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19 avril 2010 1 19 /04 /avril /2010 15:56

Du petit-fils du Prophète  

Abou Bakr a dit : « Le Prophète sortit un jour menant avec lui El Hassan (1).Il le hissa sur le minbar (la chaire) et dit : - Mon (petit) fils ici présent est un seigneur. Peut-être que Dieu, par son intermédiaire rétablira la concorde entre deux groupes de Musulmans.»

(1) : El Hassan fils de ‘Ali et de Fatima, petit-fils du Prophète

L’annonce de la mort de Dja’ffar et de Zeïd

Selon Anas Ben Malik, le Prophète annonça la mort de Dja’ffar et aussi de Zeïd, avant que l’information n’arrive, et ses yeux se remplirent de larmes. »

Des sombres pressentiments concernant les polythéistes

‘Abdallah Ben Mess’aoud a dit : « Sa’d Ben Mo’ad se mit en route pour effectuer la visite pieuse (‘omra) et se rendit (à la Mecque) chez Oumaya Ben Khallaf Abou Safouane, car ce dernier lorsqu’il partait pour la Syrie, descendait chez lui à Médine. Oumaya dit à Sa’d : - Patiente jusqu’à mi-journée, quand les gens seront moins vigilants, tu pourras alors effectuer tes tournées processionnelles autour de la Ka’ba. Sa’d (patienta, puis au moment indiqué il) sortit et alors qu’il effectuait la procession, il rencontra Abou Djahl qui l’interpella : - Qui est cet homme qui effectue ses tournées autour de la Ka’ba ? demanda-t-il. – C’est moi Sa’d, répondit celui-ci. – Comment, reprit Abou Djahl, tu accomplis tes tournées autour de la Ka’ba tranquillement, alors que toi et les tiens vous abritez Mohammed et ses compagnons ? – Oui, sans doute, reconnut Sa’d. Pendant qu’ils se disputaient ainsi, Oumaya s’adressa à Sa’d : - Ne hausse pas ta voix sur Abou Djahl El Hakam, il est le seigneur des gens de la vallée. – Par Dieu, s’écria Sa’d, si tu m’interdis la tournée processionnelle autour de la Ka’ba, j’interromprai tes activités commerciales avec la Syrie ! (Pendant ce temps) Oumaya persistait à dire : - Ne hausse pas ta voix ! Et il cherchait à retenir Sa’d. Celui-ci s’emporta et s’écria à l’adresse de Oumaya : - Laisse-nous en paix ! – J'ai entendu Mohammed (l’Envoyé de Dieu)–Que le Salut et la Paix de Dieu soient sur lui – prédire qu’il (Abou Djahl) te tuerait. – Me tuer à moi ? interrogea Oumaya. – Oui, en personne, répondit Sa’d. – Par Dieu, reconnut Oumaya, Mohammed ne ment pas lorsqu’il annonce un événement. Il retourna vers sa femme et lui dit : - Sais-tu ce que vient de m’annoncer mon frère le Yathribi (le médinois) ? – Et que t’a-t-il annoncé ? interrogea la femme. – Il m’a déclaré qu’il avait entendu Mohammed prédire qu’Abou Djahl allait me tuer ! – Par Dieu, s’écria-t-elle, Mohammed ne saurait proférer de mensonges. » ‘Abdallah Ben Mess’aoud poursuivit : - Quand les gens (de la Mecque) sortirent pour la bataille de Badr, afin de répondre aux appels à l’aide de leurs alliés, la femme de Oumaya prit son mari à part : - Te rappelles-tu, lui dit-elle, ce que t’avais annoncé ton frère de Yathrib (Médine) ? Oumaya refusa de participer à l’expédition, mais Abou Djahl réussit à le convaincre : - Tu es parmi les nobles de la vallée, l’encouragea-t-il, viens avec nous un jour ou deux (aux yeux des gens). Oumaya partit avec eux, il voyagea durant deux jours, puis Dieu le fit mourir. »

Abou Bakr et ‘Omar Ben El Khattab dans les rêves du Prophète

Selon ‘Abdallah Ben ‘Omar, l’Envoyé de Dieu a dit : « J’ai vu (en rêve) les gens réunis sur un monticule, puis Abou Bakr se leva et tira un seau d’eau d’un puits – ou selon une autre version : deux seaux d’eau – en peinant ; que Dieu lui pardonne. Après lui, ‘Omar (Ben El Khattab) prit la corde et le seau devint une grande outre dans ses mains. Je n’ai jamais vu un chef à son image se comporter de la sorte à l’égard de sa communauté, et ainsi les gens purent boire une deuxième fois. »

De ceux qui luttent sans discontinuer pour la victoire de Dieu

Selon Moghira Ben Cho’ba, le Prophète  a dit : « Il y aura des gens de ma communauté qui n’auront de cesse de proclamer la vérité, jusqu’au jour où viendra l’Ordre de Dieu, et alors, ils seront vainqueurs. »

Les chevaux ont aussi leur part de bien (céleste)

Selon Ibn ‘Omar, l’Envoyé de Dieu a dit : « Les chevaux ont le bien (ou la fortune) attaché à leurs crinières jusqu’au Jour de la Résurrection. »

Les chevaux peuvent être un bien ou un fardeau

Selon Abou Horaïra, le Prophète a dit : « Les chevaux sont (un bien ou une charge) pour trois (sortes de) personnes. Pour la première, ils constituent une récompense ; pour la deuxième, une défense (la sécurité), pour la dernière, une charge. L’homme dont l’animal constitue une récompense (un bien), est celui qui a consacré sa monture au service de Dieu (pour la guerre sainte). Lorsqu’il attache son cheval et déploie la longe dans une prairie ou dans un jardin, tout ce que l’animal pourra atteindre et manger sera considéré, pour son propriétaire comme de bonnes oeuvres. Si le cheval casse sa longe et fait une ou deux cabrioles, le crottin même, sera considéré comme de bonnes oeuvres à l’actif du maître. Quand la bête est près d’un cours d’eau et qu’elle s’abreuve sans que son propriétaire n’ait l’intention de le faire, cette action aussi sera comptée comme une oeuvre méritoire. »

« Pour l’homme qui utilise son cheval afin de se dispenser des autres, et aussi comme moyen de défense et dans le but de s’affranchir d’autrui, et qui n’oublie pas pour autant les obligations que Dieu a édictées aux cous et aux dos des montures, son cheval sera une défense pour lui. Pour l’homme enfin, qui possède un cheval et l’utilise par orgueil, vanité ou pour nuire aux Musulmans, son animal sera pour lui une charge. »

« On demanda au Prophète ce qu’il en était des ânes : - Rien ne m’a été révélé à leur sujet, répondit-il, hormis ce verset dont le sens général, est indéfini : « Celui qui aura fait le bien du poids d’un atome le verra, celui qui aura fait le mal du poids d’un atome le verra. » (Coran 99.7-8)

La prise de Khaïbar

Selon Mohammed (Ben Sirin), Anas Ben Malik a dit : « L’Envoyé de Dieu arriva tôt le matin devant Khaïbar. Lorsque les habitants sortirent de la ville avec leurs pelles, ils virent les troupes et s’écrièrent : - C’est Mohammed et l’armée ! Et ils retournèrent précipitamment dans leur retranchement. Le Prophète éleva les deux mains et dit alors : - Allahou Akbar ! (Dieu est le plus grand !), Khaïbar sera renversé. Lorsque nous arrivons sur les terres d’un peuple (hostile) que la malédiction soit sur ceux qui ont été avertis (en vain). »

Du titre de compagnon du Prophète

Tout Musulman qui aurait été en compagnie du Prophète, ou qui l’aurait vu, peut-être considéré comme compagnon du Prophète.

De la protection divine

Selon Anas Ben Malik, Abou Bakr a dit : « Alors que j’étais (réfugié) avec le Prophète dans la caverne (1) , je lui dis : - S’il prenait l’envie à l’un d’entre eux (les poursuivants) de regarder en dessous de lui, il nous découvrirait.

Ô Abou Bakr, répondit le Prophète, crois-tu qu’il puisse arriver quelque chose à deux (Croyants) qui ont Dieu avec eux comme troisième ? »

(1) : Il s’agit de la caverne dans laquelle s’était abrité le Prophète, alors qu’il était poursuivit par les Mecquois, durant l’Hégire de la Mecque à Médine.

De celui dont l’amitié a été la plus généreuse à l’égard du Prophète

Abou Saïd El Khodry a dit : « Durant un prêche qu’il prononça devant les fidèles, l’Envoyé de Dieu avait dit : - Dieu a donné à choisir à un homme entre les biens terrestres et ce qu’Il dispose auprès de Lui, et cet homme a opté pour ce qui est auprès de Dieu. A cet instant, Abou Bakr se mit à pleurer et nous fûmes étonnés de sa réaction à l’annonce que faisait l’Envoyé de Dieu d’un choix, qui était laissé à la discrétion d’un homme. »

« Or, l’Envoyé de Dieu était l’homme en question, et Abou Bakr nous en avait informé. Puis, le Prophète ajouta : - De tous les hommes, celui qui a été le plus généreux par son amitié et ses biens avec moi, c’est Abou Bakr. Si je devais choisir un ami en dehors de Dieu, ce sera Abou Bakr que je prendrais, mais il possède des sentiments de fraternité et d’amitié de l’Islam. Ne laissez aucune porte communiquer avec la mosquée, ajouta le Prophète ; obstruez-les toutes, sauf celle d’Abou Bakr. »

La supériorité d’Abou Bakr après celle du Prophète

Ibn ‘Omar a dit : « Durant l’apostolat du Prophète, nous avions rangé selon nos préférences les (principaux) personnages comme suit : D’abord Abou Bakr, puis ‘Omar Ben El Khattab et ensuite ‘Othman Ben ‘Affan. »

Le frère en religion est préférable à l’ami

De ces paroles du Prophète, rapportées par Abou Saïd : « S’il m’était donné de choisir un ami… »

Selon Ayoub, le Prophète a dit : « S’il m’était donné de choisir un ami, c’est Abou Bakr que je prendrais pour ami, mais les liens de fraternité de l’Islam l’emportent sur l’amitié. »

De celui qui désigne le plus méritant pour s’occuper des affaires des Musulmans

Djobaïr a dit : « Une femme est venue rendre visite au Prophète et celui-ci lui enjoignit de revenir plus tard. Elle lui demanda : - Mais, vois, et si je devais revenir et que je ne te trouve pas ? Elle pensait à la mort du Prophète. – Si tu ne me trouves pas, répondit l’Envoyé de Dieu, demande après Abou Bakr. »

De l’Envoyé de Dieu au début de sa mission

Selon Hemam, ‘Amar a dit : « J’ai vu l’Envoyé de Dieu, lorsqu’il n’avait encore (converti à l’Islam) que cinq fidèles, en plus de deux femmes et d’Abou Bakr. »

Des personnes aimées par le Prophète

Quand ‘Amr Ben El ‘As, a été désigné par le Prophète à la tête de l’armée, lors de l’expédition de Dat Selassil, il alla voir celui-ci et lui demanda : « Quel est l’être que tu aimes le plus ? – ‘Aïcha, répondit le Prophète.Et parmi les hommes ? reprit ‘Amr : - Son père (Abou Bakr). – Et après lui ? Continua ‘Amr :- ‘Omar Ben El Khattab, répliqua l’Envoyé de Dieu, et il désigna aussi d’autres personnes (à la suite). »

De celui qui laisse traîner par ostentation un pan de son vêtement

Selon ‘Abdallah Ben ‘Omar, l’Envoyé de Dieu a dit : « Celui qui laisse traîner un des pans de son vêtement par vanité Dieu ne jettera pas un regard sur lui, le Jour de la Résurrection. » Abou Bakr intervint alors et dit : « Un des côtés de mon vêtement traîne toujours si je ne le remets pas en place. – Toi, le reprit le Prophète, tu ne te comportes pas ainsi par orgueil. »

On demanda à Salim si ‘Abdallah Ben ‘Omar (son père) n’avait pas parlé aussi de la traîne du voile, il répondit : « Je n’ai entendu que des propos relatifs au port du manteau. »

Des bonnes oeuvres et des portes du Paradis

Abou Horaïra a dit : « J’ai entendu l’Envoyé de Dieu, s’exprimer ainsi : - Celui qui aura fait don d’une paire (ou d’un couple) de quelque chose (ou d’un bien) dans la voie de Dieu, sera appelé par toutes les portes du Paradis. On s’écriera : - Ô adorateur de Dieu, voici une bonne oeuvre. Celui qui aura été du nombre de ceux qui ont accompli la prière sera appelé par la porte de la prière ; celui qui aura été du nombre de ceux qui ont participé à la guerre sainte (djihad) au service de Dieu, sera appelé par la porte du djihad ; celui qui aura été du nombre de ceux qui ont pratiqué l’aumône, sera appelé par la porte de l’aumône et celui qui aura été du nombre de ceux qui ont jeûné sera appelé par la porte des jeûneurs, la porte Erayane, de la Désaltération. »

Comme Abou Bakr demanda : « Ô Envoyé de Dieu, y a-t-il un mal a ne pas être appelé par toutes les portes et y aura-t-il quelqu’un qui sera appelé ainsi de partout ? – Oui, ô Abou Bakr, lui répondit le Prophète et j’espère que tu seras du nombre de ces bienheureux.»

La grande modestie de ‘Ali Ben Abou Talib

Mohammed Ben El Hanafiya a dit : « Je questionnai mon père (1)pour savoir quel était le plus méritant des hommes après l’Envoyé de Dieu, il me répondit : - C’est Abou Bakr. – Et après ? Continuai-je. – Après, me répliqua-t-il, c’est ‘Omar (Ben El Khattab). J'ai eu peur qu’il me réponde : ‘Othman. – Et ensuite ? Insistai-je, c’est toi ? – Non, me dit-il, moi je ne suis qu’un fidèle parmi les Musulmans. »

(1) : ‘Ali Ben Abou Talib a été un des quatre compagnons du Prophète et l’un des hommes les plus prestigieux de l’Islam.

Les compagnons du Prophète ne doivent pas être injuriés

Selon Abou Saïd El Khodry, le Prophète a dit : « N’insultez pas mes compagnons, car si l’un de vous donne en aumône une masse d’or équivalente à la montagne de Ohod, il n’atteindrait pas en mérite, celui parmi eux qui aurait donné un mod ou encore la moitié (de cette mesure). »

Celui qui souhaite la Miséricorde divine pour un compagnon

Selon Ibn Abou Molaïka, Ibn Abbas a dit : « Je me tenais debout parmi les gens qui priaient Dieu pour ‘Omar Ben El Khattab, qu’on avait allongé sur son lit, lorsqu’un homme derrière moi posa son bras sur le mien et dit à l’adresse de ‘Omar Ben El Khattab : - Que Dieu soit miséricordieux avec toi, je souhaite qu’Il te réserve une place auprès de tes compagnons (le Prophète et Abou Bakr). Combien de fois j’ai entendu le Prophète dire : - J’ai fait ceci avec Abou Bakr et ‘Omar. Je suis allé à tel endroit, avec Abou Bakr et ‘Omar. Pour cette raison j’espère que Dieu te réserve une place auprès d’eux. - Je me suis retourné, ajouta Ibn ‘Abbas, et j’ai aperçu ‘Ali Ben Abou Talib. »

De l’acte le plus grave commis par les polythéistes à l’égard du Prophète

‘Orwa Ben Zoubaïr a dit : « Je questionnai ‘Abdallah Ben ‘Amr pour connaître la faute la plus grave dont s’étaient rendus coupables les polythéistes, à l’égard de l’Envoyé de Dieu, il me répondit : - Pendant que le Prophète accomplissait la prière, ‘Oqba Ben Abou Mo’aït est venu vers lui, il lui prit son manteau, et le lui enroula autour du cou en l’étranglant de toutes ses forces. Alors Abou Bakr accourut, il bouscula ‘Oqba et s’écria : « Voulez-vous donc tuer un homme pour avoir dit : « Mon Dieu est Allah » et qui est venu vers vous avec les Signes évidents de la part du Seigneur ? »

De la jalousie de ‘Omar Ben El Khattab

Abou Horaïra a dit : « Nous étions en compagnie du Prophète, et il nous conta le songe suivant : « Je dormais alors et je rêvai que j’étais au Paradis. Une femme se trouvait là et faisait ses ablutions non loin d’un palais. Je demandai : - A qui appartient ce palais ? – A ‘Omar (Ben El Khattab), me répondit-on. Mais quand je me rappelai de la jalousie de ‘Omar, je revins sur mes pas et m’éloignai (du lieu). ‘Omar qui écoutait le récit se mit à pleurer. – Ô Envoyé de Dieu ! S’écria-t-il, est-ce que je serais jaloux de toi ? »

La conversion de ‘Omar et le renforcement de l’Islam

Selon Qaïs, ‘Abdallah Ben Mess’aoud a dit : « Nous voyons que l’Islam ne cesse de se renforcer depuis la conversion de ‘Omar (Ben El Khattab). »

A quelle occasion fut révélé le tayamoum (ablution sans eau) ?

‘Aïcha a dit : « Nous partîmes en expédition avec l’Envoyé de Dieu et quand nous arrivâmes à El Baïda ou Dat El Djeïch, j’égarais l’un de mes colliers. L’Envoyé de Dieu arrêta (le convoi) pour entreprendre les recherches or, il n’y avait pas d’eau (dans la région), et nous n’avions pas en réserve. Les fidèles partirent chez Abou Bakr et lui dirent : - As-tu vu ce que vient de faire ‘Aïcha ? Elle a imposé une halte à l’Envoyé de Dieu et aux gens qui sont avec lui, alors qu’il n’y a pas d’eau et que nous n’avons pas de réserve. Abou Bakr s’amena aussitôt, continue ‘Aïcha, alors que l’Envoyé de Dieu était endormi, sa tête reposant sur ma cuisse : - Tu as provoqué une halte pour l’Envoyé de Dieu et les fidèles, et il n’y a ni point d’eau, ni provision (d’eau) chez les gens, s’écria-t-il. Il me réprimanda et me dit ce que Dieu lui avait permis de dire puis, avec la main il me donna un coup à la taille. Je n’ai pas bronché car l’Envoyé de Dieu reposait sur ma cuisse. Il est resté endormi jusqu’au matin et nous étions toujours sans eau. C’est là, que Dieu révéla le verset concernant le tayamoum (l’ablution sans eau) et les gens firent leurs ablutions selon la Révélation. – Ce n’est pas la première bénédiction que vous nous attirez, ô gens d’Abou Bakr ! lança alors Ossaïd Ben Hodaïr. Après cela, poursuivit ‘Aïcha, nous fîmes redresser le chameau qui me portait et nous découvrîmes le collier sous la bête. »

De la forte personnalité de ‘Omar Ben El Khattab

Sa’d Ben Abou Ouaqas a dit : « ‘Omar Ben El Khattab demanda à être reçu par l’Envoyé de Dieu, alors que celui-ci était en compagnie de femmes qoraïchites qui discutaient avec lui d’une manière vive, haussant la voix au-dessus de la sienne, pour demander un supplément de nourriture. Lorsque ‘Omar Ben El Khattab sollicita la permission d’entrer, les femmes se couvrirent aussitôt le visage et, quand l’Envoyé de Dieu lui accorda l’autorisation, il entra et vit que celui-ci riait. – Que Dieu te garde dans la gaieté, ô Envoyé de Dieu ! dit ‘Omar. – Je suis étonné, repartit en riant le Prophète, du comportement des femmes qui étaient chez moi, dès qu’elles ont entendu ta voix elles se sont dépêchées de se voiler la face. – Il aurait été plus juste pourtant, qu’elles éprouvent plutôt de la crainte pour toi, ô Envoyé de Dieu ! fit ‘Omar. Et s’adressant aux femmes, il leur dit : - Ô ennemies de vos propres personnes ! Vous me redoutez et ne craignez pas l’Envoyé de Dieu ? – Oui, répondirent-elles, toi tu es plus dur et plus brutal que l’Envoyé de Dieu. – En vérité, ô Ibn El Khattab ! s’exclama le Prophète, par Celui qui tient mon âme entre Ses Mains (je suis sûr que) si le diable te croisait sur son chemin, il changerait de direction et prendrait une autre route que la tienne. »

De celui qui souhaite (pour autrui) de bonnes actions

Selon Ibn Molaïka, Ibn ‘Abbas a dit : « ‘Ali (Ben Abou Talib) demanda la miséricorde de Dieu pour ‘Omar Ben El Khattab (qui était sur son lit de mort) et dit : …Je ne voudrais rien d’autre pour la personne que j’aime le plus, que de rencontrer Dieu avec de bonnes actions identiques aux tiennes… »

Du Prophète et de ses compagnons lors du tremblement d’Ohod

Selon Anas Ben Malik, le Prophète alors qu’il était sur le mont Ohod en compagnie d’Abou Bakr, de ‘Omar et de ‘Othman, sentit le sol trembler : « Reste stable, ô Ohod, s’écria l’Envoyé de Dieu, il n’y a sur toi qu’un Prophète, un (homme) véridique et deux martyrs ! » (1)

  (1) : Le Prophète était Mohammed, l’homme véridique Abou Bakr (Es Seddiq), les deux chouhadas, ‘Omar Ben El Khattab et ‘Othman Ben ‘Affan qui ont été tués plusieurs années après la mort de l’Envoyé de Dieu, confirmant une nouvelle fois la véracité des prédictions du Prophète.

