent de plus en plus chaque fois qu'il fait face à la réalité. Son attitude peut être qualifiée par un seul adjectif : "la foi". Une foi plutôt superstitieuse et aveugle car il ne peut y avoir une autre justification à ce rejet des faits ou à un dévouement au scénario grotesque qu'il a imaginé. 

Un matérialisme aveugle 


Michael Behe : "Un silence rempli de gêne entoure la complexité absolue de la cellule."

La foi fausse dont nous parlons est la philosophie matérialiste, qui prétend que la matière a toujours existé et que nulle autre chose n'existe à part la matière. La théorie de l'évolution est le soi-disant "fondement scientifique" de cette philosophie matérialiste, philosophie qu'elle défend aveuglement. Lorsque la science réfute les idées de l'évolution – exactement à l'aboutissement de la fin du 20ème siècle – on tente de déformer celle-ci afin de lui faire accepter la théorie de l'évolution au nom de la survie du matérialisme. 

Quelques lignes écrites par l'un des biologistes évolutionnistes turcs les plus célèbres sont un exemple pertinent. Elles nous permettent de constater le jugement désordonné et la retenue que ce dévouement aveugle entraîne. Ce scientifique évoque la probabilité de la formation aléatoire du cytochrome-C, l'une des enzymes les plus vitales pour la vie. Ci-dessous ses propos :

"La probabilité de la formation d'une séquence de cytochrome-C équivaut à zéro. Car, si la vie nécessite une certaine séquence, l'on peut dire que celle-ci a une probabilité réalisable une fois dans l'univers entier. Sinon, certaines forces métaphysiques au-delà de notre définition ont dû intervenir dans sa formation. Accepter cette dernière hypothèse ne convient pas au but que la science s'est assignée. Par conséquent, nous devons explorer la première hypothèse."2


Richard Dawkins, occupé à propager les idées évolutionnistes

Le scientifique trouve qu'il est "plus scientifique" d'accepter une possibilité dont le taux de probabilité "est égal à zéro" que d'envisager la création. Toutefois, et conformément aux règles de la science, s'il existe deux alternatives d'explication à propos d'un événement et si la probabilité que l'une d'elles se réalise est égale à zéro, l'autre alternative est donc la bonne. Cependant, l'approche matérialiste dogmatique proscrit l'idée qu'un Créateur supérieur existe. Cette proscription pousse ce scientifique -ainsi que plusieurs autres qui croient au même dogme matérialiste- à accepter des idées contraires à la raison. 

Ceux qui croient et font confiance à ces scientifiques sont à leur tour captivés et aveuglés par ce champ matérialiste et finissent par adopter cette même indifférence lorsqu'ils lisent leurs livres et articles.

Ce point de vue matérialiste et dogmatique est la raison pour laquelle plusieurs scientifiques sont athées. Ceux qui s'affranchissent de ce dogme et pensent avec un esprit ouvert n'hésitent pas à accepter l'idée qu'un Créateur existe. Le biochimiste américain, Dr Michael J. Behe, l'un de ces noms éminents qui soutiennent le mouvement qui défend le fait de la création, qui est très acceptée récemment, décrit les scientifiques qui refusent toujours de croire en la création des organismes vivants, comme suit :

"Tout au long des quatre dernières décennies, la biochimie moderne a pu dévoiler les mystères de la cellule. Pour cela, elle a nécessité des dizaines de milliers d'individus qui ont consacré les meilleures parties de leurs vies au travail exigeant du laboratoire… Le résultat de ces efforts consacrés à l'exploration de la cellule - l'investigation de la vie au niveau moléculaire - est un cri strident, fort et clair clamant la "conception". Le résultat est tellement important et dénué d'ambiguïté qu'il doit figurer parmi les exploits de l'histoire de la science… Or au lieu de cela, un étrange silence embarrassé entoure la complexité absolue de la cellule. Pourquoi la communauté scientifique ne s'approprie-t-elle pas cupidement sa découverte surprenante ? Pourquoi l'idée de conception est-elle manipulée avec des gants intellectuels ? Le dilemme c'est lorsqu'une partie [du sujet] est appelée conception intelligente, l'autre partie doit être appelée Dieu."3

Ceci est la situation fâcheuse dans laquelle se trouvent les scientifiques évolutionnistes que vous voyez dans les magazines et dont vous lisez les ouvrages peut-être. Toutes les recherches effectuées par ces individus leur démontrent l'existence d'un Créateur. Il n'en demeure pas moins qu'ils sont tellement insensibles et aveuglés par l'éducation dogmatique matérialiste qu'ils ont assimilé qu'ils persistent dans leur reniement. 

Ceux qui négligent constamment les signes et les preuves du Créateur deviennent totalement insensibles. A l'intérieur d'eux-mêmes, ils sont enfermés dans une confiance aveugle issue de leur insensibilité. Ils finissent par soutenir une idée absurde comme une vertu. Un bon exemple est sans doute le cas du célèbre évolutionniste Richard Dawkins, qui appelle les chrétiens à ne pas penser au miracle lorsqu'ils voient la statue de la vierge Marie les saluer. Selon Dawkins, "il est probable que tous les atomes du bras de la statue se soient mis à bouger en même temps vers la même direction - un phénomène possible mais dont la probabilité reste très faible". 4 

La psychologie des athées a existé tout au long de l'histoire. Elle est ainsi décrite dans le Coran : 

Et si nous faisions descendre les Anges vers eux, (comme ils l'avaient proposé) si les morts leur parlaient, et si Nous rassemblions toute chose devant eux, ils ne croiraient que si Dieu veut. Mais la plupart d'entre eux ignorent. (Sourate al-Anam, 111) 

Comme ce verset le met en évidence, la pensée dogmatique des évolutionnistes n'est pas très originale et n'est pas exclusive à ce mouvement. Au fait, ce que maintient le scientifique évolutionniste n'est pas une pensée scientifique moderne mais plutôt une forme d'ignorance qui prévaut depuis l'époque des païens. Cette pensée est également décrite dans un autre verset du Coran : 

Et même si Nous ouvrions pour eux une porte du ciel, et qu'ils pussent y monter, ils diraient : "Vraiment nos yeux sont voilés. Mais plutôt, nous sommes des gens ensorcelés". (Sourate al-Hijr, 14-15) 

Les évolutionnistes et l'endoctrinement de masse


Icons of Evolution, de Jonathan Wells

Comme c'est indiqué dans les versets ci-dessus, les individus n'arrivent pas à percevoir la réalité de leur existence car ils sont envoûtés et n'arrivent pas à raisonner. C'est ce même "envoûtement" qui est la base de l'acceptation répandue de la théorie de l'évolution. Ce que nous appelons "envoûtement" est un conditionnement acquis par l'endoctrinement. Les individus sont exposés à un endoctrinement tellement intense au sujet de cette théorie qu'ils ne se rendent même pas compte de la déformation qui existe.

 

Cet endoctrinement a un effet négatif sur le cerveau ; il désactive la faculté de jugement et de compréhension. Etant donné que le cerveau est régulièrement exposé à l'endoctrinement, il commence à percevoir la réalité non pas telle qu'elle est mais telle qu'elle lui a été inculquée. Il existe d'autres exemples de ce phénomène : si l'on hypnotise un individu et l'on lui fait croire que le lit sur lequel il est allongé est en réalité une voiture, il continuera à croire qu'il s'agit d'une voiture après la fin de la séance de l'hypnose. Il croit que c'est un fait logique et rationnel car il voit bien que c'est une voiture et il n'a aucun doute là-dessus. Cet exemple témoigne de l'efficacité et du pouvoir du mécanisme de l'endoctrinement. Il s'agit effectivement d'une réalité prouvée et vérifiée par de nombreuses expériences rapportées dans les ouvrages scientifiques, qui sont le sujet récurrent d'ouvrages de psychologie et de psychiatrie. 

Ce sont bien ces méthodes d'endoctrinement qui imposent aux masses la théorie de l'évolution et la vision matérialiste du monde. Ceux qui sont exposés à cet endoctrinement constant à travers les médias, les institutions académiques et les conférences "scientifiques" n'arrivent pas à se rendre compte que l'adhésion à cette théorie est contraire aux principes élémentaires de la raison. C'est ce même endoctrinement dont souffrent les scientifiques. Plus le temps passe, plus les scientifiques en début de carrière adoptent la conception matérialiste du monde. Captivés et envoûtés, ils partent en quête d'une confirmation scientifique des allégations irrationnelles et démodées du 19ème siècle, même si celles-ci ont été réfutées par la science. 

