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24 décembre 2011 6 24 /12 /décembre /2011 18:23

Dans un précédent article , nous avons pu voir comment un grand nombre de scientifiques du passé et du présent attestent et défendent l'existence et la grandeur du créateur, ces scientifiques  soutiennent  que c'est par la voie de la science qu'ils sont arrivés à une telle conclusion , cependant  , les scientifiques contemporains qui expriment ouvertement leur foi en dieu et réfutent en public les idées matérialistes sont -faut il dire -très courageux, car depuis la fin du 19ème siècle , les cercles scientifiques (dans certaines disciplines) sont sous l'emprise d'un lobby athée , ce lobby  exerce d'une part une influence sur les orientations de la science en forçant les scientifiques à baser leurs recherches sur de fausses hypothèses, et d'autre part , il pratique une discrimination à l'égard des savants dits "créationnistes", ce qui intimide d'autres scientifiques qui n'osent plus exprimer un grand nombre de leurs thèses scientifiques de peur de se retrouver victime de "l'inquisition" Matérialiste .

Dans la suite de cet article, nous allons étudier ce fléau dont souffre la communauté scientifique, en réfutant des idées reçues concernant la science et son orientation.

Des scientifiques Dogmatiques

La majorité des gens croit que les discours scientifiques sont indépendants des préjugés idéologiques et philosophiques des personnes et que les scientifiques sont des individus objectifs qui n'ont aucune arrière pensée idéologique .
Cependant la réalité est qu'un grand nombre de scientifiques adhérent à des idéologies qu'ils défendent parfois de manière aveugle, l'exemple le plus flagrant est celui de la théorie de l'évolution, beaucoup de "scientifiques" y adhérent non pas parce qu'ils détiennent des preuves irréfutables de sa véracité , mais parce qu'elle justifie en quelque sorte la négation de dieu à laquelle ils ont adhéré ( il est à noter que grand nombre de ces scientifiques adhérent à l'athéisme avant de devenir scientifiques , généralement à l'adolescence ) .

C'est pour cette raison  qu'on peut observer chez certains scientifiques  un langage très dogmatique lorsqu'il s'agit de la théorie de l'évolution ou de l'interprétation matérialiste de ce monde, parmi les darwinistes les plus célèbres :pierre Teilhard affirme que l'évolution est :"Une lumière éclairant tous les faits, une courbure que doivent épouser tous les traits (???)",  Un autre célèbre matérialiste et évolutionniste, le 


l'évolution est devenue en un sens une religion scientifique


généticien d'Harvard, Richard Lewontinexplique son dévouement au  matérialisme dogmatique en disant :    

  • "Ce n'est pas que les méthodes et les institutions de la science nous forcent à accepter une explication matérielle du monde des phénomènes mais qu’au contraire, nous sommes forcés par notre adhésion à priori aux causes matérielles de créer un dispositif de recherches et un ensemble de concepts qui produisent des explications matérielles, même si elles vont à l’encontre de l'intuition ou qu’elles sont déconcertantes pour le non-initié. De plus, ce matérialisme est absolu, alors nous ne pouvons pas permettre une explication divine entrer en scène."  Richard Lewontin, The Demon- Haunted World, The New York Review of Books, 9 janvier 1997, p. 28

 

A les entendre, on dirait que sont des personnes  qui ont prêté serment pour défendre leur religion à tout prix . Le physicien britannique H.S. Lipson attire l'attention sur cette notion de religion :·         

  • "En fait, l'évolution est devenue en un sens une religion scientifique ; pratiquement tous les savants l'ont acceptée et beaucoup d'entre eux sont préparés à "tordre" leurs observations pour s'accorder avec elle." H. S. Lipson, A Physicist Looks atEvolution, Physics Bulletin, vol. 31(1980) p. 138

Bien que la science ne fait que réfuter leurs dires, ils continuent à imposer leur vision matérialiste aux conclusions scientifiques, Ce qu'ils soutiennent en fait c'est :  "quelles que soient les preuves présentées, nous ne croirons pas en Dieu". 

le célèbre évolutionniste Robert Shapiro énonce cette position :·         

 

  • "   A l’avenir, un jour pourrait arriver où toutes les expériences bien fondées de la chimie aboutissent à découvrir qu'elles ont toutes clairement manqué d’établir une origine probable pour la vie. De plus, de nouvelles preuves géologiques pourraient indiquer une apparition soudaine de la vie sur terre. Finalement, on pourrait avoir exploré l'univers et n'avoir trouvé aucune trace de vie, ou de processus menant à la vie, où que ce soit. Dans un tel cas, certains savants pourraient choisir de se tourner vers la religion pour trouver une réponse. D'autres, cependant, y compris moi-même, essaieraient de classer les hypothèses scientifiques (on peut comprendre hypothèses matérialistes) les moins probables dans l'espoir d'en trouver une plus vraisemblable que les restantes.Robert Shapiro :Origins: A Skeptic's Guide to Creation of Life on Earth ,

Dans le Coran, Dieu nous cite plusieurs exemples de gens qui ont décidé de rester incrédules malgré toutes les preuves. Par exemple, les Egyptiens qui disaient à Moïse qui leur a montré plusieurs miracles : 

  • *       "Quel que soit le miracle que tu nous apportes pour nous fasciner, nous ne croirons pas en toi" (Coran, 7 : 132). 

 Ils avaient la même prédisposition que les matérialistes d'aujourd'hui. Dieu fait référence à ces personnes de cette manière :  

  • *      "Il en est parmi eux qui viennent t'écouter, cependant que Nous avons entouré leurs cœurs de voiles qui les empêchent de comprendre (le Coran), et dans leurs oreilles est une lourdeur. Quand même ils verraient toutes sortes de preuves, ils n'y croiraient pas. Et quand ils viennent disputer avec toi, ceux qui ne croient pas disent alors : "Ce ne sont que des légendes des anciens." (Coran, 6 : 25)
  • *      Et ils jurent par Dieu, à grand renfort de serments, que si leur advenait un signe, sûrement ils y croiraient. Dis : "Les signes ne viennent que de Dieu." Qu'est-ce qui vous fait soupçonner que s'il leur advenait, pour autant ils y croiraient ? (Coran, 6 : 109)

Les savants influencés

Lorsque le scientifique se fixe des objectifs comme la richesse ,le rang social, la réputation ou le prestige, il lui devient très difficile de faire des sacrifices, il est alors facile de le détourner de sa sincérité scientifique , dans le cas où une conclusion à laquelle il a abouti via des recherches scientifiques est en contradiction avec le point de vue conventionnel de la communauté scientifique, il peut être forcé de la passer sous silence, afin de ne pas perdre sa renommée, ou d'être dénigré ou dégradé.

C'est aujourd'hui le cas de beaucoup de scientifiques qui se trouvent devant des faits 


"Conception" est le mot qui vient à l'esprit, sur ce sujet. Mes collègues biologistes ne l'aiment pas. (H. S. Lipson)
  • scientifiques soutenant que l'évolution et les thèses matérialistes ne peuvent expliquer l'origine de l'univers et de la vie, au lieu d'en tirer les conclusions logiques, ils sont contraints à adapter leurs observations afin qu'elles soient conformes à la vision matérialiste de peur d'être confrontés à une réaction négative , H. S. Lipson dit " 

Nous connaissons aujourd'hui beaucoup plus de choses sur la matière vivante que Darwin à son époque. Nous savons comment les nerfs fonctionnent et je considère chaque nerf comme un chef-d’œuvre d'ingénierie électrique. Et nous possédons des milliers de millions de ces nerfs dans notre corps… "Conception" est le mot qui vient à l'esprit, sur ce sujet. Mes collègues biologistes ne l'aiment pas."H. S. Lipson, A Physicist's View of Darwin's Theory, Evolutionary Trends in Plants, vol. 2, no. 1, 1988, p. 6

Cet aveu de lipson nous montre l'ampleur de ce phénomène :
on ne peut même pas utiliser le mot "conception", car tout simplement il y a des gens qui n'aiment pas l’entendre. 

La discrimination à l'égard des scientifiques Créationnistes

Un autre caractère marquant le dogmatisme et l'intolérance de ce lobby athée est la discrimination exercée contre les scientifiques qui se déclarent ouvertement croyant à la vérité de la création par dieu , En 2008 un documentaire est sorti aux états unis : "Expelled, no intelligence allowed" , ce qui signifie " Exclu, aucune intelligence autorisée".

Expelled
Expelled fut considéré comme le meilleur documentaire en 2008 .

  Ce documentaire présente les différentes sortes de discriminations auxquelles sont assujettis les scientifiques créationnistes, "Les scientifique ne sont même pas autorisés à penser qu'un créateur intelligent serait impliqué " disait Ben Stein le producteur du film.

Le documentaire présentait certains témoignages dont nous citons : 

  •     Il suffit de se tenir debout et remettre en question le darwinisme, et ca y est , ta carrière est terminée" témoigne Caroline crocker, une éminente pharmalogiste américaine qui déclare avoir été virée de la George Mason University pour avoir évoqué l'intelligent design en classe.         
  • "J'étais vu comme un terroriste intellectuel " disait Richard Sternberg  Un biologiste connu, qui a déposé plainte contre le muséum Smithsonian de Washington qui l'avait présenté comme un fondamentaliste religieux pour avoir participé à la publication d'une étude scientifique en 2003 avec un ténor néo créationniste, Stephen Meyer, richard affirme aussi : "ce que je demande c'est la liberté de suivre l'évidence la ou elle se trouve".         
  • -"Essaie de remettre en question le darwinisme, tu découvrira combien c'est risqué" dit John Polkinghorne , un spécialiste en physique des particules . 

"J'étais vu comme un terroriste intellectuel " disait Richard Sternberg

Plusieurs autres faits soulignent cette discrimination, que ce soit dans leur apparition dans des journaux scientifiques renommés, ou dans la décernation de prix, par exemple l'américain : 

Raymond Damadian, inventeur du scanneur médical à résonance magnétique utilisé pour la détection des cellules cancéreuses, est un scientifique créationniste, Il s'est vu refuser le prix nobel en médecine en 2003,le prix a été accordé à d'autres chercheurs (Paul Lauterbur et Sir Peter Mansfield) qui ont travaillé sur la même invention (malgré le fait que le prix Nobel soit généralement accordé aux inventeurs et non à ceux qui perfectionnent une invention).Michael Ruse, un philosophe de la science évolutionniste avoue dans un article nommé : " Le prix Nobel en médecine, Y avait il un facteur religieux lors de la non-sélection de cette année ? ,:  " Je crois que Raymond Damadian s'est vu refuser cet honneur à cause de ses convictions religieuses". 

Les dégâts occasionnées à la science par le lobby athée

Lorsqu'un scientifique entreprend une recherche sur un sujet précis, il commence par formuler une "hypothèse", cette hypothèse est ensuite testée, si elle est conforme aux expériences scientifiques elle devient une loi, sinon elle sera rejetée et une autre hypothèse sera formulée et testée. La formulation de l'hypothèse a un lien étroit avec les convictions personnelles du savant, si un savant a la fausse croyance que la matière peut s'auto-organiser alors il pourra mettre des années pour prouver cette hypothèse dans les laboratoire, et si ce savant est obstiné pour cette croyance, ces recherches peuvent continuer toute la vie.

Par exemple L'évolutionniste Dr. N. Heribert-Nilsson, directeur de l'Institut Botanique à l'Université Lund en Suède, déclare avec regret : 

  • ·         "Ma tentative de démontrer l'évolution par une expérience menée depuis plus de 40 ans a complètement échoué."The Earth Before Man, p. 51

La raison est qu'il est parti d'une fausse hypothèse au départ. Le problème n'est pas de partir d'une fausse hypothèse mais de continuer à soutenir cette hypothèse malgré sa réfutation par l'expérience, ceci,  parce qu’une une démarche scientifique saine consiste à rejeter toute hypothèse une fois que les faits la réfutent, chose que beaucoup de savants ne font pas lorsqu'il s'agit des hypothèses matérialistes imposés par la philosophie athée ; résultat : un gaspillage énorme de temps, des ressources scientifiques déployées vainement et des millions de dollars investis sans aucun résultat significatif .
A cause de ces efforts perdus, les avancées de la science sont ralenties et  ignorer l'évidence de la création est la cause directe de ce fléau , or 
"La science ne progresse pas en ignorant quelque chose qui apparaît évident", comme déclare Michael Behe, professeur de biochimie à l'université Lehigh.

Il est certain qu'un jour, l'humanité se rendra compte comment un mythe comme celui de l'évolution a pu la tromper pendant si longtemps, à ce titre Le scientifique scandinave Soren Lovtrup soutient : ·         

  • "Je suppose que personne ne niera que c'est un grand malheur si une branche entière de la science s'abandonne à une fausse théorie. Mais c'est ce qui s'est passé en biologie : depuis longtemps maintenant les gens discutent de problèmes évolutionnistes avec un vocabulaire "darwinien" particulier – "l'adaptation", "la pression sélective", "la sélection naturelle" etc. – croyant ainsi qu'ils contribuent à l'explication d'événements naturels. Ils ne le font pas… Je crois qu'un jour le mythe darwinien sera classé comme étant la plus grande tromperie de l'histoire de la science."Soren Lovtrup , Darwinism: The Refutation of A Myth, New York: Croom Helm, 1987, p. 422

Source : http://www.dieu-existe.com


article suivant → La détresse des scientifiques darwinistes et athées qui ont compris que leurs efforts sont vains

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24 décembre 2011 6 24 /12 /décembre /2011 12:39

Mener des recherches importantes et étudier des hypothèses trompeuses et non concluantes est très épuisant émotionnellement pour les savants évolutionnistes. Quand ils finissent par  à comprendre que la majorité des recherches auxquelles ils ont consacré leur vie est futile et inutile, ils ressentent un grand désespoir. Mener des recherches scientifiques requiert de l'abnégation et une grande discipline. Effectuer de longues expériences et observations en laboratoire, pour un principe dont ils savent qu'il ne mènera jamais à rien, et pour découvrir finalement l'exact opposé de l'hypothèse qu'ils voulaient prouver, est certainement bouleversant pour ces savants.