‘Omar Ben El Khattab était vigoureux et généreux

Aslam a dit : « Ibn ‘Omar me questionna sur certains de ses actes (de ‘Omar Ben El Khattab) et je les lui rapportai. Il me dit alors : - Je n’ai vu personne, depuis la mort de l’Envoyé de Dieu, être jusqu’à la fin de sa vie aussi vigoureux et aussi généreux que ‘Omar Ben El Khattab. »

L’espoir d’être avec Dieu et le Prophète lorsque viendra la Dernière Heure

Selon Anas, un homme questionna le Prophète sur la Dernière Heure et lui dit : « Quand viendra l’Heure ? – Et qu’as-tu préparé pour y faire face ? demanda le Prophète. – Rien, répondit l’homme, en dehors du fait que j’aime Dieu et l’Envoyé de Dieu. – Toi, reprit le Prophète, tu seras avec ceux que tu aimes. » Nous n’avons jamais été aussi heureux, continua Anas, qu’en entendant ces paroles de l’Envoyé de Dieu : « Tu seras avec ceux que tu aimes. » Moi, poursuit Anas, j’aime le Prophète ainsi qu’Abou Bakr et ‘Omar (Ben El Khattab) et j’espère être avec eux pour l’affection que je leur porte, même si je n’ai pas réalisé ce qu’ils ont accompli (de bonnes oeuvres). »

Des hommes qui parlent sans être des Prophètes

D’après Abou Horaïra, le Prophète a dit : « Parmi tous les peuples qui vivaient avant vous, il y a eut des traditionalistes (mouhaditoune). Si quelqu’un devait être de mon peuple, ce serait ‘Omar Ben El Khattab. »

Selon un autre récit d’Abou Horaïra, le Prophète a dit : « Il y avait parmi les peuples qui ont vécus avant vous, des hommes des Béni Israël qui parlaient sans être des Prophètes. Si quelqu’un devait être de ceux-là dans mon peuple, ce serait ‘Omar (Ben El Khattab). »

Le Prophète tenait par la main ‘Omar Ben El Khattab

Selon Abou ‘Aqil Zohra Ben Ma’bed, ‘Abdallah Ben Hicham (son grand-père) a dit : « Nous étions avec le Prophète et celui-ci tenait par la main ‘Omar Ben El Khattab. »

Les largesses de ‘Othman Ben ‘Affan

Le Prophète a dit : « Celui qui creusera le puits de Rouma héritera du Paradis et ‘Othman creusa le puits. »

Le Prophète a dit : « Celui qui pourvoira aux besoins de l’armée de l’Epreuve (El ‘Osr) héritera du Paradis, et ‘Othman équipa l’armée. »

Des compagnons du Prophète promis au Paradis

Selon Abou Moussa, l’Envoyé de Dieu pénétra dans un verger clos et lui ordonna de surveiller à la porte du jardin. Bientôt un homme se présenta et demanda à y être introduit : « Fais-le entrer, dit le Prophète, et informe-le de la bonne nouvelle qu’il ira au Paradis. » L’arrivant était Abou Bakr. Puis, un autre homme est venu se présenter demandant à y être introduit : « Fais-le entrer, dit le Prophète et informe-le de la bonne nouvelle qu’il ira au Paradis. » L’arrivant était ‘Omar. Puis, un autre homme vint encore et demanda à être introduit. Le Prophète observa un instant de silence, après quoi il dit : - Fais-le entrer et informe-le de la bonne nouvelle qu’il ira au Paradis, après le malheur qui le touchera. » Cet homme était ‘Othman Ben ‘Affan (qui mourut assassiné). 

Selon ‘Acim El Ahouel, le Prophète était assis près d’un point d’eau et avait les genoux – ou selon une autre version, le genou – dénudés. Lorsque ‘Othman vint, le Prophète couvrit ses genoux.

De ‘Ali Ben Abou Talib

Le Prophète dit à ‘Ali : « Tu es des miens et je suis des tiens. »

 

Omar a dit : « Lorsque l’Envoyé de Dieu mourut, il n’avait eu qu’à se réjouir de ‘Ali. »

 

Selon Sahl Ben Sa’d, l’Envoyé de Dieu a dit : « Je remettrai demain l’étendard à un homme par qui Dieu nous assurera la victoire. » Les fidèles furent tourmentés toute la nuit à l’idée de savoir qui allait bénéficier de ce privilège. Le matin, ils se présentèrent devant l’Envoyé de Dieu, avec dans le coeur de chacun l’espoir d’être choisi. Mais le Prophète demanda : « Où est ‘Ali ? » - Il est malade des yeux, ô Envoyé de Dieu, lui expliqua-t-on. - Ramenez-le, ordonna-t-il. On fit venir l’intéressé, puis le Prophète lui cracha dans les yeux et invoqua en sa faveur. ‘Ali guérit sur le coup et on n’aurait pu penser qu’il avait été souffrant. »

« Le Prophète lui remit alors l’étendard et ‘Ali s’écria : - Ô Envoyé de Dieu, je lutterai jusqu’à ce qu’ils deviennent comme nous (Musulmans) - Fais preuve de prudence, répondit le Prophète, quand tu t’établiras sur leurs terres, invite-les d’abord à embrasser l’Islam et informe-les des obligations de cette religion vis-à-vis de Dieu. Par Dieu, si grâce à toi, Dieu dirige un seul homme dans la voie (de l’Islam), cela te vaudras une récompense supérieure à la possession de vigoureux chameaux roux. »

 

Selon Sa’d Ben Abou Ouaqas, le Prophète dit à ‘Ali : « N’es-tu pas content d’être à mon égard dans la même situation que ‘Aaron par rapport à Moïse ? »

Des parents de l’Envoyé de Dieu

Le Prophète a dit : « Fatima (sa fille) est la reine des femmes du Paradis. »

Selon Ibn ‘Omar, Abou Bakr a dit : « Vénérez Mohammed, à travers les membres de sa famille. »

Selon El Missouar Ben Makhrama, l’Envoyé de Dieu a dit : « Fatima fait partie de moi-même. Celui qui la contrarie, me contrarie personnellement. »

De Talha Ben ‘Obaïd Allah

‘Omar a dit : « Quand le Prophète mourut, il était content de Talha. »

De Sa’d Ben Abou Ouaqas

Selon Saïd Ben El Mossayab, Sa’d Ben Abou Ouaqas a dit : « Personne ne se convertit à l’Islam avant que je ne le fisse moi-même. Durant sept jours je constituai le tiers des effectifs des Musulmans. »

De Zeïd Ben Harita (esclave) affranchi du Prophète

Selon El Bara, le Prophète dit à Zeïd Ben Harita (qui était son esclave et qu’il avait affranchi) : « Toi tu es notre frère et notre affranchi. »

‘Abdallah Ben ‘Omar a dit : « Le Prophète avait organisé une expédition sous le commandement de Ossama Ben Zeïd (fils de l’esclave affranchi Zeïd Ben Harita). Des personnalités ayant dénigré cette nomination, le Prophète leur dit : « Vous désapprouvez sa désignation, comme vous l’avez fait pour son père avant lui. Sachez donc, que j’affirme le plus solennellement, que son père a été à la hauteur de sa fonction et s’il a été pour moi l’être le plus cher, Ossama son fils est celui pour lequel j’ai le plus d’affection après lui. »

De Abou ‘Obaïda Ben Djarrah

Selon Anas Ben Malik, l’Envoyé de Dieu a dit : « Chaque communauté à eu son homme de confiance, sachez ô fidèles, que notre homme de confiance est Abou ‘Obaïda Ben Djarrah. »

Selon Hodaïfa, en s’adressant aux habitants de Nadjran, le Prophète leur dit : « Je veux vous déléguer un homme digne de confiance. » Tous les compagnons souhaitaient ce titre, mais le Prophète dépêcha Abou ‘Obaïda Ben Djarrah.

De Hassan et Hossaïn

Selon ‘Abdallah Ben ‘Omar, le Prophète à dit : « …Hassan et Hossaïn sont mes deux joies dans cette vie. »

De Billal (esclave) affranchi de Abou Bakr

Le Prophète a dit : « J’ai entendu tes chaussures marteler le sol devant moi au Paradis. »

Selon Djâbir Ben ‘Abdallah, ‘Omar a dit : « Abou Bakr est notre seigneur et il a affranchi notre seigneur. Il voulait parler de Billal. »

De Ibn ‘Abbas

Ibn ‘Abbas a dit : « Le Prophète m’enserra contre sa poitrine et dit : - Ô mon Dieu, enseigne-lui la sagesse. » Selon une autre version le Prophète aurait dit : « Ô mon Dieu, enseigne-lui le Coran. »

De Khalid Ben Oualid

Selon Anas, le Prophète informa les fidèles de la mort de Zeïd, de Dja’ffar et celle de Ibn Raouaha, avant que quiconque n’en ait eu connaissance. Les yeux en larmes, il dit : « Zeïd à pris l’étendard et il est mort ; Dja’ffar l’a pris à la suite et il a succombé ; Ibn Raouaha s’en est emparé et il a été tué. A la fin, une des épées de Dieu (Khalid Ben Oualid) a empoigné l’étendard et Dieu Lui à donné la victoire. »

De Salim (esclave) affranchi de l’épouse de Abou Hodaïfa

Selon Masrouq, ‘Abdallah Ben ‘Amr a dit : « L’Envoyé de Dieu n’a jamais proféré de propos inconvenants ; il a dit : - Celui que j’affectionne le plus parmi vous est celui qui possède les meilleures qualités. Puis il ajouta : - Pour ce qui est de la récitation du Coran, adressez-vous aux quatre fidèles suivants : ‘Abdallah Ben Mess’aoud, Salim affranchi de Abou Hodaïfa, ‘Obay Ben Ka’b et Mo’ad Ben Djabal. »

 Aimer les Ansar est une marque de foi

Selon Anas Ben Malik, le Prophète a dit : « Aimer les Ansar est une manifestation de foi, les détester est un signe d’hypocrisie. »

 De ces paroles du Prophète aux Ansar : « Pour moi, vous êtes les hommes pour qui j’ai le plus d’affection. »

De ces mots du Prophète aux Ansar, selon ‘Abdallah Ben Zeïd : « Patientez jusqu’au jour où vous me rencontrerez près du Bassin (Au Paradis). »

Selon Hicham, Anas Ben Malik a dit : « En adressant la parole aux Ansar, le Prophète leur dit : - Après moi, il y aura des gens qui dénigreront, aussi faites preuve de patience jusqu’à ce que vous me rencontriez près du Bassin (au Paradis). »

De l’invocation faite par le Prophète au profit des Ansar et des Mohadjirine

Selon Hamid El Touil, Anas a dit : « Le Jour (de l’expédition) du Fossé, les Ansar disaient : - Nous avons pour toujours et tant que nous sommes en vie, fait serment de fidélité à Mohammed pour le Djihad (la guerre sainte). Et le Prophète de répondre : - Ô mon Dieu, il n’y a de vraie vie que la vie de l’au-delà, Sois généreux vis-à-vis des Ansar et des Mohadjirine. »

Des ces paroles du Prophète : « Accueillez favorablement celui d’entre eux qui fait le bien et ménagez celui qui fait le mal. »

L’affection du Prophète pour les Ansar

Selon Anas Ben Malik, le Prophète a dit : « Les Ansar sont mes entrailles et ma richesse. Les Musulmans augmenteront en nombre alors que les Ansar diminueront. Accueillez favorablement celui d’entre eux qui fait le bien et ménagez celui qui fait le mal. »

La construction de la Ka’ba

Selon ‘Amr Ben Dinar et ‘Obaïd Allah Ben Abou Zeïd, au temps du Prophète, le sanctuaire de la Ka’ba était dépourvu d’enceinte et on priait alors tout autour de la construction. La situation resta ainsi jusqu’à l’époque de ‘Omar, qui fit ériger une enceinte. Le mur était peu élevé, selon ‘Obaïd Allah et c’est Ibn Zoubaïr qui le suréleva par la suite. »

De l’époque antéislamique

Selon Ibn ‘Omar, le Prophète a dit : « Celui qui veut jurer ne doit le faire que par Dieu. » Les Qoraïchites avaient pour habitude de jurer par leurs ancêtres, le Prophète le leur proscrivit.

L’expression la plus véridique

Selon Abou Horaïra, le Prophète a dit : « L’expression la plus véridique, jamais dite par un poète est celle de Lebid qui proclamait : - Tout n’est-il pas illusoire, excepté Dieu ? »

La mission du Prophète

Ibn ‘Abbas a dit : « L’Envoyé de Dieu reçut la révélation quand il eut quarante ans. Après treize ans, Dieu lui ordonna d’émigrer et il le fit à Médine où il mourut après y avoir habité durant dix ans. »

La conversion à l’Islam de Abou Bakr

‘Amar Ben Yassir a dit : « J’ai vu le Prophète alors qu’il n’avait pour tous disciples que cinq esclaves, deux femmes ainsi que Abou Bakr. »

La défense de ‘Omar Ben El Khattab

‘Abdallah Ben ‘Omar a dit : « Quand ‘Omar (Ben El Khattab) se convertit à l’Islam, les gens s’assemblèrent autour de sa demeure en disant : « ‘Omar abjure ». J’étais encore enfant en ce temps-là et du haut de la maison, j’aperçus un homme portant une veste en brocart qui s’approchait en disant : - ‘Omar a abjuré et après, pourquoi cet attroupement, puisque moi je suis là pour le défendre ? Alors, reprit Ibn ‘Omar, je vis la foule s’éparpiller.– Qui est cet homme ? Demandai-je à mon père. – C’est El ‘As Ben Waïl, me répondit-il. »

La conspiration des polythéistes contre le Prophète

Selon El Mossayab, quand Abou Talib fut prêt de rendre l’âme, le Prophète pénétra chez son oncle, alors qu’il y avait Abou Djahl : « Ô mon oncle, s’écria le Prophète, dis : - Il n’y pas d’autre divinité que Dieu ! je pourrais alors plaider ta cause auprès de Dieu. Mais Abou Djahl et ‘Abdallah Ben Abou Oumaya intervinrent : - Ô Abou Talib, lui dirent-ils, vas-tu donc renier la foi de ‘Abd El Mouttalib (qui était polythéiste) ? – Ils s’obstinèrent tellement qu’en fin de compte, Abou Talib déclara qu’il restait fidèle à la foi de ‘Abd El Mouttalib. Alors le Prophète s’adressant à son oncle, lui dit : - J’implorerai pour toi le pardon pour autant qu’il ne me sera pas interdit de le faire. C’est à cause de cette affaire que fut révélé le verset suivant : « Il n’appartient pas au Prophète, ni aux Croyants d’implorer le pardon de Dieu pour les polythéistes – fussent-ils leurs proches – alors qu’ils savent qu’ils sont destinés au feu de l’enfer. » (Coran 9.113). C’est aussi à l’intention de Abou Talib que furent révélées les Paroles suivantes : « Tu ne dirigeras pas celui que tu aimes, mais Dieu dirige qui Il veut. Il connaît parfaitement ceux qui sont dirigés. » (Coran 28.56)

Récit du voyage nocturne

De ces Paroles de Dieu : « Gloire à celui qui a fait voyager de nuit son serviteur de la Mosquée Sacrée à la Mosquée très éloignée (El Aqsa), dont Nous avons béni l’enceinte… » (Coran 17.1)

Selon Abou Salama, Djabir Ben ‘Abdallah a entendu les propos suivants de l’Envoyé de Dieu : « Quand les Qoraïchites me reprochèrent de mentir, je me plaçai dans l’enceinte du Temple (de la Ka’ba) et Dieu me fit voir la Mosquée de Jérusalem. - C’est alors que je commençai à la leur décrire, tout en apercevant l’édifice. »

De l’Hégire (émigration)

Abou Sa’id a dit : « Un bédouin vint vers le Prophète et l’interrogea sur l’émigration. – L’émigration est une chose difficile, lui lança le Prophète, possèdes-tu des chameaux ? – Oui, répondit l’homme. – T’acquittes-tu de leur impôt ? – Oui, ajouta l’homme. – Tu en fais bénéficier les autres ? – Oui. – Tu trais les chamelles le jour où tu les fais boire ? – Oui, poursuivit l’homme. – Alors, reprit le Prophète, continue sur cette voie par delà les mers et Dieu ne t’enlèvera rien de la rétribution de tes actions. »

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19 avril 2010 1 19 /04 /avril /2010 15:48

e6un7Des invocations

De ces Paroles de Dieu : « Votre Seigneur a dit : Invoquez-Moi et Je vous exaucerai. Ceux qui refusent de M’adorer par orgueil entreront humiliés en enfer. »

 (Coran 40.60)

Selon Abou Horaïra, le Prophète a dit : « Tout Prophète a eu une invocation satisfaite…Quant à moi, je réserve mon invocation afin de l’utiliser pour intercéder en faveur de ma communauté, le Jour de la Résurrection. »

La meilleure façon de se repentir auprès de Dieu

De ces Paroles de Dieu : « Implorez le Pardon de Dieu, Il est Celui qui ne cesse de pardonner ; Il vous enverra du ciel une pluie abondante. Il accroîtra vos richesses et vos enfants ; Il mettra à votre disposition des jardins et des ruisseaux. »

 (Coran 71.10 à 12)

De ces Paroles de Dieu : « Ceux qui après avoir accompli quelque turpitude ou une iniquité, invoquent Dieu et Lui demandent pardon de leurs péchés. – Et qui donc pardonne les péchés, si ce n’est Dieu ? - et ne s’entêtent pas dans leurs agissements alors qu’ils savent… voilà ceux qui obtiendront leur récompense ; un Pardon de leur Seigneur ; des jardins où coulent des ruisseaux, ils y demeureront immortels. Quelle est belle la récompense de ceux qui font le bien ! »

(Coran 3.135-136)

Selon Chedad Ben Aous, le Prophète a dit : « La meilleure façon de demander le pardon (de Dieu) pour ses péchés consiste à dire : « Ô mon Dieu, Tu es mon Seigneur. Toi en dehors de qui, il n’y a pas d’autre divinité, c’est Toi qui m’a créé et moi je suis ton adorateur, je suis soumis à Tes engagements et à Tes promesses. Je me réfugie auprès de Toi, autant que je le peux contre le mal que j'ai accompli. Je suis reconnaissant des faveurs dont Tu m’as comblées et je confesse ma faute. Pardonne-moi, car personne en dehors de Toi n’absout les péchés. » Celui qui prononcera ces paroles en toute bonne foi au cours de la journée et qui mourra avant la nuit, sera un des hôtes du Paradis. Celui qui prononcera ces paroles en toute bonne foi au cours de la nuit et qui mourra avant le lever du jour, sera un des hôtes du Paradis. »  

La demande de pardon du Prophète

Abou Horaïra rapporte que, le Prophète a dit : « Par Dieu, je sollicite le pardon de Dieu et reviens vers Lui plus de soixante-dix fois par jour. »

La Repentance

Qatada a dit : « Repentez-vous à Dieu sincèrement et sans réserve. »

Selon ‘Abdallah Ben Mess’aoud, le Prophète a dit : « Le Croyant considère ses péchés, comme quelqu’un qui est assis sous une montagne et qui craint que celle-ci ne s’affaisse sur lui ; l’incrédule voit ses péchés comme des mouches qui volent près de son nez. »

Selon Anas, l’Envoyé de Dieu a dit : « Dieu est plus satisfait du repentir d’un de ses serviteurs que l’un de vous lorsqu’il retrouve son chameau après l’avoir égaré dans une contrée déserte. »

Que doit-on dire avant de dormir ?

Selon El Bara Ben ‘Azib, le Prophète conseilla à un homme ce qui suit : « Quand tu t’apprêtes à dormir dis : « Ô mon Dieu, je te confie mon âme ; je remets toutes mes affaires dans Tes Mains ; je tourne mon visage vers Toi. C’est sur Toi que je me repose en raison de mon désir de venir vers Toi et de ma crainte vis-à-vis de Toi, car on ne saurait trouver d’abri ni de refuge contre Toi, si ce n’est en Toi-même. Je crois au Livre que Tu as révélé et au Prophète que Tu as envoyé. » Alors si tu dois mourir, tu seras dans de bonnes dispositions. »

Comment demander une requête à Dieu ?

Selon Abou Horaïra, l’Envoyé de Dieu a dit : « Que personne de vous ne dise : - Ô mon Dieu, pardonne-moi, si Tu veux, ô mon Dieu, sois Clément envers moi si Tu veux. Qu’il exprime sa requête et Dieu ne saurait se formaliser. »

L’invocation du fidèle sera exaucée s’il n’insiste pas

Selon Abou Horaïra, l’Envoyé de Dieu a dit : « L’invocation de l’un d’entre vous ne sera exaucée que dans la mesure où il ne la prononce pas avec trop d’insistance. Qu’il dise, j’ai fait une invocation, je n’ai pas été exaucé. »

De ces paroles du Prophète :

« Que celui que j’ai offensé trouve auprès de Dieu, purification et miséricorde »

 

Selon Abou Horaïra, le Prophète a dit : « Ô mon Dieu, fais que quel que soit le Croyant que j’ai injurié, cela le conduira près de Toi, le Jour de la Résurrection. »

Du refuge auprès de Dieu pour la sauvegarde du Croyant

Selon ‘Aïcha, le Prophète disait : « Ô mon Dieu, je me réfugie auprès de Toi contre la paresse, la sénescence, les tentations de pécher, l’excès de dettes, le trouble de la tombe, les supplices de la tombe, le trouble de l’enfer et les supplices de l’enfer, le trouble affligeant de la richesse et celui de la pauvreté. Je me réfugie auprès de Toi contre le trouble du messie de l’Antéchrist. Ô mon Dieu, lave-moi de mes péchés avec l’eau de la neige et de la glace ; purifie mon coeur de ses péchés comme Tu effaces les taches sur un vêtement blanc. Dresse entre mes péchés et moi l’espace qui sépare l’Orient de l’Occident. »

Du refuge auprès de Dieu contre la lâcheté et l’inertie

Selon Anas, le Prophète disait : « Ô mon Dieu, je me réfugie auprès de Toi, contre les tourments, l’affliction, l’impuissance, l’inertie, la lâcheté, l’avarice, l’endettement insupportable et les violences des hommes. »

De ces paroles du Prophète :

« Donne-nous une récompense en ce monde. »

 

Anas a dit : « L’invocation du Prophète la plus courante était la suivante : - Ô mon Dieu, donne nous une récompense en ce monde, une récompense dans l’au-delà et préserve-nous du supplice de l’enfer. »

L’invocation contre les polythéistes

Anas a dit : « Le Prophète avait envoyé un groupe formé de récitants du Coran et tous périrent. Jamais je ne vis le Prophète éprouver une peine aussi douloureuse que celle qu’il ressentit à la suite de ce malheur. Il se recueillit pendant un mois à la prière de l’aurore et prononça ces paroles : - Les ‘Ossaya se sont rebellés contre Dieu et son Envoyé. »

Le mérite du «tahlil»

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Selon Abou Horaïra, l’Envoyé de Dieu a dit : « Celui qui prononcera cent fois durant la journée la formule suivante : « Il n’y a pas d’autre dieu en dehors de Dieu Unique qui n’a pas d’associé au Royaume, à Lui la louange, Il est puissant sur toute chose », aura un mérite équivalent à celui qui aura affranchi dix esclaves. On comptera à son actif cent bonnes actions et on décomptera de son passif cent mauvaises actions. Durant toute la journée et jusqu’au soir, il sera à l’abri des mauvais génies. Personne ne pourra accomplir une oeuvre plus méritoire que celle-là, sauf celui qui répétera cette formule, un nombre de fois plus considérable. »

Le mérite du tesbih (Gloire à Dieu)

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Selon Abou Horaïra, l’Envoyé de Dieu a dit : « Celui qui prononcera la formule suivante : «Gloire à Dieu» et «qu’Il soit loué», cent fois par jour, verra tous ses péchés absous. Et cela même si ses péchés étaient semblables à l’écume de mer. »

Des formules légères pour la langue et pesantes dans la balance

Selon Abou Horaïra, le Prophète a dit : « Il existe deux formules qui sont légères pour la langue et pesantes dans la balance (de la rétribution) et qui sont aimées du Clément, Gloire à Dieu et Tout-Puissant, ce sont : «Gloire à Dieu» et «Qu’Il soit loué.»