D'autres mécanismes obligent les scientifiques à adopter les théories évolutionniste et matérialiste. Dans les pays occidentaux, un scientifique doit se conformer à certains critères afin d'être éligible à la promotion professionnelle ou afin qu'il puisse voir ses articles publiés dans les revues scientifiques. L'acceptation sans réserve de l'évolution en est le critère principal. Ce système pousse les scientifiques tellement loin qu'ils sont disposés à consacrer leur vie et carrière scientifique pour un dogme. Le spécialiste américain en biologie moléculaire, Jonathan Wells, mentionne ces pressions dans son livre, Icons of Revolution, publié en 2000 :

"… Les darwinistes dogmatiques commencent par imposer une interprétation très étroite et déclarent que c'est le seul moyen de faire de la science. Les critiques sont alors traités de non-scientifiques et leurs articles sont alors rejetés par les journaux du courant dominant, dont la ligne éditoriale est dominée par les dogmatiques. Ceux qui se montrent critiques se voient interdire les fonds accordés généralement par les agences gouvernementales, qui envoient les propositions de subvention aux dogmatiques pour leurs revues "paires". Eventuellement, ces critiques sont exclus de la communauté scientifique. Dans ce processus, les preuves contre la vision darwinienne finissent par disparaître tout simplement, comme les témoins s'effacent devant les criminels. Il arrive qu'elles soient dissimulées dans les publications spécialisées, auxquelles seul un chercheur consciencieux peut accéder. Les critiques sont réduits au silence et les preuves sont enterrées. Les dogmatiques déclarent alors qu'il existe un débat scientifique à propos de leur théorie mais qu'aucune contre-preuve n'existe." 5

C'est bien cette réalité qui est sous-jacente à l'affirmation que "la théorie de l'évolution est acceptée par le monde de la science". Cette théorie est encore en vie non pas parce qu'elle recèle une valeur scientifique mais parce qu'elle est une contrainte idéologique. Très peu de scientifiques qui sont conscients de ce fait osent signaler que le roi est nu. 

Dans les pages suivantes, nous aborderons les conclusions de la science moderne au sujet de la théorie de l'évolution. Ces conclusions qui réfutent cette théorie sont soit ignorées par les évolutionnistes, soit "enterrées dans des publications spécialisées" alors qu'elles sont la preuve irréfutable de l'existence de Dieu. Le lecteur se rendra compte que l'évolution est une supercherie – un mensonge réfuté chaque instant par la science mais soutenu afin de cacher le fait de la création. Ce que l'on attend du lecteur c'est qu'il se réveille de cet envoûtement qui rend les individus aveugles et les prive de leur faculté de discernement et de jugement. Enfin, qu'il puisse réfléchir aux idées évoqués dans ces chapitres. 

Si le lecteur pense de manière claire, libre et dénuée de tout préjugé, il découvrira vite la vérité limpide. Cette vérité inévitable est prouvée également par la science moderne dans tous ses aspects : les organismes vivants sont venus à la vie non pas par pur hasard mais par un processus de création. L'homme peut facilement voir que la création est un fait s'il contemple sa propre existence, comment il a été créé à partir d'une goutte d'eau, ou s'il contemple la perfection de chaque être vivant. 

 

Harun Yahia

(Extrait du livre de l'auteur: l'Atlas de la Création)


 

 

Article suivant →L'ATLAS DE LA CREATION - TOME 1 - UNE BREVE HISTOIRE DE LA THEORIE DE L'EVOLUTION - 13/29 -

NOTES/

2 Ali Demirsoy, Kalitim ve Evrim (Héritage et évolution), Ankara : Publications Meteksan, 1984, p. 61 
3 Michael J. Behe, Darwin’s Black Box, New York : Free Press, 1996, pp. 232-233. 
4 Richard Dawkins, The Blind Watchmaker, London: W. W. Norton,1986, p. 159.

5 Jonathan Wells, Icons of Evolution: Science or Myth? Why Much of What We Teach About Evolution is Wrong, Regnery Publishing, 2000, pp. 235-236.

 

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5 mai 2010 3 05 /05 /mai /2010 15:47

LES SPECIMENS DE FOSSILES DECOUVERTS AUX ETATS-UNIS

Un fossile de poisson retrouvé dans la Green River, au Wyoming



Canyonland National Park, Colorado

Datant de la période éocène (54 à 37 millions d'années), le gisement de fossiles de Green River est l'un des plus importants des Etats-Unis. Les premières excavations connues dans la région remontent aux années 1850. En 1856, l'archéologue Dr. John Evans annonça au monde scientifique avoir découvert des fossiles de poissons, et c'est ainsi que Green River Formation entra dans la littérature scientifique.

 Green River est en réalité tributaire de Colorado River. Le Formation Green River est un bassin de lac montagneux dont la superficie s'étale sur trois états différents. Une partie repose à l'est des Montagnes Uinta au nord-ouest du Colorado et une partie plus large s'étend au sud-ouest du Wyoming. La structure rocheuse de Green River se compose de différentes strates, dont le contenu varie à mesure que l'on creuse plus profondément. La distribution de fossiles varie également. A ce jour, des fossiles appartenant à 60 groupes distincts de vertébrés et d'innombrables fossiles invertébrés ont été découverts au cœur de creusements dans Green River. 

L'Ohio est connu pour ses champs de fossiles. La recherche géologique montre qu'il y a environ 150 millions d'années, l'Ohio se situait au sud de l'Equateur. Au cours de la dérive des continents et du déplacement de l'Amérique du Nord vers sa position actuelle, l'Ohio s'est retrouvé sous l'eau à plusieurs reprises. Cela explique pourquoi autant de fossiles datant du paléozoïque (543 à 251 millions d'années) furent découverts en Ohio.

Une zone de recherches de fossiles dans le Wyoming

Canyonland National Park, Colorado

L'Utah est un autre état riche en gisement de fossiles d'invertébrés, de divers organismes marins, de reptiles, de mammifères. Les fossiles microscopiques trouvés dans les Montagnes Uinta indiquent que des gisements de fossiles en Utah remontent au cambrien. 

Comme tous les autres fossiles découverts dans d'autres régions du monde, ces fossiles de millions d'années ne présentent aucune différence avec les spécimens actuels de truites, de raies, de libellules, de mouches, d'araignées, de crabes et de tortues et autres créatures. Les centaines de millions d'années passées ne provoquèrent aucun changement dans ces organismes, c'est-à-dire qu'ils ne subirent pas d'évolution. Les archives fossiles réfutent l'évolution et confirment la création.

ORPHIE

Age : 54 à 37 millions d'années
Taille : 39 centimètres de longueur ; matrice : 29 centimètres sur 40 centimètres
Localisation : Lincoln County, Wyoming
Formation :  Green River Formation
Période : Eocène

Des centaines de fossiles d'orphies rassemblés apportent la preuve que les poissons n'ont pas changé depuis des millions d'années. L'orphie en photo, datant de 54 à 37 millions d'années, n'est en rien différente des spécimens vivants aujourd'hui dans nos mers. Cette exacte similitude est inexplicable pour les darwinistes. Elle prouve une nouvelle fois le fait de la création.


 

FEUILLE DE PEUPLIER

Age : 54 à 37 millions d'années
Localisation : Formation Green River, Etats-Unis
Période : Cénozoïque, éocène

Les darwinistes tentent d’expliquer l’origine des plantes en recourant au concept de “hasard”. Ils prétendent qu’une série infinie d’espèces végétales naquirent, au cours du temps grâce au hasard, à partir d’une seule cellule végétale originale, elle-même le fruit d’une coïncidence.

Ils avancent également que toutes les caractéristiques propres à chaque espèce telles que l’odeur, la structure ou les couleurs sont également le résultat du hasard. Ils cherchent à expliquer comment une algue serait devenue une fraise ou un peuplier un rosier en défendant que ces diversifications furent les conséquences de circonstances totalement établies par le hasard. Il n’existe pourtant aucune preuve scientifique à même d’étayer cette fantaisie. En revanche, d’innombrables données et découvertes scientifiques démolissent les idées évolutionnistes. Les archives fossiles regorgent d’exemples indiquant que des milliers d’espèces vivantes ont traversé des centaines de millions d’années sans subir le moindre changement. 

Ce fossile de feuille de peuplier remontant à environ 50 millions d’années ici représenté illustre particulièrement bien que les êtres vivants n’ont pas évolué, mais qu’ils furent bien créés.


 

PASTENAGUE

Age : 54 à 37 millions d'années
Taille : 8 centimètres sur 3,8 centimètres ; matrice : 12,7 centimètres sur 10 centimètres
Localisation : Lincoln County, Wyoming
Période : Eocène

Les pastenagues sont des poissons cartilagineux. Face à la menace, elles se défendent avec les aiguillons de leur queue. Leurs yeux sont situés au-dessus de leur corps plat et leurs bouches en dessous. Comme les requins, elles trouvent leur nourriture grâce à leur odorat et aux mouvements électriques. Elles vivent généralement immergées dans le sol océanique, en ne laissant dépasser que leurs yeux et leur queue.

L'image de ce fossile prouve que le poisson ne subit pas d'évolution. Les pastenagues d'il y a 50 millions d'années sont les mêmes que celles d'aujourd'hui. Malgré le passage de millions d'années, aucun changement ne s'est opéré dans la structure de ces pastenagues. Si l'évolution avait eu lieu, les pastenagues seraient alors passées par différentes étapes, laissant derrière elles des fossiles de ces phases. Or chaque fossile découvert indique que les pastenagues d'hier et d'aujourd'hui sont identiques. Cela nie précisément les prétentions des évolutionnistes.


 

SARDINE

Age : 54 à 37 millions d’années
Localisation : Formation Green River, Wyoming, Etats-Unis
Période : Eocène

Si les affirmations des évolutionnistes étaient justes, alors les fossiles de sardines devraient présenter des différences considérables avec leurs homologues contemporains. Les fossiles de sardines devraient porter les signes du prétendu processus évolutionniste revendiqué par les darwinistes. Or, aucune trace de cet ordre n’a jamais été découverte, ni chez les sardines, ni chez les autres êtres dans la nature, parce que, contrairement à ce que veulent nous faire croire les évolutionnistes, la vie n’est pas le produit de coïncidences aveugles.