Dans son livre La boîte noire de Darwin, dans lequel il discute de l'invalidité scientifique du darwinisme, le célèbre biochimiste Michael Behe décrit la psychologie des savants évolutionnistes confrontés à la réalité de la "conception" apparente dans la cellule vivante :

  • ·          Ces quatre dernières décennies, la biochimie moderne a révélé les secrets de la cellule. Les progrès ont été difficiles à atteindre. Cela a nécessité que des dizaines de milliers de personnes dédient les meilleurs moments de leur vie au travail fatigant du laboratoire… Le résultat de ces efforts cumulés pour étudier la cellule – pour étudier la vie au niveau moléculaire – est un cri fort, clair et perçant de "conception" ! Le résultat est tellement sans ambiguïté et tellement signifiant qu'il doit être classé comme le plus grand accomplissement de l'histoire de la science. Ce triomphe de la science doit évoquer des cris de "Eurêka" provenant de dizaines de milliers de bouches. Mais aucune bouteille n'a été débouchée, aucun applaudissement ne s’est fait entendre. A la place, un silence curieux, embarrassé, entoure la complexité absolue de la cellule. Quand le sujet est abordé en public, les pieds commencent à remuer, la respiration se fait plus laborieuse. En privé, les gens sont un peu plus détendus ; beaucoup admettent explicitement l'évidence mais baissent ensuite les yeux, hochent la tête, et ne vont pas plus loin. Pourquoi la communauté scientifique n'embrasse-t-elle pas avidement cette découverte ? Pourquoi l'observation d'une conception est-elle maniée avec des gants intellectuels ? Car accepter la conception intelligente, revient à accepter l’existence de Dieu.1

Certains évolutionnistes dans la communauté scientifique ont admis souffrir d'un tel désespoir. Par exemple, le paléontologiste Dr. Colin Patterson, paléontologiste du Musée Britannique d'Histoire Naturelle, et aussi l'auteur du livre intitulé Evolution, a fait les commentaires suivants dans un discours lors de l'inauguration du Musée d'Histoire Naturelle à New York :

  • ·         La question est : pouvez-vous m'apprendre quelque chose sur l'évolution, la moindre chose qui soit vraie ? J'ai posé cette question au personnel de géologie du Field Museum of Natural History et la seule réponse que j'ai obtenue fut le silence… Puis je me suis réveillé et j'ai réalisé que toute ma vie j'ai été dupé en prenant l'évolution comme une vérité.2

Plus loin dans le même discours, Patterson nota également :

  • ·          Une des raisons pour lesquelles j'ai commencé à adopter ce point de vue anti-évolutionniste, ou appelons-le plutôt non évolutionniste, est que l'année dernière j'ai soudainement réalisé que pendant plus de vingt ans j'ai pensé que je travaillais sur l'évolution de quelque manière que ce soit. Un matin je me suis réveillé et quelque chose s'était passée au cours de la nuit. J’ai été frappé par le fait que je j’avais travaillé sur cette chose pendant vingt ans et que je ne connaissais pas une seule chose à son sujet. C'est vraiment choquant d'apprendre que quelqu'un peut être induit en erreur pendant si longtemps.3

En disant "Je doute que le travail fourni valait la consommation d'autant de temps", Darwin montra son septicisme  dans ses tentatives de prouver la théorie de l'évolution.

L'évolutionniste Dr. N. Heribert-Nilsson, directeur de l'Institut Botanique à l'Université Lund en Suède, a confessé avoir perdu plus de 40 années pour rien lorsqu’il a dit :

  • ·          "Ma tentative de démontrer l'évolution par une expérience menée depuis plus de 40 ans a complètement échoué."4

Ces exemples individuels montrent à quel point la science a souffert en poursuivant la recherche d'une fausse théorie. Depuis des décennies, les connaissances, le temps, l'énergie, le travail, les laboratoires, les assistants et les ressources financières payées a des milliers de chercheurs ont été gaspillés dans de vaines tentatives pour soutenir le mythe de l'évolution.

Il est très intéressant de noter que mis à part les évolutionnistes de notre époque, Charles Darwin, le fondateur de la théorie lui-même, s’est inquiété souvent de "passer son temps pour rien", et qu'"il serait finalement déçu". Darwin a formulé à plusieurs reprises ses inquiétudes sur ce point dans ses lettres à ses amis ou dans ses articles. Dans une de ces lettres, il a confessé qu'il n'y a aucune preuve dans la nature permettant de soutenir sa théorie :

  • ·         Toute la nature est perverse et elle ne fera pas comme je le souhaite.5

Le manque de confiance de Darwin est aussi manifeste dans les paroles suivantes :

  • ·          Néanmoins je doute que le travail (d'écrire L'origine des espèces) valait le temps que j'y ai consacré.6

Evidemment, une fausse théorie, si elle n'est défendue que pour des raisons idéologiques, cause également détresse et désespoir parmi ses partisans. Ce sont les conséquences inévitables de placer la science sur un mauvais chemin.

 Harun Yahia


article suivant → La science sous le joug du lobby athée


Notes:/

1. Michael J.Behe, Darwin's Black Box, New York: Free Press, 1996, pp. 231-232

2. Colin Patterson, Evolution and Creationism, Discours à l'American Museum of Natural History, New York (5 novembre 1981)

3. Colin Patterson, Evolution and Creationism, Discours à l'American Museum of Natural History, New York (5 novembre 1981)

4. The Earth Before Man, p. 51

5. Francis Darwin, The Life and Letters of Charles Darwin, vol. I, New York:D. Appleton and Company, 1888, p. 413

6. Francis Darwin, The Life and Letters of Charles Darwin, vol. I, New York:D. Appleton and Company, 1888, p. 31

Dec 20, 2011

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7 novembre 2011 1 07 /11 /novembre /2011 15:37

L'idéologie darwiniste est une tromperie qui est aussi primitive qu'elle prétend que la vie sur Terre est apparue par hasard. Cependant, bien qu'elle soit totalement irrationnelle, cette imposture a dominé tous les pays, tous les états, tous les gouvernements, toutes les écoles et toutes les universités, tous les cercles scientifiques, tous les offices, tous les journaux, les revues, les radios et les chaînes de télévision. C'est la dictature darwiniste sournoise qui est une structure de l'antéchrist qui a permis à la tromperie du darwinisme de dominer le monde. Cette dictature insidieuse qui est en présente  depuis les 150 dernières années, est à l'agonie,  mais son influence continue encore.


Le directeur de l'Académie Royale de l'Angleterre, qui a été congédié parce qu'il avait proposé d'enseigner "le Créationnisme" aux écoles.


Le Dr. Gavriel Avital, président de la section scientifique du ministère de l'éducation a été relevé de ses fonctions en raison de ses opinions anti-darwinistes (..de ses déclarations remettant en cause  la théorie de l'évolution.) .

La domination de la dictature darwiniste est basée sur l'insistance, le despotisme, la menace et la pression. Aujourd'hui il est impossible POUR UN PROFESSEUR ANTI-DARWINISTE D’ENSEIGNER dans presqu'aucune université du monde. AUCUN PRÉSIDENT D'AUCUN PAYS NE PEUT DÉCLARER QU'IL EST ANTI-DARWINISTE. AUCUN ENSEIGNANT NE PEUT EXPLIQUER LES FRAUDES DES ÉVOLUTIONNISTES À SES ÉLÈVES, ET LES ÉLÈVES NE PEUVENT PAS DIRE À LEURS ENSEIGNANTS QU'ILS NE CROIENT PAS À LA THÉORIE DE L'ÉVOLUTION. Le professeur ou l'enseignant qui agit autrement est immédiatement congédié. L'élève ne peut pas passer dans la classe supérieure. IL EST IMPOSSIBLE POUR UN MINISTRE ANTI-DARWINISTE DE RESTER DANS UN GOUVERNEMENT. D'ailleurs, presque tous les efforts accomplis pour que le fait de la Création soit enseigné conjointement avec la théorie de l'évolution aux écoles, FURENT VAINS.

Aujourd’hui, tous les organes de presse célèbres sont obligés de publier le rapport d’un faux fossile présenté comme étant une soi-disant preuve de l’évolution. Ils doivent faire partie de cette tromperie, sinon on mettra fin à leurs publications. Il est impossible pour un scientifique ou un professeur congédié pour avoir défendu la création ou parlé  d’un article sur la Création, de trouver un nouvel emploi. Il est très probable que cette personne perdra aussi tous ses amis. Il est presque impossible pour une telle personne de retrouver un statut dans l’entourage scientifique. 

D'AUTRES PROFESSEURS QUI ONT ETE CONGEDIES POUR AVOIR  DEFENDU LE FAIT DE LA CREATION

 

 

 


 

La méthode utilisée est la coercition, l'oppression, le despotisme et la menace. A cause des menaces et des intidimidations de la dictature darwiniste, les gens n'ont pas pu déclarer ouvertement qu'ils sont opposés au darwinisme, ils ont été obligés à se comporter comme s'ils étaient darwinistes. Le refus du darwinisme est empêché en utilisant toute sorte de tactique, parce qu'autrement ceux qui soutiennent la religion superstitieuse darwiniste ne pourront plus maintenir cette théorie sans aucun fondement scientifique en vie. Le mensonge est déclaré à haute voix et dire que c'est un mensonge est considéré comme étant un délit. La théorie avancée au nom de la science, est devenue un système de croyance dogmatique et superstitieux qui n'a rien à voir avec la science, dont le refus est empêché officiellement et ouvertement. Ce qui est remarquable est qu'on fasse cela sous les yeux de tous et en toute impunité.

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1 novembre 2011 2 01 /11 /novembre /2011 19:11
 

      Sans aucune base scientifique, la théorie de l’évolution soutient qu’à un moment où la vie n’existait pas encore sur Terre, des substances inanimées se sont réunies afin de former le premier organisme vivant. Selon cette assertion évolutionniste, le premier organisme vivant aurait dû avoir une structure suffisamment simple pour avoir pu se former par hasard.

Cependant, le fait est que les darwinistes SONT INCAPABLES D’EXPLIQUER LA FAÇON  DONT  UNE SEULE PROTEINE EST APPARUE.

Le fait que même une seule protéine ne puisse se former d’elle-même détruit complètement et dans tous les cas, la théorie de l’évolution. Mais même si nous supposons un moment que cette impossibilité se soit produite, nous voyons encore que la cellule primitive avancée par les darwinistes élimine avec des preuves évidentes la probabilité que cette dernière se soit formée d’elle-même. Les informations fournies par la science au 21ème siècle, montrent que même la forme de vie avec la structure la plus simple, est en fait très complexe, et qu’il est pratiquement impossible qu’elle soit apparue d’elle-même et par hasard.

Ce sont les recherches sur le génome qui nous fournissent cette information. En se basant sur l’idée que les êtres vivants qui ont le plus petit génome (extrêmophiles et eubactéries) sont les moins complexes, les scientifiques ont calculé les probabilités pour ces organismes d’apparaître par hasard et d’eux-mêmes. Un autre point qu’on doit éclaircir ici est le suivant : les scientifiques  considèrent également ces organismes comme les plus anciennes formes de vie sur Terre.

Les recherches sur le génome ont révélé que le nombre minimum de protéines nécessaires pour la vie est entre 250 et 450. [1] En d’autres mots, le nombre minimum de différentes protéines qui devraient se combiner en même temps, afin de former les caractéristiques structurelles de la cellule et d’accomplir ses fonctions fondamentales, est entre 250 et 450.

Il faut également préciser que ce nombre minimum de protéines entre 250 et 450, est le nombre de protéines obtenues à partir des microbes qui vivent de manière parasite. Le nombre minimum de protéines nécessaires pour qu’un organisme puisse vivre indépendamment d’un autre est d’environ 1500. En d’autres termes, les darwinistes doivent expliquer l’existence des 1500 différentes protéines nécessaires à la formation d’une seule cellule fonctionnelle. Mais, à nouveau, les darwinistes sont incapables d’expliquer l’apparition par elle-même, ne serait-ce que d’une seule protéine.

Il est totalement impossible qu’entre 250 et 1500 différentes protéines, qui sont nécessaires pour  considérer qu’un organisme soit vivant, se soient formées d’elles-mêmes et en même temps. Les calculs de probabilité sur le sujet sont donnés dans le tableau ci-dessous :

Nombre minimum de protéine [2]

Probabilité d’émerger simultanément

250   

1018.750

350

1026.250

500

1037.500

1.500

10112.500

1.900

10142.500


Comme le montre le tableau ci-dessus, la probabilité qu’un organisme vivant, avec le moins de protéines, se forme par hasard, est de 1 sur 1018.750. (Pour pouvoir comprendre la grandeur de ce nombre, il est utile de rappeler que le nombre total d’atomes dans l’univers est de 1078). En d’autres mots, il n’y a aucune possibilité. En dépit de tous ces calculs et de ces données scientifiques, les évolutionnistes persistent encore à croire à l’impossible. La seule raison de cette insistance est leur détermination à renier l’existence d’Allah, le Tout-Puissant, Qui a tout créé à partir de rien.

Le calcul de probabilité de Morowitz

Les calculs de probabilité cités ci-dessus sont en accord avec un calcul du biophysicien Harold Morowitz. Il a supposé qu’il avait cassé tous les liens chimiques de la bactérie E. coli et libéré tous les atomes la composant, et ensuite il a calculé la probabilité pour que ces atomes s’assemblent spontanément pour former de nouveau la bactérie E. Coli. Dans cette expérience théorique, tous les atomes nécessaires sont présents en quantités requises, et on suppose qu’aucun autre atome ne peut être impliqué de l’extérieur. Et pourtant, bien que tous les atomes  soient en quantité adéquate et  dans un environnement approprié, il a calculé que la probabilité pour tous les atomes de former de nouveau la bactérie E. Coli, en se réunissant spontanément dans un ordre spécifique, est de 1 sur 10100.000.000.000.[3] C’est tout simplement au-delà de l’impossible. Un tel nombre révèle l’impossibilité pour un organisme, même le moins complexe, de se former par hasard dans l’univers, même si toutes les conditions et les éléments étaient rassemblés.

Le fait qu’un nombre suffisant de protéines se combinent ne suffit pas à former la vie

Imaginons que nous ayons entre les mains toutes les protéines nécessaires à la vie. L’existence de ces protéines dont la formation est impossible de toute manière, NE SUFFIT PAS A LA FORMATION D’UNE SEULE CELLULE. Les microbiologistes et les biochimistes disent explicitement que l'organisation de ces protéines à l’intérieur de la cellule est également très importante, autrement les protéines ne serviraient à rien. En outre, comme les scientifiques darwinistes le savent très bien, la cellule possède des organelles qui produisent des protéines et une magnifique banque de données de l’ADN, beaucoup plus complexe que les protéines. Une cellule vivante est rendue possible par toutes ces structures possédant à la fois la même fonction et la même organisation et agissant avec la même conscience. C'est un fait qui détruit le darwinisme.

Jusqu’au milieu des années 1990, on ignorait que les bactéries avaient une organisation interne extraordinaire. Cependant, on sait que les cellules complexes (eucaryotes) composant les protozoaires unicellulaires sont constituées d'un noyau, des organelles, des systèmes de membranes, un cytosquelette, plusieurs sections internes et d’autres éléments qui organisent le contenu de la cellule au niveau moléculaire.[4] Tous ces systèmes sont extraordinairement complexes. L’un ne peut pas fonctionner indépendamment de l’autre.