Le mérite de la mention de Dieu

Selon Abou Moussa, le Prophète a dit : « Il y a la même différence entre quelqu’un qui mentionne le Seigneur et celui qui ne le mentionne pas qu’il y a entre un vivant et un mort. »

Dieu possède cent Noms moins un

Abou Horaïra a dit : « Dieu possède quatre-vingt-dix-neuf Noms, cent moins un. Personne n’apprendra par coeur ces Noms sans entrer au Paradis. Dieu est Unique, (Il est Un) et Il aime le nombre impair. » (Les noms d'Allah )

De la santé, des loisirs. Il n’y a de vraie vie que la vie de l’au-delà

Selon Ibn ‘Abbas, le Prophète a dit : « Beaucoup de gens sont leurrés par ces deux bienfaits : la santé et les loisirs. »

 La vie de ce monde comparée à la vie de l’au-delà

De ces Paroles de Dieu : « Sachez que la vie de ce monde n’est que jeu et frivolité, apparat et futiles rivalités, course aux richesses et à une nombreuse descendance. Elle est comme ces prairies que pénètre une eau abondante. Leur fertilité charme un instant les incrédules. Puis elles jaunissent et se dessèchent. Cette vie aboutit dans l’autre monde, soit à un supplice, soit au Pardon et à la Grâce de Dieu. Elle n’est qu’une jouissance éphémère et trompeuse. » (Coran 57.20)

Selon Sahl, le Prophète a dit : « L’endroit d’une mare d’eau dans le Paradis est préférable au monde avec tout ce qu’il renferme. S’en aller le matin ou le soir dans la voie de Dieu est préférable au monde avec tout ce qu’il renferme. »

De ces paroles du Prophète : « Comporte-toi dans ce monde comme si tu étais un étranger ou un passant »

‘Abdallah Ben ‘Omar a dit : « L’Envoyé de Dieu posa sa main sur mon épaule et dit : - Comporte-toi dans ce monde comme si tu étais un étranger ou un passant. »

Ibn ‘Omar a dit : « Si tu es au soir, ne t’attends pas à voir le matin ; lorsque tu es dans la matinée, n’espère pas voir le soir, et réserve de ta santé pour ta maladie et de ta vie pour ta mort. »

De l’espoir et de sa longévité

De ces Paroles de Dieu : « …Celui qui sera préservé du feu et introduit dans le Paradis, aura trouvé le bonheur. La vie de ce monde n’est que jouissance éphémère et trompeuse… » (Coran 3.185)

De ces Paroles de Dieu : « …Laisse-les se repaître et jouir un temps. L’espoir les distrait, mais bientôt ils sauront (la vérité)… » (Coran 15.3)

‘Ali a dit : « Le monde va en s’éloignant, l’au-delà vient en avançant. Chacun a des enfants, soyez les enfants de l’autre monde et non de ce monde-ci. Maintenant on agit sans rendre des comptes, demain on rendra des comptes alors qu’on ne pourra plus agir. »

Quand quelqu’un atteint l’âge de soixante ans, il aura été assez averti de la mort

De ces Paroles de Dieu : « Ne vous avons-Nous pas accordé une longue vie, pour que celui qui voulait réfléchir, le fasse ? Un apôtre est venu vous avertir. Goûtez donc le châtiment, il n’y a pas de secours pour les injustes… » (Coran 35.37)

Selon Abou Horaïra, le Prophète a dit : « Dieu prévient l’homme qu’Il a retardé le terme de sa vie, quand Il lui fait atteindre l’âge de soixante ans. »

Les choses qui augmentent avec l’âge

Selon Anas Ben Malik, l’Envoyé de Dieu a dit : « Plus le fils d’Adam devient âgé et plus deux choses augmentent avec lui ; l’amour des richesses et l’espoir de vivre encore plus longtemps. »

L’oeuvre à travers laquelle on recherche la Face de Dieu

Selon Abou Horaïra, l’Envoyé de Dieu a dit : « Dieu dira : - Tout Croyant adorateur, auquel J’aurai fait enlever un des êtres qui lui étaient les plus chers en ce monde, et qui reste résigné (devant Ma volonté) ne trouvera en Moi d’autre rétribution que le Paradis. »

Les prédictions de Dieu s’accompliront

De ces Paroles de Dieu : « Ô hommes, les prédictions de Dieu s’accompliront. Ne vous laissez pas séduire par les plaisirs de la vie. Ne vous laissez pas détourner de Dieu par Satan. Il est votre ennemi ; traitez-le comme tel. S’il se fait des disciples c’est pour les livrer ensuite en enfer. » (Coran 35.5-6)

Quand disparaîtront les hommes de piété

Selon Mirdas El Aslami, le Prophète a dit : « Les hommes de piété disparaîtront les premiers ; il ne restera ensuite que des déchets comme le son de l’orge ou les pelures de dattes auxquels Dieu N’accordera aucun intérêt. »

Ce qu’il faut craindre en matière de tentation de richesse

De ces Paroles de Dieu : « Sachez que vos richesses et vos enfants constituent pour vous une tentation, mais une récompense sans limite se trouve auprès de Dieu. » (Coran 8.28)

Selon ‘Abbas Ben Sahl, qui cite Ibn Zoubaïr, le Prophète a dit : « Quand bien même on lui donnerait une vallée pleine d’or, le fils d’Adam en désirerait une seconde, si on lui offrait une seconde, il souhaiterait une troisième. Seule la terre (de la tombe) pourra combler le ventre du fils d’Adam. Il existe pourtant d’autres (Croyants) qui se tournent vers Dieu. »

De ces paroles du Prophète : « Le bien est une chose verte et excellente. »

De ces Paroles de Dieu : « Les hommes sont attirés par tout ce qui a de l’attrait, les femmes, les enfants, les amoncellements d’or et d’argent, les chevaux de race, le bétail, les champs de culture ; tout cela n’est qu’une jouissance éphémère. Le plus beau séjour est auprès de Dieu. » (Coran 3.14)

‘Omar a dit : « Ô mon Dieu, nous ne pouvons qu’être satisfaits de ce que Tu as créé de beau pour nous. »

Celui qui prend avec modestie et celui qui prend par orgueil

Hakim Ben Hizam a dit : « Je sollicitai le Prophète et il me donna. Je le sollicitai encore et il me donna. Je le sollicitai une troisième fois et il me donna en disant : - Cet argent – ou selon une variante – Ô Hakim, cet argent est une chose verte et bonne. Pour celui qui le prend avec modestie, il lui sera bénéfique. Pour celui qui le prendra par orgueil, il ne lui sera pas bénéfique et il ressemblera à celui qui mange sans jamais assouvir sa faim. La main qui donne est préférable à celle qui reçoit. »

Les biens que l’on donne sont ceux qui profitent le plus (au donateur)

Selon ‘Abdallah Ben Mess’aoud, le Prophète a dit : « Quel est parmi vous celui qui préfère les biens de son héritier à ses biens propres ? – Ô Envoyé de Dieu, lui répondit-on, chacun de nous aime sa propre fortune. - Sa fortune propre, reprit le Prophète, est celle que l’homme dépense, celle qu’il garde appartient à ses héritiers. »

Les plus riches (en ce monde) seront les moins rétribués (dans l’au-delà)

De ces Paroles de Dieu : « Ceux qui se confinent dans les plaisirs et le luxe de ce monde, Nous rétribuerons exactement leurs oeuvres de ce monde et ils ne subiront aucune injustice. Mais dans l’autre monde, ils n’auront que l’enfer pour partage. Ils perdront le fruit de leurs oeuvres en ce monde car tout ce qu’ils auront fait sera vain. » (Coran 11.15-16)

La richesse c’est la richesse de l’âme

De ces Paroles de Dieu : « …S’imaginent-ils qu’en leur accordant des biens et des enfants, Nous leur garantissons le bonheur ? Au contraire, ils n’en ont pas conscience ; ceux que la crainte de leur Seigneur rend humbles ; ceux qui croient aux Révélations de leur Seigneur ; ceux qui ne Lui reconnaissent aucun associé ; ceux qui font l’aumône, le coeur tremblant à l’idée qu’ils retourneront à leur Seigneur ; ceux-là rivalisent d’ardeur à faire le bien et réussissent dans leur action. Nous n’imposerons à chaque âme que ce qu’elle peut supporter. Nous tenons le Livre des actions de chacune d’elles. Aucune ne sera lésée. Leurs esprits sont préoccupés de toute autre chose. Leurs actes ne tiennent aucun compte de Nos prescriptions. » (Coran 23.55 à 63)

Selon Abou Horaïra, le Prophète a dit : « La richesse ne réside pas dans la profusion de biens, mais la (vraie) richesse c’est la richesse de l’âme. »

La nourriture du Prophète et de ses compagnons

Anas a dit : « Jusqu’au Jour où il mourut, le Prophète ne s’est jamais attablé, ni mangé une seule fois de pain blanc. »

Selon ‘Orwa, ‘Aïcha a dit : « La famille de Mohammed n’a pas mangé deux fois dans un même jour sans que l’un des deux repas ne soit composé que de dattes. »

Selon Hicham, ‘Aïcha a dit : « La couche de l’Envoyé de Dieu était constituée de cuir, rembourré à l’aide de fibres de palmier. »

Selon Abou Horaïra, l’Envoyé de Dieu a dit : « Ô mon Dieu, donne quelque nourriture à la famille de Mohammed. »

La persistance dans l’action

Selon Abou Salama, ‘Aïcha a dit : « Comme on interrogeait le Prophète sur l’acte le plus agréable auprès de Dieu, il répondit :- C’est celui qui dure le plus, même s’il est bref. Ne vous prescrivez que ce que vous êtes en mesure de faire. »  

Le fait de se résigner devant les prohibitions divines

De ces Paroles de Dieu : « …Ceux qui sont résignés recevront une magnifique récompense… » (Coran 39.10)

Omar a dit : « C’est dans la résignation que nous avons puisé le meilleur de notre existence. »

Selon Abou Sa’id, des hommes parmi les Ansar sollicitèrent l’Envoyé de Dieu. Personne ne demanda quelque chose sans que le Prophète n’en fasse don, si bien qu’il ne lui restait plus rien. Quand il eut tout donné de sa main, il dit : - Tout ce que je recevrai comme biens, je ne vous le refuserai pas en le mettant de côté, car celui qui demande à être réservé, Dieu le rendra réservé, celui qui demande à être résigné, Dieu lui donnera la résignation celui qui demande à être riche, Dieu, l’enrichira. Vous ne bénéficierez jamais d’un bienfait meilleur et plus vaste que la résignation. »

De ce qui est blâmable en matière de bavardage

Selon Ouarad… El Moghira a dit : « J’ai entendu le Prophète sur le point d’achever sa prière dire : « Il n’y a pas d’autre divinité que Dieu l’Unique. Il n’a pas d’associé. A Lui le Royaume, à Lui la Louange, Il est puissant en toute chose. » Et cela à trois reprises. Il a aussi proscrit les bavardages futiles, les requêtes excessives, la dilapidation des biens, le refus de donner, les demandes illégales, la désobéissance maternelle et l’enterrement des filles vivantes. »

Le fait de contenir sa langue

De ces Paroles de Dieu : « …L’homme ne profère aucune parole sans avoir près de lui un observateur prêt à l’inscrire… » (Coran 50.18)

Selon Abou Horaïra, l’Envoyé de Dieu a dit : « Que celui qui croit en Dieu et au Jour Dernier, ne dise que du bien ou qu’il garde le silence. Que celui qui croit en Dieu et au Jour Dernier ne fasse pas de tort à son voisin. Que celui qui croit en Dieu et au Jour Dernier fasse honneur à son hôte. »

Selon Abou Horaïra, le Prophète a dit : « L’homme qui dit des propos agréables à Dieu, même sans y accorder d’importance, Dieu lui fera gravir quelques degrés (au Paradis). L’homme qui dit des propos honnis par Dieu, même sans y accorder d’importance sera jeté en enfer. »  

Des larmes provoquées par la peur de Dieu

Selon Abou Horaïra, le Prophète a dit : « Il y a sept catégories d’hommes que Dieu protégera de Son ombre (au Jour du Jugement Dernier) : « L’homme qui en mentionnant Dieu, aura les yeux débordant de larmes… »

Le fait de ne pas verser dans la rébellion

Selon Abou Moussa, l’Envoyé de Dieu a dit : « Ma situation par rapport à Celui qui m’a envoyé est la même que celle d’un homme qui va à la rencontre d’un groupe de personnes et leur dit : Je viens de voir l’armée de mes yeux et je suis venu vous avertir. Voyez comment j’ai été dépouillé. Fuyez ! Fuyez ! Certains ont entendu. Ils se sont retirés la nuit sans hâte. Les autres n’ont pas voulu prêter foi et le lendemain, ils ont été découverts par l’armée et anéantis. »

Selon Abou Horaïra, l’Envoyé de Dieu a dit : « Ma situation par rapport aux gens est la même que celle d’un homme qui a allumé un feu. Dès que la lueur de sa flamme a illuminé les alentours, des bestioles ont été attirées par le feu et se jettent dans la fournaise. L’homme veut les repousser mais, en dépit de ses efforts, les bestioles se précipitent dans la flamme. Moi je veux préserver les hommes du feu et eux s’élancent à l’intérieur. »

De ces paroles du Prophète : « Si vous saviez ce que je sais, vous ririez peu et pleureriez beaucoup. »

Selon Abou Horaïra, l’Envoyé de Dieu a dit : « Si vous saviez ce que je sais, vous ne ririez que peu et pleureriez beaucoup. »

Le Paradis est plus proche de certains d’entre vous que le lacet de sa chaussure, l’enfer aussi

Selon ‘Abdallah Ben Mess’aoud, le Prophète a dit : « Le Paradis est plus proche de certains d’entre vous que le lacet de sa chaussure, l’enfer également. »

Qu’on voie celui qui est dans une position inférieure et non qui est dans une position supérieure

Selon Abou Horaïra, l’Envoyé de Dieu a dit : « Quand l’un de vous voit quelqu’un de plus avantagé que lui par la richesse ou la beauté, il doit porter son regard vers celui qui est dans une situation plus défavorisée que lui. »  

Des actes qu’il faut éviter

Selon Ghaïlan, Anas a dit : « Vous accomplissez des actes qui paraissent à vos yeux plus fins qu’un cheveu, alors qu’au temps du Prophète nous les regardions comme des péchés capitaux. »

La solitude isole des mauvaises relations

Abou Sa’id El Khodry a dit : « Un bédouin s’adressa au Prophète et lui dit : - Ô Envoyé de Dieu, quel est le plus méritant des hommes ? – C’est celui qui lutte dans la voie de Dieu et qui y consacre sa vie et sa fortune, ainsi que l’homme qui, dans la solitude d’un défilé prie Dieu et évite de faire du mal au gens, répondit le Prophète. »

Quand la loyauté disparaîtra

Selon Abou Horaïra, l’Envoyé de Dieu a dit : « Quand la loyauté disparaîtra, attends-toi à la Dernière Heure. – Et de quelle façon disparaîtra la loyauté, ô Envoyé de Dieu ? demanda son interlocuteur. – Quand le pouvoir sera confié à ceux qui en sont indignes, alors attends-toi à la Dernière Heure, répondit le Prophète. »

Selon ‘Abdallah Ben ‘Omar, l’Envoyé de Dieu a dit : « Les hommes sont pareils à des chameaux. Sur cent (chameaux) c’est tout juste si on découvre un animal de selle. »

L’humilité

Selon Anas, l’Envoyé de Dieu possédait une chamelle nommée El ‘Adba, qui n’avait pas encore été battue à la course. Un jour, un bédouin monté sur une jeune chamelle réussit à la distancer. Les Musulmans furent consternés et dirent : « El ‘Adba a été battue à la course. » L’Envoyé de Dieu intervint alors et dit : - C’est le droit de Dieu de ne rien élever en ce monde sans le rabaisser par la suite. »

Celui qui à travers ses actions se rapprochera de Dieu

Selon Abou Horaïra, l’Envoyé de Dieu s’est exprimé ainsi : « Dieu a dit : - Celui qui sera l’ennemi de mes élus, Je lui imposerai la guerre. Toutes les actions par lesquelles mon adorateur se rapprochera de Moi me seront plus agréables que l’accomplissement des obligations que Je lui ai imposées. Mon adorateur ne cessera de venir vers Moi à travers les prières surérogatoires, de façon que Je l’aimerai et quand Je l’aimerai…Je satisferai sa requête ; s’il se réfugie auprès de Moi, Je le protégerai. Je ne repousse jamais un terme comme Je recule pour le Croyant la mort qui lui serait cruelle, car Il me déplaît de lui causer du mal. »

Celui qui aime rencontrer Dieu, Dieu aime le rencontrer

Selon ‘Obada Ben Samit, le Prophète a dit : « Celui qui aime rencontrer Dieu, Dieu aime le rencontrer. Celui qui déteste rencontrer Dieu, Dieu déteste le rencontrer. »

Le Croyant et le mécréant face à la mort

‘Aïcha – ou une autre épouse du Prophète – dit un jour : « Nous abhorrons la mort », le Prophète répondit : - Cela n’est pas vrai, car le Croyant au moment où vient la mort et quand on lui énonce les faveurs et les grâces divines, n’aime rien autant que ce qui l’attend, alors il aspire rencontrer Dieu et Dieu veut le rencontrer. Quant au mécréant, lorsque vient la mort, quand on lui a signalé le châtiment divin et ses affres, il n’abhorre rien de plus que ce qui l’attend ; il déteste alors rencontrer Dieu et Dieu déteste le rencontrer. »

Les dernières paroles du Prophète furent : « Ô mon Dieu avec le compagnon le plus élevé »

Selon ‘Aïcha la femme du Prophète, l’Envoyé de Dieu avait dit alors qu’il était encore en bonne santé, qu’aucun Prophète n’avait rendu son âme à Dieu avant qu’il n’ait vu l’emplacement qui lui est attribué au Paradis, puis on lui proposait de choisir (entre la vie et la mort). « Alors qu’il s’apprêtait à mourir et que sa tête était appuyée contre ma cuisse, il s’évanouit durant un moment. Quand il reprit ses esprits, il regarda fixement le plafond et dit : « Ô mon Dieu ! Le compagnon le plus élevé. » Je compris alors qu’il ne nous avait pas préférés et le sens du récit qu’il nous avait fait auparavant. Les dernières paroles du Prophète furent : « Ô mon Dieu ! (avec) le compagnon le plus élevé. »

Les tourments de la mort

Selon Abou Qatada, un cortège funèbre vint à passer près de l’Envoyé de Dieu et celui-ci dit : « Il est débarrassé et on en est débarrassé. – Que veulent dire ces mots, Ô Envoyé de Dieu ? lui demanda-t-on. – L’adorateur Croyant, répondit le Prophète, est débarrassé des souffrances de ce monde, puisqu’il est en route vers la Miséricorde de Dieu Tout-Puissant, alors que pour l’adorateur mécréant en sont débarrassés, tous les hommes, les pays, les plantes et les animaux. »   

Trois choses suivent le mort

Selon Anas Ben Malik, l’Envoyé de Dieu a dit : « Trois choses suivent le mort, deux d’entre elles retournent après lui, une seule reste en sa compagnie. Ce qui suit la mort, c’est sa famille, sa richesse et ses oeuvres. Ce qui retourne, c’est sa famille et sa richesse. Ce qui reste en sa compagnie ce sont ses oeuvres. »

Celui qui meurt voit son emplacement en enfer ou au Paradis

Selon Ibn ‘Omar, l’Envoyé de Dieu a dit : « Quand quelqu’un parmi vous décède, on lui désigne matin et soir l’emplacement qui sera le sien soit en enfer, soit au Paradis, en lui répétant jusqu’au Jour de la Résurrection : - Voici ton emplacement. »

N’insultez pas les morts

Selon ‘Aïcha, le Prophète a dit : « N’insultez pas les morts, car ils sont arrivés à l’emplacement où devaient les conduire leurs oeuvres. »

Quand les gens ressusciteront

Selon Sahl Ben Sa’d, le Prophète a dit : « Au Jour de la Résurrection, les gens ressusciteront sur une terre blanc rougeâtre, pareille au pain de son… »

Le Jour du Rassemblement

Le Jour de la Résurrection, la communauté de Mohammed sera comme un poil blanc sur le pelage d’un taureau noir

 

Ibn Abbas a dit : « Le Prophète se mit debout, nous fit un sermon et déclara : - Vous serez réunis les pieds nus et vous serez sans vêtements, ainsi que le précise le Coran : « De même que Nous avons procédé à la première création, Nous la recommencerons… » (Coran 21.104). Le premier à être habillé le Jour de la Résurrection sera Abraham. Puis on fera venir des hommes de ma communauté et on les conduira vers la gauche. – Seigneur, ce sont mes compagnons ! M’écrierai-je. – Tu ignores ce qu’ils ont fait après toi, répondra le Seigneur. – Je dirai alors comme l’Adorateur vertueux (Jésus-Christ) : J'ai été témoin aussi longtemps que je suis resté parmi eux et quand Tu m’as rappelé à Toi, c’est Toi qui les observais car Tu es Témoin de toute chose. Si Tu les châties, ils sont Tes serviteurs, si Tu leur pardonnes, Tu es le Puissant, le Juste. » (Coran 5.117-118). Puis Dieu ajoutera : « Ils n’ont cessé de revenir en arrière. »