 

HARENG

Age : 54 à 37 millions d'années
Taille : 9,3 centimètres
Localisation : Kemmerer, Wyoming
Formation : Formation Green River
Période : Eocène

"Les fossiles vivants" indiquent que les espèces n'évoluèrent pas mais furent créées. Les espèces n'aboutirent pas à leur structure corporelle accidentellement, comme l'affirment les évolutionnistes. Elles furent toutes créées par Dieu Tout-Puissant. Elles ont toujours vécu sous la forme où elles furent créées.
Le fossile de hareng ici représenté en est une illustration. Les harengs demeurent identiques depuis des millions d'années, dans leur forme et leur structure originelles. Comme tous les fossiles, ce fossile révèle que la théorie de l'évolution repose sur des mensonges.


 

CRABE

Age : 50 millions d'années
Localisation : Oregon
Période : Eocène

Il est frappant de voir à propos des fossiles qu'aucun d'eux n'a subi de changement au cours de toutes les périodes géologiques. Donc sur des dizaines de millions voire des centaines de millions d'années, les créatures sont restées telles qu'elles étaient au moment de leurs apparitions. Cela prouve que les êtres vivants n'ont pas évolué.
Les crabes n'ont pas changé non plus depuis 50 millions d'années. Les crabes d'aujourd'hui sont identiques à ceux datant de plusieurs millions d'années.


 

PERCHE

Age : 54 à 37 millions d'années
Taille : 30,4 centimètres
Localisation : Kemmerer, Wyoming
Formation : Formation Green River
Période : Eocène

Les perches vivent dans les eaux douces. Ce sont des poissons qui peuvent s'adapter à des environnements différents et à des variations de températures de l'eau.
Les darwinistes prétendent que les êtres vivants évoluèrent d'une espèce à une autre par des changements progressifs. Les fossiles de perche prouvent le contraire, car les perches d'aujourd'hui sont en tous points identiques à leurs homologues de 50 millions d'années.


 

FEUILLE DE SUMAC

Age : 54 à 37 millions d'années
Taille : 25 millimètres
Localisation : Uintah County, Utah
Formation : Formation Green River
Période : Eocène

Comme les autres êtres vivants, les espèces végétales apparurent pleinement formées et dotées de leurs structures complexes. En d'autres termes, elles furent créées avec toutes leurs caractéristiques intactes. Des centaines de milliers de fossiles végétaux présents dans les strates géologiques le prouvent bien. Les évolutionnistes sont incapables de fournir des fossiles mi-pin, mi-saule, mi-mousse, mi-orchidée, ou mi-œillet. D'autre part, les fossiles disponibles montrent que les saules ont toujours été des saules, les pins des pins, les épicéas des épicéas et les platanes des platanes. Chaque fossile datant de millions d'années réfute le principe d'évolution. Ce fossile de sumac, âgé de 54 à 37 millions d'années, est une autre preuve des tromperies darwinistes.


 

OMISCOS

Age : 54 à 37 millions d'années
Taille : 10,6 centimètres
Localisation : Kemmerer, Wyoming
Formation : Formation Green River
Période : Eocène

Les omiscos vivent généralement dans les lacs. Le fait que l’omiscos ait survécu jusqu'à nos jours tout en conservant ses mêmes caractéristiques parfaites, sans le moindre changement, réfute bien le modèle d'"évolution graduelle" avancé par Darwin. Les exemples sont disponibles par millions, le fossile d’omiscos n'en est qu'un seul.


 

DEUX HARENGS

Age : 54 à 37 millions d'années
Taille : Matrice : 34,2 centimètres sur 43 centimètres
Localisation : Kemmerer, Wyoming
Formation : Formation Green River
Période : Eocène

Comme tous les autres êtres vivants, les harengs ne subirent aucun changement durant des millions d'années. La structure des harengs ayant vécu il y a 54 millions d'années et celle des harengs d'aujourd'hui est exactement la même. Cela infirme bien la théorie de l'évolution suggérant un changement progressif des espèces.
Sont représentées deux espèces distinctes de harengs, pétrifiés côte à côte. Ces poissons, fossilisés en détails, montrent que les créatures vivantes ne connurent pas d'évolution mais furent créées.


 



TRILOBITE

Age : 380 millions d'années
Taille : 60 millimètres
Localisation : Sylvania, Lucas County, Ohio
Formation : Formation Silica Shale
Période : Dévonien

Les trilobites sont l'une des plus importantes créatures marines ayant vécu durant le cambrien, laissant ainsi des traces dans des régions variées du monde. L'une des caractéristiques fascinantes des trilobites est leur système oculaire composé d'innombrables petites unités. De forme hexagonale, comme les nids d'abeilles, chaque unité fonctionne comme une lentille unique indépendante. Chacune d'elle perçoit une image séparée, et le cerveau réunit toutes ces images en une seule.
La recherche montre que certains yeux de trilobites ont plus de 3.000 lentilles, soit plus de 3.000 images remontant au cerveau. En somme, cette créature marine ayant vécu il y a 530 millions d'années disposait d'un cerveau et de yeux hautement complexes et parfaits, ce qui n'est certainement pas le fruit de l'évolution.


 

HARENGS

Age : 54 à 37 millions d'années
Taille : Matrice : 31 centimètres
Localisation : Kemmerer, Wyoming
Formation : Formation Green River
Période : Eocène

Les deux harengs représentés ont probablement été tués ensemble après avoir été soudainement enterrés. Leurs queues et leurs ailerons fossilisés ne portent aucune trace de dommages. Leurs orbites oculaires et leurs ossatures bien préservées montrent une fois encore que l'évolution ne s'est pas produite.


 

MILLE-PATTES

Age : 300 millions d'années
Taille : 50 millimètres ; matrice : 58 millimètres sur 33 millimètres
Localisation : Mazon Creek, Braidwood, Illinois
Période : Paléozoïque, carbonifère

La photo est celle d'une mille-pattes fossile d'environ 300 millions d'années. Celle-ci et les autres ayant vécu il y a 300 millions d'années ne portent pas la moindre différence avec les mille-pattes actuelles. Comme tous les êtres vivants, la mille-pattes n'a pas évolué, mais fut créée.


 

LAPIN JUVENILE

Age : 30 millions d'années
Localisation : Lusk, Wyoming
Formation : Formation White River
Période : Oligocène

Les fossiles de 30 millions d'années se révélant identiques aux créatures vivant aujourd'hui réfutent la théorie de l'évolution. Les découvertes indiquent ainsi que les lapins sont restés les mêmes lapins.


 

OMISCOS

Age : 50 millions d'années
Taille : 65 millimètres de longueur ; matrice : 90 millimètres sur 45 millimètres
Localisation : Fossil Lake, Kemmerer, Wyoming
Période : Eocène

Il existe de nombreuses sortes d’omiscos. La plupart sont présentes dans les archives fossiles. Les omiscos sont restés les mêmes depuis des millions d'années et ne subirent pas d'évolution.


 

OURSIN

Age : 295 millions d'années
Taille : Matrice : 110 millimètres sur 163 millimètres
Localisation : Brown County, Texas
Formation : Formation Winchell
Période : Carbonifère

Les oursins pennsylvaniens sont des échinodermes existant aujourd'hui dans toutes les mers du monde. Des fossiles d'oursins datant de 300 millions d'années révèlent que ces invertébrés ne subirent aucun changement dans leur structure complexe et qu'ils ne passèrent par aucune étape intermédiaire.
En présence de ces fossiles, les darwinistes sont désespérés car ils sont la preuve de l'aberration du processus d'évolution.


 

FEUILLES DE SYCOMORE

Age : 50 millions d'années
Taille : La feuille mesure 15 centimètres sur 15 centimètres du lobe gauche au bout de la tige ; matrice : 20,3 centimètres sur 22,8 centimètres
Localisation : Douglas Pass-Rangely, Colorado
Période : Eocène

L'étude de l'histoire des fossiles et des caractéristiques structurelles des plantes vivant sur terre souligne des faits incompatibles avec ce qu'affirme la théorie de l'évolution. Les végétaux présentés dans presque tous les livres de biologie n'ont pas de fossiles vérifiant le prétendu processus évolutionniste. La plupart des espèces d'aujourd'hui ont des traces dans les archives de fossiles, mais aucun de ces fossiles ne confirme la transition d'une espèce à une autre. Chaque espèce est distincte, créée avec ses caractéristiques propres dès son origine, sans aucune forme transitionnelle. Comme l'admet le paléontologue évolutionniste E. C. Olson, la majorité des groupes végétaux émergea spontanément, sans laisser d'ancêtres. (E. C. Olson, The Evolution of Life, New York : The New American Library, 1965, p. 9)

Ce fossile de feuille de sycomore datant de 50 millions d'années vérifie également ce fait.