Conclusion

Comme les informations fournies ici le montrent, la microbiologie, la biochimie et les recherches sur le génome, bref tous les principaux progrès scientifiques de la seconde moitié du 20ème siècle et du 21ème siècle, ont éradiqué toutes les assertions de la théorie de l'évolution. Ces conclusions scientifiques ont révélé que le darwinisme est totalement
non-scientifique et qu’il est constitué de revendications bien éloignées de la science. La science a réfuté les assertions des évolutionnistes concernant "le premier organisme vivant très simple." Mis à part le nombre minimum de protéines et la complexité minimale nécessaires pour qu'un organisme soit vivant, un organisme est trop complexe pour être expliqué par des assertions évolutionnistes qualifiant cela de hasard et possède une organisation parfaite. En plus de toute cette complexité, l'existence d'une seule cellule met un terme définitif à  la théorie de l'évolution.

C’est un fait évident que la vie est apparue à partir de rien avec l’intelligence infinie, la connaissance et la puissance d’Allah. Ce fait, évident pour la raison et la bonne conscience, est également confirmé aujourd’hui par d’innombrables données scientifiques.

Le verset suivant est révélé dans le Coran à propos de la création sans égal de notre Seigneur :

Il est le Créateur des cieux et de la terre à partir du néant ! Lorsqu'Il décide une chose, Il dit seulement : ‘‘Sois’’, et elle est aussitôt.  (Sourate al-Baqarah, 117)

Harun Yahia

Jul 10, 2010


Notes:

[1] Jack Maniloff, “The Minimal Cell Genome: ’On Being the Right Size’,” Proceedings of the National Academy of Sciences, USA 93 81996), p. 10004-10006; Mitsuhiro Itaya, “An Estimation of Minimal Genome Size Required for Life,” FEBS Letters 362 (1995), pp 257-260; Rana et Ross, Origins of Life, p. 163

[2] Rana et Ross, Origins of Life, p. 163
[3] Robert  Shapiro, Origins : A Skeptic’s Guide to Creation of Life on Earth (New York: Bantam Books, 1986), p. 128; Rana et Ross, Origins of Life, p. 164
[4] Lucy Shapiro et Richard Losick, “Protein Localization and Cell Fate in Bacteria,” Science 276 (1997), p.712-718; Rana et Ross, Origins of Life, p. 166

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1 novembre 2011 2 01 /11 /novembre /2011 19:06
 

La première série des conférences de Harun Yahya en Algérie a eu lieu entre le 21 et le 26 octobre, dans les 4 grandes villes : Zeralda, M'sila, Blida et Béjaïa.

Les thèmes des conférences, tenues en français par les représentants de Harun Yahya (Tufan Gurlek, architecte et chercheur, et Ufuk Zeytinoglu, ingénieur en chimie) étaient :

LES MIRACLES SCIENTIFIQUES DU CORAN

L'EFFONDREMENT DE LA THEORIE DE L'EVOLUTION

Le 21 octobre 2011

Centre Culturel de Zeralda

Pendant la conférence enregistrée par les chaînes de télévision nationales Chaîne Coran et Chaîne 3, les thèmes de l'effondrement de la théorie de l'évolution et les miracles scientifiques du Coran ont été abordés. A la fin de la conférence, les conférenciers ont répondu aux questions des invités.

Après la conférence, des journalistes ont interviewé les conférenciers.

Les invités ont également montré un grand intérêt à l'exposition de livres de Harun Yahya en français et en arabe, y compris l'Atlas de la Création.

 

Le 22 octobre 201

Centre Culturel Communal, Sidi Aissa (M'sila)

La deuxième conférence organisée avec l'invitation du Maire de Sidi Aissa a également témoigné du grand intérêt du public. Les thèmes abordés étaient l'effondrement de la théorie de l'évolution et les miracles du Coran.

La salle était pleine et certains invités ont dû suivre la conférence debout.

Parmi les invités, le maire aussi était présent. Des journalistes de différentes chaînes de télévision ont réalisé des interviews avec les conférenciers.

Suite à la conférence, le maire a donné des plaquettes aux conférenciers pour leurs activités réussies.

L'un des quotidiens les plus circulés de l'Algérie, El-Khabar a publié un articlé sur cette conférence ainsi que l'interview réalisé avec le représentant de Harun Yahya, M. Tufan Gurlek.

 

Le 25 octobre 2011,

Blida, L'université M. Dahleb

En raison du boycottage des étudiants de la Faculté d’Economie contre l'administration juste avant la conférence, les invités n'ont pas pu entrer dans la salle de conférence. Cependant les représentants de Harun Yahya (les conférenciers M. Tufan Gürlek et M. Ufuk Zeytinoğlu ont exposé l'affiche de la conférence et présenté les livres de Harun Yahya sur la voiture dans le lieu du boycottage. Suite au grand intérêt et à la demande des étudiants, l'administration de l'Université a assigné la bibliothèque de la Faculté de Biologie pour la conférence de Harun Yahya. Et la conférence sur l'effondrement de la théorie de l'évolution et les miracles du Coran  y a commencé avec la participation des étudiants et des professeurs.

A la fin de la conférence, les conférenciers ont répondu aux questions sur les activités menées dans le monde entier et la théorie de l'évolution.

 

Le 26 octobre 2011

Béjaïa, L'Université Abderrahmane Mira de Béjaïa

La quatrième et la plus grande conférence a eu lieu dans la ville de Béjaïa, à l'Université Abderrahmane Mira à Targa, sur l'effondrement de la théorie de l'évolution et les miracles du Coran.

Les étudiants et les professeurs ont montré un grand intérêt à l’égard de la conférence en question. L'auditorium qui reçoit 500 personnes était pleine et environ 100 étudiants ont suivi la conférence debout. Les invités étaient très intéressés et la partie "questions-réponses" a duré quelques heures.

Oct 30, 2011


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14 octobre 2011 5 14 /10 /octobre /2011 16:26

Le 20ème siècle fut l’époque la plus sanglante de toute l’histoire de l’humanité.

Durant cette période, pour la première fois, on a fait connaître au monde entier le concept d’une « guerre mondiale ».
La Première Guerre mondiale et la Seconde Guerre mondiale ont provoqué au total la mort de 65 millions de personnes. Près de la moitié des victimes étaient des civils qui n’avaient rien à voir avec ces conflits. Enfants, femmes et personnes âgées sans défenses, tous furent cruellement massacrés. On peut en effet se demander comment le monde s’est retrouvé plongé au milieu d’une telle folie meurtrière ?
Comment les hommes ont-ils pu sacrifier si aisément leurs propres pays et ceux des autres ? Quelle idéologie se cachait derrière tant de cruauté? Dans cet article, vous découvrirez les réponses.


DISSIMULER DERRIERE LE VOILE DE LA GUERRE

88.jpgLes guerres existent depuis presque l’aube de l’humanité. Les conflits d’intérêts politiques et économiques ont conduit les hommes à se soulever les uns contre les autres. Armes et armées se développèrent parallèlement et les guerres devinrent de plus en plus violentes et destructrices.
Toutefois, jusqu’à la fin du 19ème siècle, ces guerres se résumaient à des « batailles frontales » ; les soldats des deux armées adverses s’affrontaient sur un champ de bataille, là où tout se déroulait. Dans ce type de conflits, seuls les soldats étaient tués.
Mais au 20ème siècle, une nouvelle stratégie de guerre est née, prenant pour cible non seulement les soldats mais également les populations civiles. Les répercussions de tels conflits ne se sont pas seulement fait sentir dans quelques pays, c’était comme si le monde entier était pris dans un terrible étau.  

128.jpgTout au long des siècles, la guerre a provoqué beaucoup de souffrances et de nombreuses pertes en vies humaines. Des prophètes qui ont été envoyés aux hommes comme messagers, les ont mis en garde contre ces calamités et ce chaos.

·          De même, aux Madyan (Nous envoyâmes) leur frère Shu’ayb qui leur dit : "O mon peuple, adorez Allah et attendez-vous au jour dernier, et ne semez pas la corruption sur terre". (Sourate al-Ankabut, 36)

Par la voix de leurs prophètes, les  fils d’Israël  ont fait une promesse à Allah, celle de ne pas répandre le sang :

·          Et rappelez-vous, lorsque Nous obtînmes de vous l'engagement de ne pas vous verser le sang, [par le meurtre] de ne pas vous expulser les uns les autres de vos maisons. Puis vous y avez souscrit avec votre propre témoignage. (Sourate al-Baqarah, 84)

LA PREMIERE GUERRE MONDIALE

222.jpgDans l’Europe du 19ème siècle, le colonialisme était très répandu. Les puissances européennes comme la Grande-Bretagne et la France avaient établi des empires coloniaux aux quatre coins du monde. L’Allemagne à l’unité politique tardive par rapport aux autres pays, s’efforçait de devenir précurseur dans cette course au pouvoir.


Au début du 20ème siècle, les relations d’intérêts ont divisé l’Europe en deux: d’un coté, la Grande-Bretagne, la France et la Russie, et de l’autre, l’Allemagne et l’Empire austro-hongrois dirigé par les Habsbourg d’origine Allemande.

hfffam.jpgLa tension entre ces deux groupes augmentait chaque jour, et finalement un assassinat en 1914 provoqua l’étincelle qui déclencha la guerre. L’archiduc Franz Ferdinand, héritier du trône de l’Empire austro-hongrois, fut assassiné par des nationalistes serbes qui cherchaient à réduire l’influence de l’Autriche-Hongrie dans les Balkans.
Très vite, les provocations qui ont suivi cet incident ont fait entrer tout le continent européen dans la guerre. L’Autriche-Hongrie déclara d’abord la guerre à la Serbie. La Russie, alliée traditionnelle des Serbes, la déclara à son tour à l’Autriche-Hongrie.
Enfin, l’un après l’autre, l’Allemagne, la Grande-Bretagne et la France sont entrées en guerre. La mèche était allumée.
Avant même le commencement de la guerre, le général en chef des armées allemandes avait établi un plan d’attaque et avait choisi de prendre le contrôle de la France par une frappe soudaine. Les Allemands envahirent donc la Belgique et franchirent ensuite la frontière française. La riposte fut immédiate: l’armée française arrêta les Allemands sur les bords de la rivière la Marne et elle débuta une contre offensive.

333.jpgBien que des deux côtés, les pertes en hommes étaient sérieuses, aucune avancée sur le front ne fut réalisée. Les soldats allemands et les soldats français se réfugièrent dans des tranchées pour se protéger. Cette série d’attaques qui a duré plusieurs mois, a provoqué la mort d’environ 400 000 soldats français. Le nombre de soldats allemands morts était de 350 000.
La guerre de tranchées est devenue la stratégie de la Première Guerre mondiale. Les années suivantes, les soldats avaient fait de ces tranchées leurs lieux de campement. La vie y était extrêmement dure. Les soldats étaient sous la menace constante des bombardements, ce qui provoquait en eux stress et peur intenses. Les morts ne pouvant être évacués, les soldats n’avaient pas d’autre choix que de dormir à côté de ces cadavres. Par temps de pluie, la boue envahissait les tranchées.
Plus de 20 millions de soldats, combattants de la Première Guerre mondiale, ont souffert de conditions de vie terrifiantes dans ces tranchées et la majorité d’entre eux y ont laissé leurs vies.
En quelques semaines, cette situation due à une attaque allemande de 1914, mit le front occidental dans une impasse.

444.jpgLes soldats terrés dans ces tranchées étaient pris au piège à quelques mètres seulement de distance les uns des autres. Chaque offensive lancée dans un ultime effort pour mettre un terme à cette situation allait encore alourdir les pertes en vies humaines.

Au début de l’année 1916, les Allemands élaborèrent un nouveau plan pour percer le front occidental. Ils planifièrent la prise d’assaut de la ville de Verdun, considérée comme la fierté de la France. Le but de cette attaque n’était pas de gagner la guerre, mais plutôt d’infliger des pertes sérieuses à l’armée française afin d’affaiblir sa résistance. Le chef des armées allemand Falkenhayn fit ce calcul macabre : chaque soldat allemand devait à lui seul prendre la vie de trois soldats français.L’offensive débuta le 21 février. Les commandants allemands ordonnèrent à leurs soldats de « sortir de leurs tranchées », mais tout soldat qui le faisait était mort ou était destiné à une mort certaine dans les trois minutes environ après sa sortie. Malgré des attaques qui s’étalèrent sur des mois, les Allemands échouèrent dans la prise de la ville de Verdun.Au total, les deux camps ont perdu environ un million de soldats. En dépit de tous ces efforts, la ligne de front ne s’étendait que sur 12 kilomètres. Un million de personnes sont mortes pour sauver une douzaine de kilomètres. Les Anglais ont riposté à cette offensive allemande sur Verdun par la Bataille de la Somme. Les usines anglaises ont fabriqué des centaines de milliers d’obus d’artillerie.


555.jpgLes plans du général Douglas Haig demandaient à l’armée britannique de continuer les bombardements intensifs durant une semaine, qui seraient aussitôt suivis par une attaque de l’infanterie. Ce dernier pensait que les soldats anglais pourraient ainsi progresser de 14 kilomètres le premier jour, et ensuite en une semaine détruire les lignes allemandes.
L’offensive commença le 1er juin. Pendant une semaine, les artilleurs britanniques ont attaqué sans relâche les lignes allemandes. A la fin de cette semaine, les officiers anglais donnèrent l’ordre à leurs soldats de sortir des tranchées. Toutefois pendant le bombardement, les soldats allemands s’étaient assis serrés les uns contre les autres dans leurs tranchées profondes, échappant ainsi à un carnage programmé et contrecarrant totalement le plan britannique. Alors que les soldats anglais se déplaçaient le long des lignes de front, les soldats allemands armés de mitrailleuses  ouvrirent le feu sur eux. Au total, 20 000 soldats britanniques sont morts dans les premières heures de cette attaque. Cette nuit-là, le champ de bataille entre les deux fronts était jonché de cadavres et de soldats blessés qui tentaient de se traîner hors de là.
La Bataille de la Somme ne dura pas deux semaines comme elle fut planifiée à l’origine par le général Haig, mais plutôt cinq longs mois. Ces mois se résumèrent en de véritables carnages. Les généraux ont envoyé les soldats, de façon systématique, vagues après vagues, à une mort certaine. A la fin de cette bataille, les deux camps avaient perdu 900 000 hommes. Et pour cela, le front n’avait progressé que de 11 kilomètres. Ces soldats avaient été sacrifiés pour simplement 11 kilomètres.
Les deux côtés subirent un nombre d’attaques beaucoup plus important durant la Première Guerre mondiale et chacune d’entre elles se soldait par un vrai carnage. Trois batailles se sont déroulées dans la ville d’Ypres en Belgique. 500 000 soldats environ sont morts lors de la troisième bataille.