Selon Abou Horaïra le Prophète a dit : « Le premier homme qui sera appelé le Jour de la Résurrection sera Adam. A ses descendants qui se regarderont on annoncera : - Voici votre père Adam. Celui-ci s’adressera à Dieu et dira : - A Tes ordres et à Ta disposition, Seigneur. – Prends de ta descendance ceux qui sont destinés à l’enfer, ordonnera Dieu. – Seigneur, répondra Adam, combien dois-je prendre ? – Quatre-vingt-dix-neuf sur cent, précisera le Seigneur.Ô Envoyé de Dieu, s’exclameront alors les fidèles et combien resterons-nous ? – Ma communauté, répondra le Prophète, sera par rapport aux autres communautés, comme un poil blanc sur le pelage d’un taureau noir. »

De ces Paroles de Dieu Tout-Puissant : « …Le tremblement de (la Dernière) l’Heure sera quelque chose de terrible. » (Coran 22.1)

Selon Abou Saïd, l’Envoyé de Dieu a dit : « Dieu dira : - Ô Adam ! – A Tes ordres et à Ta disposition, le Bien est entre Tes Mains, répondra Adam. – Sors ceux qui doivent aller en enfer, dira Dieu. – Et combien iront-ils dans le feu ? interrogera Adam.– De chaque mille, extrais neuf-cent-quatre-vingt-dix-neuf, lui sera-t-il précisé. C’est alors que « les cheveux des enfants blanchiront, que la femme enceinte avortera et que les hommes paraîtront ivres alors qu’ils ne le sont pas, mais le châtiment de Dieu est Terrible. » (Coran 22.2). Les fidèles furent troublés de cela et dirent : - Ô Envoyé de Dieu, qui d’entre-nous sera préservé ?– Soyez heureux, répondra le Prophète, alors que parmi (les gens) de Gog et Magog, il y en aura mille, de votre communauté, il n’y en aura qu’un seul. Puis il ajouta : - Je jure par Celui qui tient mon âme entre Ses Mains, j’espère que vous constituerez, le tiers des élus du Paradis. – Comme nous louâmes Dieu et prononçâmes le tekbir, il continua : - Je jure par Celui qui tient mon âme entre Ses Mains, j’espère que vous constituerez la moitié des élus du Paradis. – Vous êtes parmi des autres communautés comme un poil blanc sur le pelage d’un taureau noir… »

La compensation au Jour de la Résurrection

Selon ‘Abdallah Ben Mess’aoud, le Prophète a dit : « Le premier point qui sera réglé entre les hommes concerne le prix du sang. » 

Les Musulmans doivent régler leurs comptes avant que la mort ne les surprenne

Selon Abou Horaïra, l’Envoyé de Dieu a dit : « Celui qui s’est rendu coupable d’une injustice vis-à-vis de son frère doit s’acquitter envers lui dans ce monde sinon il n’y aura ni dinar ni dirham au Jour de la Résurrection. Qu’il règle ses comptes avant qu’on ne lui enlève de son actif une bonne action pour son frère, et s’il n’en possède pas, qu’on retire de mauvaises actions de son frère pour les porter à son passif. »

Les Croyants devront se purifier de leurs mauvaises actions avant d’entrer au Paradis

Selon Abou Sa’id El Khodry, l’Envoyé de Dieu a dit : « Les Croyants seront délivrés du feu. Ils seront arrêtés sur un pont jeté entre le Paradis et l’enfer. Là, ils solderont les mauvaises actions accomplies sur terre en compensant leurs méfaits réciproquement. Une fois les comptes apurés et qu’ils se seront purifiés, on les autorisera à entrer au Paradis. J’en jure par Celui qui tient l’âme de Mohammed dans Sa Main, que chaque Croyant découvrira dans le Paradis plus aisément son emplacement qu’il ne trouve la route de sa maison en ce monde. »

Celui dont on décortiquera les comptes sera puni

Selon Anas Ben Malik, le Prophète a dit : « On amènera l’infidèle le Jour de la Résurrection et on lui demandera : - Si tu disposais de la terre pleine d’or, donnerais-tu toute cette richesse pour te racheter ? – Oui, acquiescera l’infidèle. – Pourtant, lui répondra-t-on, on t’a sollicité pour quelque chose de plus facile que cela. »

Selon ‘Ady Ben Hatem, le Prophète a dit : « Epargnez-vous l’enfer », ce disant, il s’écarta et détourna la tête ; il prononça à nouveau ces paroles et fit les mêmes gestes trois fois durant, si bien que nous crûmes qu’il avait une vision de l’enfer. Puis il ajouta : Epargnez-vous l’enfer, ne serait-ce qu’avec la moitié d’une datte et si vous ne possédez rien à l’aide d’une bonne parole. » 

Soixante-dix mille (ou sept cent mille) personnes entreront au Paradis sans qu’on ne leur exige des comptes

Selon Sahl Ben Sa’d, le Prophète a dit : « Il entrera au Paradis soixante-dix mille - ou selon une autre source, sept cent mille - personnes de ma communauté, qui se tiendront toutes par la main de façon que le premier et le dernier entreront simultanément, le visage brillant comme la lune quand elle est dans son plein éclat. »

Description de l’enfer et du Paradis

Selon Abou Sa’id El Khodry, l’Envoyé de Dieu a dit : « Dieu dira aux heureux élus du Paradis : - Ô gens du Paradis ! – A Tes ordres et à Ta disposition Seigneur, répondront-ils. – Etes-vous satisfaits ? – Et comment ne le serions-nous pas alors que Tu nous as accordé ce que Tu n’as accordé à aucune autre de tes créatures ? – Je vous donnerai mieux que cela, dira Dieu. – Et qu’y a-t-il de mieux que cela, ô Seigneur ? interrogeront les bienheureux. – Je vous accorderai Ma satisfaction, et ne serai plus jamais courroucé contre vous. »

Les pavillons du Paradis

Selon Sahl, le Prophète a dit : « Les heureux élus verront au Paradis les pavillons de la même façon que vous voyez les étoiles dans le ciel. »

Le damné le moins châtié de l’enfer

Selon En No’man, le Prophète a dit : « Au Jour de la Résurrection, le damné le moins puni sera l’homme auquel on placera un charbon ardent sous la plante des pieds, au point que sa cervelle entrera en ébullition. »

Ce qui est dit au sujet des «gens de l’enfer»

Selon ‘Imran Ben Hossaïn, le Prophète a dit : « Un certain nombre de personnes sortiront de l’enfer et entreront au Paradis grâce à l’intercession de Mohammed, ils seront surnommés les gens de l’enfer. »

Du séjour au Paradis et de la reconnaissance envers Dieu

Selon Abou Horaïra, le Prophète a dit : « Aucun homme n’entrera au Paradis, sans voir l’emplacement qu’il aurait occupé en enfer s’il avait choisi la mauvaise voie, et ainsi sa gratitude envers le Seigneur, en sera accrue. Aucun homme n’entrera en enfer sans voir l’emplacement qu’il aurait occupé au Paradis, s’il avait adopté une bonne conduite, et ce sera pour lui du remords. »

Le plus insignifiant des habitants du Paradis

Selon ’Abdallah Ben Mess’aoud, le Prophète a dit : « Je sais quel est le dernier homme à sortir de l’enfer et le dernier de ceux qui entrent au Paradis. L’homme quittera l’enfer en se traînant et Dieu lui dira : - Va et entre au Paradis. L’homme s’en ira au Paradis en pensant qu’il est saturé. Il reviendra et dira à Dieu : - Ô Seigneur, je l’ai trouvé saturé. – Va et entre au Paradis, lui dira Dieu à nouveau. L’homme partira encore, et en pensant qu’il est saturé, il reviendra et dira à Dieu : - Ô Seigneur, je l’ai trouvé saturé. Dieu lui dira une nouvelle fois : - Va et entre au Paradis il y aura pour toi une superficie égale au monde et dix fois autant…Tu te ris de moi, répondra l’homme, Toi qui es le Souverain ? – J'ai vu l’Envoyé de Dieu, rire a gorge déployée, ajouta ‘Abdallah et l’homme en question était le plus insignifiant des habitants du Paradis. »

Le destin. Ce qui est prédestiné par Dieu s’accomplira

Selon Abou ‘Othman, Ossama a dit : « J’étais avec le Prophète en compagnie de Sa’d, Obay Ben Ka’b et Mo’ad, quand un messager vint lui annoncer que l’enfant d’une de ses filles était à l’agonie. Le Prophète adressa alors à sa fille le message suivant : - A Dieu appartient ce qu’Il veut prendre comme ce qu’Il veut donner. Chacun à son terme fixé (à l’avance). Résigne-toi, Dieu t’en tiendra compte. »

L’oeuvre sera jugée en fonction des derniers actes

Selon Sahl, le Prophète a dit : « …L’homme qui se comporte comme quelqu’un qui est promis à l’enfer peut aller au Paradis, et celui qui oeuvre comme s’il devait hériter du Paradis, peut être promis à l’enfer. L’oeuvre de chacun sera rétribuée en fonction de ses dernières actions. »

Les voeux n’apporteront rien pour l’homme

Selon Abou Horaïra, le Prophète a dit : « Les voeux n’apporteront jamais quelque chose pour le fils d’Adam, en dehors de ce que le destin lui réserve… »

N’est préservé que celui auquel Dieu assure la protection

Selon Abou Saïd El Khodry, le Prophète a dit : « Il n’y a pas de vicaire institué (par Dieu sur terre) qui ne soit doté de deux sentiments (contradictoires), le premier qui lui ordonne le bien et l’incite à l’accomplir, le second qui lui ordonne le mal et l’incite à l’accomplir. Seul est préservé celui auquel Dieu assure la protection. »

La part d’adultère

De ces Paroles de Dieu : « Noé dit : - Ô Seigneur ! Ne laisse sur terre aucun habitant qui soit au nombre des incrédules. Si Tu les épargnais, ils égareraient Tes serviteurs et ils n’enfanteraient que des impies, des incrédules. » (Coran 71.26-27)

Des serments

De ces Paroles de Dieu : « Dieu ne vous punira pas pour des serments faits par méprise, mais Il vous punira pour des serments prononcés de façon délibérée. L’expiation consistera alors à nourrir dix pauvres, de ce dont vous nourrissez normalement votre famille ou de les vêtir ou d’affranchir un esclave. Celui qui ne possède pas les ressources à cet effet jeûnera trois jours. Telle est l’expiation pour vos serments lorsque vous aurez juré. Observez donc vos serments. C’est ainsi que Dieu vous explique Ses signes. Peut-être serez-vous reconnaissants. » (Coran 5.89)

Selon ‘Abderrahmane Ben Samora, le Prophète a dit : « Ô ‘Abderrahmane Ben Samora, ne sollicite pas le pouvoir, car si tu le réclames et qu’on te le confie, tu en seras l’esclave, alors que si tu ne le sollicites pas et qu’on te le confie, tu en seras le maître. Si tu t’engages sous serment et que tu constates qu’il est préférable d’agir autrement, expie ton serment et agis selon ta préférence. »

Il faut se délier par l’expiation d’un serment néfaste

Selon Abou Horaïra, l’Envoyé de Dieu a dit : « Celui qui s’obstine à respecter un serment qui est néfaste à sa famille, commet un péché plus important que s’il se délie par l’expiation. »

Ne jurez pas par vos pères

Selon ‘Abdallah Ben ‘Omar, l’Envoyé de Dieu aperçut ‘Omar Ben El Khattab qui en tête d’une caravane, jurait par son père : « Dieu ne vous a-t-Il pas interdit de jurer par vos pères ? lui dit le Prophète. Que celui qui veuille jurer, jure par Dieu ou se taise. »

On ne doit pas jurer sans raison

De ces Paroles de Dieu : « Ils jurent par Dieu en leurs serments les plus solennels, que si un avertissement leur parvenait, ils seraient mieux dirigés qu’aucune autre communauté. » (Coran 35.42)

Selon Ibn ‘Abbas, Abou Bakr a dit : « Ô Envoyé de Dieu, par Dieu, tu me parles de mes méprises dans l’interprétation du songe. – Ne jure pas, lui répondit le Prophète. »

Le voeu de soumission

De ces Paroles de Dieu : « Quelle que soit l’aumône que vous ferez, quel que soit le voeu par lequel vous vous engagez, Dieu les connaîtra. Les injustes ne trouveront aucun défenseur. » (Coran 2.270)

Selon ‘Aïcha, le Prophète a dit : « Celui qui a fait le voeu d’être soumis à Dieu, doit être soumis ; celui qui a fait le voeu de désobéir ne doit pas désobéir. »

Du faux serment

De ces Paroles de Dieu : « Ne vous servez pas de vos serments pour vous tromper les uns les autres, sinon vos pas glisseraient après avoir été fermes et vous subirez un châtiment pour vous être écartés de la voie de Dieu. Et ce châtiment sera implacable. » (Coran 16.94)

Le Pacte de Dieu

De ces Paroles de Dieu : « Ceux qui vendent à vil prix le Pacte de Dieu et leurs serments : Voilà ceux qui n’auront aucune part dans la vie future. Dieu ne leur parlera pas. Il ne portera pas Son regard sur eux le Jour de Résurrection ; Il ne les purifiera pas et un châtiment douloureux les attend. » (Coran 3.77)

De ces Paroles de Dieu : « Ne troquez pas à vil prix l’Alliance de Dieu. Ce qui se trouve auprès de Dieu est meilleur pour vous, si vous saviez ! » (Coran 16.95)

De ces Paroles de Dieu : « Soyez fidèles au Pacte fait au Nom de Dieu quand vous l’avez conclu. Ne violez pas les serments après les avoir solennellement prêtés et avoir pris Dieu comme garant contre vous. Dieu sait parfaitement ce que vous faites. » (Coran 16.91)

Les quatre formules les plus insignes

Le Prophète a dit : « Les quatre formules les plus insignes sont celles-ci : - Soubhane Allah (Gloire à Dieu), El Hamdou Lillah (Dieu soit loué), La Ilaha illa Allah (Il n’y a de Dieu que Dieu) et Allahou Akbar (Dieu est le plus grand). »

Du voeu au sujet d’une chose inconvenante

Selon Anas, quand le Prophète vit un homme (âgé et souffrant) qui marchait au milieu de ses enfants, il dit : « Dieu n’éprouve aucun besoin que cet homme s’impose un tel tourment. »

Ibn ‘Abbas a dit : « Alors que le Prophète effectuait sa prière, un homme demeura debout. Le Prophète s’enquit pour savoir qui était cet homme et on lui répondit : - C’est Abou Israël, il a fait le voeu de se tenir debout de ne pas s’asseoir, de ne pas se mettre à l’ombre, de garder le silence et de jeûner. Ordonnez-lui, s’écria le Prophète, de parler, de rechercher l’ombre, de s’asseoir et d’interrompre son jeûne. » 

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19 avril 2010 1 19 /04 /avril /2010 14:46

  La possession d’un chien pour la protection des champs

Selon Abou Horaïra, l’Envoyé de Dieu a dit : « Celui qui possède un chien, verra diminuer chaque jour ses bonnes actions d’un qirat, sauf si ce chien est destiné pour la garde des cultures ou des troupeaux. »Selon une autre source, Abou Horaïra aurait dit : « sauf s’il s’agit d’un chien de berger, de garde (des cultures) ou d’un chien de chasse. »

La donation d’un ouaqf par les compagnons du Prophète

Le Prophète dit à ‘Omar Ben El Khattab : « Fais la donation du fonds, qui deviendra un bien inaliénable, et on pourra dépenser les rapports. » Ainsi ‘Omar procéda à la donation.

Celui qui fait revivre une terre morte

‘Omar a dit : « Celui qui (par son travail) fait revivre une terre morte en sera considéré comme le propriétaire. »

Selon ‘Amr Ben ‘Aouf, le Prophète a dit : « …Sous réserve de ne pas attenter au droit d’un Musulman. Or, le fait de planter d’une manière illégitime constitue une atteinte au droit. »

Celui qui exploite une terre sans propriétaire

Selon ‘Aïcha, le Prophète a dit : « Celui qui travaille une terre, sans propriétaire, à plus le droit que quiconque sur cette terre. »

De l’eau

De ces Paroles de Dieu : « Et à partir de l’eau, Nous avons créé toute chose vivante ; ne croiront-ils pas ? » (Coran 21.30)  

De ces Paroles de Dieu :« Avez-vous considéré l’eau que vous buvez ? – Est-ce vous qui la faites descendre des nuages ou bien Sommes-Nous le Bienfaiteur ?

Si Nous le voulions, Nous la rendrions saumâtre. Ne serez-vous donc pas reconnaissants ? » (Coran 56.68 à 70)

On donne à boire d’abord à ceux qui sont placés à droite

Sahl Ben Sa’d a dit : « On offrit au Prophète une coupe et il y but. A sa droite il y avait un jeune homme, il était le plus jeune de tout le groupe ; les hommes âgés se tenaient à sa gauche. S’adressant au jeune homme le Prophète lui dit : - Ô jeune homme, acceptes-tu que je passe la coupe à ceux qui sont âgés ? – Ô Envoyé de Dieu, répondit celui-ci, je n’entends renoncer pour personne à la faveur que tu me fais. Alors le Prophète lui remit la coupe. »

Le surplus d’eau

Selon Abou Horaïra, l’Envoyé de Dieu a dit : « N’interdisez pas le surplus d’eau, car vous interdiriez le superflu du pâturage (aux alentours du point d’eau). »

Les procédures concernant les puits

Selon ‘Abdallah, le Prophète a dit : « Celui qui jure sous serment en vue d’accaparer en partie la richesse d’un homme (Musulman) et ce, sachant qu’il commet un mensonge, trouvera Dieu en colère contre lui, le jour où il Le rencontrera. C’est à cette occasion que fut révélé le verset suivant : « Ceux qui vendront à vil prix le pacte de Dieu et leurs serments, voilà ceux qui n’auront aucune part dans la vie future. » (Coran 3.77)

Le péché de l’homme qui refuse l’eau à un voyageur

Selon Abou Horaïra, l’Envoyé de Dieu a dit : « Il existe trois sortes de personnes auxquelles Dieu n’adressera pas un regard au Jour de la Résurrection, Il ne leur accordera pas non plus Sa Miséricorde et leur fera subir un châtiment ignominieux. Ces trois hommes sont : - Celui qui dispose d’assez d’eau durant un voyage, refuse d’en donner à un voyageur ; celui qui, fait allégeance à un prince, dans le but de retirer une satisfaction mondaine et qui accepte son autorité s’il a été satisfait et la désavoue s’il ne l’a pas été. Enfin celui qui, étalant sa marchandise l’après-midi, jure par Celui hormis duquel il n’y a aucune autre divinité, qu’on lui a offert ceci et cela, jusqu’à trouver un acheteur qui donne foi à ses propos (mensonges). » Puis le Prophète récita ces Paroles de Dieu : « Ceux qui vendront à vil prix le Pacte de Dieu, voilà ceux qui n’auront aucune part dans la vie future. » (Coran 3.77).

Le surplus d’eau après satisfaction des besoins

D’après Abou Horaïra, l’Envoyé de Dieu a dit : « Un homme qui marchait éprouva une soif intense. Il descendit dans un puits et se désaltéra. Lorsqu’il sortit, il vit un chien qui haletait et qui léchait la terre humide pour étancher sa soif. – Ce chien, se dit l’homme, est assoiffé, autant que je l’étais tout à l’heure. Il retourna au fond du puits remplit sa bottine d’eau et la maintenant avec les dents, il remonta et abreuva le chien. Dieu agréa son comportement et lui pardonna (de ses péchés). – Ô Envoyé de Dieu, lui dit-on, on est récompensé même pour les animaux ? – Pour (le bien fait à) chaque coeur humide (chaque animal), il y a une récompense, répondit le Prophète. »

De celui qui prive un animal de nourriture

Selon Ibn ‘Omar, le Prophète a dit : « Une femme est entrée en enfer à cause d’une chatte qu’elle avait attachée, la privant de nourriture et l’empêchant de chercher sa subsistance parmi les petites bêtes de la terre. »

De la femme qui donne à boire à un chien assoiffé

D’après Abou Horaïra, le Prophète a dit : « Les péchés d’une prostituée ont été pardonnés à cette femme qui, passant près d’un chien haletant et mort de soif à côté d’un puits, s’était déchaussée et avec la chaussure nouée à son voile, avait puisé de l’eau pour la bête. Pour cette action, elle fut absoute. »(1)

(1) : Il s’agit d’une prostituée des Benou Israël.

Celui qui pense que le propriétaire d’un bassin ou d’une outre dispose de plus de droits sur son eau que n’importe qui

Selon Abou Horaïra, le Prophète a dit : « Par Celui qui tient ma vie entre Ses Mains, je n’éloignerai jamais personne de mon bassin, comme on repousse d’un point d’eau une chamelle qui ne fait pas partie du troupeau. »

Au Jour de la Résurrection Dieu ne parlera pas à trois catégories d’hommes

Selon Abou Horaïra, le Prophète a dit : « Au Jour de la Résurrection, Dieu ne parlera pas à trois catégories d’hommes et Il ne leur adressera même pas un regard, ce sont : l’homme qui jure qu’on lui a offert un meilleur prix pour sa marchandise et qui mentira de la sorte ; l’homme qui prête un faux serment après le ‘assar pour dépouiller une partie des biens d’un Musulman ; et l’homme qui refusera (de donner) l’excédent de son eau. A celui-là, Dieu dira : - Ce jour Je te refuse Ma Grâce de la même façon que tu as refusé l’excédent d’un bien que tes mains n’ont pas contribué à produire. »

Des concessions par écrit

Selon Anas, le Prophète convoqua les Ansar pour leur remettre des concessions à Bahreïn. « Ô Envoyé de Dieu, s’écrièrent-ils, rédige pour nos frères mouhadjirines les mêmes droits. – Après moi, répondit le Prophète, il y aura quelque chose d’affligeant, patientez jusqu’au jour où vous me rencontrerez. »

La traite des chamelles près d’un point d’eau

Selon Abou Horaïra, le Prophète a dit : « Il faut traire les chamelles près d’un point d’eau. »(1) (1) : Afin de distribuer une partie du lait aux pauvres qui se regroupent près des points d’eau.