 

POISSON DES SABLES

Age : 54 à 37 millions d'années
Localisation : Lincoln County, Wyoming
Formation : Formation Green River
Période : Eocène

Le poisson des sables représenté date de 54 à 37 millions d'années. Durant ces années, il n'a subi aucun changement. Son fossile, identique au poisson des sables d'aujourd'hui, invalide la théorie de l'évolution.


 

HARENGS

Age : 55 millions d'années
Taille : Matrice : 35 centimètres sur 23 centimètres 
Localisation : Wyoming
Formation : Formation Green River
Période : Eocène

Les fossiles vivants ne diffèrent pas de leurs homologues ayant vécu dans un lointain passé et apportent ainsi la preuve que les espèces n'ont guère évolué depuis des millions d'années. Ces harengs remontant à 55 millions d'années sont quelques-uns de ces fossiles vivants.


 

FEUILLE DE GINKGO

Age : 65 à 54 millions d'années
Taille : 12 centimètres 
Localisation : Almont, Nord Dakota
Période : Paléocène

Les plantes actuelles ont conservé des caractéristiques similaires aux fossiles végétaux. Cela montre qu'elles furent bien créées, comme toutes les autres choses vivantes.
La feuille de ginkgo reproduite ici date de 65 millions d'années, prouvant ainsi que les ginkgos n'ont guère évolué. Les lignes générales de la feuille ainsi que sa structure veineuse ont été fossilisées. Ce fossile de 12 centimètres montre que les ginkgos sont restés les mêmes depuis des millions d'années. Il n'existe aucune différence entre les ginkgos actuels et ceux ayant poussé par le passé.


 

HARENG

Age : 55 millions d'années
Taille : 12 centimètres
Localisation : Wyoming
Formation : Formation Green River
Période : Eocène

Bien que les darwinistes préfèrent ne pas l'admettre, les faits appuyés par les archives fossiles sont évidents. Des millions de fossiles provenant du monde entier manifestent l'absence totale d'évolution et la réalité de la création. Le hareng ici représenté en est une illustration. L'immuabilité des harengs depuis des millions d'années prouve que l'évolution est une vaste tromperie.


 

POISSON-LUNE

Age : 54 à 37 millions d'années
Taille : 17,2 centimètres
Localisation : Kemmerer, Wyoming
Formation : Formation Green River
Période : Eocène

Les mers actuelles accueillent de nombreuses espèces de poisson-lune. Le fossile représenté montre que le poisson-lune n'a pas évolué. Depuis des millions d'années, sa physiologie est restée inchangée. L'apparence et la structure de poisson-lune ayant vécu il y a environ 55 millions d'années sont les mêmes que celles des poissons-lune de nos jours.


 

LAMPROIE

Age : 300 millions d'années
Taille : 43 millimètres sur une paire nodule de 73 millimètres sur 48 millimètres
Localisation : Mine 11, Francis Creek Shale, Braidwood, Illinois
Période : Pennsylvanien

Les mines de charbon sont riches en fossiles. La lamproie en photo est une espèce dépourvue de mâchoire. Bien qu'elle vive généralement dans les eaux peu profondes, certaines espèces font de longs voyages dans les océans.
Ce fossile est une preuve que les lamproies ne subirent aucun changement au cours des 300 millions d'années. Elles ne présentent aucune différence avec les lamproies actuelles.


 

OMISCOS

Age : 50 millions d'années
Taille : 9,4 centimètres ; matrice : 17,5 centimètres sur 12,3 centimètres
Localisation : Fossil Lake, Kemmerer, Wyoming
Formation : Formation Green River
Période : Eocène

Les évolutionnistes prétendent que le poisson descend d'invertébrés tels que pikaia, que les amphibiens et les poissons actuels évoluèrent à partir d'un prétendu poisson ancestral. Les reptiles auraient évolué d'amphibiens, les oiseaux et les mammifères des reptiles et enfin, les êtres humains et les singes auraient un ancêtre commun. Afin d'appuyer leur thèse, ils doivent être capables de fournir des fossiles des "liens manquants" transitionnels. Or, il n'existe aucune trace de ces créatures imaginaires.
En revanche, des centaines de millions de fossiles révèlent que le prétendu processus évolutionniste n'a jamais eu lieu. Ces fossiles prouvent que les poissons ont toujours été des poissons, les oiseaux toujours des oiseaux, les reptiles toujours des reptiles, les mammifères toujours des mammifères et les êtres humains toujours humains. Ce fossile d’omiscos montre également que les créatures n'ont pas évolué mais ont été créées.


 

QUEUE DE TRUITE

Age : 15 millions d'années
Localisation : Stewart Springs Flora, Stewart Valley, Nevada
Période : Miocène

Certains fossiles préservent seulement une partie de leurs corps. Ici est représentée une queue de truite remontant à 15 millions d'années. Comme on peut le voir, elle ne présente aucune différence avec une queue de truite datant de 50 millions d'années ou d'aujourd'hui.


 

PEUPLIER

Age : 15 millions d'années
Localisation : Stewart Springs Flora, Stewart Valley, Nevada
Période : Miocène

Les peupliers de la famille des salicacées sont restés inchangés depuis des millions d'années. Il n'y a aucune différence entre les caractéristiques organiques et structurelles qu'ils présentaient à leur origine et celles dont ils sont dotés aujourd'hui. Ce fossile de feuille de peuplier remontant à 15 millions d'années le prouve bien.


 

TIPULE

Période : Cénozoïque, éocène
Age : 48 à 37 millions d’années
Localisation : Etats-Unis

Comme toutes les autres espèces, la stagnation observée au cours de l’existence de la tipule est la preuve que les idées évolutionnistes sont fausses. La théorie de l’évolution fut avancée au 19ème siècle, c’est-à-dire quand les conditions scientifiques étaient primitives. Elle fut, en quelques sortes adoptée par ignorance, mais fut démolie grâce aux découvertes scientifiques des 20ème et 21ème siècles.


 

EPICEA

Age : 15 millions d'années
Localisation : Stewart Springs Flora, Stewart Valley, Nevada
Période : Miocène

Epicéa est le nom générique donné à quelques 35 espèces différentes d'arbres qui restent verts tout au long de l'année. Les fossiles montrent qu'ils sont restés les mêmes depuis des millions d'années et qu'ils ne subirent aucune forme d'évolution. Ce fossile d'une graine d'épicéa date de 15 millions d'années. Avec le temps, l'épicéa est toujours le même, qu'il vive aujourd'hui ou qu'il ait vécu il y a 15 millions d'années.


 

POISSON LANTERNE

Age : 23 à 5 millions d'années
Taille : 3,8 centimètres 
Localisation : Californie
Formation : Formation Puente
Période : Miocène

Les poissons lanternes sont de petits poissons vivant dans les profondeurs océaniques et produisant de la lumière, généralement au niveau de leur abdomen. Parce qu'ils vivent dans des eaux profondes et sombres, ils utilisent leur lumière pour éclairer leur environnement immédiat et effrayer leurs ennemis. Cette particularité relève d'une structure corporelle extrêmement avancée et complexe et qui existait déjà il y a des millions d'années. Les évolutionnistes sont incapables d'expliquer ce phénomène.


 

PIN PONDEROSA

Age : 15 millions d'années
Localisation : Stewart Springs Flora,Stewart Valley, Nevada
Formation : Formation Green River
Période : Miocène

L'aiguille du pin représentée ici est vieille de 15 millions d'années. Elle est identique à une aiguille du pin actuel. Leur immuabilité malgré les millions d'années passées prouve que l'évolution n'eut jamais lieu.


 

PERCHE

Age : 54 à 37 millions d'années
Localisation : Fossil Lake, Kemmerer, Wyoming
Formation : Formation Green River
Période : Eocène

Selon les affirmations des évolutionnistes, les ancêtres du poisson étaient des invertébrés, donc une créature dénuée d'os dorsaux. Or, les évolutionnistes ne peuvent expliquer comment ces ancêtres avec une colonne mais sans os ont réussi à développer des os dorsaux. Ces êtres devraient subir des changements tels que la coquille dure entourant leur corps devrait disparaître tandis qu'un squelette devrait apparaître à l'intérieur. Avant d'aboutir à un tel résultat, il devrait y avoir plusieurs étapes intermédiaires. Toutefois, les évolutionnistes sont incapables de produire le moindre fossile présentant une quelconque forme intermédiaire entre les vertébrés et les invertébrés.
En revanche, des millions de fossiles, comme celui représenté ici (une perche datant de 54 à 37 millions) montrent que le poisson est toujours resté un poisson..


 

HARENG

Age : 55 millions d'années
Taille : 21 centimètres
Localisation : Kemerrer, Wyoming
Formation : Formation Green River
Période : Paléocène

Les harengs vivent dans les eaux clémentes et peu profondes, pour la plupart dans l'Atlantique Nord et la Mer Baltique. Les harengs comptent environ 200 espèces qui sont toutefois pratiquement les mêmes. Presque tous sont de couleur argentée et portent un seul aileron sur leur dos.
Le fossile de hareng en photo mesure 21 centimètres. Il  fut découvert à Green River à une profondeur de 2200 mètres. Comme les autres, ce fossile confirme que les êtres vivants ne subirent pas d'évolution. Les évolutionnistes sont désespérés face à ces fossiles, chaque nouvelle découverte ajoutant à leur désespoir.