166.jpgChaque offensive avait pour résultat la disparition de milliers de vies humaines pour une avancée de quelques misérables kilomètres.
Cette guerre terrible sans motif valable, ôta la vie à d’innombrables innocents. Beaucoup de personnes perdirent leur famille et durent abandonner leurs maisons.
Les raisons premières dissimulées derrière cette catastrophe sociale n’étaient qu’ambitions politiques et intérêts de certains cercles idéologiques. Faire l’apologie du chaos dû aux ambitions mondialistes de ceux qui renient Allah, est interdit dans le Coran. Allah défend aux hommes de semer la corruption sur la terre :

·          Et ne semez pas la corruption sur la terre après qu'elle ait été réformée. Et invoquez-Le avec crainte et espoir, car la miséricorde d'Allah est proche des bienfaisants. (Sourate al-Araf, 56)

UNE GUERRE BARBARE

Dans un premier temps, la Première Guerre mondiale a pris la forme d’une suite d’événements meurtriers. L’un d’entre eux fut, que pour la première fois, la guerre ne visait pas seulement les soldats mais elle ciblait également les civils. Le premier bombardement visant les populations civiles fut une attaque en 1915 d’un zeppelin allemand sur la Grande-Bretagne. Les bombes lâchées de ces ballons dirigeables coûtèrent la vie à de nombreux innocents.

Les sous-marins allemands « U-boats » débutèrent une série d’opérations visant à torpiller les navires civils transatlantiques. Le 7 mai 1915, le plus grand transatlantique du monde, le Lusitania, était coulé au large de l’Irlande par une attaque d’un sous-marin allemand. Sans compter les 2 000 passagers du Lusitania, 1 195 personnes au total se noyèrent ou périrent durant cette attaque.

Une autre catastrophe causée par la guerre fut l’usage d’armes chimiques. Le gaz asphyxiant,  arme employée pour la première fois par les français, fut également utilisé plus tard par les allemands, un gaz qui provoqua la mort par agonie de milliers de soldats. Beaucoup d’entre eux devinrent aveugles à cause de ce gaz. Les armées durent recourir aux masques à gaz pour se protéger. On distribua également aux populations civiles ces masques pour les préserver de cette menace souvent mortelle.

En 1918, après quatre années d’attaques injustifiées menées par les armées britanniques, françaises et allemandes, la Première Guerre mondiale a finalement pris fin. Mais cette paix proclamée à 11 heures du matin le 11è jour du 11è mois, n’allait malheureusement pas être synonyme de joie pour tout le monde. Des centaines de milliers de soldats sont restés handicapés. D’autres se sont révélés incapables de surmonter le traumatisme psychologique de ce conflit, après avoir vécu dans ces tranchées pleines de boue, de saleté et de cadavres. Cette forme de traumatisme que l’on appelle « commotion cérébrale » était très connue parmi les vétérans de la guerre et provoquait chez les victimes des états de peur intense et de tremblement. La crainte d’être bombardée avec laquelle ils avaient vécu chaque jour pendant quatre ans sans répit, restait gravée dans leur mémoire. Des patients se sentaient obligés de se cacher, à la simple évocation du mot « bombe ». D’autres sentaient la peur les saisir à la gorge à la seule vue d’un uniforme. Des dizaines de milliers de soldats durant cette guerre ont perdu un ou plusieurs de leurs membres, un bras, une jambe... Les soldats, dont les yeux, le menton ou le nez avaient été déchiquetés pendant les bombardements, étaient si nombreux que des masques spéciaux furent créés en Europe pour dissimuler leurs visages défigurés.

L’atroce souffrance causée par la Première Guerre mondiale influença également le monde des beaux-arts. Les œuvres d’art de l’après-guerre mettaient en scène la douleur et la folie humaine. Elles étaient révélatrices de l’état psychologique des artistes, ainsi que celui de toute une génération. Cette génération ressentait l’impact des misères de la guerre de façon si intense qu’elle fut surnommée plus tard « la génération perdue ».

Comme chacun le constate, la guerre est un vecteur important de cruauté qui ne profite ni aux hommes ni à la société. Cette catastrophe sociale inflige aux hommes, peines et blessures profondes, longues à cicatriser, si tant est qu’un jour elles se cicatrisent. Allah a également demandé aux hommes de se tenir à l’écart des guerres et de faire régner la paix. Il a promis de bonnes nouvelles à ceux qui font de bonnes actions :

·         Cette demeure dernière, Nous la réservons à ceux qui ne recherchent, ni à s'élever sur terre, ni à y semer la corruption. Cependant, l'heureuse fin appartient aux pieux. (Sourate al-Qasas, 83)

·         Traiterons-nous ceux qui croient et accomplissent les bonnes oeuvres comme ceux qui commettent du désordre sur terre ? Où traiterons-Nous les pieux comme les pervers? (Sourate Sad, 28)

POURQUOI?

11a.jpgQuelle était donc la raison de ce désastre qui mit l’Europe à feu et à sang ? Pourquoi les dirigeants de nations puissantes ont-ils précipité leurs pays dans un tel marasme?
Avant la guerre, de nombreuses personnes pensaient qu’une guerre comme celle-ci serait salutaire et qu’elle était même nécessaire. Ceux-ci firent bon accueil à la guerre, ils furent mêmes heureux à la déclaration de la guerre. Les dirigeants étaient fiers d’envoyer leurs soldats sur les champs de bataille.
La raison principale de cette erreur monumentale était leur croyance en un concept, le darwinisme. L’historien américain 
Thomas Knapp l’explique ainsi :

La guerre en elle-même n’était pas une surprise. Elle avait été prévue dans de nombreux cercles européens lors de la décade ou encore avant 1914. Il y avait même pas mal d’éléments qui démontraient que de nombreux européens de tout bord avaient fait un bon accueil à cette guerre. La guerre devait purifier, stimuler et rajeunir. Les systèmes éducatifs dans la plupart des pays européens furent touchés par une sorte de logique compétitive appelée darwinisme social, à travers laquelle la guerre était vue comme passionnante et anoblissante.

166a.jpgLe darwinisme social n’était rien d’autre que l’application de la théorie évolutionniste de Darwin à la société.
Dans cette théorie qui fut plus tard réfutée, Darwin déclarait que toutes les créatures dans la nature étaient engagées dans une lutte pour leur survie. Il prétendait que l’homme était une espèce avancée d’animal qui avait évolué par le conflit. Cette théorie erronée, qui ressemblait, pour de nombreuses personnes, à un fait scientifique si l’on prend en considération les progrès scientifiques de cette époque, a été le moteur de la Première Guerre mondiale ainsi que celui de nombreux autres désastres sociaux.
Les journaux intimes et les correspondances personnelles des dirigeants européens de cette époque mirent en évidence l’influence du darwinisme social sur ces derniers. Ils rejetèrent, au profit du darwinisme social, le chemin d’amour et de moralité basée sur la miséricorde qu’Allah a révélé aux hommes.
Par exemple, le général Von Hoetzendorff, le chef de l’état-major de l’Autriche-Hongrie, a écrit ceci dans ses mémoires d'après-guerre :

  •  Les religions philanthropiques, les enseignements moraux et les doctrines philosophiques peuvent certainement parfois servir à affaiblir la lutte de l'humanité pour l’existence sous sa forme la plus brute, mais elles ne réussiront jamais à l’enlever comme conduite du monde… C'est selon ce grand principe que la catastrophe de cette guerre mondiale est survenue comme une résultante des forces motrices dans les vies des états et des peuples, semblable à un orage qui finit par éclater.

(James Joll, « L’Europe depuis 1870 : Une histoire internationale », Penguin Books, Middlesex, 1990, p. 164)

13a.jpgFriedrich Von Bernhardi, un autre général de la Première Guerre Mondiale, a également établi un lien entre la guerre et les prétendues lois de la nature évolutionnistes :

  • La guerre est une nécessité biologique. Elle est aussi nécessaire que la lutte des éléments dans la nature ; elle donne une décision biologiquement juste en s’appuyant sur la nature même des choses.

(M.F. Ashley-Montagu, « L’Homme dans le processus », World. Pub. Co., New York, 1961, pp. 76, 77)

Somme toute, la Première Guerre mondiale a été provoquée par les chefs d’Etat européens qui croyaient que le combat, le carnage, la souffrance et le fait de faire souffrir les autres, tout cela appartenait aux « lois de la nature ». C’est la théorie évolutionniste darwiniste qui a entraîné une génération entière dans ces croyances erronées. Le visage sombre et menaçant du darwinisme se dissimulait derrière le rideau de la guerre.

14a.jpgToutefois, contrairement aux affirmations de Darwin, les hommes ne sont pas des animaux qui survivent pour se combattre. Dans le Coran, Allah dit à propos des hommes qui provoquent les guerres :

  • … Toutes les fois qu'ils allument un feu pour la guerre, Allah l'éteint. Et ils s'efforcent de semer le désordre sur la terre, alors qu'Allah n'aime pas les semeurs de désordre. (Sourate al-Maidah, 64)

Allah a créé l’homme, lui a donné un esprit unique parmi toutes les autres créatures et lui a commandé de mener une existence fondée sur des bases morales. Cette règle de vie nécessite amour, fraternité, miséricorde et paix. Tout ceci ne pourra se faire qu’à une seule condition, que les hommes obéissent à cet enseignement, afin que le monde puisse devenir un havre de paix. L’ordre divin qui apportera la paix et le salut à l’humanité entière est exprimé dans le Coran comme suit :

… Et sois bienfaisant comme Allah a été bienfaisant envers toi. Et ne recherche pas la corruption sur terre. Car Allah n'aime point les corrupteurs". (Sourate al-Qasas, 77)

LES GRAINES D’UNE NOUVELLE GUERRE

La Première Guerre mondiale était le fruit d’un système de pensées qui supposait que le combat et le carnage étaient une loi essentielle de la nature. Même après la guerre, cette philosophie continua d’exister. Comme cette théorie persistait, elle sema les graines d’une guerre encore plus étendue, plus terrifiante. L’Allemagne était au centre de cette grande menace.

16a.jpgLe Traité de Versailles qui mit fin à la Première Guerre mondiale, imposa à l’Allemagne un très lourd fardeau financier de compensation. Et malgré les efforts entrepris pour se relever des méfaits de la guerre, l’Allemagne sombra progressivement dans une grave crise économique. Les rivalités entre les partis politiques étaient arrivées jusque dans les rues. Au centre de ce chaos, un mouvement politique fanatique fit son apparition. C’était le Parti Nazi dont le chef était Adolf Hitler. Le nazisme n’était rien d’autre qu’une interprétation du darwinisme social.

Hitler avait déjà adopté la « lutte raciale pour survivre », point de vue à la base de la théorie darwiniste. Selon Hitler, la race aryenne germanique se situait à l’échelon supérieur de l’échelle évolutionniste et elle avait de ce fait le droit de dominer les autres races. Afin de concrétiser cette idéologie, il avait besoin d’un autre conflit, une guerre qui ferait de l’Allemagne le maître du monde. Des dirigeants violents et ambitieux étaient à la tête de ce mouvement.

La situation de ces dirigeants a été expliquée comme suit dans le Coran :

  • Dès qu'il tourne le dos, il parcourt la terre pour y semer le désordre et saccager culture et bétail. Et Allah n'aime pas le désordre. (Sourate al-Baqarah, 205-206)
  • Si vous-vous détournez, ne risquez-vous pas de semer la corruption sur terre et de rompre vos liens de parenté ? (Sourate Muhammad, 22)

L’OCCUPATION ET LA GUERRE

17a.jpgLe nazisme a déclenché en 1939, une nouvelle guerre mondiale. Les armées nazies occupèrent la Pologne par une attaque éclair. En 3 semaines seulement, l’Allemagne mit la Pologne à genoux. Varsovie, capitale de la Pologne, fut bombardée impitoyablement et de nombreux civils furent assassinés.

Les peuples du monde entier, se blottirent les uns contre les autres, terrorisés par la peur et dans l’angoisse de connaître la prochaine cible. Le général allemand Staff élaborait des plans pour de nouvelles attaques. Dans le même temps, une autre puissance totalitaire fit son entrée dans la guerre. Il s’agissait de l’Union Soviétique sous le joug de la dictature sanglante stalinienne.

Staline et Hitler signèrent un pacte de non agression en août 1939. Ils conclurent un accord pour se partager la Pologne mais cet accord n’était pas suffisant pour Staline. Par une attaque éclair, l’armée rouge envahit les Etats baltiques de la Lettonie, de l’Estonie et de la Lituanie. Elle se dirigea ensuite vers le Nord et occupa la Finlande. Cette attaque a fait plus de 250 000 morts.

Lors d’une nouvelle offensive lancée en avril 1940, les troupes hitlériennes occupèrent le Danemark, la Norvège, la Belgique et les Pays-Bas. En mai 1940, les armées allemandes entrèrent en France via la Belgique. Des dizaines de milliers de civils quittèrent leurs habitations par crainte des violences nazies.

Le 13 juin, les armées allemandes ont marché dans les rues de Paris. Hitler posait devant la Tour Eiffel pour les photographes. Les mois suivants, l’Allemagne continua à envahir la Bulgarie, la Yougoslavie et la Grèce. L’Europe entière était écrasée sous les bottes hitlériennes.

Le plus ambitieux plan d’invasion allemand était dirigé contre son vieil allié la Russie. Ce plan, au nom de code « Opération Barberousse », commença par une attaque soudaine le 22 juin 1941.

L’armée allemande progressa rapidement et en 12 semaines, les soldats envahirent la ville de Kiev. Un mois plus tard, ils étaient aux portes de Moscou.

Les trois années suivantes ont été le théâtre d’une guerre impitoyable opposant l’Allemagne à l’Union Soviétique. Ce conflit, qui fut le plus sanglant de toute l’histoire, a coûté la vie à plus de 30 millions de personnes. Les deux belligérants dans cette guerre, le nazisme et le communisme, étaient responsables de crimes terribles contre l’humanité.

Les idéologies en jeu essayaient d’imposer leurs propres plans et attentes, loin de tous objectifs moraux ou humanitaires. Vers leurs fins annoncées, ces idéologies sont allées jusqu'à encourager le massacre de millions de personnes. Soutenir une telle cruauté sans frontière est strictement interdit dans le Coran :

  • N'obéissez pas à l'ordre des outranciers, qui sèment le désordre sur la terre et n'améliorent rien". (Sourate as-Shuaraa, 151-152)

LA VIOLENCE NAZIE

La Seconde Guerre mondiale était plus qu’une guerre, elle était aussi un effort concerté pour commettre massacres et génocide. Cette initiative était basée sur la politique raciste d’Hitler « l’espace vital ».