Le paiement des dettes

De ces Paroles de Dieu : « Dieu vous ordonne de restituer les dépôts et de juger avec équité lorsque vous jugez entre les hommes. Quelle excellente exhortation vous fait Dieu à ce sujet ! Dieu est Celui qui entend et voit tout. » (Coran 4.58)

Abou Dar a dit : « J’étais en compagnie du Prophète, lorsqu’il la contempla (je veux parler de la montagne Ohod) et dit : Comme je désire qu’elle soit changée en or pour moi et que, trois jours après avoir gardé cette fortune, il ne me reste plus qu’un seul dinar que j’utiliserai pour régler une dette. Puis il ajouta : - Les plus riches (de ce monde) seront les plus pauvres (dans l’au-delà) sauf ceux qui auront dépensé leur fortune, ainsi et ainsi. Et Abou Chihab d’imiter le Prophète, qui faisait mine de répandre au devant, à droite et à gauche. - Mais peu d’entre eux le feront. »

 

 

Le fait d’invoquer pour se préserver des dettes

Selon ‘Orwa, ‘Aïcha lui aurait rapporté que l’Envoyé de Dieu faisant une invocation durant la prière, prononça les paroles suivantes : « Ô mon Dieu ! Préserve-moi du péché et des dettes. Quelqu’un lui dit alors : - Combien de fois implores-tu Dieu de te préserver des dettes ? - L’homme qui s’endette, répondit le Prophète, parle et ment, il promet et se dédit. »

Le retard d’un paiement par un homme fortuné constitue une injustice

Selon Abou Horaïra, le Prophète a dit : « L’homme fortuné qui refuse (sans raison) le paiement (d’une dette) commet une injustice. »

L’homme qui a des droits a le droit de parler

Le Prophète aurait dit : « L’homme aisé qui retarde (le paiement d’une dette) autorise (qu’on tienne des propos durs) pour son honneur et mérite un châtiment. »

Selon Abou Horaïra, un homme vint vers le Prophète pour lui demander le règlement d’une affaire et fit preuve de brutalité dans ses propos. – Les compagnons du Prophète voulurent le calmer mais celui-ci leur dit : - Laissez-le, l’homme qui a des droits a le droit de parler. »

L’homme qui découvre son bien chez quelqu’un qui est en faillite

El Hassan a dit : « Celui dont la faillite a été constatée, n’a le droit ni d’affranchir, ni de vendre, ni d’acheter. »

Selon Abou Horaïra, l’Envoyé de Dieu a dit – ou encore - j’ai entendu l’Envoyé de Dieu dire : - Celui qui découvre un bien dont il est propriétaire chez quelqu’un qui est en faillite, dispose plus que tout autre d’une priorité sur ce bien. »

De ce qui a été interdit en matière de dilapidation

D’après Moghira Ben Cho’ba, le Prophète a dit : « Dieu vous a interdit : De manquer de respect à l’égard de vos mères, d’enterrer vivantes vos filles, de refuser (le paiement de dettes), de réclamer (ce qui ne vous appartient pas).Dieu déteste les commérages (qil oua qal), l’excès dans les demandes et la dilapidation des biens. »

 

 

L’esclave est le berger des biens de son maître, il ne lui est permis d’en prélever qu’avec son accord

‘Abdallah Ben ‘Omar a entendu l’Envoyé de Dieu dire : « Chacun de vous est un berger et il est responsable de son troupeau. L’imam (le gouvernant) est un berger et il est responsable de son troupeau. L’homme est le berger de sa famille et il est responsable de son troupeau. La femme chez son mari est une bergère, et elle est responsable de son troupeau. Le serviteur est un berger pour les biens de son maître et il est responsable de son troupeau. »

‘Abdallah a encore dit : « J’ai entendu tout cela de la part de l’Envoyé de Dieu et je crois que le Prophète a dit aussi :- L’homme est un berger pour les biens de son père et il est responsable de son troupeau. Chacun de vous est un berger et à chacun de vous, il sera demandé des comptes sur son troupeau. »

Des litiges

‘Abdallah a dit : « J’avais entendu un homme réciter un verset du Coran, alors que j’avais entendu l’Envoyé de Dieu le faire d’une autre manière. Je pris cet homme par la main et le menai auprès de l’Envoyé de Dieu qui nous dit : - Chacun de vous a bien agi. »

Cho’ba ajoute : « Je pense qu’il (le Prophète) a dit : - Ne créez pas de dissension. C’est parce qu’ils ont été en dissension que vos prédécesseurs ont été anéantis. »

Il ne faut pas traire la bête de quelqu’un sans son accord

Selon ‘Abdallah Ben ‘Omar, l’Envoyé de Dieu a dit : « Personne ne doit traire l’animal de quelqu’un sans son accord. L’un d’entre vous souhaite-t-il qu’on vienne dans son dépôt, qu’on fracasse les portes et qu’on prenne ses vivres ? Les mamelles de vos bêtes sont les réserves de vos aliments. Que personne ne vienne donc traire l’animal de quelqu’un sans son accord. »

Des actes iniques

De ces Paroles de Dieu : « Ne pense pas que Dieu soit inattentif aux actions des injustes. Il retarde seulement leur châtiment jusqu’au jour où leurs yeux seront horrifiés, où ils accourront, les traits défaits, les prunelles immobiles et les coeurs vides. Avertis les hommes du châtiment qui les attend. Quand ce jour arrivera, ceux qui ont été iniques s’écrieront : - Seigneur, Accorde-nous un délai, afin que nous obéissions à Ton appel et que nous suivions les Prophètes. – N’avez-vous pas juré autrefois que vous ne quitteriez jamais le monde ? leur répondra-t-on. Vous avez habité les lieux de ceux qui avaient oeuvré à leur perte et vous aviez vu comment Nous les avons traités. Nous vous avons cité ces peuples en exemple. Ils ont tramé des complots, mais Dieu les a déjoués et ce, quand bien même ces perfidies eussent été de taille à déplacer des montagnes. Ne croyez surtout pas que Dieu puisse faillir aux promesses qu’Il a faites à Ses Envoyés. Car Dieu est Tout-Puissant et terrible dans sa vengeance. » (Coran 14.42 à 49)

La rétribution des actes iniques

Selon Abou Saïd El Khodry, l’Envoyé de Dieu a dit : « Quand les Croyants auront échappé au feu, ils seront arrêtés sur un pont édifié entre le Paradis et l’Enfer et seront alors punis pour les actes iniques qu’ils auront accomplis les uns envers les autres sur terre, jusqu’à ce qu’ils aient été triés et purifiés. Puis on les laissera entrer dans le Paradis. Je Jure par celui qui tient l’âme de Mohammed dans Ses Mains, que chacun d’eux trouvera plus aisément son emplacement au Paradis qu’il ne le faisait sur terre. »

Le Musulman n’opprime pas le Musulman et ne l’abandonne pas

Selon ‘Abdallah Ben ‘Omar, le Prophète a dit : « Le Musulman est le frère du Musulman ; il ne doit pas l’asservir ou le délaisser. Celui qui assistera son frère, Dieu l’assistera. Celui qui délivrera son frère d’un tourment, Dieu le délivrera d’un des tourments du Jour de la Résurrection. Celui qui assure la protection d’un Musulman, sera protégé par Dieu, le Jour de la Résurrection. »

De la malédiction de Dieu

De ces Paroles de Dieu : « Qui est plus injuste que celui qui forge un mensonge sur Dieu ? Lorsque les injustes paraîtront devant leur Seigneur, leurs témoins diront : « Voilà ceux qui ont menti contre leur Seigneur. » La malédiction de Dieu ne tombera-t-elle pas sur ceux qui sont injustes ? » (Coran 11.18)

Safouane Ben Mouhriz El Mazini a dit : « Alors que je marchais en compagnie d’Ibn ‘Omar et que je lui tenais la main, un homme vint vers lui et lui dit : - Décris-moi les propos de l’Envoyé de Dieu au sujet du tête à tête. L’Envoyé de Dieu a dit, répondit Ibn ‘Omar : - Dieu fera venir à Lui le Croyant. Il le protégera l’aidera et lui dira : - Reconnais-tu avoir commis telle mauvaise action et telle mauvaise action ? - Oui Seigneur, reconnaîtra le coupable. Lorsqu’il admettra toutes ses fautes et pensera qu’il est perdu, Dieu lui dira : - Ces fautes pour lesquelles je t’ai ménagé sur terre, Je te les pardonne aujourd’hui. Alors on apportera à Dieu le Livre des bonnes oeuvres du Croyant. Quant à l’incrédule et à l’hypocrite, ils (les anges) diront : - Ces gens ont proféré des mensonges sur le Seigneur. La malédiction de Dieu ne tombera-t-elle pas sur ceux qui sont injustes ? » (1)

(1) : Le tête à tête correspond à l’entretien que Dieu aura avec chaque homme.

Viens en aide à ton frère (musulman) qu’il soit oppresseur ou opprimé

D’après Anas, l’Envoyé de Dieu a dit : « Secours ton frère (musulman), qu’il soit oppresseur ou opprimé. – Ô Envoyé de Dieu, lui répondit-on, nous assisterons l’opprimé mais comment secourir l’oppresseur ? – En prenant le dessus sur lui (en l’empêchant de commettre le mal), répliqua le Prophète. »

Du secours à apporter à l’opprimé

Bara Ben ‘Azib a dit : « Le Prophète nous a prescrit sept choses et nous a interdit sept autres. Puis il cita les prescriptions suivantes :

  1.  rendre visite aux malades,
  2. suivre les enterrements,
  3. répondre à ceux qui éternuent par la formule : « Dieu vous bénisse ! » ;
  4.  rendre le salut,
  5. secourir l’opprimé,
  6. honorer les invitations
  7. et satisfaire les supplications. »

D’après Abou Moussa, le Prophète a dit : « Le Croyant doit être pour le Croyant comme une construction dont les matériaux se renforcent mutuellement. » En disant cela, il entrecroisa ses doigts.

De l’assistance contre l’oppresseur

De ces Paroles de Dieu : « Dieu déteste les propos discourtois ; à moins qu’ils n’émanent de gens opprimés. Dieu entend et sait tout. » (Coran 4.148)

De ces Paroles de Dieu : « Et ceux qui ne laissent pas impunies les offenses qui leurs sont faites. » (Coran 42.39)

Ibrahim a dit : « On craignait d’être traité avec mépris, cependant, quand cela était possible, on pardonnait. »

Le pardon de l’opprimé

De ces Paroles de Dieu : « Que vous divulguiez le bien, que vous le cachiez ou que vous pardonniez le mal qu’on vous fait, sachez que Dieu est indulgent et Tout-Puissant. » (Coran 4.129)

De ces Paroles de Dieu : « La punition d’un mal est un mal pareil. Mais celui qui pardonne et se réconcilie trouvera sa récompense auprès de Dieu. Dieu n’aime pas les injustes. Quant à ceux qui après avoir été victimes d’une injustice se font justice eux-mêmes, ceux-là n’encourent aucune peine. Sont punissables, par contre ceux qui oppriment leurs semblables et qui suivent en ce monde leurs mauvais penchants sans souci d’équité. Ceux-là subiront un supplice douloureux. Celui qui patiente et pardonne aurait ainsi accompli un acte méritoire. Celui que Dieu égare ne trouvera pas de protecteur. Tu verras les injustes s’écrier à la vue du supplice : - N’y a-t-il pas moyen de retourner sur terre ? » (Coran 42.40 à 44)

L’injustice engendrera l’obscurité le Jour de la Résurrection

D’après ‘Abdallah Ben ‘Omar, le Prophète a dit : « L’injustice engendrera l’obscurité (elle enveloppera l’homme injuste) le Jour de la Résurrection. »

On doit redouter la malédiction de l’opprimé

D’après Ibn ‘Abbas, le Prophète avait député Mo’ad Ben Djabal au Yémen, en lui faisant cette recommandation : « Redoute la malédiction de l’opprimé car entre elle et Dieu, il n’y a aucun voile. »

La victime d’une oppression

Selon Abou Horaïra, l’Envoyé de Dieu a dit : « Celui qui a commis une iniquité à l’égard de son frère, que ce soit dans son honneur ou dans tout autre domaine, doit se faire pardonner aujourd’hui avant qu’il n’y ait ni dinar, ni dirham pour se racheter. S’il possède une bonne action, on retranchera l’équivalent de sa mauvaise action et s’il n’a pas capitalisé de bonnes actions, on lui affectera les mauvaises actions de sa victime

Le péché de celui qui s’approprie indûment une parcelle de terre

D’après Salim, le Prophète a dit : « Celui qui s’empare indûment d’une parcelle de terre, sera englouti avec elle au fond des sept terres, le Jour de la Résurrection. »

De celui qui plaide intentionnellement une mauvaise cause et du péché qu’il commet

Selon Oum Salama, une des épouses de l’Envoyé de Dieu, celui-ci entendit un jour des plaideurs discuter devant sa demeure. Il sortit vers eux et leur dit : « Moi je ne suis qu’un être humain auprès de qui on vient plaider. Peut-être que l’un de vous se montre plus persuasif que son rival et alors je considère qu’il a raison et je penche en sa faveur. Celui qui bénéficiera ainsi illégalement d’un bien appartenant à un Musulman, n’aura en fait (hérité) qu’un fragment de l’enfer, qu’il dispose de ce bien ou qu’il l’abandonne. »

De celui qui prélève de quoi nourrir sa famille

Selon ‘Aïcha, Hind Bint ‘Otba Ben Rabi’e vint voir le Prophète et lui dit : « Ô Envoyé de Dieu ! Abou Sofiane est un homme avare ; si je prélevais sur son bien de quoi nourrir ma famille commettrais-je une faute ? – Non, répondit le Prophète, mais à condition que tu les nourrisses avec retenue (sans excès). »

On ne doit pas empêcher son voisin de sceller une poutre dans son mur

Selon Abou Horaïra, l’Envoyé de Dieu a dit : « Un homme ne doit pas empêcher son voisin de sceller une poutre dans son mur. »

Le fait de répandre du vin sur la voie publique

Anas a dit : « Je donnais à boire du fadikh aux gens dans la maison d’Abou Talha. Cette boisson fermentée était en usage à l’époque. L’Envoyé de Dieu prescrivit à un messager de crier : - Les boissons alcoolisées n’ont-elles pas été interdites ? Abou Talha me dit alors : - Sors et verse cette liqueur. Je fis ce qu’il me demandait et la boisson se mit à couler dans les rues de Médine. Un des assistants s’inquiéta et dit : - Des gens ont été tués avec ce breuvage dans le ventre. C’est à la suite de cet épisode que fut révélé ce verset : « Ceux qui ont cru et fait de bonnes oeuvres n’auront pas à se justifier pour ce qu’ils auront consommé, à condition qu’ils craignent Dieu, que leurs convictions soient sincères et qu’ils s’adonnent aux bonnes oeuvres. » (Coran 5.93)

Le fait de s’asseoir sur le seuil des maisons et sur la voie publique

‘Aïcha a dit : « Abou Bakr avait édifié une mosquée au seuil de sa maison. Il y priait et récitait le Coran. Les femmes et les enfants des idolâtres se pressaient auprès de lui pour assister au spectacle. A l’époque le Prophète, Mohammed se trouvait à la Mecque. »

Selon Abou Saïd El Khodry, le Prophète a dit : « Prenez garde de ne pas vous asseoir sur les voies publiques. – Nous n’avons pas le choix, lui répondit-on, nous ne possédons pas d’autre lieu pour nous réunir et discuter. – Si vous ne voulez pas vous réunir ailleurs, reprit le Prophète, alors respectez les exigences de la voie publique. – Et quelles sont-elles ? lui demanda-t-on. – Il faut baisser les yeux, ne pas nuire aux autres, répondre au salut, prescrire le bien et interdire le mal, précisa le Prophète. »

Le fait d’enlever les choses nuisibles

Selon Abou Horaïra, le Prophète a dit : « C’est faire preuve de charité, que de procéder à l’enlèvement des choses nuisibles sur la voie. »

De celui qui écarte une branche ou quelque objet gênant, de la voie publique

Selon Abou Horaïra, l’Envoyé de Dieu a dit : « Alors qu’il marchait sur la voie publique, un homme aperçut une ramure portant des épines, il retira l’obstacle du chemin et Dieu agréa (son comportement) et lui pardonna ses péchés. »

Quand il y a un litige au sujet de la voie publique

Abou Horaïra a dit : « En cas de litige au sujet de la voie publique, le Prophète a considéré qu’il devrait y avoir un passage de sept coudées de large. »

Le fait de s’approprier le butin d’autrui et l’interdiction de la mutilation

‘Abdallah Ben Yazid El Ansari a dit : « Le Prophète nous a défendu la spoliation et la mutilation. »

La destruction de la croix et la mise à mort du porc

Selon Abou Horaïra, le Prophète a dit : « La Dernière Heure ne viendra pas avant que le fils de Marie ne descende parmi nous en qualité d’arbitre juste ; il détruira la croix, il mettra à mort le porc et éliminera la capitation (djizia). L’argent débordera alors au point où personne n’en voudra. »

Faut-il détruire les jarres et crever les outres ayant contenu du vin ?

Selon Salama Ben El Akwa’, le Prophète vit des feux, le jour de Khaïbar et en demanda la raison. On lui répondit qu’ils servaient à faire cuire des ânes domestiques. – Détruisez ces marmites et jetez ce qu’elles contiennent, s’écria le Prophète. – Ne devrions-nous pas les vider et les nettoyer ? lui répondit-on. – Soit, faites-le, conclut le Prophète. »  

‘Abdallah Ben Mess’aoud a dit : « Lorsque le Prophète pénétra à la Mecque, il y avait autour de la Maison Sacrée de la Ka’ba, trois cent soixante idoles. A l’aide d’un bâton qu’il tenait à la main, il toucha chaque idole en disant : - La vérité est venue, l’erreur a disparu. L’erreur doit disparaître. » (Coran 17.81)

Selon El Qassem, ‘Aïcha avait revêtu un meuble d’un tissu dont les motifs comportaient des êtres animés. Le Prophète déchira le tissu avec lequel on confectionna deux coussins qui étaient utilisés en guise de sièges.

De celui qui défend son bien

‘Abdallah Ben ‘Amr a dit : « J’ai entendu l’Envoyé de Dieu dire : - Celui qui est tué en défendant son bien meurt en martyr (chahid). »

De celui qui brise une assiette ou quelque chose appartenant à autrui

Selon Anas, alors que le Prophète se trouvait chez une de ses femmes, une des mères des Croyants, lui adressa par une servante une assiette contenant de la nourriture. La femme du Prophète heurta l’assiette qui se brisa. Le Prophète rassembla les débris, reposa la nourriture et dit : - Mangez ! Il garda la servante et l’assiette brisée jusqu’à la fin du repas. Puis, il donna une nouvelle assiette à la servante en gardant l’ancienne.

Le gage dans les agglomérations

De ces Paroles de Dieu : « Si vous êtes en voyage et que vous ne trouviez pas d’écrivain, vous laisserez des gages. Si l’un d’entre vous confie un dépôt à un autre, celui qui a reçu le dépôt devra le restituer. Qu’il craigne Dieu son Seigneur ! » (Coran 2.283)

Le gage concernant une monture ou un animal à traire

Selon Abou Horaïra, le Prophète a dit : « L’animal remis en gage peut-être utilisé comme monture, sous réserve de lui donner sa nourriture. On peut aussi boire le lait de l’animal donné en gage en lui fournissant ce dont il a besoin comme aliment. C’est l’homme qui monte ou trait l’animal qui est tenu de lui fournir sa subsistance. »

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19 avril 2010 1 19 /04 /avril /2010 13:12

Selon ‘Aïcha, le Prophète ne gardait aucune chose dans sa maison comportant des croix sans l’éliminer.

De la répugnance à prier dans un milieu où se trouvent des images

Anas a dit : « ‘Aïcha possédait une étoffe portant des images dont elle avait recouvert un coin de la chambre. Le Prophète lui dit : - Ôte cela, car les images n’arrêteront pas de m’occuper l’esprit dans ma prière. »

De la personne avec qui on doit avoir les meilleures relations

Abou Horaïra a dit : « Un homme s’adressa à l’Envoyé de Dieu et lui dit : - Ô Envoyé de Dieu, quelle est la personne avec qui je dois avoir les meilleures relations ? – Ta mère, répondit le Prophète. – Et après ? Insista l’homme. – Ta mère, reprit le Prophète. Et encore ? – Ton père, conclut le Prophète. »

On ne doit participer à la guerre sainte qu’avec l’accord de ses père et mère

Selon ‘Abdallah Ben ‘Amr, un homme dit au Prophète : « Ô Envoyé de Dieu, dois-je participer à la guerre sainte ?– As-tu ton père et ta mère ? demanda le Prophète. – Oui, répondit l’homme. – Alors, prends soin de tes parents. »  

L’homme ne doit jamais faire injure à son père et à sa mère

Selon ‘Abdallah Ben ‘Amr, l’Envoyé de Dieu a dit : « Un des plus graves péchés de l’homme, c’est celui qui consiste à maudire son père et sa mère. – Comment, ô Envoyé de Dieu, lui dit-on, un homme peut-il maudire son père et sa mère ? – C’est lorsqu’il profère des injures contre son père et des injures contre sa mère. »

La désobéissance aux parents est un des plus graves péchés

De ces Paroles de Dieu : « Nous avons recommandé à l’homme d’être bon envers son père et sa mère. » (Coran 29.8)

Selon El Moghira, le Prophète a dit : « Dieu vous a interdit de désobéir aux mères, de refuser le remboursement des dettes, de quémander fréquemment et d’enterrer les filles vivantes. Il réprouve les commérages, les questions inconvenantes et la dilapidation. »

Les plus graves de tous les péchés

Selon Abou Bekra, l’Envoyé de Dieu a dit : « Voulez-vous que je vous enseigne quels sont les plus graves de tous les péchés ? – Oui, ô Envoyé de Dieu, lui répondîmes-nous. – C’est lorsqu’on associe des divinités à Dieu et qu’on désobéit à son père et à sa mère. » Le Prophète était appuyé sur son bâton, il s’assit alors et continua : « Parmi les plus graves péchés, se trouvent aussi les propos mensongers et le faux témoignage, et il ajouta, - les propos mensongers et les faux témoignages. Il n’arrêta pas de ressasser ces paroles au point que je pensai (en moi-même). - Il ne se taira donc pas ! »

De la parenté avec un père idolâtre

Asma, la fille d’Abou Bakr a dit : « Au temps du Prophète ma mère vint pour me voir (alors qu’elle pratiquait l’idolâtrie). J’interrogeai le Prophète pour savoir si je pouvais l’accueillir et il me répondit par l’affirmative. »

« C’est à la suite de cela, précise Ibn ‘Oyayna, que Dieu le Très Haut révéla le verset suivant : « Dieu ne vous interdit pas de voir ceux qui ne vous ont pas combattus à cause de votre foi et qui ne vous ont pas expulsés de vos maisons. Dieu aime ceux qui sont équitables. » (Coran 60.8)  

Les excellentes relations de parenté

Abou Sofiane, rapporte qu’Héraclius le fit venir et l’interrogea : « Que vous prescrit-il ? Il faisait allusion au Prophète. – Il nous prescrit, répondit Abou Sofiane, la prière, l’aumône, la chasteté et l’excellence des relations parentales. »

Le péché de celui qui faillit aux devoirs de parenté

Selon Djobaïr Ben Mot’im, le Prophète a dit : « Celui qui faillira à ses devoirs de parenté n’entrera jamais au Paradis. »

Celui dont le bonheur est augmenté en raison (du respect) des liens de parenté

Selon Abou Horaïra, l’Envoyé de Dieu a dit : « Que celui qui désire vivre dans le bonheur et voir l’heure de sa mort retardée, remplisse ses devoirs envers ses parents. »

Dieu sera bon pour celui qui sera bon envers ses parents

Selon Abou Horaïra, le Prophète a dit : « La parenté (les liens de sang) découle de la même racine que (le mot: rahim) Clément. Dieu a dit : - Celui qui sera bon envers ses parents, Je serai bon pour lui. – Celui qui reniera ses parents, Je le renierai. »

Celui qui se conduit correctement envers ses parents ne le fait pas par réciprocité

Sofiane, relate que le Prophète a dit : « Celui qui se conduit bien envers ses parents ne le fait pas par réciprocité… »

De celui qui faisait le bien quand il pratiquait l’idolâtrie et qui se convertit ensuite à l’Islam

‘Orwa Ben Zoubaïr relate que Hakim Ben Hizam a dit : « Ô Envoyé de Dieu, que penses-tu de certaines pratiques que j’observais au temps de l’ignorance (Djahiliya) telles que les relations parentales, l’affranchissement des esclaves et l’aumône. Serai-je récompensé pour cela ? – Quand tu t’es converti à l’Islam, répondit le Prophète, tu as conservé tout le bien que tu avais fait auparavant. »

De la tendresse témoignée à l’enfant

Selon Ibn ‘Omar, le Prophète en parlant de ses petits-fils (Hassan et Hosseïn) a dit qu’ils étaient ses deux plantes parfumées dans le monde.