 

SAULE

Age : 54 à 37 millions d’années
Localisation : Uintah County, Utah
Formation : Formation Green River
Période :  Eocène

Les fossiles montrent que les plantes aussi sont restées identiques depuis des millions d’années. Les plantes d’aujourd’hui ont les mêmes systèmes et mécanismes que celles datant de millions d’années. Les millions de fossiles déterrés à ce jour à travers le monde réfutent la théorie de l’évolution, montrant bien que les plantes ne sont guère issues de l’évolution mais de la création.


 

FEUILLE DE PEUPLIER

Période : Cénozoïque, éocène
Age : 54 à 37 millions d’années
Localisation : Etats-Unis

Ce spécimen de fossile datant de quelques 50 millions d’années indique que les peupliers ont toujours existé en tant que peupliers. N’ayant subi aucun changement depuis plus de 50 millions d’années, les peupliers sont le signe que la théorie de l’évolution n’est rien moins qu’une illusion et que l’évolution n’a jamais eu lieu. L’univers ainsi que tous les êtres vivants qu’il contient sont l’œuvre de Dieu Tout-Puissant.

 

Harun Yahia

(Extrait du livre de l'auteur: l'Atlas de la Création)

 

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4 mai 2010 2 04 /05 /mai /2010 20:53

Pour certaines personnes, la théorie de l'évolution n'a que des connotations scientifiques, sans pour autant avoir des conséquences dans leurs vies quotidiennes. Ceci est bien évidemment une idée fausse très répandue. Au-delà du cadre des sciences biologiques, la théorie de l'évolution étaye une philosophie illusoire qui a influencé une grande partie de la population : le matérialisme. 

La philosophie matérialiste, qui n'accepte que l'existence des choses matérielles et considère que l'homme n'est "qu'un amas de matière", affirme que l'homme n'est qu'un animal, dont la seule règle de l'existence est le "conflit". En dépit du fait que cette théorie a été répandue comme une philosophie basée sur la science, il n'en demeure pas moins que le matérialisme est un dogme ancien dépourvu de toute base scientifique. En effet, conçu dans la Grèce antique, ce dogme a été redécouvert par les philosophes athées du 18ème siècle. Par la suite, il a été introduit en Europe dans diverses disciplines scientifiques par des penseurs tels que Karl Marx, Charles Darwin et Sigmund Freud. Autrement dit, la science a été déformée pour laisser de la place au matérialisme. 

Les deux derniers siècles ont été le théâtre d'un matérialisme sanglant : 

 les idéologies basées sur le matérialisme (ou des idéologies concurrentes de celui-ci tout en partageant ses doctrines principales) ont entraîné une violence chronique, la guerre et le chaos dans le monde. Le communisme, responsable de la mort de 120 millions de personnes, est le résultat tangible de la philosophie matérialiste. Le fascisme, même s'il prétendait fournir une alternative à la vision matérialiste du monde, a embrassé le concept matérialiste fondamental qui consiste à progresser par le biais du conflit. Il a ainsi suscité des régimes oppressifs, engendré des massacres et provoqué des guerres mondiales et des génocides. 

En plus de ces deux idéologies sanglantes, l'éthique sociale et individuelle a été également corrompue par le matérialisme. 

Karl Marx a affirmé sans ambages que la théorie de Darwin avait fourni une base solide pour le matérialisme et par conséquent pour le communisme. Il a également fait preuve de sympathie vis-à-vis de Darwin en lui dédiant un exemplaire de son livre Das Kapital, considéré comme l'œuvre principale de Marx. On peut lire dans l'édition allemande du livre la dédicace suivante : "De la part d'un admirateur dévoué à Charles Darwin".

 Le message illusoire du matérialisme, qui réduit l'homme à un animal dont la vie sur terre est le fruit de la coïncidence et qui ne sent aucune responsabilité envers personne, a démoli les bases morales telles que l'amour, la clémence, le sacrifice de soi, la modestie, l'honnêteté et la justice. Trompés par la devise matérialiste "la vie est une lutte", les individus ont commencé à ne voir dans leurs vies qu'un affrontement d'intérêts, qui mène par la suite à vivre selon la loi de la jungle. 

L'empreinte de cette philosophie, qui a des comptes à rendre au sujet des désastres provoqués au cours des deux derniers siècles, est tangible dans chaque idéologie qui utilise la différence entre les gens comme "raison pour justifier la lutte". Il va sans dire que cela s'applique également aux terroristes d'aujourd'hui qui agissent au nom de la religion et massacrent en même temps des milliers d'innocents. 

La théorie de l'évolution ou le darwinisme, est très pratique pour compléter le puzzle. Elle présente le mythe que le matérialisme est une idée scientifique. C'est pour cela que Karl Marx, le fondateur du communisme et du matérialisme dialectique, a écrit que le darwinisme était "la base en histoire naturelle" de sa vision du monde.1 

Toutefois, cette base est fragile. Les découvertes scientifiques ne cessent de révéler que la croyance populaire qui associe le darwinisme et la science était fausse. Les preuves scientifiques réfutent globalement le darwinisme et révèlent que l'origine de notre existence n'est pas l'évolution mais la création. Dieu a créé l'univers ainsi que les êtres vivants et l'homme. 

Cet appendice est pris du livre Le mensonge de l'évolution de Harun Yahya.( en français:LE MENSONGE DE L'EVOLUTION - CHAPITRE 1 - S'affranchir des préjugés - ) Depuis sa première publication, premièrement en Turquie puis dans de nombreux autres pays, des millions de personnes ont lu ce livre et l'ont apprécié. Ecrit en turc, ce livre a été publié par la suite en anglais,, en italien, en espagnol, en russe, en bosniaque, en arabe, en malais et en indonésien. (Ce livre est disponible en libre accès dans toutes ces langues sur le site suivant : www.mensongedelevolution.com) 

L'effet de ce livre a été reconnu par les ténors du camp opposé. Harun Yahya a fait l'objet d'un article intitulé "Burning Darwin" (Darwin sur le bûcher) paru dans le New Scientist. Ce périodique célèbre pour ses positions en faveur de Darwin écrit dans son 22ème numéro que Harun Yahya "est un héros international" en ajoutant que les livres de celui-ci "se sont propagés partout dans le monde musulman". 

Science, le très célèbre magazine scientifique, a mis l'accent sur l'impact et la complexité des travaux de Harun Yahya. Dans l'article intitulé "Le créationnisme s'enracine là où l'Europe rencontre l'Asie" publié le 18 mai 2001, nous pouvons lire qu'en Turquie "des livres très bien documentés tels que Le mensonge de l'évolution et La face noire du darwinisme… ont davantage d'effets que les livres scolaires dans certaines régions du pays". Le journaliste se consacre par la suite à une évaluation de l'œuvre de Harun Yahya, qui a donné naissance à "l'un des courants anti-évolutionnistes les plus forts à l'extérieur de l'Amérique du Nord". 

En dépit du fait que ces périodiques témoignent de l'impact de ce livre, il n'en demeure pas moins qu'ils n'offrent aucune réponse aux arguments qu'il contient. Ils en sont tout simplement incapables. La théorie de l'évolution est une véritable impasse ; un fait que vous découvrirez en lisant les chapitres suivants. Vous vous rendrez compte que le darwinisme n'est pas une théorie scientifique mais plutôt un dogme pseudo-scientifique institutionnalisé, malgré les preuves qui le réfutent, au nom de la philosophie matérialiste. 

Nous sommes remplis d'espoir que ce livre continuera longtemps encore à contribuer à la réfutation du dogme matérialo-darwiniste qui a pour longtemps et depuis le 19ème siècle trompé l'humanité. Il nous rappellera les faits cruciaux de nos vies respectives, tels que la raison de notre existence et les devoirs qui nous incombent envers notre Créateur.

 

Dessein intelligent ou en d'autres termes : la création

Il est important de bien saisir le sens du mot "dessein". Le fait que Dieu créa une chose de dessein parfait ne signifie pas qu'Il ébaucha d'abord un plan puis qu'Il le suivit par la suite. Dieu, le Seigneur de la terre et des cieux, n'a pas besoin de plans pour créer. Dieu est bien au-delà d'une telle chose. Sa conception et Sa création ont lieu en même temps. 

Chaque fois que Dieu veut qu'une chose soit, il Lui suffit de dire : "Sois !". Comme nous l'indiquent ces versets du Coran : 

  • Quand Il veut une chose, Son commandement consiste à dire : "Sois", et c'est. (Sourate Ya-Sin, 82)
  • Il est le Créateur des cieux et de la terre à partir du néant ! Lorsqu'Il décide une chose, Il dit seulement : "Sois", et elle est aussitôt. (Sourate al-Baqarah, 117) 

Harun Yahia

(Extrait du livre de l'auteur: l'Atlas de la Création) 

 


 

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4 mai 2010 2 04 /05 /mai /2010 20:51

LA REELLE SOURCE IDEOLOGIQUE DU TERRORISME :DARWINISME ET MATERIALISME 

De nombreuses personnes pensent que la théorie de l'évolution a été proposée pour la première fois par Charles Darwin et qu'elle est fondée sur des preuves scientifiques, des observations et des expériences. Or, non seulement Darwin n'est pas son initiateur mais cette théorie ne repose sur aucune preuve scientifique. Car la théorie de l'évolution n'est qu'une adaptation à la nature de l'ancien dogme du matérialisme philosophique. Ceci dit, même si cette théorie n'est étayée par aucune découverte scientifique, il n'en demeure pas moins qu'elle bénéficie d'une croyance aveugle au nom de ce courant philosophique. 