20a.jpgH
itler prétendit que le territoire actuel de l’Allemagne n’était pas assez grand pour le peuple allemand et que la race aryenne était à l’étroit dans son pays. Il soutenait le fait que les Allemands devaient occuper les pays de l’Est de manière à les transformer en Lebensraum ou en « espaces de vie » pour satisfaire leur bien-être. Les dizaines de millions de personnes vivant dans ces pays ont été les victimes de massacres sanglants.

Les armées nazies ont perpétré des atrocités sur des populations entières dans chaque région qu’ils ont occupé en Europe de l’Est. Juifs, Tsiganes, Polonais et Slaves furent les premières victimes d’actes cruels et gratuits, commis par les Allemands qui les considéraient comme des sous races.

Les unités spéciales nazies les « SS » formées spécifiquement pour commettre ces exactions, commencèrent l’éradication de ces communautés, la communauté juive fut particulièrement visée. Toutes les zones occupées étaient recouvertes de cadavres et de survivants pleurant de désarroi au dessus de cet amas de corps inanimés. Les ecclésiastiques et les lieux de culte étaient les cibles privilégiées des nazis. Ils ont brûlé, détruit toutes les églises et ils ont exécuté les religieux.

21a.jpgLa cruauté nazie a atteint son paroxysme dans les camps de concentration. Les Juifs, les Tziganes, les prisonniers de guerre et les prêtres catholiques furent contraints à trimer comme des esclaves. Ces camps étaient transformés en abattoirs pour les êtres humains. Des millions d’innocents, hommes, femmes et enfants, ont été cruellement assassinés dans des systèmes conçus pour une extermination en masse. A la libération des camps, les Alliés ont été accueillis par des dizaines de milliers de cadavres entassés, à côté de prisonniers attendant devant la porte de la mort. Dans les camps de concentration nazis, 11 millions de personnes innocentes ont ainsi péri.

Dès 1943, il est apparu clairement que les nazis allaient perdre la guerre. Dans Stalingrad aux mains des forces soviétiques, les armées hitlériennes subirent une énorme défaite. Après ce désastre, les Allemands perdirent également une autre bataille dans la région de Koursk, événement connu comme la plus grande bataille de chars d’assaut dans l’histoire. La défaite était maintenant inévitable. Mais les nazis, même lors de leur retraite, ont continué ce carnage. Agissant sous les ordres d’Hitler, chaque zone traversée par les Allemands n’était que massacres de civils et spectacles de désolation. Les armées allemandes ont laissé derrière elles, des millions de cadavres et de survivants appelant désespérément leurs proches.

22a.jpgQuand les Alliés ont atteint la ville de Berlin, la chute du nazisme était inévitable. Toutefois les troupes de l’armée rouge qui y sont entrées, étaient les représentants d’une autre idéologie de violence. Les années suivantes, il est apparu clairement au monde entier que les armées staliniennes n’ étaient pas moins cruelles et violentes que celles d’Hitler. Le même nombre de personnes environ est mort dans les camps staliniens. Dans les zones occupées par l’armée russe, des massacres et atrocités similaires à ceux des soldats nazis ont été perpétrés.

Cette folie meurtrière connue sous le nom de Seconde Guerre mondiale ôta la vie à 55 millions de personnes. Le monde était devenu témoin d’un rituel de carnage satanique. Cependant, Allah a demandé aux hommes de suivre un chemin de paix et de sécurité et non le diable :

  • O les croyants! Entrez en plein dans l'Islam, et ne suivez point les pas de satan, car il est certes pour vous un ennemi déclaré. (Sourate al-Baqarah, 208)

L’IDEOLOGIE DE LA GUERRE

23a.jpgLes deux guerres mondiales du siècle dernier que nous avons en quelque sorte vécues, donnent à l’humanité d’importantes leçons. Ces deux tragédies ont prouvé que les guerres ne sont pas simplement le résultat de conflits d’intérêts étatiques, ceux-ci pouvant être résolus de manière diplomatique. La vraie cause de la guerre est l’idéologie des hommes qui décident de la poursuivre. C’est cette idéologie qui considère le combat, le massacre et le fait de faire souffrir comme des éléments propres à la nature humaine : les véritables causes de la violence se trouvent là.

Cette idéologie s’appelle le darwinisme social. C’est croire que l’homme est une simple espèce animal qui est apparu suite à une série de coïncidences. La Première Guerre mondiale était la résultante de dirigeants européens qui ont exprimé ouvertement leurs opinions darwinistes. Les responsables de la Seconde Guerre mondiale avaient eux aussi une forte croyance dans le darwinisme social.

Hitler a emprunté cette idéologie raciste et cette foi dans les guerres, au darwinisme. Sa biographie Mein Kampf (Mon Combat) est une adaptation de la « Lutte pour la survie » de Darwin.L'histoire sanglante du fascisme - Partie I 

Lors des ses premières années quand il travaillait en tant que journaliste, le dirigeant fasciste italien Mussolini était un partisan de la théorie de l’évolution, si engagé, qu’il considérait Darwin comme « le plus grand penseur du 19ème siècle ». Pendant sa dictature, il a continué de soutenir cette idéologie et a proclamé que l’existence de la guerre était une « loi de l’évolution ». Racisme et darwinisme

Malgré une formation de prêtre durant sa jeunesse, Staline est devenu athée après avoir lu « L’Origine des Espèces » de Darwin. Lors de son règne de despote, il imposa les théories de Darwin et de Lamarck – (un évolutionniste encore plus primitif) – au peuple russe. le darwinisme:La véritable cause des conflits civils et des massacres en Europe

Pour ces dictateurs qui voyaient les hommes comme des troupeaux de bêtes, le fait de répandre le sang n’était qu’un processus biologique. Derrière tous ces crimes, nous retrouvons la croyance des dictateurs dans le darwinisme social.

 

24a.jpgLa paix ne régnera pas sur la terre aussi longtemps que le darwinisme social continuera d’exister. Celui-ci pousse les nations, ainsi que les civilisations entières à poursuivre cette logique de guerre. Pour le darwinisme social, c’est la raison même de l’existence de l’humanité.

La réalité toutefois est bien différente. Les hommes existent non pour se combattre mais pour servir Allah et mener leur vie sous Sa guidance. Cela exige amour, miséricorde et paix. Quand les hommes prendront conscience de ces états de faits, la guerre et les larmes cesseront, pour laisser place à la paix et au bonheur. Ceci est indiqué dans le Coran :

  • Allah appelle à la demeure de la paix et guide qui Il veut vers un droit chemin. (Sourate Yunus, 25)

Les croyants doivent s’entraider pour répandre l’amitié, la fraternité et l’unité, car s’ils ne le font pas, le trouble et le désordre continueront de ronger le monde. Le Coran présente  cette vérité d’une extrême importance :

Et ceux qui n'ont pas cru sont alliés les uns des autres. Si vous n'agissez pas ainsi [en rompant les liens avec les infidèles], il y aura discorde sur terre et grand désordre. (Sourate al-Anfal, 73)

 

Harun Yahia

 Jul 26, 2010

 

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29 décembre 2010 3 29 /12 /décembre /2010 13:23

Nantes, le 14 janvier 2011, 19h30 Marseille, le 15 janvier 2011, 12h00
Nantes, le 14 janvier 2011, 19h30
La Mosquée Arrahma
3, Boulevard René Cassin 44300 
Marseille, le 15 janvier 2011, 12h00
Salon d'Alhambra
221 rue de Lyon 13015 
Paris, le 15 janvier 2011, 14h00
Paris, le 15 janvier 2011, 14h00
L'Institut La Plume Verte
82 Avenue de Verdun
91500 Paray-Vieille-Poste

Paris, Bagnolet, le 15 janvier 2011, 19h30,

Centre Culturel Musulman 
l'Olivier de la Paix, 45 rue Charles Delescluze 93170

Paris, le 16 janvier 2011, 19h30 Strasbourg, le 17 janvier 2011, 19h00

Paris, le 16 janvier 2011, 19h30
Théâtre du Gymnase-Marie Bell
38 Boulevard Bonne Nouvelle 75010

Strasbourg, le 17 janvier 2011, 19h00
Grande Mosquée de Strasbourg
2 impasse du Mai 67009
Lyon, le 18 janvier 2011, 20h00 Lyon Villeurbanne, le 19 janvier 2011, 20h00
Lyon, le 18 janvier 2011, 20h00
La Mosquée Bilal de St-Fons
7 rue Thirard 69190 Saint Fons
Lyon Villeurbanne, le 19 janvier 2011, 20h00
Espace Tête d'Or Centre de Congrès
(Avec l’exposition de fossile toute la journée)
103 Boulevard de Stalingrad
 
La conférence de Harun Yahya à Paris, au Théâtre du Gymnase Marie-Bell

La conférence de Harun Yahya et l’exposition de fossiles qui a eu lieu le 16 janvier 2011 à Paris, au Théâtre du Gymnase Marie-Bell a produit un grant intérêt. Il y a eu plus de 1000 personnes qui sont venues au salon qui accepte normalement 800 personnes. Lors de la conférence à laquelle M. Adnan Oktar s’est connecté via visio conférence, les sujets‘L’éffondrement de la Théorie de l’Evolution et le Fait de la Création’ et ‘L’Islam, Religion de la Paix’ ont été traités.












































Jan 17, 2011

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28 novembre 2010 7 28 /11 /novembre /2010 18:56

Matrix est un film très populaire. Ceux qui ont vu la suite The Matrix Reloaded se souviendront de la séquence où tous les personnages sont montrés comme des unités de logiciels, dans un environnement où tous les objets correspondent à une unité de logiciel. Une scène montre une femme recevant un comprimé et afin de mieux faire comprendre aux téléspectateurs que la femme et le comprimé sont du logiciel, son corps et le comprimé deviennent des silhouettes de lettres et de nombres digitaux verts. L’effet visuel, répété dans plusieurs scènes du film, fut conçu pour aider le public à comprendre que les personnages qu’il voyait étaient en fait des produits de logiciel.


La représentation des êtres humains comme des unités d’un “logiciel” très complexe dans The Matrix n’est pas si loin de la vérité.

La plupart de ceux qui visionnèrent The Matrix Reloaded n’étaient pas conscients du fait que tous les corps du monde réel sont en fait, d’une certaine manière, des éléments très complexes du logiciel.

Si vous vouliez transposer toute l’information contenue dans le corps sur papier, vous devriez alors construire une bibliothèque suffisamment grande pour couvrir tous les murs d’une grande pièce. Comparé à des systèmes d’exploitation comme Windows ou Mac OS, votre “logiciel” est incomparablement plus complexe et supérieur. Sans compter que votre système d’exploitation s’éteint souvent ou se bloque, vous obligeant alors à le remettre en marche. Il arrive même que le système plante et perde toutes vos informations. Or rien de tel ne se produit avec le logiciel de votre corps aussi longtemps qu’il vit. Si une erreur se produit dans le logiciel, une autre partie du programme le corrige et élimine le problème.

Mais le logiciel dans votre corps ne se compose pas de lettres et de nombres digitaux verts comme dans The Matrix Reloaded, mais de molécules combinées en une chaîne gigantesque appelée ADN situées dans le noyau de chacune des trillions de cellules composant le corps.

 Votre base de données ADN contient toutes les informations caractéristiques concernant votre corps. Cette molécule géante est composée d’une série de quatre unités chimiques différentes appelées bases. Comme un alphabet à quatre lettres, ces bases stockent l’information à propos de toutes les molécules organiques qui construiront le corps. Ces briques chimiques ne sont pas arrangées aléatoirement mais dans un ordre précis, divisées en “phrases”, en “paragraphes” appelés gènes par les scientifiques. Chaque gène décrit les divers détails de votre corps comme par exemple la structure de la cornée transparente de votre œil ou la formule de l’hormone d’insuline permettant à vos cellules d’utiliser le sucre consommé.

La découverte de l’ADN est reconnue comme l’une des plus importantes de l’histoire de la science. En 1953, deux jeunes scientifiques, Francis Crick et James Watson, déterminèrent l’existence et la structure de cette molécule. Au cours du demi-siècle qui suivit, une partie considérable du monde scientifique tenta de comprendre, de décoder, de lire et d’utiliser l’ADN. L’une des plus grandes initiatives dans ce sens, le Projet du Génome Humain fut lancé dans les années 90 pour s’achever en 2001. Les scientifiques impliqués dans le projet réussirent à séquencer le génome humain, c’est-à-dire la totalité des gènes humains et à en faire l’inventaire parfait.

Le Projet du Génome Humain allait bénéficier non seulement à la médecine et à la génétique mais aussi aux professionnels de tous les domaines. Il permit également d’avoir un aperçu sur les origines de l’ADN. Dans un article intitulé “Human Genome Map Has Scientists Talking about the Divine” (La carte du génome humain fait parler du divin chez les scientifiques), dans le San Francisco Chronicle, Gene Myers de Celera Genomics, l’entreprise produisant le projet :

Nous sommes délicieusement perplexes sur le plan moléculaire. Nous ne comprenons pas encore, ce qui est cool. Il y a encore un élément… métaphysique. Ce qui m’étonne vraiment c’est l’architecture de la vie. Le système est extrêmement complexe. C’est comme s’il avait été conçu. Il y a là-dedans une immense intelligence.47

L’information contenue dans l’ADN remet en question la perception du darwinisme de la vie en tant que produit du hasard et détruit son fondement “réductionniste” matérialiste. 

La fin du réductionnisme


James Watson

Francis Crick

Watson et Crick (dans leur jeunesse sur la photo du haut et à l’âge mûr en dessous) passèrent leur vie à étudier l’ADN et ses origines. Crick admit que la vie était un “miracle”.

La philosophie matérialiste prétend que tout n’est que matière ; que la matière a toujours été et qu’elle sera toujours ; qu’en dehors de la matière, il n’y a rien. Afin de solidifier ces idées, les matérialistes utilisent une logique dite de “réductionnisme” qui stipule que les choses semblant être immatérielles peuvent être expliquées en terme d’influences matérielles.

Prenons l’exemple de l’esprit humain que l’on ne peut ni voir ni toucher. Il n’existe pas de “centre de l’esprit” dans le cerveau. Inévitablement, cela nous mène à percevoir l’esprit comme une chose au-delà de la matière. Ce que nous appelons “je” – la personnalité pensante capable d’aimer, de ressentir le plaisir et la douleur, de se mettre en colère, d’être heureuse n’est pas un objet matériel au même titre qu’une table ou une pierre.

Les matérialistes pensent néanmoins que l’esprit peut être réduit à de la matière. Ils affirment que notre capacité à penser, aimer, éprouver du regret et toutes les autres activités mentales sont en réalité le produit de réactions chimiques entre les atomes de notre cerveau. Lorsque nous aimons quelqu’un, cela se traduit par l’influence des substances neurochimiques dans certaines cellules de notre cerveau. Si nous ressentons de la peur, c’est également dû à une réaction chimique. A propos de cette logique, le philosophe matérialiste Karl Vogt dit :

Le cerveau secrète de la pensée comme le foie secrète de la bile.”48

La bile est une substance matérielle mais il n’y a pas de preuve que la pensée est, elle, matérielle.