De la bonté à l’égard des filles

‘Aïcha l’épouse du Prophète a dit : « Une femme qui avait ses deux filles avec elle vint solliciter l’aumône. Je n’avais qu’une datte chez moi et je la lui remis. Elle donna alors une moitié à chacune de ses filles, puis s’en alla. Comme le Prophète arriva à ce moment, je lui rapportai ce qui s’était passé. – Celui qui a subi une épreuve par l’entremise de ces filles, me répondit-il, et qui fait preuve de bonté à leur égard, celles-ci lui serviront de rempart contre le feu de l’enfer. »

 (1) : Avant l’Islam, la venue d’une fille était mal vue et était interprétée comme un signe de mauvais augure. Les filles étaient souvent enterrées vivantes à leur naissance.

On ne sera pas miséricordieux envers celui qui ne manifeste pas de bonté

Abou Horaïra a dit : « Comme l’Envoyé de Dieu avait embrassé (son petit-fils) Hassan alors que El ‘Aqra Ben Habis était à ses côtés, celui-ci dit au Prophète : - J’ai dix enfants et je n’ai jamais embrassé aucun d’entre eux. Le Prophète le fixa alors des yeux et lui dit : - On ne sera pas miséricordieux envers celui qui ne manifeste pas de bonté (vis-à-vis de ses parents). »

De celui qui embrasse ses enfants

‘Aïcha a dit : « Un bédouin vint vers le Prophète et celui-ci lui dit : - Embrassez-vous vos enfants ? – Non, nous ne les embrassons pas, fit le bédouin. – Comment pourrais-je alors ramener en toi les sentiments de bonté que Dieu a ôtés de ton coeur ? répondit le Prophète. »

Dieu récompensera la bonté au centuple

Selon Abou Horaïra, l’Envoyé de Dieu a dit : « Dieu récompensera la bonté au centuple. Il a retenu près de Lui quatre-vingt-dix-neuf parties et n’en a envoyé qu’une partie sur terre. C’est grâce à ce centième que toutes les créatures manifestent un sentiment de bonté, au point que le cheval détournera son sabot de l’enfant de cette femme par peur de le blesser. »

Celui qui tue son enfant de peur qu’il ne diminue sa part de nourriture

‘Abdallah a dit : « J’interrogeai l’Envoyé de Dieu sur le plus grave péché, il me répondit : - Le plus grave péché c’est lorsque tu invoques une autre divinité avec Dieu qui t’a créé. – Et aussi, quel est le plus grave péché ? – C’est lorsque tu tues ton enfant de peur qu’il ne diminue ta part de nourriture (qu’il ne mange avec toi). – Et encore ? – C’est lorsque tu forniques avec la femme de ton voisin. » Dieu a corroboré ces propos du Prophète par le verset suivant : « Ceux qui n’invoquent pas une autre divinité avec Dieu… » (Coran 25.68)

De celui qui prend un enfant contre son sein

Aïcha raconte que le Prophète prit un jour un enfant contre son sein pour lui donner une datte à mâchouiller. L’enfant urina et le Prophète réclama de l’eau pour laver l’endroit mouillé.

De celui qui prend un enfant sur ses genoux

Ossama Ben Zeïd a dit : « L’Envoyé de Dieu me faisait asseoir sur l’un de ses genoux et plaçait El Hassan sur l’autre. Ensuite, il nous serrait contre lui en s’exclamant : - Ô mon Dieu, aime-les comme je les aime. »

La noblesse des sentiments fait partie de la foi

‘Aïcha a dit : « Je n’ai jamais été aussi jalouse d’une femme comme je l’ai été de Khadidja (la première épouse du Prophète), bien qu’elle mourut trois ans avant que je ne me marie. Et cela en raison du fait que j’entendais le Prophète en parler tout le temps et à cause de ce que le Seigneur lui avait prescrit d’annoncer qu’elle hériterait au Paradis d’une demeure façonnée avec des tubes emperlés. Et, quand l’Envoyé de Dieu égorgeait un mouton, il offrait un quartier aux siens. »

Celui qui secourt les pauvres

Selon Abou Horaïra, l’Envoyé de Dieu a dit : « Celui qui secourt la veuve et le pauvre indigent aura une récompense aussi grande que celui qui fait la guerre au service de Dieu. »

De la bonté des hommes

Abou Solaïman Malik a dit : « Je partis chez le Prophète en compagnie de jeunes gens d’un âge approximativement égal au mien et nous demeurâmes vingt nuits en sa compagnie. Le Prophète crut que nous voulions rejoindre nos familles et nous interrogea sur les parents que nous avions quittés. Nous satisfîmes à son désir et comme il était plein de bonté et compatissant, il nous dit : - Repartez auprès de vos parents, apprenez-leur l’Islam, prescrivez-leur de faire ce qui vous a été ordonné et faites la prière de la même façon que vous me l’avez vu faire. Quand l’heure de la prière arrivera, que quelqu’un parmi vous fasse entendre l’adhan (l’appel à la prière), puis qu’ensuite le plus âgé d’entre vous préside l’office. »

Du chien assoiffé

Selon Abou Horaïra, l’Envoyé de Dieu a dit : « Pendant qu’il marchait sur la route, un homme éprouva une soif intense. Découvrant un puits, il y descendit et étancha sa soif. En remontant, il vit un chien qui haletait et qui mordait la terre tant il était assoiffé. « Ce chien, pensa l’homme, endure une soif identique à celle que j’éprouvais à l’instant. » Il redescendit alors dans le puits, remplit sa bottine, et la saisissant entre ses lèvres [il remonta] et donna à boire au chien. Dieu lui fut reconnaissant et lui fit rémission de ses péchés. « Ô Envoyé de Dieu, lui dirent les fidèles, y-a-t-il donc une récompense même en ce qui concerne les animaux ? – Oui, répondit le Prophète, il y aura une récompense pour [le bien fait à] tout être vivant. »

De la Miséricorde divine

Abou Horaïra a dit : « L’Envoyé de Dieu se mit debout pour accomplir la prière et nous l’entamâmes simultanément avec lui. A ce moment un bédouin qui était en train de prier s’écria : - Ô mon Dieu, Sois Clément envers moi et envers Mohammed et ne sois Clément envers personne d’autre. » Lorsque le Prophète eut achevé de prier, il s’adressa au bédouin et lui dit : « Tu diminues une chose qui est vaste, en voulant parler de la Miséricorde de Dieu. »

Les Musulmans forment un corps

Selon No’man Ben Bachir, l’Envoyé de Dieu a dit : « Vous verrez les Musulmans à travers leur bonté, leur affection et leur attachement réciproque, constituer comme un corps, quand l’un des membres souffre, il transmet sa fièvre et son insomnie à tout son corps. »

Quand un Musulman plante quelque végétation

Anas Ben Malik relate que le Prophète a dit : « Lorsqu’un Musulman plante quelque végétation et qu’un être humain ou un animal mange de ce que produit cette plantation, cela est considéré comme une bonne action à son actif. »

Djarir Ben ‘Abdallah relate que le Prophète a dit : « On ne doit pas être clément avec celui qui ne l’est pas. »

De la considération à accorder aux voisins

De ces Paroles de Dieu : « Adorez Dieu ! Ne Lui associez rien ! Vous devez user de bonté envers vos parents, vos proches, les orphelins, les pauvres, vos voisins immédiats ou non, vos intimes, les voyageurs et vos esclaves. Dieu n’aime pas les présomptueux et ceux qui sont pleins de gloriole. » (Coran 4.36)

Selon ‘Aïcha, le Prophète a dit : « Djibril (l’ange Gabriel) ne cessait de m’exhorter à avoir de la considération pour le voisin au point que je pensai qu’il désirait qu’on le prenne pour héritier. »

Ne croit pas celui dont le voisin peut craindre la méchanceté

Selon Abou Choraïh, le Prophète a dit : « Par Dieu, il ne croit pas ! Par Dieu, il ne croit pas ! Par Dieu, il ne croit pas ! – Qui donc ne croit pas, ô Envoyé de Dieu ? lui demanda-t-on. – C’est l’homme dont le voisin peut craindre la méchanceté, répondit le Prophète. »

Qu’une femme ne méprise pas sa voisine

Selon Abou Horaïra, le Prophète a dit : « Ô femmes musulmanes, ne méprisez jamais ce que vous offre votre voisine, quand bien même ce ne serait qu’un pied de mouton. »

Celui qui croit en Dieu et au Jour Dernier ne doit faire aucun mal à ses voisins

Abou Choraïh a entendu le Prophète dire : « …Que celui qui croit en Dieu et au Jour Dernier, traite son voisin avec considération. Que celui qui croit en Dieu et au Jour Dernier traite son voisin avec considération et lui accorde sa djaïza. – Et que veut dire cette djaïza, ô Envoyé de Dieu ? lui demanda-t-on. - C’est un jour et une nuit (où l’hôte doit être traité avec tous les égards) alors que l’hospitalité est de trois jours. Tout ce qui vient après (la durée de l’hospitalité) est compté comme une aumône. Que celui qui croit en Dieu et au Jour Dernier ne dise que du bien ou qu’il garde le silence. »

Chaque bonne action est une aumône

Selon Djâbir Ben ‘Abdallah, le Prophète a dit : « Chaque bonne action est une aumône.» 

L’aumône peut être faite de différentes façons

Selon Abou Moussa, le Prophète a dit : « Tout Musulman est tenu par l’aumône. – Et s’il n’a rien ? lui fit-on remarquer. – Alors qu’il travaille de ses mains pour pourvoir à ses besoins et faire l’aumône. – Et s’il ne peut le faire ou qu’il reste inactif ? lui objecta-t-on. – Dans ce cas, qu’il vienne en aide (en paroles ou en actes) au pauvre miséreux. – Et s’il ne le fait pas ? – Alors qu’il prescrive de faire le bien. – Et s’il n’en fait rien ? – Qu’il ne fasse pas le mal, et cela vaudra aussi une aumône pour lui. »

Les bonnes paroles

Selon Abou Horaïra, le Prophète a dit : « Une bonne parole constitue une aumône. »

Le fait de se préserver de l’enfer

‘Ady Ben Hatem a dit : « Le Prophète évoqua l’enfer et détourna son visage en implorant Dieu de le préserver ; puis il évoqua encore l’enfer et détourna son visage en implorant Dieu de le préserver… Le Prophète prononça deux ou trois fois la phrase, puis il ajouta : - Préservez-vous de l’enfer ne serait-ce qu’au moyen (de l’aumône) de la moitié d’une datte ou d’une bonne parole. »

De la sérénité en toute circonstance

Selon ‘Orwa Ben Zoubaïr, ‘Aïcha la femme du Prophète a dit : « Un groupe de Juifs ayant pénétré chez l’Envoyé de Dieu, lui dirent (en guise de salut) : « la mort soit sur vous » (saâm en hébreu) au lieu de (salam, la paix, en arabe). ‘Aïcha qui s’était aperçue du sens des paroles, répondit : - Et sur vous la mort et la malédiction ! Le Prophète lui dit alors : - Doucement, ô ‘Aïcha, Dieu aime que l’on soit serein en toute circonstance. – Ô Envoyé de Dieu, répliqua ‘Aïcha, n’as-tu pas entendu ce qu’ils ont dit ?– Moi, je leur ai seulement répondu : Et sur vous ! rétorqua l’Envoyé de Dieu. »

L’intercession auprès du Prophète

De ces Paroles de Dieu : « Celui qui intercédera dans une bonne intention participera à son résultat. Celui qui intercédera dans une mauvaise intention en partagera les conséquences. Dieu observe tout. » (Coran 4.85)

Selon Abou Moussa, quand quelqu’un venait solliciter quelque chose, le Prophète lui disait : « Intercédez vous recevez une récompense et Dieu, par l’intermédiaire de Son Envoyé, réalisera ce qu’Il lui plaira. »

Le Prophète n’était pas grossier

Masrouf a dit : « Nous allâmes chez ‘Abdallah Ben ‘Amr, quand il vint a Koufa avec Mo'awiya. Parlant de l’Envoyé de Dieu, il affirma qu’il n’était pas grossier dans sa nature ni dans ses propos et ajouta : - L’Envoyé de Dieu a dit : - Les meilleurs parmi vous sont ceux dont les sentiments sont les plus nobles. »

Le Prophète ne tenait pas de propos injurieux

Anas Ben Malik a dit que le Prophète n’utilisait d’habitude ni l’injure, ni les propos grossiers, ni les malédictions. Quand il voulait faire un reproche à quelqu’un d’entre nous, il disait : « Qu’a-t-il ? Que la poussière soit sur son front ! »

L’homme le plus misérable

Selon ‘Aïcha, le Prophète a dit : « …L’homme qui sera dans la position la plus misérable aux yeux de Dieu, le Jour de la Résurrection, est celui dont les gens s’écartent par peur de sa méchanceté. »

Le Prophète était le meilleur, le plus généreux et le plus vaillant des hommes

Anas a dit : « Le Prophète était le meilleur, le plus généreux et le plus vaillant des hommes. Une nuit, la peur avait gagné les habitants de Médine, ceux-ci se transportèrent vers l’endroit d’où provenaient les bruits. Après les avoir devancés, le Prophète revint vers eux et leur dit : - N’ayez crainte ! N’ayez crainte ! Il était monté sans selle sur le cheval d’Abou Talha et portait un sabre à son cou. »

De la disponibilité du Prophète

Djabir a dit : « Quand on le sollicitait pour quelque chose, jamais le Prophète ne répondait une seule fois par la négative. »

Selon Tabit, Anas a dit : « J’ai été durant dix années au service du Prophète. Durant tout ce temps, je ne l’ai jamais entendu dire : «Ouf !» (Sous forme de blâme ou de remontrance) ni : « pourquoi as-tu fait ceci ?» ou « n’as-tu pas fait cela ? »

L’amour de Dieu

Selon Anas Ben Malik, le Prophète a dit : « Personne n’appréciera le bonheur de la foi, tant qu’il n’aimera son prochain que dans le but d’être agréable à Dieu, et tant qu’il ne désirera être jeté au feu plutôt que de retourner à l’infidélité, quand il en a été délivré par Dieu. Enfin tant qu’il n’aimera pas Dieu et Son Envoyé plus que n’importe quelle autre personne. »

Les Croyants ne doivent pas se mépriser les uns les autres

De ces Paroles de Dieu : « Ô vous qui croyez, ne vous méprisez pas les uns les autres. Ceux que l’on raille valent peut-être mieux que leurs détracteurs. Que les femmes ne se méprisent pas non plus entre elles. Peut-être que les femmes que l’on raille valent mieux que leurs railleuses. Ne vous calomniez pas les uns les autres. Ne vous donnez pas de sobriquets injurieux. Combien s’allie mal la méchanceté avec la foi ! Celui qui est inaccessible au remords est vraiment injuste. » (Coran 49.11)

L’interdiction de prononcer des injures et des malédictions

‘Abdallah a entendu l’Envoyé de Dieu dire : « Injurier un Musulman constitue une ignominie, le combattre c’est de l’infidélité. »

Des accusations injustifiées

Selon Abou Dar, le Prophète a dit : « Quand un homme traite un autre d’ignominie ou d’infidélité, ces accusations ne pourront que se retourner contre leur auteur si elles sont injustifiées. »

De celui qui jure autrement que par l’Islam

Selon Tabit Ben Dahakl’Envoyé de Dieu a dit : « Celui qui jure par une autre religion que l’Islam, son serment sera tel quel. L’homme ne doit pas promettre d’offrir quelque chose qu’il ne détient pas. Celui qui se suicide en raison d’une chose de ce monde, sera puni le Jour de la Résurrection ; le fait de maudire un Croyant équivaut à le tuer. Il en est de même quand on l’accuse d’infidélité. »

De la médisance et de la calomnie

De ces Paroles de Dieu : « N’obéis pas à celui qui profère des serments et qui est vil ; au diffamateur qui répand la calomnie ; à celui qui interdit le bien ; au transgresseur, au pécheur ; à celui qui est arrogant et grossier. » (Coran 68.8 à 13)

De ces Paroles de Dieu : « Malheur à tout calomniateur médisant qui amasse des richesses et se complaît à les compter… » (Coran 104.1-2)

Selon Hemam… Hodaïfa a dit : « J’ai entendu le Prophète dire qu’aucun homme (calomniateur) médisant n’entrera au Paradis. »

Des paroles mensongères

De ces Paroles de Dieu : « …Abstenez-vous des paroles mensongères comme de vrais Croyants en Dieu… » (Coran 22.30-31)

Selon Abou Horaïra, le Prophète a dit : « Dieu n’éprouve pas le besoin que quelqu’un se passe de manger et de boire (de jeûner), si celui-ci ne renonce pas aux propos mensongers, agit en fonction de ceux-ci et reste ignare. »

Ce qui est condamnable dans les éloges exagérés

Abou Bekra raconte que quelqu’un fit un vif éloge à l’égard d’un homme en présence du Prophète et celui-ci de s’exclamer : « Malheureux, tu vas briser le cou de ton compagnon ! »

Le Prophète citait fréquemment ces propos : « Si l’un de vous veut faire l’éloge de quelqu’un qu’il dise : « Je pense de lui ceci et cela, » quand la chose lui paraît vraisemblable. Car Dieu exigera des comptes et personne ne peut-être apte (à témoigner et dont le témoignage fera foi) auprès de Dieu. »

Du fait de s’abstenir de faire du mal

De ces Paroles de Dieu : « Dieu ordonne l’équité, la bienfaisance et vous commande de venir en aide à vos parents. Il interdit la turpitude, l’iniquité et l’injustice. Il vous exhorte, peut-être réfléchirez-vous. » (Coran 16.90)

De ces Paroles de Dieu : « Ô hommes, l’injustice que vous commettez retombera sur vous. La vie de ce monde est éphémère. C’est à Nous que vous ferez retour et Nous vous rappellerons tout ce que vous avez fait. » (Coran 10.23)

Ce qui est proscrit en matière d’envie et de haine

De ces Paroles de Dieu : « Dis, je cherche refuge auprès du Seigneur… contre le mal de l’envieux, lorsqu’il envie… » (Coran 113.1 à 5)  

Selon Anas Ben Malik, l’Envoyé de Dieu a dit : « Ne vous fâchez pas, ne soyez pas envieux, n’éprouvez pas de haine. Comportez-vous comme des serviteurs de Dieu, en frères. Il est interdit à un Musulman d’être brouillé avec son frère plus de trois jours. »

Il faut éviter le soupçon répété

De ces Paroles de Dieu : « Ô Croyants, évitez le soupçon répété ; certains soupçons sont des péchés. N’espionnez pas, ne dites pas de mal les uns des autres. » (Coran 49.12)

Selon Abou Horaïra, le Prophète a dit : « Méfiez-vous des soupçons, car le soupçon est plus trompeur que la réalité. Ne soyez pas inconvenant, n’espionnez pas, ne soyez pas envieux, ni haineux et ne vous brouillez pas. Comportez-vous comme des serviteurs de Dieu, en frères. »

Quand il peut être permis de soupçonner

Selon ‘Aïcha, le Prophète a dit : « Je ne crois pas qu’un tel ou un tel savent quelque chose de notre religion. » Ces deux hommes étaient des hypocrites, précise El Leït.

La pudeur du Croyant envers soi-même

Selon Abou Horaïra, l’Envoyé de Dieu a dit : « Tous les Musulmans obtiendront la rémission de leurs péchés à l’exception de ceux qui exhibent de leurs méfaits. Faire exhibition de ces méfaits consiste après avoir commis une faute durant la nuit, de lancer le lendemain, alors que Dieu n’a rien dévoilé : « Ô un tel, j’ai fait ceci et cela, » tandis que Dieu avait voilé son action toute la nuit, le voilà qui le matin vient exhiber le secret de Dieu à son encontre. »

De l’orgueil

Harita Ben Ouahb rapporte que le Prophète a dit : « Est-ce que je ne vous ai pas informé que les gens du Paradis seraient les gens de faible condition, les plus humbles, ceux qui quand ils invoquent Dieu seraient exaucés ? Est-ce que je ne vous ai pas informé que les gens de l’enfer seront des gens vaniteux, fiers et orgueilleux ?»  