Ce fanatisme a donné lieu à des désastres en tout genre. En effet, cette théorie s'est répandue et avec elle le matérialisme philosophique qu'elle soutient, provoquant ainsi un changement de réponse à la question suivante : 

"Qu'est ce qu'un être humain ?". Ceux qui s'étaient habitués à répondre : "Dieu crée les êtres humains et ils doivent ainsi vivre dans le respect de l'enseignement moral merveilleux qu'Il nous dispense" ont désormais commencé à penser que l'homme est arrivé dans ce monde par pure coïncidence et qu'au fond ce n'est qu'un animal qui s'est développé au moyen du combat pour la survie. Un prix très conséquent est à payer pour cette grande imposture. Des idéologies violentes telles que le racisme, le fascisme et le communisme, ainsi que d'autres conceptions barbares du monde, qui reposent sur le conflit, se sont toutes inspirées de cette duperie.

Dans ce chapitre, nous examinerons le désastre que le darwinisme a amené au monde et nous dévoilerons les relations qu'il entretient avec le terrorisme, l'un des problèmes globaux les plus importants de notre époque.

Le mensonge de Darwin : "la vie est un conflit"

 

Darwin part d'un principe de base pour développer sa théorie : le développement des êtres vivants dépend de leur combat pour la survie. Le plus fort l'emporte sur le plus faible condamnant celui-ci à la défaite et à sombrer dans l'oubli.

Selon Darwin, la nature se résume à un combat féroce pour la survie et à un conflit éternel. Le plus fort triomphe toujours du plus faible, ce qui relance le processus du développement. Le sous-titre de son livre, L'origine des espèces résume parfaitement cette conception : "L'origine des espèces par la sélection naturelle ou la préservation des races favorites dans le combat pour la vie".

 

De plus, Darwin suggère que "le combat pour la survie" s'applique aux relations entre les groupes racials humains. En effet, selon cette prétention fantasque "les races favorites" étaient sorties triomphantes de ce combat. Les races favorites, selon Darwin, étaient les Européens blancs. Les Africains et les Asiatiques ont été relégués au second plan après ce combat. Darwin va même plus loin, en suggérant que dans peu de temps ces derniers perdraient totalement "le combat pour la survie" et disparaîtraient purement et simplement :

"Dans un avenir, pas très lointain en comptant par siècles, les races humaines civilisées vont certainement exterminer et remplacer les races sauvages du monde entier. Les singes anthropomorphes seront alors sans doute aussi exterminés. La rupture entre l'homme et ses alliés les plus proches sera alors plus large. Elle séparera les hommes civilisés, (encore plus civilisés que le Caucasien, nous l'espérons) des singes aussi inférieurs que le babouin, plutôt que de séparer, comme aujourd'hui, le nègre ou l'Australien du gorille" 1

L'anthropologue de nationalité indienne, Lalita Vidyarthi, explique comment la théorie de Darwin a imposé le racisme dans les sciences sociales :

"Sa théorie (celle de Darwin) basée sur la survie du plus fort a été très bien accueillie par le monde des sciences sociales à l'époque. Les scientifiques ont cru que le genre humain avait traversé divers stades de l'évolution culminant ainsi dans la civilisation de la race blanche. Vers la deuxième moitié du 19ème siècle, le racisme était un fait accepté par une vaste majorité des scientifiques occidentaux."2

 

La source d'inspiration de Darwin : la doctrine de Malthus


Thomas Robert Malthus

Pour son sujet, Darwin s'est inspiré de l'essai écrit par l'économiste anglais Thomas Malthus, An Essay on the Principle of Population (Essai sur le principe de population). Selon Malthus, la population humaine a tendance à s'accroître rapidement lorsqu'elle est laissée se débrouiller par elle-même. Seuls les désastres tels que les guerres, la famine et les maladies étaient en mesure de contrôler la population humaine. En bref, selon cette conception brutale, certains étaient condamnés à mourir pour que d'autres puissent vivre. L'existence se résumait ainsi à "une guerre permanente".

 

Au 19ème siècle, les idées de Malthus étaient largement acceptées. Les intellectuels européens issus des classes sociales aisées, étaient plus particulièrement réceptifs à ses idées cruelles. L'article "L'arrière-plan scientifique du programme de la "purification de race' des Nazis", montre l'importance que l'Europe du 19ème siècle accordait aux idées de Malthus :

"Lors de la première partie du 19ème siècle, à travers toute l'Europe, les membres de la classe dirigeante se sont réunis pour discuter "le problème de la population" récemment découvert et pour concevoir des moyens de mettre en application le mandat malthusien qui consiste à accroître le taux de mortalité chez les pauvres : "Au lieu de recommander la propreté aux pauvres, nous devons les inciter plutôt à adopter des habitudes contraires. Nous devons construire des rues plus étroites dans nos villes, entasser plus d'individus dans les maisons et faire en sorte que la peste réapparaisse. Dans la campagne, nous devrons établir nos villages à proximité de marécages et encourager plus particulièrement l'installation dans tous les endroits marécageux et insalubres," ainsi de suite."3

Une politique aussi cruelle entraînerait l'élimination des faibles et de ceux qui ont perdu le combat pour la survie, ce qui établira l'équilibre de la croissance rapide de la population. Cette politique baptisée "l'oppression du pauvre" a été effectivement mise en place dans la Grande-Bretagne du 19ème siècle. Un ordre industriel a été mis en place ; les enfants âgés de huit et neuf ans ont été employés à raison de seize heures par jour dans les mines de charbon. Des milliers d'entre eux ont péri à la suite des terribles conditions de travail. "La lutte pour la survie" proclamée par la théorie de Malthus a condamné des milliers de ressortissants britanniques à une vie de misère et de souffrance.

Influencé par ces idées, Darwin appliqua ce concept de la lutte à la nature entière et proposa que seul le plus fort sort victorieux de la bataille pour l'existence. En outre, il revendiquait l'idée que ce que l'on appelle la lutte pour la survie n'est qu'une loi invariable et justifiée de la nature. Par ailleurs, il invitait les gens à laisser de côté leurs convictions religieuses en rejetant le principe de la création, visant ainsi à abattre toutes les valeurs éthiques qui pouvaient représenter un obstacle à l'impitoyable "lutte pour la survie".

La diffusion de ces idées fausses qui ont conduit les individus à devenir impitoyables et cruels, a coûté très cher à l'humanité au cours du 20ème siècle.

Le résultat de "la loi de la jungle" : le fascisme

Le darwinisme a nourri le racisme au 19ème siècle et a fourni par la suite la base à une idéologie qui allait se développer et noyer le monde dans un bain de sang au 20 ème siècle : le nazisme.

      En effet, la théorie de Darwin a eu une très grande influence sur les idéologues nazis. Lorsque l'on examine de plus près cette théorie, inventée par Adolf Hitler et Alfred Rosenberg, on remarque des concepts, répétés plusieurs fois dans les ouvrages de Darwin, tels que "la sélection naturelle", "l'accouplement sélectif" et "la lutte des races pour la survie". Lorsqu'il a choisi d'intituler son livre Mein Kampf (Ma lutte), Hitler s'était inspiré de la lutte pour la survie dont parle Darwin et du principe de la loi du plus fort. Il parle plus spécifiquement de la lutte entre les races : 

"L'histoire aboutira à un empire millénaire d'une splendeur inégalée, sur la base d'une hiérarchie décrétée par la nature elle-même."4 

Lors du rassemblement du parti à Nuremberg en 1933, Hitler a déclaré qu'une race supérieure soumettrait une race inférieure… un droit que l'on constate dans la nature et qui peut être considéré comme le seul droit imaginable". 

L'influence que la théorie de Darwin a eue sur les Nazis est un fait avéré que la majorité des historiens reconnaît. Hickman, l'historien, décrit cette influence sur Hitler en ces termes :

"Hitler était un fervent croyant et prédicateur de la théorie de l'évolution. Quelles que soient la profondeur et la complexité de sa psychose, il est certain que (le concept de la lutte était important car)… son livre, Mein Kampf, a clairement mis en évidence un certain nombre d'idées appartenant à la théorie de l'évolution, en particulier celles qui insistent sur la lutte, la survie du plus fort et l'extermination du plus faible afin de créer une société meilleure."5

Hitler, qui revendiquait ces idées, a entraîné le monde dans un cycle de violence inégalée dans l'histoire. Plusieurs groupes ethniques, et particulièrement les juifs, ont été la cible de la cruauté terrible et du massacre perpétré par les Nazis dans les camps de concentration. La deuxième guerre mondiale, qui a éclaté avec l'invasion nazie a coûté la vie à 55 millions d'individus, la base de la plus grande tragédie de l'histoire.

 

Une alliance sanglante : darwinisme et communisme 

D'un côté les fascistes se situent à l'aile droite du darwinisme social, de l'autre les communistes occupent l'aile gauche. Ces derniers ont toujours été parmi les défenseurs les plus acharnés de la théorie de Darwin. 