Le réductionnisme est une opération strictement logique. Mais une opération logique peut reposer sur de fausses fondations. L’une des méthodes permettant de déterminer si c’est le cas fait appel à la science. C’est pourquoi nous devons poser la question suivante :

le réductionnismela base de la logique matérialistepeut-il s’appuyer sur les données scientifiques ?

Au 20ème siècle, toutes les enquêtes scientifiques, toutes les observations et les résultats de toutes les expériences ont répondu “non” à cette question de manière résonnante.


Dr. Werner Gitt, directeur de l’Institut Allemand Fédéral de Physique et de Technologie dit :

Un système d’encodage implique toujours un processus intellectuel non-matériel. Une matière physique ne peut pas produire un code d’informations. Toutes les expériences montrent que chaque morceau d’information créative représente un effort mental et peut remonter vers un donneur d’idée personnel qui usa de son propre libre-arbitre et qui est doté d’un esprit intelligent… Il n’y a pas de loi de la nature, ni de processus connu ni de série connue d’évènements qui puissent rendre l’information capable de donner naissance à elle-même dans la matière...49

Les propos de Gitt apportent les mêmes conclusions que celles auxquelles la théorie de l’information a abouti. Elle fut développée au cours des dernières décennies pour enquêter sur l’origine et la structure de l’information dans l’univers et reconnue comme faisant partie de la thermodynamique. Après de longues recherches, la conclusion fut que l’information est différente de la matière, qu’elle ne peut jamais être réduite à de la matière et que les sources d’informations et de matière doivent être étudiées séparément.

Les scientifiques impliqués dans l’étude de la structure de l’ADN ont affirmé que l’ADN contenait une information “magnifique”. Dans la mesure où cette information ne peut être réduite à de la matière, elle doit provenir d’une source au-delà de la matière.


Croire que les phénomènes naturels produisent des données génétiques n’est que pure superstition

George C. Williams, défenseur de la théorie de l’évolution, admet que la plupart des matérialistes et des évolutionnistes ne veulent pas reconnaître ce résultat. Williams fut un ardent partisan du matérialisme pendant des années, mais il affirme dans un article écrit en 1995 que la perspective matérialiste (réductionniste) qui relie tout à la matière est fausse :

Les biologistes évolutionnistes ne se sont pas rendu compte qu’ils ont affaire à deux domaines plus ou moins incommensurables : celui de l’information et celui de la matière… Ces deux domaines ne se rapprocheront jamais au sens habituellement impliqué par le terme réductionnisme. … Le gène est un ensemble d’information, non un objet. … En biologie, quand vous parlez de choses comme les gènes ou les génotypes ou les patrimoines génétiques, vous parlez d’informations et non de réalité objective physique. … Cette pénurie de descripteurs partagés fait de la matière et de l’information deux domaines séparés de l’existence, qui doivent être étudiés séparément, selon leurs propres termes.50

Le réductionnisme est le produit d’une science non sophistiquée au 18ème et 19ème siècle. Cette duperie fondamentale du darwinisme présupposait que la vie était si simple que ses origines pouvaient être expliquées en termes d’événements aléatoires. Or la biologie du 20ème siècle a montré que c’était tout à fait le contraire. Phillip Johnson, professeur retraité de l’Université de Californie à Berkeley et l’un des critiques contemporains du darwinisme, explique que le darwinisme a négligé l’information comme fondement de la vie et c’est précisément ce qui le rend faux :

La biologie post-darwinienne a été dominée par le dogme matérialiste, les biologistes devaient faire comme si les organismes étaient beaucoup plus simples qu’ils ne le sont. [Selon eux] la vie elle-même devait être pure chimie. Assemblez les bons éléments chimiques et la vie naît. L’ADN doit donc être un produit de la chimie uniquement. Comme le présentait une exposition au Musée d’Histoire Naturelle au Nouveau Mexique, “les gaz volcaniques plus les éclairs égalent l’ADN égale LA VIE !” Quand il fut interrogé à propos de cette fable, le porte-parole du musée convint que c’était certes simplifié mais en somme vrai.51

Ces hypothèses primitives et superficielles s’avérèrent, cependant, toutes dénuées de substances. Comme ce fut souligné dans le premier article de cette serie IL ETAIT UNE FOIS LE DARWINISME-1/7-Introduction , même la cellule, la forme de vie la plus petite et la plus basique est plus complexe que ce qu’avaient pu imaginer les scientifiques auparavant. Tout le monde s’accorde d’ailleurs à dire qu’elle contient des “informations” magnifiques. Les efforts tentant à réduire l’information à de la matière (du type gaz volcaniques+éclairs=DNA=vie) étaient sous-informés. Johnson explique la situation de ces scientifiques réductionnistes s’évertuant à assimiler l’information à de la matière :

Les biologistes réductionnistes ne regardent pas la réalité, mais seulement la vie telle qu’elle devrait être si le programme réductionniste réussissait. C’est comme l’histoire de l’ivrogne qui perd ses clés dans les buissons mais qui les cherchent sous un lampadaire parce que c’est là qu’il y a assez de lumière pour les voir.52

Aujourd’hui, de plus en plus de scientifiques ont cessé de chercher la clé au mauvais endroit et ont opté pour la bonne adresse. Au lieu d’espérer trouver en vain dans les événements aléatoires les origines de la vie (et la magnifique information qui la constitue), ils ont accepté la vérité évidente que la vie est le résultat d’une création supérieure. Cette prise de conscience s’est accélérée particulièrement au 21ème siècle, où les ordinateurs et internet font partie intégrante de nos vies. L’idée darwiniste du 19ème siècle d’un principe de vie simple, en raison d’un manque de données biologiques, est destinée à disparaître dans les profondeurs de l’histoire.

La vérité est que Dieu créa chaque créature à la surface de la terre et a tout ordonné dans l’art parfait de Sa création. Il créa le corps humain plein de merveilles et ensuite lui inspira Son esprit. Tout ce qui caractérise l’homme – la vue, l’ouïe, la pensée, les sentiments, les émotions – ne sont pas le résultat de l’interaction d’atomes inconscients mais des facultés de l’esprit que Dieu accorda aux êtres humains. Dans le Coran, Il rappelle aux hommes les bienfaits dont ils jouissent :

Dis : “C'est Lui qui vous a créés et vous a donné l'ouïe, les yeux et les cœurs.” Mais vous êtes rarement reconnaissants ! (Sourate al-Mulk, 23)

Chaque individu a reçu l’esprit accordé par Dieu et chaque individu est responsable envers notre Seigneur Qui créa tout à partir du néant. Dans le Coran, Dieu révèle la création à ceux qui pensent ne pas avoir de but et les informe qu’après leur mort, ils seront ressuscités :

L'homme pense-t-il qu'on le laissera sans obligation à observer ? N'était-il pas une goutte de sperme éjaculé ? Et ensuite une adhérence que Dieu a créée et formée harmonieusement; puis en a fait alors les deux éléments de couple : le mâle et la femelle ? N’'est-Il pas capable de faire revivre les morts ? (Sourate al-Qiyamah, 36-40)

Harun Yahia

extrait du livre de l'auteur: Il était une fois, le Darwinisme  


 Article suivant→

Articles precedents→    IL ETAIT UNE FOIS LE DARWINISME - 5/7 - Autrefois fut lancée la quête du chaînon manquant

IL ETAIT UNE FOIS LE DARWINISME- 4/7-Autrefois les archives fossiles étaient supposées prouver l’évolution

IL ETAIT UNE FOIS LE DARWINISME- 3/7 -Autrefois la vie était supposée être simple

IL ETAIT UNE FOIS LE DARWINISME-2/7-L’écroulement des mythes du darwinisme et la définition correcte de la science

IL ETAIT UNE FOIS LE DARWINISME-1/7-Introduction

Autres articles sur le même thème → DARWINISME & EVOLUTIONNISME


 Notes:/

47 Tom Abate, San Francisco Chronicle, 19 février 2001.
48 Encyclopædia Britannica, "Modern Materialism"
49 Werner Gitt, In the Beginning Was Information, CLV, Bielefeld, Germany, pp. 107-141.
50 George C. Williams, The Third Culture: Beyond the Scientific Revolution, (éd. John Brockman), New York: Simon & Schuster, 1995, pp. 42-43.
51 Phillip Johnson's Weekly Wedge Update, "DNA Demoted", 30 avril 2001, http://www.arn.org/docs/pjweekly/pj_weekly_010430.htm.
52 Ibid.

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28 novembre 2010 7 28 /11 /novembre /2010 13:30

Dans son livre La filiation de l’homme, Charles Darwin présenta les preuves qu’il estimait soutenir sa théorie des origines humaines. L’unique illustration dans ce livre, dans le premier chapitre, représente le dessin de deux embryons : l’un est celui d’un être humain et l’autre celui d’un chien. Dans le chapitre "Ce que témoigne que l'homme descend de quelque forme inferieure", Darwin écrivit :


Le biologiste allemand Ernst Haeckel fut le fondateur de l’embryologie darwiniste.

L'homme se développe à partir d'une ovule, d'environ un 125ème de pouce de diamètre, qui ne diffère à aucun égard des ovules des autres animaux ;  l'embryon lui-même, en période très précoce, ne peut guère être distingué de celui d'autres membres du règne des vertébrés, Au cours de cette période… les fentes sur les côtés du cou demeurent, marquant leur ancienne position? 53

Il poursuivit en affirmant que ses observations montraient qu’un embryon humain ressemblait étroitement à celui du singe, du chien ou d’un autre vertébré mais qu’à un stade ultérieur de développement dans l’utérus, une différentiation se produisait. Dans une lettre à son ami Asa Gray, Darwin considéra la preuve de l’embryologie “de loin la classe unique la plus puissante des faits en faveur de sa théorie”.54

Or Darwin n’était pas embryologiste. Jamais il n’a étudié les embryons de façon détaillée. Par conséquent, en développant ses arguments, il cita des individus qu’il jugeait être des autorités en la matière.

Dans ses notes, un nom en particulier était récurrent : celui du biologiste allemand Ernst Haeckel dont le livre Naturliche Schopfungsgeschichte (L’histoire naturelle de la création) contenait divers croquis d’embryons accompagnés de ses commentaires.( Les dessins d'embryons d'Haeckel sont frauduleux )

Peu de temps après, Haeckel allait marquer l’histoire comme l’auteur de l’interprétation évolutionniste de l’embryologie. Il lut L’origine des espèces(1859) avec un grand intérêt, accepta ce que Darwin écrivit et devint un évolutionniste encore plus ardent que Darwin lui-même.

Pour contribuer à la théorie, il mena une série d’expériences et publia NaturlicheSchopfungsgeschichte en 1868. Il y avança sa théorie de l’embryologie qui allait le rendre célèbre. Dès le début, il affirma que les embryons des êtres humains et de certains animaux se développaient de la même manière. Les croquis des embryons d’un être humain, d’un singe et d’un chien à la page 242 en étaient la preuve. Ces dessins étaient apparemment identiques. Selon Haeckel ces créatures provenaient d’une origine commune.


Le livre L’origine des espèces conduisit Haeckel à de graves erreurs.

En réalité, ce sont les dessins et non les créatures qui provenaient d’une origine commune. Haeckel fit le croquis d’un embryon, puis il y fit quelques modifications légères et les présenta comme les embryons de l’homme, du chien et du singe. Lorsque les mêmes dessins étaient présentés côte à côte, ils se ressemblaient naturellement beaucoup.55

Darwin s’inspira de ce “travail” pour son livre La filiation de l’homme. Cependant, avant que Darwin n’écrive son livre, certains remarquèrent une distorsion majeure dans le travail de Haeckel. En 1868, L. Rutimeyer publia un article dans le périodique scientifique Archiv für Antropologie (Les archives de l’anthropologie) où il révéla les falsifications de Haeckel. Les dessins d'embryons d'Haeckel sont frauduleux

Rutimeyer, professeur en zoologie et en anatomie comparative à l’Université de Basle, examina les dessins d’embryons dans Natürliche Schopfungsgeschichte et Uber die Entstehung und den Stammbaum des Menschengeschlechts. Il démontra que les dessins dans les deux livres n’avaient rien à voir avec la réalité. Rutimeyer écrivit :

Haeckel prétend que ces travaux sont simples pour les rendre plus accessibles au profane scientifique, ainsi qu’aux scientifiques et aux savants. Personne ne viendra contester la première évaluation de l’auteur, mais il ne peut soutenir sérieusement la seconde. Ces travaux sont revêtus d’un costume formel médiéval. Il est question d’une considérable fabrication de preuve scientifique. Pourtant l’auteur a bien pris soin de ne pas laisser le lecteur prendre conscience de cet état de faits.56

Malgré cela, Darwin et d’autres biologistes continuèrent à prendre les dessins de Haeckel comme référence. Cela encouragea Haeckel à essayer de faire de l’embryologie une assise forte pour le darwinisme. Ses observations ne trouvèrent pas un tel appui, mais il accordait plus d’importance à ses dessins qu’à ses observations. Durant les années suivantes, il fit une série de dessins comparatifs d’embryons et composa des tableaux comparant les embryons de poissons, de salamandres, de grenouilles, de poules, de lapins et d’êtres humains. Il était intéressant de voir à quel point les embryons de ces diverses espèces placés côte à côte dans ces tableaux se ressemblaient au début et comment ils se différenciaient lentement au cours de leur développement. La similarité entre les embryons du poisson et de l’être humain était si frappante que l’embryon humain semblait avoir des branchies. Sur la base de ces dessins censément scientifiques, Haeckel proclama sa théorie de “l’ontogénie récapitule la phylogénie”. Ce slogan résumait son idée qu’au cours de son développement, dans l’œuf ou dans l’utérus de sa mère, chaque créature répète l’histoire de sa propre espèce depuis le début. Par exemple, un embryon humain ressemble donc d’abord à un poisson, puis quelques semaines plus tard à une salamandre, ensuite il passe par l’étape du reptile et du mammifère avant d’évoluer en un être humain reconnaissable.

Le concept transmis par le slogan “l’ontogénie récapitule la phylogénie” gagna rapidement une renommée en tant que “théorie de la récapitulation”.