De la modestie et de la simplicité du Prophète

Anas Ben Malik a dit : « Une femme esclave, parmi les esclaves de Médine, venait chercher l’Envoyé de Dieu, elle le prenait par la main et la conduisait là où elle désirait. »

Le fait de fuir (les Croyants)

L’Envoyé de Dieu a dit : « L’homme ne doit pas fuir son frère plus de trois jours. » (1)

Ne doit pas rester brouillé avec un autre Croyant plus de trois jours.

Selon Abou Ayoub El Ansari, l’Envoyé de Dieu a dit : « Il est inadmissible qu’un homme puisse fuir son frère plus de trois jours. Que chacun aille à la rencontre de l’autre et le meilleur des deux est celui qui le premier aura salué. »

Le Pacte de fraternité et d’alliance

Abou Djohaïfa a dit : « Le Prophète établit un lien de fraternité entre Salman et Abou Derda. »

‘Abderrahmane Ben ‘Aouf a dit : « Une fois arrivés à Médine, le Prophète établit un lien de fraternité entre Sa’d Ben Rabi’a et moi. »

‘Acim relate qu’il dit à Anas Ben Malik : « As-tu entendu dire que le Prophète avait déclaré : - Pas d’alliance dans l’Islam ? (2) - Le Prophète, répondit-il, a établi dans ma maison, une alliance entre les Qoraïchites et les Ansar. »

(2) Il s’agissait d’interdire l’alliance des Musulmans avec les infidèles.

Le sourire et le rire

Anas Ben Malik a dit : « Je marchais en compagnie de l’Envoyé de Dieu, qui était revêtu d’un manteau de Nedjran, avec une épaisse bordure. Un bédouin vint alors et le tira vigoureusement par le manteau. Je constatai, continue Anas, que l’épaule du Prophète avait été éraflée par la bordure du manteau en raison de la violence du geste. Alors le bédouin dit : - Ô Mohammed, ordonne que l’on me donne de ce que tu détiens des biens de Dieu. Le Prophète se retourna et rit, puis il ordonna qu’on lui donne (quelque chose). »

Le Prophète avait un visage souriant

Djarir a dit : « Le Prophète n’a jamais refusé de me recevoir depuis que j’ai embrassé l’Islam. Et jamais il ne s’est montré à moi qu’avec un visage souriant. Quand je me plaignis auprès de lui que je ne me tenais pas solidement à cheval, il me donna une bourrade de la main sur la poitrine et dit : - Ô mon Dieu, consolide-le et fais qu’il mène les gens dans la bonne voie, et qu’il y reste lui-aussi. »

‘Aïcha a dit : « Jamais je n’ai vu le Prophète rire aux éclats jusqu’à dévoiler sa luette. Il se bornait à sourire. »

Les mensonges sont proscrits

De ces Paroles de Dieu : « Ô vous qui croyez, craignez Dieu et soyez avec ceux qui sont sincères. » (Coran 9.119)

Selon ‘Abdallah, le Prophète a dit : « La vérité mène à la piété filiale et la piété filiale mène au Paradis. Que l’homme soit véridique afin de mériter le nom de véridique. Le mensonge mène à l’immoralité et l’immoralité mène à l’enfer. Certains hommes profèrent tellement de mensonges, qu’ils sont recensés sous le vocable de «menteurs» auprès de Dieu. »

De la tradition et du comportement

‘Abdallah a dit : « La plus noble des traditions, c’est le Livre de Dieu, le meilleur comportement est celui du Prophète. »

Il n’est pas recommandé de réprimander les gens publiquement

‘Aïcha a dit : « Le Prophète avait exécuté quelque chose qui démontrait qu’on pouvait s’y adonner sans crainte, mais les fidèles évitèrent de l’imiter. Quand il apprit ce comportement, le Prophète monta en chaire, loua Dieu et dit : - Pourquoi les fidèles s’abstiennent-ils de quelque chose que je pratique moi-même ? Par Dieu, aucun de vous ne sait mieux que moi ce que Dieu autorise et personne ne craint le Seigneur plus que moi. »

De la patience pour affronter les offenses

‘Abdallah a dit : « Le Prophète effectua le partage du butin ainsi qu’il l’avait fait auparavant. Mais un homme des Ansar (auquel le partage avait déplu) s’écria : - Par Dieu, voici un partage qui n’a pas été réalisé en vue de la Face de Dieu. – Pour ce qui me concerne, lui dis-je (c’est ‘Abdallah qui parle) je vais rapporter cela au Prophète. Je m’en allai sans perdre de temps auprès du Prophète, lequel était entouré de ses compagnons et lui fis part confidentiellement de l’événement. Ces paroles affectèrent le Prophète, au point que cela se ressentit à travers son visage, puis il entra dans une grande colère, qui m’aurait certainement dissuadé de lui rapporter la chose. Puis, après un moment, le Prophète dit :- Moïse a subi des offenses bien plus grandes et pourtant il a eut la patience de les supporter. »

Celui qui traite sans raison son frère d’infidèle, mérite le qualificatif qu’il a utilisé

Selon Abou Horaïra, l’Envoyé de Dieu a dit : « Quand un homme dit à son prochain : « Ô infidèle ! » l’un des deux protagonistes mérite certainement ce qualificatif. »

On ne doit pas déclarer que quelqu’un est infidèle quand on ignore ses croyances

‘Omar s’adressant à un prédicateur l’accusa d’être un hypocrite. Le Prophète lui dit : « Qu’en sais-tu ? Peut-être que Dieu portera Son Regard vers les gens de Badr, leur dise : - Je vous pardonne. »

Celui qui trouve que la prière est allongée plus que de raison

Selon Djabir Ben ‘Abdallah, Mo’ad Ben Djabal accomplissait la prière avec le Prophète, puis se rendant auprès des siens, il présidait leur office. Il commença la sourate «El Baqara» (la plus longue du Coran) et comme le temps passait, un homme effectua une prière légère. Quand il eut connaissance de cela, Mo’ad traita l’homme d’hypocrite. Mis au courant, l’intéressé se rendit auprès du Prophète et lui dit :

« Ô Envoyé de Dieu, nous sommes des hommes qui travaillons de nos mains et arrosons nos champs avec nos chameaux, or Mo’ad qui a dirigé hier la prière a commencé la récitation de la sourate «El Baqara», alors j’ai fait une prière légère et il m’accuse d’être un hypocrite. - Ô Mo’ad, lança alors le Prophète, par trois fois, veux-tu causer des problèmes ? Récite désormais (la sourate) «Par le Soleil et sa clarté» (Coran 91) ou encore «Glorifie le Nom de ton Seigneur le Très Haut» (Coran 87) ou des sourates similaires (les sourates courtes du Coran). » 

Il faut prendre garde à la colère

De ces Paroles de Dieu : « Pour ceux qui évitent les crimes infamants et les turpitudes et ne commettent que des fautes vénielles, Dieu sera d’une indulgence infinie. » (Coran 53.32)

De ces Paroles de Dieu : « Hâtez-vous vers le pardon de Dieu et la possession du Paradis vaste comme les cieux et la terre et destiné à ceux qui craignent Dieu ; à ceux qui font l’aumône dans l’aisance et dans la gêne ; à ceux qui maîtrisent leur colère, à ceux qui pardonnent aux hommes. Dieu aime ceux qui font le bien. »

(Coran 3.133-134)

Selon Abou Horaïra, l’Envoyé de Dieu a dit : « L’homme vigoureux n’est pas celui qui utilise la force (la violence), mais c’est celui qui domine ses instincts quand il est en colère. »

La recommandation du Prophète concernant la colère

Selon Abou Horaïra, un homme demanda au Prophète de lui donner une recommandation (dont il tirerait profit). « Ne te mets pas en colère, » répondit le Prophète. Et il répéta plusieurs fois : « Ne te mets pas en colère. »

De la pudeur

Selon ‘Imran Ben Hossaïn, le Prophète a dit : « La pudeur ne peut conduire qu’au bien. »

Si la honte n’a pas de prise sur vous, faites ce que vous voulez

Selon Abou Mess’aoud le Prophète a dit : « Parmi les premières paroles que les hommes ont entendues des anciens Prophètes se trouvent celles-ci : - Si la honte n’a pas de prise sur vous, (si vous n'avez pas de pudeur) faites ce que vous voulez. »

De ces paroles du Prophète : « Facilitez, ne rendez pas les choses difficiles. »

 

Le Prophète aimait alléger et faciliter les choses aux fidèles.

 

Abou Moussa a dit : « Quand l’Envoyé de Dieu nous délégua, Mo’ad Ben Djabal et moi, il nous dit : - Facilitez les choses, ne créez pas de problèmes, annoncez les récompenses et non les châtiments… »

‘Aïcha a dit : « On ne donna jamais à l’Envoyé de Dieu de choisir entre deux choses, sans qu’il opte pour la voie la plus facile tant qu’il n’y avait aucun péché à cela. Dans le cas contraire, personne ne s’en éloignait autant que lui. L’Envoyé de Dieu ne tira jamais vengeance d’un fait lorsqu’il s’agissait d’une affaire personnelle mais si elle portait offense à la Majesté de Dieu, alors c’est au Nom de Dieu qu’il exerçait le châtiment. »

Selon Abou Horaïra, un bédouin s’est mis à uriner dans la mosquée. Comme tous les fidèles s’élançaient vers lui pour le corriger, l’Envoyé de Dieu leur dit : « Laissez-le finir et alors versez un bidon d’eau sur son urine. Vous avez reçu la révélation pour faciliter les choses et non pour les rendre difficiles. »

Le Croyant ne doit pas se faire piquer deux fois par un animal sortant d’un même terrier

Mo'awiya a dit : « Il n’y a d’homme sage que par l’expérience. »

Selon Abou Horaïra, le Prophète a dit : « Le Croyant ne doit pas se faire piquer deux fois par un animal sortant d’un même terrier. »

On doit faire honneur aux hôtes et les servir personnellement

De ces Paroles de Dieu : « L’histoire des hôtes (vénérables) d’Abraham, n’est-elle pas parvenue jusqu’à toi ? Lorsqu’ils entrèrent chez lui, ils lui dirent : - Paix. Il leur rendit le salut en disant : - Paix, ô gens inconnus ! Il alla trouver les siens et revint avec un veau gras… » (Coran 51.24 à 26)

Selon Abou Choraïh El Ka’bi, l’Envoyé de Dieu a dit : « Celui qui croit en Dieu et au Jour Dernier doit faire honneur à son hôte un jour et une nuit. L’hospitalité est de trois jours. Lorsqu’on dépasse ce délai, cela devient une aumône. L’hôte ne doit pas s’éterniser chez quelqu’un jusqu’à devenir embarrassant. »

Le fait de traiter son hôte avec considération

Selon Abou Horaïra, le Prophète a dit : « Que celui qui croit en Dieu et au Jour Dernier traite son hôte avec considération. Que celui qui croit en Dieu et au Jour Dernier se comporte convenablement avec ses parents. Que celui qui croit en Dieu et au Jour Dernier ne dise que du bien ou qu’il se taise. »

De ces paroles que prononce l’hôte à celui qui lui offre le repas : « Par Dieu, je ne mangerai pas, si tu ne manges pas d’abord toi-même. »

Propos rapportés par Abou Djohaïfa, d’après une tradition du Prophète

De la considération à l’égard de l’homme âgé.

Il faut adresser d’abord la parole à la personne la plus âgée et s’enquérir de ses nouvelles en premier.

Au sujet de l’expression «Malheureux !»

Selon Ibn ‘Omar, le Prophète a dit : « Malheureux ! …Ne retombez pas dans l’idolâtrie quand je ne serai plus parmi vous et ne vous tuez pas les uns les autres. »

De celui qui aime Dieu

De ces Paroles de Dieu : « Dis : "Si vous aimez vraiment Allah, suivez-moi, Allah vous aimera alors et vous pardonnera vos péchés. Allah est Pardonneur et Miséricordieux » (Coran 3.31)

Selon ‘Abdallah Ben Mess’aoud, un homme vint vers l’Envoyé de Dieu et lui dit : « Ô Envoyé de Dieu, que dis-tu d’un homme qui aime les gens et qui ne va pas avec eux ? – L’homme doit partir avec ceux qu’il aime, répondit l’Envoyé de Dieu. »

Le fait de dire à quelqu’un «Bienvenue !»

‘Aïcha a dit qu’en s’adressant à Fatima (sa fille) le Prophète lui dit : «Sois bienvenue ma fille

Le qualificatif qui touche le père de quelqu’un

Selon Ibn ‘Omar, l’Envoyé de Dieu a dit : « Le Jour de la Résurrection, on hissera une bannière à l’intention du traître, qui portera ces mots : Ceci est la trahison d’un tel fils d’un tel. »

On ne doit pas dire : « Mon âme est mauvaise »

Selon ‘Aïcha le Prophète a dit : « Que personne d’entre vous ne dise : « mon âme est mauvaise », mais qu’il dise : « mon âme a de mauvaises passions »

Il ne faut pas insulter le sort

Selon Abou Horaïra, l’Envoyé de Dieu a dit : « Dieu a dit :- Les fils d’Adam insultent le sort, or le sort c’est Moi ; Je tiens sous Ma Puissance la nuit et le jour. »

De ces paroles du Prophète : « Il n’y a de généreux que le coeur du Croyant »

Le Prophète a dit : « Le véritable perdant est celui qui aura tout perdu le Jour de la Résurrection. Et aussi, il n’y a de vrai Seigneur que Dieu. »

Selon Abou Horaïra, l’Envoyé de Dieu a dit : « Ils disent «généreux» or il n’y a de généreux que le coeur du Croyant. »

Du surnom donné à un enfant

Anas a dit : « Le Prophète était doté d’une excellente nature. J’avais un frère du nom d’Abou ‘Omaïr. Chaque fois que le Prophète nous rendait visite, il jouait avec mon frère qui n’avait pas encore été sevré. Il lui disait : - Ô Abou ‘Omaïr, qu’a fait le petit oiseau ? Puis il s’amusait avec lui. – Quant à l’occasion, l’heure de la prière survenait, le Prophète ordonnait de balayer et d’asperger la natte sur laquelle il était assis, puis il se mettait debout pour effectuer la prière et nous l’accomplissions derrière lui. »

Le nom que Dieu déteste plus que tout

Selon Abou Horaïra, l’Envoyé de Dieu a dit : « Le nom que Dieu détestera le plus au Jour de la Résurrection, sera celui de l’homme qui se qualifiera de roi des rois. »

Des voyants

Selon ‘Orwa, ‘Aïcha a dit : « Des gens interrogèrent l’Envoyé de Dieu au sujet des voyants, il leur répondit : - Ils ne sont rien. – Ô Envoyé de Dieu, répondirent ses interlocuteurs, ils prédisent pourtant parfois des choses véridiques. – Ces paroles vraies sont subtilisées par un génie qui vient les confier aux oreilles de son maître comme le font les poules (qui caquettent). Mais il mélange cela à plus de cent mensonges. »

Le fait de porter son regard vers le ciel

 

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Ibn ‘Abbas a dit : « La nuit, j’allai dormir dans la chambre de Maïmouna alors que le Prophète était chez elle. Au dernier tiers de la nuit – ou à un autre moment de la nuit - le Prophète s’assit et portant son regard vers le ciel, il récita les paroles suivantes du Coran : « Dans la création des cieux et de la terre, dans la succession des nuits et des jours, il y a vraiment des signes pour ceux qui sont doués d’intelligence. » (Coran 3.190)

L’homme qui donne des coups au sol avec un objet à la main

‘Ali a dit : « Alors que nous étions à un enterrement avec le Prophète, celui-ci donna des coups au sol avec une baguette et dit : - Il n’y a personne d’entre vous dont l’emplacement au Paradis ou en enfer n’est déjà réservé. - Nous ne pouvons pas trouver un appui ? Lui demandâmes-nous. – Agissez, répondit-il, on allégera la tâche de chacun d’entre-vous. » (Puis il récita ces versets) : « A celui qui fait l’aumône et qui craint Dieu, à celui qui déclare véridique la très belle récompense, Nous faciliterons l’accès au bonheur. A l’avare qui cherche à s’enrichir, à celui qui traite de mensonge la très belle récompense, Nous faciliterons l’accès au malheur. » (Coran 92.5 à 10)

Le fait de louer Dieu pour quelqu’un qui éternue

Selon Anas Ben Malik deux hommes avaient éternué alors qu’ils étaient avec le Prophète, celui-ci fit des souhaits à l’un et non à l’autre : « Pour quelle raison as-tu agi ainsi ? lui demanda-t-on. – C’est que le premier (à qui j’ai fait des souhaits) avait loué Dieu, tandis que l’autre n’a rien dit. »

Quelle formule emploie-t-on pour quelqu’un qui éternue ?

Selon Abou Horaïra, le Prophète a dit : « Lorsque quelqu’un éternue qu’il prononce la formule suivante : « Louange à Dieu. » Son frère ou son compagnon doit lui exprimer ce souhait : « Dieu te soit Clément. » L’homme qui a éternué doit répondre : « Que Dieu vous guide et embellisse votre situation. »

Il faut demander l’autorisation pour entrer chez quelqu’un

De ces Paroles de Dieu : « Ô vous qui croyez, n’entrez pas dans des maisons qui ne sont pas vos maisons sans demander la permission et sans saluer ses habitants. Cela est préférable pour vous ; peut-être vous en souviendrez-vous ? Si vous n’y trouvez personne, n’entrez pas sans autorisation. Si on vous prie de vous retirer, retirez-vous. Cela est préférable pour vous, car Dieu sait tout ce que vous faites. Il ne vous est pas interdit de pénétrer dans une maison inhabitée. Vous pourrez en jouir. Dieu sait ce que vous divulguez et ce que vous cachez. » (Coran 24.27 à 29)

Selon Abou Sa’id El Khodry, le Prophète a dit : « Prenez garde de vous assembler sur les voies publiques pour tenir des réunions. – Ô Envoyé de Dieu, répondirent les fidèles, et comment nous réunirons-nous pour discuter de nos affaires ? – Si vous ne pouvez vous passer de ces assemblées, reprit le Prophète, alors laissez ses exigences à la voie publique. – Et quelles sont ses exigences, ô Envoyé de Dieu ? Interrogèrent les fidèles. – Vous devez observer la retenue pour ne pas occasionner de mal à autrui, rendre le salut, ordonner le bien et interdire le mal, répondit le Prophète. »

Le salut du petit nombre au grand nombre

Selon Abou Horaïra, l’Envoyé de Dieu a dit : « Le plus jeune doit saluer le plus âgé, le passant, celui qui est assis, et le petit nombre, le plus grand nombre. »

Une autre citation ajoute : « Le cavalier doit saluer le piéton… »

Le salut fait aux enfants

Selon Tabit El Bonani, lorsqu’Anas Ben Malik passa près d’un groupe d’enfants, il les salua, déclarant que le Prophète se comportait ainsi.

De la fornication verbale

Ibn ‘Abbas…rapporte que selon Abou Horaïra, le Prophète a dit : « Dieu a préétabli pour les fils d’Adam, les comportements qui consacreraient l’état de fornication. Celui de la vue ou fornication par l’oeil, celui des paroles ou fornication par la langue, car l’esprit éprouve des désirs et des envies, que les organes sexuels les satisfassent ou pas. »

Celui qui ne salue pas l’homme ayant commis une faute grave

‘Abdallah Ben ‘Amr a dit : « Il ne faut pas saluer ceux qui boivent des boissons fermentées. »

‘Abdallah Ben Ka’b a dit : « J’ai entendu Ka’b Ben Malik rapporter qu’après la désertion de Tabouk, l’Envoyé de Dieu interdit de parler aux fautifs. – Je partis alors pour le saluer, m’inquiétant de savoir s’il remuait les lèvres pour répondre à mon salut. Cinquante jours plus tard, après la prière de l’aurore, le Prophète nous apprit que Dieu nous avait pardonné. »

Le salut des gens du Livre (Juifs et Chrétiens)

Selon Anas Ben Malik, le Prophète a dit : « Quand les gens du Livre vous adressent le salut, répondez-leur : - Et sur vous aussi. »

La poignée de main

Ibn Mess’aoud rapporte que le Prophète lui avait enseigné la profession de foi (chahada) alors qu’il avait la main dans la sienne.

Qatada demanda à Anas, si la poignée de main était courante parmi les compagnons, il répondit par l’affirmative.

‘Abdallah Ben Hicham a dit : « Nous étions avec le Prophète, quand il tenait ‘Omar Ben El Khattab par la main. »

Un homme ne doit pas prendre la place de quelqu’un dans une assistance

Selon Ibn ‘Omar, le Prophète a dit : « Un homme ne doit pas obliger quelqu’un à se lever dans une assistance pour prendre sa place. »

Quand on vous dit : « Faites place ! » dans les assemblées

De ces Paroles de Dieu : « Ô Croyants, lorsqu’on vous dit : - Faites place aux autres dans les assemblées, exécutez-vous et Dieu vous ménagera une place. Quand on vous dit : - Levez-vous, faites-le. » (Coran 58.11)

Ibn ‘Omar rapporte que le Prophète a interdit de faire lever quelqu’un dans une assemblée pour installer une autre personne à la place. Il convient de s’écarter et de laisser la place. Ibn ‘Omar considérait comme blâmable le fait qu’une personne se lève dans une assemblée pour lui offrir sa place.