Cette relation entre le darwinisme et le communisme remonte à l'époque des deux fondateurs de ces théories. En effet, Marx et Engels, les deux fondateurs du communisme ont lu le livre de Darwin, L'origine des espèces, dès sa publication et ont été impressionnés par son attitude "matérialiste et dialectique". La correspondance entre Marx et Engels démontre que les deux hommes voyaient que la théorie de Darwin comportait "la base du communisme en histoire naturelle". Dans son ouvrage, The Dialectics of Nature (La dialectique de la nature), écrit sous l'influence de Darwin, Engels a formulé une critique élogieuse de Darwin et a tenté de contribuer à la théorie dans le chapitre intitulé "Le rôle du travail dans la transformation du singe en homme".

 

Les communistes russes, qui ont suivi les pas de Marx et Engels, tels que Plekhanov, Lénine, Trotski et Staline, étaient tous d'accord avec la théorie de Darwin. Plekhanov, qui est considéré le pionnier du communisme russe, considérait le marxisme comme le darwinisme appliqué à la science sociale"..6 

Trotski a déclaré : 

"La découverte de Darwin est le triomphe suprême de la dialectique dans tout le champ de la matière organique."7 

"L'éducation darwiniste" a joué un rôle prépondérant dans la formation des cadres communistes. A titre d'exemple, les historiens remarquent que "le jeune Staline était croyant, mais il est devenu athée principalement après la lecture des livres de Darwin".8

 

Mao, qui a introduit le régime communiste en Chine et tué des millions de personnes, avait déclaré publiquement que le socialisme chinois était basé sur la théorie de l'évolution de Darwin.9 

James Reeve Pusey, l'historien de l'Université de Harvard, va plus loin dans les détails quant à l'influence de Darwin sur Mao et le communisme chinois dans son ouvrage intitulé China and Charles Darwin (La Chine et Charles Darwin).10 

Il existe une relation étroite entre la théorie de l'évolution et le communisme.

Cette théorie prétend que les êtres vivants sont le fruit de la chance et propose une preuve pseudo-scientifique pour justifier l'athéisme. Aussi, le communisme, une idéologie athée, est-il étroitement lié au darwinisme. De plus, la théorie de l'évolution suggère que le développement dans la nature était possible grâce au conflit (autrement dit "la lutte pour la survie") et soutient le concept de "dialectique" qui est un élément fondamental pour le communisme.  

Si l'on se penche sur le concept communiste du "conflit dialectique", qui est responsable de la mort d'environ 120 millions de personnes durant le 20ème siècle, en tant que "machine meurtrière", nous pourrons ainsi mesurer davantage le désastre que le darwinisme a amené à la planète.

 

Darwinisme et terrorisme


Quelle que soit l'idéologie qu'ils épousent, ceux qui perpétuent la terreur dans le monde sont en réalité des darwinistes. Le darwinisme est la seule philosophie qui valorise et donc encourage le conflit.

 

Comme nous l'avons vu jusqu'ici, le darwinisme est la base de plusieurs idéologies violentes qui ont amené le désastre à l'espèce humaine durant le 20ème siècle. Le concept fondamental sous-jacent à cette compréhension est le principe "de combattre quiconque ne fait pas partie de nous". 

Nous pouvons expliquer cela en ces termes : il existe plusieurs croyances, visions et philosophies mondiales. Il est tout à fait naturel que ces différentes idées aient des caractéristiques contraires les unes aux autres.

 

Cependant, ces diverses vues peuvent se considérer les unes les autres en deux manières : 

  • 1) Respecter l'existence de ceux qui ne font pas partie du groupe et essayer d'établir un dialogue avec eux par le biais d'une méthode humaine. En effet, cette méthode est conforme à la moralité coranique.
  • 2) Opter pour la guerre et essayer de maintenir l'avantage par la destruction de l'autre, ce qui revient à agir comme un animal sauvage. Cette méthode est employée par le matérialisme, c'est-à-dire l'incrédulité.

 

L'horreur communément appelée terrorisme n'est autre que l'expression de cette deuxième alternative. 

Lorsque l'on étudie la différence entre ces deux approches, nous constatons que l'idée que "l'homme est un animal de combat", imposée par Darwin inconsciemment au monde, est particulièrement influente. Les individus ou les groupes qui choisissent l'option du conflit n'ont peut-être jamais entendu parler du darwinisme et des principes sur lesquels repose cette idéologie. Ceci dit, ils finissent tous par être d'accord avec une vision dont la base philosophique repose sur le darwinisme. Ce qui les pousse à croire à la véracité de cette vue ce sont des slogans darwinistes tels que "dans ce monde, le plus fort survit", "les gros poissons mangent les petits", "la guerre est une vertu", "l'homme avance grâce à la guerre". Mettez le darwinisme à part et il ne reste que des slogans creux. 

En vérité, si l'on écarte le darwinisme, il ne reste plus aucune philosophie de "conflit". Les trois religions divines les plus répandues dans le monde, l'Islam, le Christianisme, et le Judaïsme, sont toutes opposées à la violence. Les trois religions œuvrent à établir la paix et l'harmonie dans le monde et condamnent la mort des innocents, la cruauté et la torture. La violence et le conflit violent la morale que Dieu a établie pour l'homme. Ce sont des concepts anormaux et indésirables. Toutefois, la théorie de Darwin perçoit la violence et le conflit comme des concepts naturels, justifiés et adéquats, qui sont nécessaires à l'existence. 

Pour cette raison, si des personnes recourent aux actes terroristes au nom des religions musulmane, chrétienne ou juive, vous pouvez être certains que ces personnes ne sont pas vraiment des musulmans, des chrétiens ou des juifs. Ce sont de véritables socio-darwinistes. Ces individus se cachent derrière le voile de la religion mais ne sont pas de véritables croyants. Même s'ils se revendiquent au service de la religion, ils sont l'ennemi de la religion et des croyants. Car, ils commettent des crimes que la religion a proscrits et nuisent ainsi à la réputation de celle-ci aux yeux des gens. 

C'est pour cette raison, que le terrorisme qui sévit dans notre planète n'émane d'aucune des trois religions divines, mais plutôt de l'athéisme, son expression de nos jours étant "le darwinisme" et "le matérialisme". 

L'ISLAM N'EST PAS LA SOURCE DU TERRORISME MAIS SA SOLUTION

Certains prétendent agir au nom de leur religion mais il se peut qu'ils l'interprètent mal ou la pratiquent de manière erronée. Aussi, il serait une erreur de se faire des idées sur cette religion à partir des activités de ces individus. La meilleure manière de comprendre une religion c'est l'étudier à travers sa révélation divine.

 

La révélation ou la source sacrée de l'Islam est le Coran ; et le modèle de la morale dans le Coran – l'Islam – est totalement différent de l'image qui existe chez certains occidentaux. Le Coran est basé sur les concepts de la morale, de l'amour, de la compassion, de la pitié, de l'humilité, du sacrifice de soi, de la tolérance et de la paix. Le musulman qui vit au quotidien selon cette moralité est hautement raffiné, réfléchi, tolérant, digne de confiance et conciliant. Il offre de l'amour, du respect, de la paix à ceux qui l'entourent ainsi qu'un sens de la joie de vivre. 

L'Islam est une religion de paix et de bien-être

Le vocable Islam vient du mot qui signifie "paix" en langue arabe. L'Islam est une religion qui a été révélée à l'humanité afin que celle-ci jouisse d'une vie pleine de paix et de bien-être ; une vie dans laquelle se manifestent la miséricorde et la compassion divines éternelles. Dieu invite le monde entier à accepter les enseignements moraux du Coran pour que la compassion, la tolérance et la paix puissent être vécues dans ce monde. Dans la sourate al-Baqarah, verset 208, Dieu s'adresse aux croyants comme suit :

O les croyants ! Entrez en plein dans l'Islam, et ne suivez point le pas du diable, car il est certes pour vous un ennemi déclaré.


Dieu appelle les hommes à la paix et à la sécurité, tandis que les idéologies irreligieuses encouragent le conflit et la terreur.

Le verset l'explique : la sécurité ne peut être assurée qu'en entrant dans l'Islam et qu'en vivant selon les valeurs morales du Coran. 

Dieu réprouve la méchanceté

Dieu a ordonné à l'homme d'éviter le mal ; Il a prohibé la mauvaise foi, l'immoralité, la rébellion, la cruauté, l'agressivité, le meurtre et l'effusion de sang. Il décrit ceux qui n'obéissent pas à ce commandement divin comme "suivant les pas de Satan", et adoptant une attitude qui est clairement révélée comme un péché dans le Coran. Parmi une kyrielle de versets qui traite de ce sujet, nous citerons uniquement deux :

 

(Mais) ceux qui violent leur pacte avec Dieu après l'avoir engagé, et rompent ce que Dieu a commandé d'unir et commettent le désordre sur terre, auront la malédiction et la mauvaise demeure. (Sourate ar-Raad, 25) 

Et cherche à travers ce que Dieu t'a donné, la demeure dernière. Et n'oublie pas ta part en cette vie. Et sois bienfaisant comme Dieu a été bienfaisant envers toi. Et ne recherche pas la corruption sur terre. Car Dieu n'aime point les corrupteurs. (Sourate al-Qasas, 77) 

Comme nous pouvons le constater, Dieu a interdit tous les actes de méchanceté dans la religion musulmane, y compris le terrorisme et la violence. Il condamne également ceux qui commettent ce genre d'actes. Un musulman offre de la beauté au monde et améliore celui-ci. 