En peu de temps ce mythe devint l’une des preuves les plus importantes de l’évolution. A travers le 20ème siècle, de nombreux étudiants virent le tableau du progrès imaginaire de l’embryon humain du stade de poisson, puis de salamandre, puis de poule et de lapin. Le mythe de l’embryon humain avec des branchies fit partie pendant un certain temps des faits acceptés. Aujourd’hui encore, de nombreux partisans de la théorie de l’évolution citeront cette théorie pour preuve de l’évolution. Sur quelle contrefaçon scientifique s’appuie le mythe des branchies chez l’embryon humain?QUESTION N°8


Les dessins contrefaits de Haeckel cherchaient à donner l’impression de similarité entre les embryons de différents êtres vivants.

Cependant il ne s’agit que d’une pure fabrication. En réalité, les embryons des diverses créatures ne présentent aucune ressemblance. Les dessins de Haeckel étaient truffés de mensonges. A certains embryons, il ajouta des organes imaginaires, à d’autres il en retira. Il représenta les gros et les petits embryons à une taille égale.

Dans l’embryon humain, les fentes que Haeckel fit passer pour des branchies étaient en réalité le début de la formation du canal de l’oreille moyenne, de la parathyroïde et de la glande du thymus. Les autres comparaisons de Haeckel sont désormais connues pour leur manque de crédibilité : ce qu’il fit ressembler à une “membrane vitelline” dans l’embryon est en fait une poche produisant le sang du bébé. La structure que Haeckel et ses partisans appelaient la “queue” était en réalité l’épine dorsale, similaire à une queue seulement parce que sa formation a lieu avant les jambes.

Au début du 20ème siècle, Haeckel reconnut ouvertement avoir falsifié ses dessins :

Après cette confession compromettante de “contrefaçon”, je devrais être obligé de me considérer condamné et annihilé si je n’avais pas la consolation de voir à mes côtés sur le banc des accusés des centaines d’autres coupables, parmi lesquels nombre d’observateurs les plus crédibles et de biologistes les plus estimés. La grande majorité de tous les diagrammes dans les meilleurs manuels, dans les traités et les revues de biologie encourrait le même degré d’accusation de “contrefaçon” car tous sont inexacts et sont tous plus ou moins altérés, schématisés ou fabriqués.57

En dépit de cet aveu, les darwinistes apprécièrent ses documents de propagande et refusèrent de les mettre de côté. Ils ignorèrent le fait que les dessins étaient faux. C’est pourquoi pendant des décennies, les manuels et une grande partie de la littérature évolutionniste les présentèrent comme des éléments authentiques.

Les falsifications des dessins de Haeckel eurent un écho important dans la seconde moitié des années 90. Le 5 septembre 1997, le numéro du magazine Science publia “Haeckel’s Embryos : Fraud Rediscovered” (Les embryons de Haeckel : une fraude redécouverte). Cet article d’Elizabeth Pennisi expliquait que ces dessins étaient fabriqués :

L’impression que les embryons sont exactement similaires est fausse, dit Michael Richardson, embryologiste à l’école de médecine de l’hôpital St Georges à Londres… Alors lui et ses collègues firent leur propre étude comparative, réexaminant et photographiant les embryons triés selon l’espèce et l’âge des dessins de Haeckel. Voilà, les embryons “étaient étonnamment différents”, rapporte Richardson dans le numéro d’août de Anatomy and Embryology/58

Science rapportait qu’afin de démontrer la similarité entre les embryons, Haeckel retira délibérément quelques organes de ses dessins ou en ajouta d’autres imaginaires. L’article continue ainsi :

Non seulement Haeckel ajouta ou omit des caractéristiques, rapportent Richardson et ses collègues, mais il truqua également l’échelle pour exagérer les similarités entre les espèces quand les différences de taille étaient multipliées par dix. Haeckel brouilla encore davantage les différences en négligeant de nommer les espèces dans la plupart des cas, comme s’il suffisait d’un seul représentant pour un groupe entier d’animaux. En réalité, Richardson et ses collègues remarquent, même les embryons étroitement proches comme ceux des poissons varient pas mal dans leur apparence et dans le mode de développement. “Il semble que cela s’avère être le plus célèbre faux de la biologie”, conclut Richardson.”59

L’article explique que d’une façon ou d’une autre, les aveux de Haeckel furent gardés sous couvert depuis le début de ce siècle et que ses dessins continuaient à être étudiés dans les manuels comme s’ils étaient authentiques :

L’aveu de Haeckel se perdit après que l’utilisation de ses croquis dans un livre datant de 1901 intitulé Darwin and After Darwin (Darwin et après Darwin) et leur vaste reproduction dans les manuels anglophones de biologie.60 

Un article dans le numéro du 16 octobre 1999 de New Scientist revint sur le mythe de l’embryologie de Haeckel :

[Haeckel] appela cela la loi biogénétique, et l’idée atteignit une renommée populaire sous le nom de récapitulation. En fait, il fut rapidement démontré que la loi stricte de Haeckel était incorrecte. Par exemple,l’embryon humain au tout début de son développement n’a jamais eu de branchies fonctionnant comme chez le poisson et n’est jamais passé par des étapes où il ressemble à un reptile ou à un singe adulte.61


La fraude de Haeckel passé à la loupe : les photographies d’embryons prises par l’embryologiste anglais Richardson en 1999 montraient à quel point les dessins de Haeckel étaient loin de toute réalité. Ci-dessus les dessins fictifs de Haeckel et d’authentiques photos en dessous.

Ainsi, ce qui pouvait être considéré comme la preuve la plus populaire de l’évolution – à savoir la théorie de la récapitulation – fut complètement invalidé.

Bien que les contrefaçons de Haeckel aient été dévoilées, une autre falsification proche de celle de Haeckel demeurait inaperçue :

le darwinisme.

Darwin ne tint pas compte des opinions négatives des scientifiques à l’égard de l’interprétation de Haeckel lorsqu’il utilisa ses dessins pour renforcer sa propre théorie. Ce n’était cependant pas le seul point sur lequel le darwinisme déviait de la vérité. Il présenta, en effet, le point de vue de Karl Ernst von Baer – réputé le plus grand embryologiste de son époque – comme étant erroné.

 Icons of Evolution (Les icônes de l’évolution) de Jonathan Wells explique en détails que von Baer, opposé à la théorie de Darwin, la rejetait durement. Il était fermement contre les interprétations évolutionnistes de l’embryologie, formulant la règle que “l’embryon d’une forme supérieure ne ressemble jamais à une autre forme, mais seulement à son embryon”.62 

Il affirma également que les darwinistes “acceptaient de manière dogmatique l’hypothèse évolutionniste de Darwin comme une vérité avant même qu’ils ne se mettent à observer les embryons."63

Dans la troisième édition de L’origine des espèces, Darwin déforma les interprétations et les conclusions de von Baer afin de mettre en avant sa propre théorie. Wells explique :

Darwin citait von Baer comme la source de ses preuves embryologiques, mais sur le point crucial il déforma ces preuves pour les faire concorder avec sa théorie. Von Baer vécut assez longtemps pour récuser l’abus de Darwin concernant ses observations. Il fut un critique puissant de l’évolution darwiniste jusqu’à sa mort en 1876. Mais Darwin continua à le citer, faisant de lui un partisan de la doctrine du parallélisme évolutionniste alors qu’il y était explicitement opposé.64

En résumé, Darwin exploita les conditions scientifiques primitives de son époque pour établir des déductions fausses basées sur des préjugés. Il profita des limites de la communication afin de déformer les découvertes des autres scientifiques.

Les faits enfin – tard certes – dévoilés permettent d’assener un coup fatal au darwinisme. Darwin reçut le soutien de l’embryologie à travers les falsifications de Haeckel pour étayer sa théorie.65 Nombreux sont ceux qui furent trompés et, qui dans leur naïve ignorance, crurent qu’ils avaient eu autrefois des branchies.

Cela fait partie du passé. Dorénavant on sait que l’embryologie ne prouve pas le darwinisme. Désormais le même slogan peut s’appliquer au domaine de l’embryologie.Il était une fois, existait le darwinisme !

Harun Yahia 

extrait du livre de l'auteur: Il était une fois, le Darwinisme


IL ETAIT UNE FOIS LE DARWINISME - 6/7 - Autrefois on ne disposait pas de l’information biologique

IL ETAIT UNE FOIS LE DARWINISME - 5/7 - Autrefois fut lancée la quête du chaînon manquant

IL ETAIT UNE FOIS LE DARWINISME- 4/7-Autrefois les archives fossiles étaient supposées prouver l’évolution

IL ETAIT UNE FOIS LE DARWINISME- 3/7 -Autrefois la vie était supposée être simple

IL ETAIT UNE FOIS LE DARWINISME-2/7-L’écroulement des mythes du darwinisme et la définition correcte de la science

IL ETAIT UNE FOIS LE DARWINISME-1/7-Introduction

Autres articles sur le même thème → DARWINISME & EVOLUTIONNISME


NOTES:/

53 Charles Darwin, La filiation de l’homme et la sélection liée au sexe, Editions Syllepse, Paris, p. 91.

54 Charles Darwin, "Letter to Asa Gray", 10 septembre 1860, dans Francis Darwin (ed.), The Life and Letters of Charles Darwin, vol. II (New York: D. Appleton and Company, 1896), p. 131.
55 "Haeckel's Fraudulent Charts"; http://www.pathlights.com/ce_encyclopedia/17rec03.html.
56 L. Rutimeyer, "Referate", Archiv fur Anthropologie, 1868.
57 Francis Hitching, The Neck of the Giraffe: Where Darwin Went Wrong, New York: Ticknor and Fields 1982, p. 204.
58 Elizabeth Pennisi, "Haeckel's Embryos: Fraud Rediscovered", Science, 5 septembre 1997 (soulignement ajouté)

59Ibid. (soulignement ajouté)
60 Ibid.
61Ken McNamara, "Embryos and Evolution", New Scientist, vol. 12416, 16 octobre 1999 (soulignement ajouté)
62 Jonathan Wells, Icons of Evolution, p. 84.
63 Ibid., p. 85.
64 Ibid., p. 86.
65 Charles Darwin, "Letter to Asa Gray", 10 septembre 1860, dans Francis Darwin (ed.), The Life and Letters of Charles Darwin, vol. II, p. 131.

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27 novembre 2010 6 27 /11 /novembre /2010 09:49
Le dernier article montrait comment les archives fossiles ôtaient toute base au darwinisme. Dans L’origine des espèces, Darwin ne mentionna pas les archives fossiles en ce qui concerne les origines humaines. Mais dans La filiation de l’homme publié douze ans plus tard, il avançait que les êtres humains se situaient au plus haut échelon de la soi-disant échelle évolutionniste. Il défendait l’idée que leurs ancêtres les plus proches étaient des primates ressemblant aux singes actuels.

En supposant que les êtres humains et les singes descendaient d’un ancêtre commun, Darwin n’avait aucune preuve pour étayer ses dires. Il avait simplement imaginé un lien de parenté entre les êtres humains et les singes, les animaux qu’il estimait les plus adaptés à la comparaison avec les êtres humains. Dans son livre, il développa ses arguments raciaux, affirmant que certaines “races prétendument primitives” constituaient une preuve de l’évolution. (La génétique moderne a cependant infirmé ces idées raciales partagées par Darwin et d’autres évolutionnistes.)

A partir du dernier quart du 19ème siècle, un pan entier de la science – la paléo-anthropologie- se consacra à la recherche de fossiles dans le but de prouver la théorie imaginaire de l’évolution. C’est alors que nombre des partisans du darwinisme lancèrent des fouilles dans la quête du chaînon manquant entre les singes et les êtres vivants.


La vraie nature de l’homme de Piltdown fut découverte en 1953 lorsque des experts examinèrent le crâne et se rendirent compte de la fabrication.

 

La grande découverte qu’ils espéraient se fit en Angleterre en 1910. Pendant les 43 années suivantes, le crâne de “l’homme de Piltdown”  (http://0z.fr/cpF2V)allait se faire passer auprès du public pour la preuve majeure de l’évolution humaine. Le fossile fut mis au jour par Charles Dawson, un paléontologue amateur qui lui donna le nom d’Eoanthropus dawsoni. Il s’agissait d’un fossile étrange : la partie supérieure était tout à fait humaine dans sa structure, alors que la mâchoire inférieure et les dents ressemblaient à ceux des singes. Rapidement, la découverte se propagea. Les Anglais étaient très fiers que ce fossile, découvert dans leur sous-sol natal, fut un ancêtre de leur race. La taille considérable de ce crâne fut interprétée comme une indication de l’évolution très précoce de “l’intelligence anglaise”. Pendant les années qui suivirent, des centaines de thèses furent consacrées à l’Eoanthropus dawsoni. Le fossile fut exposé au British Museum où des centaines de milliers de visiteurs furent convaincus de la vérité de l’évolution humaine.

Ils ne se doutaient pas que “le fossile” était un faux. Des tests effectués en 1953 montrèrent que l’homme de Piltdown était une combinaison d’un être humain et d’un orang-outan. Le public fut étonné d’apprendre que ce fossile supposé être alors la preuve majeure de l’évolution fut retiré des vitrines du British Museum où il était exposé depuis des décennies.


Avant d’être qualifié de faux, l’homme de Piltdown fut exposé dans les musées et sur les couvertures des publications “scientifiques” pendant 43 ans.

 

En 1922, un autre scandale éclata aux Etats-Unis, de portée moindre mais tout aussi sérieux. Une dent molaire découverte au Nebraska fut attribuée à une forme intermédiaire entre l’homme et le singe. A partir de cette dent, l’homme du Nebraska fut concocté. En 1927, on détermina toutefois que cette dent n’appartenait ni à un être humain ni à un singe mais à un cochon sauvage.

En dépit de tels fiascos, les évolutionnistes poursuivirent leurs recherches sur les origines humaines. Plus tard, ils s’imaginèrent que les singes disparus du genre australopithèque étaient les plus anciens ancêtres humains. Ils élaborèrent alors une chronologie : après l’australopithèque venait l’Homo habilis, ensuite l’Homo rudolfensis, puis l’Homo erectus et enfin l’Homo sapiens, c’est-à-dire l’homme de nos jours. Ce cliché reproduisant une série de singes marchant petit à petit sur deux jambes fut officiellement adopté dans les manuels, les périodiques scientifiques, les magazines, les quotidiens, les films et même les publicités, sans être la cible de la moindre critique pendant des décennies.

En somme, au 20ème siècle, l’idée était largement répandue que la théorie de l’évolution expliquait les origines humaines.