L'Islam favorise la tolérance et la liberté d'expression

L'Islam est une religion qui fournit et garantit la liberté dans la vie, la liberté des idées et de la pensée. Il donne des commandements afin de proscrire la tension et le conflit parmi les individus, la calomnie, la suspicion et même les pensées négatives à propos des autres. 

De la même façon qu'il s'oppose fermement au terrorisme et à tout acte de violence, l'Islam a également proscrit la moindre pression idéologique à un autre être humain. 

  • Nulle contrainte en religion ! Car le bon chemin s'est distingué de l'égarement. Donc, quiconque mécroit au Rebelle tandis qu'il croit en Dieu saisit l'anse la plus solide, qui ne peut se briser. Et Dieu est audient et omniscient. (Sourate al-Baqarah, 256)  
  • Et tu n'es pas un dominateur sur eux. (Sourate al-Gasiyah, 22) 

Forcer les gens à croire en une religion ou à adopter ses formes de croyance est tout à fait contraire à l'essence et à l'esprit de l'Islam. Selon l'Islam, la véritable foi est seulement possible avec la libre volonté et la liberté de conscience. Evidemment, les musulmans peuvent se donner des conseils et encourager les uns les autres à propos des caractéristiques de la moralité coranique mais ils n'auront jamais recours à des contraintes, ni à des pressions physiques ou psychologiques. Ils n'utiliseront aucun privilège mondain pour tourner un individu vers la religion non plus. 

Imaginons un modèle de société complètement opposé. A titre d'exemple, un monde dans lequel les individus sont obligés à pratiquer une religion. Un tel modèle social est complètement contraire à l'Islam car la foi et l'adoration n'ont de la valeur que si elles sont dirigées vers Dieu par la libre volonté de l'individu. Si un système impose des croyances et formes d'adoration aux gens, alors ils seront religieux par crainte de ce système. Ce qui est acceptable du point de vue religieux, c'est que la religion ne doit être pratiquée que pour l'approbation de Dieu dans un environnement qui permet la liberté de conscience.  

Dieu a interdit de tuer des innocents

Dans le Coran, tuer un être innocent figure parmi les péchés capitaux. 

  • ... quiconque tuerait une personne non coupable d'un meurtre ou d'une corruption sur la terre, c'est comme s'il avait tué tous les hommes. Et quiconque lui fait don de la vie, c'est comme s'il faisait don de la vie à tous les hommes. En effet, Nos messagers sont venus à eux avec les preuves. Et puis voilà, qu'en dépit de cela, beaucoup d'entre eux se mettent à commettre des excès sur la terre. (Sourate al-Maidah, 5 : 32)
  • Qui n'invoquent aucune autre divinité à côté de Dieu, qui ne tuent pas [leur semblable] sauf à bon droit - l'âme ayant été déclarée sacrée par Dieu - et ne forniquent pas. Quiconque transgresse [ces trois interdictions] encourt une sanction. (Sourate al-Furqane,  68) 

Comme le verset le suggère, celui qui tue des gens innocents est menacé d'un châtiment sévère. Dieu a dit que le fait de tuer même une seule personne est un péché capital qui reviendrait à tuer l'humanité toute entière. Quiconque respecte les prérogatives divines n'oserait pas faire du mal à un seul individu. 

Comment pourrait-il donc massacrer des milliers d'innocents ? Ceux qui croient échapper à la justice de ce bas monde ne pourront jamais éviter de rendre des comptes par devant Dieu le Jour du Jugement Dernier. C'est pourquoi les croyants qui savent qu'ils rendront compte de leurs actes après la mort, sont très attentifs à respecter les limites que Dieu a établies.

 

Dieu demande aux croyants d'être compatissants et cléments

La moralité islamique est ainsi décrite dans le Coran : 

Et c'est être, en outre, de ceux qui croient et s'enjoignent mutuellement l'endurance, et s'enjoignent mutuellement la miséricorde. Ceux-là sont les gens de la droite. (Sourate al-Balad, 17-18) 

Comme nous l'avons constaté dans ce verset, un des préceptes moraux les plus importants que Dieu a fait parvenir à Ses serviteurs pour qu'ils bénéficient de Son salut et de Sa clémence et soient accueillis au Paradis, est de "s'encourager les uns les autres à être compatissants". 

L'Islam tel qu'il est décrit dans le Coran est une religion moderne, ouverte et progressiste. Un musulman est essentiellement une personne de paix ; il est tolérant, démocratique, cultivé, honnête, connaisseur d'art et de science et civilisé. 

Un musulman éduqué selon les préceptes moralement élevés du Coran approche tout le monde dans l'esprit d'amour que l'Islam attend de lui. Il montre du respect pour les idées de chacun et s'intéresse à l'art et à l'esthétique. Il se montre conciliant face à chaque événement, s'efforçant de réduire les tensions et de restaurer les relations amicales. Dans les sociétés qui se composent de tels individus, le degré de civilisation sera plus élevé et celles-ci joueraient d'une plus grande moralité sociale, joie, justice, sécurité, abondance que les sociétés les plus modernes du monde actuel. 

Dieu demande d'être tolérant et de pardonner 

Le concept de la clémence et de la tolérance, décrit dans les mots "Accepte ce qu'on t'offre de raisonnable" dans le 199ème verset de la sourate al-A'raf, est l'un des plus fondamentaux principes de la religion musulmane. 

Lorsque l'on examine l'histoire de l'Islam, nous pouvons voir clairement comment les musulmans ont établi dans leur vie sociale, ce précepte important dans l'enseignement moral coranique. Les musulmans ont toujours établi un environnement de liberté et de tolérance et ils ont aboli les pratiques illicites partout où ils sont allés. Ils ont permis à des individus dont les religions, les langues et les cultures sont totalement différentes les unes des autres, de vivre sous le même toit qu'eux en jouissant de liberté et de paix. Ainsi, l'une des plus importantes raisons pour laquelle l'Empire ottoman, qui s'étendit sur une énorme région, a pu se maintenir pendant plusieurs siècles, est l'atmosphère de tolérance et de bienveillance apportée par l'Islam. En effet, des siècles durant, les musulmans ont fait preuve de tolérance et de compassion. A chaque période de l'histoire, les musulmans se sont caractérisés par leur sens de la justice et de la clémence. Tous les groupes ethniques au sein de cette communauté multinationale ont vécu librement selon leurs propres religions et règles. 

La véritable tolérance, pratiquée selon les recommandations du Coran, peut à elle seule amener la paix et le bien-être au monde entier. Le Coran explique cette tolérance : 

La bonne action et la mauvaise ne sont pas pareilles. Repousse (le mal) par ce qui est meilleur ; et voilà que celui avec qui tu avais une animosité devient tel un ami chaleureux. (Sourate Fussilat, 34) 

Conclusion

Tout ce qui précède démontre que les enseignements moraux recommandés par l'Islam apportent la paix, le bonheur et la justice dans ce monde. La barbarie qui sévit dans le monde aujourd'hui sous couvert du terrorisme, est l'œuvre d'individus ignorants et fanatiques, qui sont totalement étrangers à la moralité coranique et qui n'ont rien à faire avec la religion. Seule l'éducation de la vraie moralité coranique est capable d'éradiquer ce fléau et cette sauvagerie commise sous couvert de la religion. En d'autres mots, l'Islam et la moralité coranique n'encouragent pas le terrorisme mais proposent plutôt les remèdes susceptibles d'extirper ce fléau de notre monde. 

Harun Yahia

(Extrait du livre de l'auteur: l'Atlas de la Création)

 


 

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NOTES/

1. Charles Darwin, The Descent of Man, 2ème édition, New York, A L. Burt Co., 1874, p. 178 
2. Lalita Prasad Vidyarthi, Racism, Science and Pseudo-Science, Unesco, France, Vendôme, 1983. p. 54
3. Theodore D. Hall, The Scientific Background of the Nazi "Race Purification" Program, http://www.trufax.org/avoid/nazi.html
4. L.H. Gann, "Adolf Hitler, The Complete Totalitarian", The Intercollegiate Review, automne 1985, p. 24 ; cité par Henry M. Morris dans The Long war Against God, Baker Book House, 1989, p. 78
5. R. Hickman, , Biocreation, Science Press, Worthington, OH, pp. 51–52, 1983 ; Jerry Bergman, "Darwinism and the Nazi Race Holocaust", Creation Ex Nihilo Technical Journal 13 (2): 101-111, 1999
6. Robert M. Young, Darwinian Evolution and Human History, Historical Studies on Science and Belief, 1980
7. Alan Woods et Ted Grant, Reason in Revolt: Marxism and Modern Science, Londres : 1993
8. Alex de Jonge, Stalin and The Shaping of the Soviet Uninon, William Collins Sons & Limited Co., Glasgow, 1987, p. 22
9. K. Mehnert, Kampf um Mao's Erbe, Deutsche Verlags-Anstalt, 1977
10. James Reeve Pusey, China and Charles Darwin, Cambridge, Massachusetts, 1983

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