Or, la réalité était tout à fait différente. Des fossiles éteints ne s’accordent pas avec le schéma évolutionniste. Le problème ne sera pas résolu par la découverte d’autres fossiles. Au contraire, cela ne contribuera qu’à compliquer les choses. Certaines autorités ont commencé à accepter ces faits. Parmi les plus éminents paléontologues, Niles Eldredge et Ian Tattersall du Musée américain d’histoire naturelle font ce commentaire important :

[C’est un] … mythe que de dire que les histoires évolutionnistes des êtres vivants sont essentiellement une question de découverte. … Mais si cela était vraiment le cas, on pourrait s’attendre en toute confiance à ce que l’histoire de l’évolution humaine s’éclaircisse à mesure des découvertes croissantes de fossiles hominidés. Or, c’est précisément le contraire qui se produit.30

Dans un article datant de 1995, l’un des célèbres noms de la théorie de l’évolution, le professeur de l’Université d’Harvard Richard Lewontin, admet que le darwinisme est tombé dans une situation désespérée :

Lorsqu’on considère le passé lointain, avant l’origine de l’espèce réelle de l’Homo sapiens, nous sommes face à des données fossiles fragmentées et décousues. En dépit des déclarations optimistes et enthousiastes faites par certaines paléontologues, aucune espèce d’hominidés ne peut être établie en tant que notre ancêtre direct.31


Il n’existe pas de lignée évolutionniste entre le singe et l’homme. Ce n’est même pas constructible sur un plan théorique.

De nombreux autres experts évolutionnistes ont récemment affirmé leur pessimisme envers leur théorie. Henry Gee, éditeur du célèbre magazineNature, souligne :

Prendre une ligne de fossiles et prétendre qu’ils représentent une lignée n’est pas une hypothèse scientifique testable, mais une affirmation dont la validité équivaut aux histoires qu’on lit aux enfants au coucher – elles sont amusantes, peut-être même instructives mais pas scientifiques.32

“L’arbre généalogique humain” classique est sérieusement critiqué aujourd’hui. Des scientifiques à la recherche de preuves sans idées préconçues affirment que la ligne de descendance de l’australopithèque à l’Homo sapiens que les évolutionnistes mettent en avant est une concoction complète, et que les espèces intermédiaires dites de l’Homo habilis et de l’Homo erectus sont imaginaires.

En 1999, dans un article publié dans le magazine Science, les paléontologues évolutionnistes Bernard Wood et Mark Collard présentèrent le point de vue que l’Homo habilis et l’Homo rudolfensis étaient des catégories créées et que les fossiles classés dans ces catégories devaient être transférés vers le genre australopithèque.33

Milford Wolpoff de l’Université du Michigan et Alan Thorne de l’Université de Canberra partageaient l’opinion que l’Homo erectus était une catégorie montée de toutes pièces et que les fossiles y étant inclus étaient tous des variations de l’Homo sapiens.34


Niles Eldredge et Stephen Jay Gould, deux célèbres paléontologues, convinrent du décalage entre le darwinisme et les archives fossiles

      Cela signifie, en clair, que les fossiles supposés incarner les ancêtres de l’homme correspondent soit à des races disparues de singes soit à des êtres humains avec des caractéristiques raciales différentes. Aucun d’eux n’est mi-homme, mi-singe. Ils sont soit des hommes soit des singes.

Selon certains experts conscients de cette réalité, le mythe de l’évolution humaine n’est rien de plus qu’une somme d’écrits imaginés par un groupe d’individus convaincus par la philosophie matérialiste représentant l’histoire naturelle sous l’angle de leurs propres dogmes. Au cours d’une réunion de la British Association for the Advancement of Science (Association britannique pour le progrès de la science), l’historien d’Oxford John Durant faisait le commentaire suivant :

Serait-il possible qu’à l’image des mythes primitifs, les théories de l’évolution humaine renforcent les systèmes de valeurs de leurs créateurs en réfléchissant dans l’histoire l’image d’eux-mêmes et de la société dans laquelle ils vivent ?35

Dans une publication ultérieure, Durant dit que cela vaut la peine de demander si les idées de la soi-disant évolution humaine supposaient des fonctions similaires dans les deux sociétés, préscientifiques et scientifiques et il poursuit :

Constamment, les idées à propos des origines de l’homme finissent par nous dire, après un examen plus précis, autant sur le présent que sur le passé, autant sur nos propres expériences que sur celles de nos lointains ancêtres… Nous avons le besoin urgent d’une démythologisation de la science.36

En résumé, les théories sur les origines humaines ne font que refléter les préjugés et les croyances philosophiques de leurs auteurs. L’anthropologue de l’Université d’état de l’Arizona, Geoffrey Clark est de ces évolutionnistes qui reconnaissent cet état de fait. Dans un article de 1997, il écrivit :

La paléoanthropologie a la forme mais pas la substance d’une science… Nous sélectionnons parmi des ensembles alternatifs de conclusions de recherche en accord avec nos biais et nos préjugés – un processus à la fois politique et subjectif.37 

Au sein de la propagande médiatique

Comme vous pouvez donc vous en apercevoir, les idées concernant l’évolution humaine s’avèrent non fondées, même par ceux qui contribuèrent à leur élaboration. Elles reposent non pas sur la science mais sur la croyance et les préjugés qui façonnèrent la théorie. Il est intéressant de souligner que ces confessions provenant des paléontologues n’ont pas été reprises par les médias. Au contraire, quelques organisations médiatiques dissimulent soigneusement les divergences entre le darwinisme et les preuves fournies par les fossiles en faisant croire justement à la découverte de nouveaux éléments en faveur de l’évolution. Jonathan Wells, biologiste américain, a obtenu deux doctorats, l’un de l’Université de Yale et le second de l’Université de Californie à Berkeley. Dans son livre publié en 2000, Icons of Evolution (Les icônes de l’évolution), il fait référence à ce mécanisme de propagande :

Le public général est rarement informé de la profonde incertitude concernant les origines humaines qui transparaît des propos des experts scientifiques. Au lieu de cela, on nous alimente des dernières versions de la théorie d’un tel, sans que l’on nous dise que les paléoanthropologues eux-mêmes ne peuvent pas se mettre d’accord dessus. Et typiquement, la théorie est illustrée des dessins fantaisistes d’hommes de cavernes, ou d’acteurs humains lourdement maquillés… Il semble que jamais dans le domaine de la science, autant repose sur si peu.38

Les organisations médiatiques défendant le darwinisme prétendent dans leurs gros titres que “l’évolution humaine est désormais un fait prouvé”!?. Mais qui sont ces scientifiques qui écrivent dans les journaux et qui apparaissent à la télévision pour faire des déclarations aussi peu fondées ? Pourquoi sont-ils en désaccord avec les scientifiques qui pointent vers la faiblesse de la paléoanthropologie ?

Dans un discours donné lors d’une réunion de la Biology Teachers Association of South Australia (Association des enseignants en biologie du sud de l’Australie), l’évolutionniste Greg Kirby expliquait leur psychologie :

Si vous deviez passer votre vie à ramasser des os et à trouver de petits fragments de crâne ou de mâchoire, il y a alors un très profond désir d’exagérer l’importance de ces fragments…39

Ce sont certains des facteurs entretenant le mythe de l’évolution humaine, même s’il ne dispose clairement pas de fondement scientifique. Sans compter que tous les nouveaux fossiles découverts propulsent la thèse évolutionniste des origines humaines encore plus loin dans le doute.

L’inexistence du “chaînon manquant” est reconnue

L’impasse dans laquelle se trouvent les évolutionnistes s’est dernièrement illustrée avec la découverte d’un crâne au Tchad en Afrique centrale par le scientifique Michel Brunet, crâne qui fut baptisé Sahelanthropus tchadensis.

Dans le monde du darwinisme, ce fossile causa une division de l’opinion. Le fameux magazine Nature reconnut que “le crâne récemment découvert pouvait faire couler toutes les idées actuelles à propos de l’évolution humaine”.40


Le crâne de Sahelanthropusbouscula le schéma évolutionniste en raison de ses traits plus “humains”, bien qu’étant plus vieux que l’australopithèque.

 

Daniel Lieberman de l’Université de Harvard dit que “cette découverte aurait l’impact d’une petite bombe nucléaire.41

La raison en est que bien que datant de 7 millions d’années, le crâne présentait une structure plus “humaine” (selon les critères évolutionnistes) que l’australopithèque supposé remonter à 5 millions d’années et être “l’ancêtre humain le plus ancien”. Cela ôta une fois de plus toute crédibilité au scénario de l’évolution humaine.

Bernard Wood, un anthropologue évolutionniste de l’Université George Washington à Washington fournit une explication importante de ce fossile. Il dit que le mythe de “l’échelle de l’évolution” dominant les esprits à travers le 20èmesiècle n’avait aucune valeur et que l’évolution pouvait être comparée à un buisson :

Lorsque j’entamais mes études de médecine en 1963, l’évolution humaine ressemblait à une échelle où l’on passait du singe à l’homme à travers une progression des intermédiaires, chacun légèrement moins simiesque que le dernier. Aujourd’hui l’évolution humaine ressemble à un buisson… Comment sont-ils liés les uns aux autres et à supposer que certains le soient, lesquels sont les ancêtres humains? Voilà les questions d’un débat toujours en cours.42

Dans un article dans le journal The Guardian, Henry Gee écrivit à propos des désaccords causés par ce fossile de singe :

Quelle que soit l’issue, le crâne montre une fois pour toutes que la vieille idée du “chaînon manquant” (entre les singes et les hommes) n’est que bêtise… Il devrait être désormais assez évident que l’idée même du chaînon manquant, toujours chancelante, est complètement indéfendable.43


Même les organisations de médias et les journaux scientifiques décrivirent le Sahelanthropus 

comme une découverte secouant les hypothèses darwinistes.

      Son livre In Search of Deep Time (A la recherche du temps lointain), publié en 1999, explique que le mythe de l’évolution humaine disputé pendant des décennies dans les médias et la littérature évolutionniste scientifique n’avait aucune valeur :

L’évolution de l’homme est supposée avoir été motivée par des améliorations dans la posture, la taille du cerveau, et la coordination entre la main et les yeux, ce qui aurait conduit à des progrès technologiques tels que le feu, la fabrication d’outils et l’usage du langage. Mais ces scénarios sont subjectifs. Ils ne pourront jamais être testés par des expériences, ils sont donc non scientifiques. Ils reposent non pas sur les tests scientifiques mais sur l’affirmation et l’autorité de leur présentation. Etant donné les polémiques omniprésentes des journalistes et des écrivains à propos de la recherche de nos ancêtres et la découverte de chaînons manquants, il peut paraître surprenant que la plupart des paléontologues professionnels ne pensent pas l’histoire de la vie en termes de scénarios ou de narrations, et qu’ils rejettent le mode narratif de l’histoire évolutionniste pour son aspect non scientifique depuis plus de trente ans.44

Gee affirme qu’aucun schéma d’évolution ne peut être tiré des archives fossiles et qu’il n’existe qu’un nombre restreint de fossiles non reliés “flottant dans une mer écrasante de fossés” :

Les nouvelles découvertes de fossiles sont incorporées dans cette histoire préexistante. Nous appelons ces nouvelles découvertes “les chaînons manquants” comme si la chaîne de descendance était un réel objet de notre contemplation et non ce que c’est réellement : une totale invention humaine créée après le fait, façonnée en accord avec les préjugés humains. … Chaque fossile représente un point isolé sans lien connu avec un autre fossile, et tous flottent dans une mer écrasante de fossés.45

Ces très importantes concessions indiquent que la théorie de l’évolution supposée apporter une réponse scientifique à la question de nos origines depuis 150 ans n’était qu’un scénario imposé sur la science par une vision du monde spécifique. Gee s’y réfère en disant :De notre point de vue présent, nous arrangeons les fossiles dans un ordre reflétant l’acquisition progressive de ce que nous voyons en nous-mêmes. Nous ne cherchons pas la vérité ; nous la créons après les faits pour coller à nos préjugés.”

Les évolutionnistes finissent par accepter que le mythe de “l’arbre de l’évolution humaine”, imprimé dans les esprits depuis les 150 dernières années était une invention humaine. Dans un article publié en 1996, le biologiste évolutionniste F. Clark Howell de l’Université de Californie Berkeley écrivait : “Il n’existe pas de théorie globale de l’évolution humaine… Hélas, il n’y en a jamais vraiment eu.”46

Les évolutionnistes eux-mêmes expliquent que le “chaînon manquant”, un thème populaire des gros titres des journaux restera toujours manquant puisqu’il n’existe rien de tel. Comme tous les autres mythes darwinistes, celui de l’évolution humaine est enfin dénoncé.

Nous verrons dans l'article suivant qu’il a été remplacé par des “informations” prouvant que les êtres humains furent créés.Le dernier chapitre montrait comment les archives fossiles ôtaient toute base au darwinisme.

Harun Yahia

extrait du livre de l'auteur: Il était une fois le Darwinisme


Article suivant : en cours

Articles précedents :  IL ETAIT UNE FOIS LE DARWINISME- 4/7-Autrefois les archives fossiles étaient supposées prouver l’évolution

IL ETAIT UNE FOIS LE DARWINISME- 3/7 -Autrefois la vie était supposée être simple

IL ETAIT UNE FOIS LE DARWINISME-2/7-L’écroulement des mythes du darwinisme et la définition correcte de la science

IL ETAIT UNE FOIS LE DARWINISME-1/7-Introduction

Autres articles sur le même thème → DARWINISME & EVOLUTIONNISME


Notes:/

30 Niles Eldredge, Ian Tattersall, The Myths of Human Evolution, pp.126-127.
31 Richard C. Lewontin, Human Diversity, Scientific American Library: New York NY, 1995, p. 163.
32 Henry Gee, In Search of Deep Time: Beyond the Fossil Record to a New History of Life, New York: The Free Press, 1999, pp. 116-117.
33 Bernard Wood, Mark Collard, "The Human Genus", Science, vol. 284, no. 5411, 2 avril 1999, pp. 65-7.
34 Pat Shipman, "Doubting Dmanisi", American Scientist, Novembre-Décembre 2000, p. 491.

35 Roger Lewin, Bones of Contention, The University of Chicago Press, p. 312.
36 John R. Durant, "The Myth of Human Evolution," New Universities Quarterly 35 (1981), pp. 425-438.
37 G. A. Clark and C. M. Willermet (eds.), Conceptual Issues in Modern Human Origins Research, New York: Aldine de Gruyter, 1997, p. 76.
38 Jonathan Wells, Icons of Evolution, p. 225.
39 Paul S. Taylor, Origins Answer Book, Eden Communications, 1995, p. 35.

40 John Whitfield, "Oldest member of human family found", Nature, 11 juillet 2002.
41 D.L. Parsell, "Skull Fossil From Chad Forces Rethinking of Human Origins", National Geographic News, 10 juillet 2002.
42 John Whitfield, "Oldest member of human family found", Nature, 11 juillet 2002.
43 "Face of Yesterday: Henry Gee on the dramatic discovery of a seven-million-year-old hominid", The Guardian, 11 juillet 2002.
44 Henry Gee, In Search of Deep Time, p. 5.
45 Ibid., p. 32.
46 F. Clark Howell, Thoughts on the Study and Interpretation of the Human Fossil Record, p. 1.

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