La sieste après la prière du vendredi

Sahl Ben Sa’d a dit : « Nous faisions la sieste et nous mangions après la prière du vendredi. » 

Le fait de garder un secret

Anas Ben Malik a dit : « Le Prophète me confia un secret et je n’ai jamais parlé de ce secret à personne après lui. Quand Oum Solaïm me questionna à ce sujet, je refusai de lui révéler quoi que ce soit. » Il n’est pas permis que deux personnes s’entretiennent entre elles en présence d’une autre personne, à moins que celle-ci ne participe à la discussion

De ces Paroles de Dieu : « Ô Croyants, chassez de vos conversations le mal, la haine et la désobéissance au Prophète. Prenez plutôt pour objet de vos entretiens la vertu et la piété. Craignez Dieu devant qui vous serez rassemblés. C’est Satan qui inspire vos entretiens pour vous susciter des ennuis. Mais il ne saurait vous nuire sans l’autorisation de Dieu. Que les Croyants se confient donc à Dieu. » (Coran 58.9 – 10)

De ces Paroles de Dieu : « Ô Croyants, quand vous désirez une audience du Prophète, faites une aumône. Vous n’en serez que meilleurs et plus purs ! Si vous n’en avez pas les moyens, sachez que Dieu est plein d’indulgence et de bonté. Appréhendez-vous de faire quelque aumône avant de vous entretenir avec le Prophète ? Si vous vous en dispensez, que Dieu vous pardonne, observez du moins la prière et payez la dîme. Obéissez à Dieu et à Son Prophète. Dieu connaît toutes vos actions. » (Coran 58.12 – 13)

Lorsqu’on est plus de trois, on peut parler de choses confidentielles

Selon ‘Abdallah Ben ‘Omar, le Prophète a dit : « Si vous êtes trois, que deux d’entre vous ne s’entretiennent pas en secret en écartant le troisième. Attendez qu’il y ait d’autres personnes, afin de ne pas le froisser. »

Le feu ne doit pas rester allumé dans une maison quand on dort

Selon ‘Abdallah Ben ‘Omar, le Prophète a dit : « Ne gardez pas le feu allumé dans vos maisons lorsque vous dormez. »

Abou Moussa a dit : « Une maison ayant pris feu avec ses occupants à Médine, on vint discuter de cet événement avec le Prophète. – Le feu, leur dit-il, est votre plus grand ennemi, éteignez-le, avant de dormir »

De la construction des maisons en hauteur

Selon Abou Horaïra, le Prophète a dit qu’une des annonces de la fin du monde, sera l’édification de maisons en hauteur, par les pasteurs. »

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19 avril 2010 1 19 /04 /avril /2010 12:11

La blessure de Salama

Yazid Ben Abou ‘Obaïd a dit : « J’ai vu la jambe de Salama et elle portait une cicatrice occasionnée par une blessure qu’il avait reçue. – Ô Abou Moslim, lui dis-je, quelle est cette blessure ? – C’est celle que j’ai eue à Khaïbar, me répondit-il, les fidèles dirent : « Salama à été blessé. » Je suis alors parti voir le Prophète, qui souffla dessus par trois fois et depuis, je n’ai plus senti aucune douleur. »

Le siège de Khaïbar

‘Abdallah Ben Moghfal (Moghafal) a dit : « Alors que nous étions en train d’assiéger Khaïbar, un homme lança une outre de graisse. Je voulus m’élancer pour la prendre, quand jetant un regard en arrière, j’aperçus le Prophète. J’étais tout confus aussi je renonçai à mon idée. »

L’interdiction du mariage temporaire

Selon ‘Ali Ben Abou Talib, lors de l’expédition de Khaïbar, l’Envoyé de Dieu à défendu le mariage temporaire ainsi que la consommation de la viande d’ânes domestiques.

L’affectation du butin pour l’homme et le cheval

Ibn ‘Omar a dit : « L’Envoyé de Dieu procéda au partage du butin de Khaïbar. Il affecta deux parts au cheval et une part à l’homme. »

Ibn Nafi’e précise : « Quand l’homme possédait un cheval, il se voyait attribuer trois parts, s’il n’avait pas de monture, il avait droit seulement à une part. »

Le fait de prélever quelque chose du butin

Abou Horaïra a dit : « Nous avions pris Khaïbar, mais le butin ne comportait ni or, ni argent, mais uniquement des boeufs, des chameaux, du mobilier et des vergers. Ensuite, nous partîmes avec l’Envoyé de Dieu vers Ouadi l’Qora. Le Prophète possédait un esclave noir, que les Benou Dibab lui avaient donné. »

« Alors qu’il retirait la selle de l’Envoyé de Dieu, une flèche perdue l’atteignit. Les gens s’écrièrent : « Quel homme heureux, il est mort en martyr ! – Nullement, répondit le Prophète, j’en jure par Celui qui tient mon âme entre Ses Mains, que le manteau (ou le voile) qui faisait partie du butin et dont il s’est emparé et que les distributeurs n’ont point trouvé, sera utilisé pour allumer le feu de l’enfer (qui le brûlera) ». A ces mots, un homme accosta le Prophète avec un ou deux lacets de chaussures à la main et dit : - Tiens, voilà quelque chose que j’avais ramassé – ce cordon – ou ces deux cordons – répondit le Prophète, sont des cordons de feu. »

Le partage du butin de Khaïbar

‘Omar Ben El Khattab a dit : « J’en jure par Celui qui tient mon âme entre Ses Mais, si je n’avais pas le désir de ne pas laisser les derniers venus dans une situation déplorable démunis de tout, j’aurais partagé les villages que j’ai pris, de la même façon que le Prophète procéda au partage du butin à Khaïbar ; mais je souhaite laisser à leur disposition une source de revenus dont ils disposeront. »

La conquête de Khaïbar

‘Aïcha a dit : « Quand Khaïbar fut conquise, nous dîmes :- Maintenant nous pourrons manger des dattes à volonté. »

Ibn ‘Omar a dit : « Jamais nous n’avions mangé à notre faim avant la conquête de Khaïbar.»

La désignation du gouverneur de Khaïbar par le Prophète

Selon Abou Saïd El Khodry et Abou Horaïra, l’Envoyé de Dieu délégua un gouverneur à Khaïbar. Comme il avait rapporté des dattes «djanib» (les meilleures des dattes), l’Envoyé de Dieu, l’interrogea pour savoir si toutes les dattes de Khaïbar étaient excellentes. « Non, par Dieu, répondit le gouverneur. Pour avoir un sa’ de dattes «djanib», il faut l’échanger contre une quantité deux ou trois fois plus grande, d’autres dattes. – N’agis plus ainsi, lui dit le Prophète, désormais vends les (autres) dattes et achète les «djanib» avec l’argent ainsi gagné. »

Le contrat du Prophète avec les habitants de Khaïbar

‘Abdallah Ben ‘Omar a dit : « Le Prophète laissa leurs terres aux Juifs de Khaïbar, sous réserve qu’ils les exploitent, les ensemencent et qu’ils bénéficient de la moitié des produits du sol. »

Du mouton empoisonné qu’on offrit au Prophète à Khaïbar

Abou Horaïra a dit : « Quand Khaïbar fut prise, on offrit au Prophète un mouton empoisonné. »

L’expédition de Zeïd Ben Harita

Ibn ‘Omar a dit : « L’Envoyé de Dieu avait désigné Ossama à la tête d’un groupe de fidèles, et ceux-ci manifestèrent leur mécontentement. Le Prophète s’adressant à eux, leur dit alors : « Vous vous plaignez de cette nomination comme vous l’avez fait pour celle de son père auparavant, j’en jure par Dieu, qu’il est digne des fonctions qui lui ont été déléguées et, si son père fut pour moi le plus cher des hommes, Ossama est pour moi le plus cher des hommes après son père. » (Zeïd était un esclave affranchi, que le Prophète avait pris comme fils adoptif, Ossama est le fils de Zeïd.)

De la visite pieuse effectuée par le Prophète avant la victoire de l’Islam 

Selon Ibn ‘Omar, l’Envoyé de Dieu partit pour accomplir la visite pieuse mais les infidèles de Qoraïch, l’empêchèrent d’arriver au Temple (de la Ka’ba). Le Prophète offrit en sacrifice sa victime et se rasa la tête à El Hodaïbiya, puis il s’accorda avec les Qoraïch pour accomplir la visite pieuse, l’année suivante. Il s’engagea à venir sans armes, en dehors des sabres et à ne rester à la Mecque que le temps qu’ils consentiraient. L’année d’après il effectua donc la visite pieuse et entra dans la Mecque, selon les dispositions arrêtées d’un commun accord. Après un séjour de trois jours, les Qoraïch l’engagèrent à partir et il quitta la ville. »

La protection de l’Envoyé de Dieu lors de la visite pieuse

Ibn Abou ‘Aoufa a dit : « Lorsque l’Envoyé de Dieu effectua cette visite pieuse, nous le protégeâmes contre les attaques des esclaves des infidèles et contre les infidèles eux-mêmes. »

La compassion du Prophète pour ses compagnons

Ibn ‘Abbas a dit : « L’Envoyé de Dieu arriva avec ses compagnons à la Mecque. Les polythéistes dirent alors : « Ces gens qui viennent chez vous sont minés par les fièvres de Yatrib. Aussi, le Prophète donna l’ordre de forcer la marche pendant les trois premières tournées et de ralentir entre les deux colonnes. Il ne voulut pas effectuer toutes les tournées à marche forcée, par compassion pour ses compagnons. »

La vigueur des Musulmans durant la visite pieuse

Ibn ‘Abbas a dit : « Quand le Prophète vint à la Mecque, l’année où il avait reçu l’autorisation d’y entrer, il dit à ses compagnons : « Pressez le pas pour que les polythéistes constatent votre vigueur. » Les polythéistes étaient à côté de la montagne de Qo’aiqi’an. »

L’expédition de Mouta (Syrie)

Ibn ‘Omar a rapporté qu’il avait vu (le corps de) Dja’ffar qui venait d’être tué : « J’ai remarqué, a-t-il dit, qu’il avait été atteint par cinquante blessures, coups de lance ou de sabre, mais qu’aucun de ces coups ne l’avait touché dans le dos. »

Khalid Ben El Oualid, l’épée de Dieu

Selon Anas, le Prophète informa les fidèles de la mort de Zeïd, Dja’ffar et Ibn Rouaha avant d’avoir reçu les informations des combats. Il dit : « Zeïd a pris le drapeau et il a succombé, Dja’ffar l’a pris à son tour et a succombé ; Ibn Rouaha qui pris leur suite a eu le même destin – en racontant cela, le Prophète avait les larmes aux yeux. – Alors une des épées de Dieu a saisi le drapeau et Dieu nous a fait triompher. » (Il s’agit de Khalid Ben El Oualid.)

La bravoure de Khalid Ben El Oualid

Khalid Ben El Oualid a dit : « Le jour de Mouta, neuf sabres se brisèrent dans ma main, seul un large sabre yéménite resta intact. »

Quand le Prophète dépêcha Ossama Ben Zeïd contre El Horoqat de la tribu des Djohaïna

Ossama Ben Zeïd a dit : « L’Envoyé de Dieu nous avait dépêchés contre les gens de la tribu de Horoqat. Au matin, nous prîmes la tribu au dépourvu et ils se débandèrent. Un homme des Ansar et moi avions alors rejoint un ennemi qui, une fois terrassé, s’écria : « Il n’y a pas d’autre divinité que Dieu ! » L’Ansar ne voulut pas porter la main sur lui, mais moi je lui enfonçai ma lance et le tuai. Quand nous revînmes (à Médine) le Prophète qui avait eut connaissance de l’événement me dit : « Ô Ossama ! Comment as-tu pu le tuer après qu’il eut dit : - Il n’y a pas d’autre divinité que Dieu ? - Il a dit cela seulement pour échapper à la mort, lui répondis-je. Mais le Prophète s’exclama une deuxième fois et dit : « Ô Ossama ! Comment as-tu pu le tuer après qu’il eut dit : - Il n’y a d’autre divinité que Dieu ? - Après cette nouvelle observation, j’en suis venu presque à regretter de m’être converti à l’Islam avant ce jour. (Afin de ne pas avoir sur la conscience un tel crime.) »

Le jour de la prise de la Mecque, l’Envoyé de Dieu récitait la sourate «El Fath»

‘Abdallah Ben Moghfal a dit : « Le jour de la prise de la Mecque, j’ai vu l’Envoyé de Dieu qui chevauchait sa chamelle et il récitait la sourate « El Fath» (Coran 48) tout en psalmodiant. »

Le Croyant n’hérite pas de l’infidèle

Selon ‘Amr Ben ‘Othman, au moment de la prise de la Mecque, Ossama Ben Zeïd dit au Prophète : « Ô Envoyé de Dieu, où établiras-tu ton camp demain ? - ‘Aqil nous a-t-il laissé un lieu pour dresser notre campement ? répondit le Prophète. Puis d’ajouter : - Le Croyant n’hérite pas de l’infidèle, de même que l’infidèle n’hérite pas du Croyant… »

Du pacte d’infidélité

Selon Abou Horaïra, quand l’Envoyé de Dieu décida d’entreprendre l’expédition de Honaïn, il dit : « Demain, si Dieu le veut, nous dresserons notre camp au Khaïf des Benou Kinana, l’endroit où ils (les Mecquois) ont juré le pacte d’infidélité. » (Pour tuer le Prophète.)

La destruction des idoles de la Mecque

‘Abdallah Ben Mess’aoud a dit : « Le Prophète pénétra dans la Mecque, le jour de sa prise. Il y avait trois cent soixante idoles, alignées tout autour du Sanctuaire. Le Prophète les toucha une à une à l’aide d’une baguette qu’il tenait à la main en disant : - La vérité est venue, le mensonge s’est dissipé. La vérité est venue et le mensonge à présent ne pourra plus commencer ni recommencer. »

L’entrée du Prophète dans le Temple de la Ka’ba

Selon Ibn ‘Abbas, quand il arriva à la Mecque, l’Envoyé de Dieu ne voulut pas pénétrer dans le sanctuaire (de la Ka’ba) qui contenait des idoles. Il ordonna de les enlever et cela fut exécuté. On emporta les statues d’Abraham et d’Ismaïl qui tenaient des flèches divinatoires. « Que Dieu anéantisse les infidèles, s’écria le Prophète, ils savaient que ces deux idoles n’ont jamais rien prédit.(1) » Puis, il pénétra dans le sanctuaire, effectua le tekbir partout dans le Temple et sortit sans accomplir de prière.

L’entrée de la Mecque par Kada

Selon ‘Orwa, lors da la prise de la Mecque, le Prophète pénétra dans la ville par le point le plus élevé qui s’appelle Kada.

Des formules prononcées par le Prophète

‘Aïcha a dit : « Au cours de ses inclinaisons et ses prosternations, le Prophète disait la formule : « Gloire à Toi, ô mon Dieu, notre Seigneur, je te témoigne ma reconnaissance ; ô mon Dieu, accorde-moi Ton Pardon. »

L’interdiction de la vente des boissons fermentées

Djâbir Ben ‘Abdallah raconte que l’année de la prise de la Mecque, il se trouvait dans cette ville et a entendu l’Envoyé de Dieu dire : « Dieu et son Envoyé ont proscrit la vente des boissons fermentées. »

Le séjour du Prophète à la Mecque

Ibn ‘Abbas a dit : « Le Prophète demeura dix-neuf jours à la Mecque et il écourtait les prières (deux reka’as). »

Le raccourcissement de la prière et son rétablissement

Ibn ‘Abbas a dit : « Nous restâmes en expédition en compagnie du Prophète durant dix-neuf jours et nous écourtions la prière. Nous écourtâmes la prière durant tout le temps des dix-neuf jours. Passé ce terme, nous accomplîmes la prière dans toute son intégralité. »

Il reste l’Islam, la foi et la guerre sainte

Modjachi’ a dit : « Une fois la Mecque conquise je conduisis mon frère auprès du Prophète et lui dit : - Ô Envoyé de Dieu, voici mon frère pour recevoir son serment en qualité de mohadjir (émigré). – Le temps des émigrés et des avantages qui y sont rattachés est révolu à présent, me répondit le Prophète. – Pour quoi, accepteras-tu son serment ? Demandai-je. – Je recevrai son serment pour l’Islam, la foi et la guerre sainte, me dit-il. »

La victoire de Honaïn

De ces Paroles de Dieu : « Dieu vous a donné la victoire en maintes circonstances, notamment le jour de Honaïn. Ce jour-là vous vous étiez fiés à votre grand nombre. Mais cela ne vous servit à rien. La terre toute vaste qu’elle est, vous semblait étroite et vous aviez pris la fuite en désordre. Dieu fit descendre alors Sa Protection sur son Prophète et sur les Croyants et envoya à leur secours des troupes invisibles et mit en déroute les infidèles. Ensuite, Dieu reviendra vers qui Il voudra. Il est Celui qui pardonne, le Miséricordieux. » (Coran 9.25 à 27)

Le jour de Honaïn

Selon Abou Ishaq, El Bara s’adressant à un homme qui était venu le trouver, lui dit : « Ô Abou ‘Omara, t’es-tu enfui le jour de Honaïn ? – Moi, répondit cet homme, je témoigne que le Prophète ne s’est pas dérobé. Quelques fidèles se pressèrent d’avancer (parmi les combattants), alors une pluie de flèches lancées par les Haouazin s’abattit sur eux. Abou Sofiane Ben Harit prit alors la bride de la mule blanche du Prophète, pendant que celui-ci disait : - Moi, je suis le Prophète, je ne suis pas un imposteur, je suis le fils de Abdelmottalib. »

Quand on prononce un voeu, il y a lieu de le réaliser

Ibn ‘Omar a dit : « Quand nous retournâmes de Honaïn, ‘Omar interrogea le Prophète sur la validité d’un voeu qu’il avait prononcé, lors d’une retraite avant l’arrivée de l’Islam et le Prophète lui prescrivit de réaliser ce voeu. »

Au sujet des captifs de Honaïn

Merouan et El Missouar rapportent qu’une délégation des Haouazin, convertis à l’Islam, vint trouver l’Envoyé de Dieu et celui-ci se leva pour la recevoir. Les Haouazin demandaient qu’on leur restitue leurs troupeaux et leurs captifs, alors l’Envoyé de Dieu leur dit : « J’ai avec moi les gens que vous voyez, et je n’aime parler qu’en toute vérité. Faites donc votre choix : soit vous récupérez vos captifs, soit vos troupeaux. Je vous ai attendus (jusqu’à ce jour). » Le Prophète avait temporisé durant dix jours et quelques, après son retour de Taïf (avant de disposer du butin). Quand les Haouazin prirent conscience que l’Envoyé de Dieu ne leur restituerait que l’une ou l’autre des prises, ils annoncèrent qu’ils choisissaient les captifs.

L’Envoyé de Dieu, se mit debout alors au milieu des Musulmans et loua Dieu comme il convient qu’Il doit l’être puis il prononça ces paroles : « Nos frères sont venus vers nous avec le repentir, et je considère que je dois leur restituer leurs prisonniers. S’il y a parmi vous ceux qui sont d’accord pour leur rendre les captifs sans indemnité qu’ils le fassent. Si d’autres, veulent bénéficier de leur prise, mais acceptent que je les dédommage sur le prochain butin que Dieu nous enverra qu’ils se manifestent. »

« Tous les fidèles répondirent : « Ô Envoyé de Dieu, nous acceptons de restituer les captifs sans compensation. » - Je ne peux savoir de la sorte, continua le Prophète, ceux qui sont d’accord de ceux qui ne le sont pas, retournez chez vous et vos chefs m’informeront de votre position. Quand ils rentrèrent chez eux, leurs chefs allèrent pour connaître leurs avis, puis s’en retournèrent vers l’Envoyé de Dieu pour l’informer que tous les fidèles acceptaient le remise de leurs captifs sans aucune contrepartie. C’est ce que j’ai appris, concernant les captifs de Haouazin, conclut Ibn Chihab. »

La distribution du butin de Honaïn

Anas a dit : « Le jour de Honaïn, il y eut la rencontre avec les Haouazin. Le Prophète avait avec lui dix mille (fidèles mohadjir) et ceux qui avaient eu la vie sauve lors de la prise de la Mecque. Tous les combattants s’enfuirent, alors le Prophète s’écria : - A moi les Ansar ! Ceux-ci répondirent : - Nous voici, ô Envoyé de Dieu, prêts à te venir en aide, nous voici devant toi ! Le Prophète descendit de sa mule, dit : « Je suis l’adorateur de Dieu et son Envoyé. » Les infidèles Haouazin furent bousculés et s’enfuirent. Le Prophète distribua le butin entre les Mohadjir et ceux qui ont eu la vie sauve lors de la prise de la Mecque, sans donner quoi que ce soit aux Ansar. – Aussi, il y eut des paroles (de mécontentement) ; le Prophète vit venir les Ansar sous une tente et leur dit : « Vous n’êtes pas contents que ces gens emportent avec eux des moutons et des chameaux alors que vous, vous ramenez avec vous l’Envoyé de Dieu ? Quand les gens devraient aller dans une vallée et que les Ansar s’engagent dans une gorge, je suivrais les Ansar dans le défilé ! ajouta-t-il. »

De l’affection du Prophète pour les Ansar

Anas Ben Malik a dit : « Le Prophète rassembla un groupe de Ansar et leur dit : « Les hommes des Qoraïch étaient encore, il n’y a pas si longtemps, dans l’ignorance et la détresse. Je voudrais les réconforter et leur faire aimer l’Islam. Accepteriez-vous qu’ils retournent chez eux avec les biens terrestres alors que vous vous ramenez dans vos maisons l’Envoyé de Dieu ? – Oui, répondirent les Ansar, nous souscrivons à cela… »

La mission de Khalid Ben El Oualid chez les Benou Djodaïma

‘Abdallah Ben ‘Omar a dit : « Le Prophète dépêcha Khalid Ben El Oualid chez les Benou Djodaïma pour les convertir à l’Islam. Mais ceux-ci au lieu de prononcer la formule en usage aslamna, la dévoyèrent et dirent – cebanâ –. Voyant cela, Khalid les combattit tua un certain nombre et fit prisonniers un certain nombre, distribuant à chacun de nous un prisonnier. Un jour, il ordonna que chaque fidèle tue son prisonnier. – Je ne le ferai pas, dis-je alors, et personne de mes compagnons ne tuera le sien. Lorsque nous arrivâmes auprès du Prophète, nous lui rapportâmes l’histoire. – Aussitôt, il leva la main et s’écria : - Ô mon Dieu, je suis innocent auprès de Toi, de l’action commise par Khalid. »

La résignation de Moïse

‘Abdallah Ben Mess’aoud a dit : « Quand le Prophète procéda au partage du butin de Honaïn, un homme des Ansar dit : « Il n’a pas fait ce partage en ayant en vue la Face de Dieu. » Je m’en allai chez le Prophète et lui rapportai ces propos. Le trouble envahit son visage et il dit : - Que la Miséricorde de Dieu soit sur Moïse. Il a subit des affronts pires que celui-ci et il resté résigné. »

L’expédition dite des Ansar

‘Ali a dit : « Le Prophète dépêcha une petite expédition et plaça à sa tête un homme des Ansar, en ordonnant aux troupes de lui prêter obéissance. Dans un moment de colère ce chef dit à ses hommes : - Le Prophète ne vous a-t-il pas ordonné de m’obéir ? - Oui, acquiescèrent-ils. - Alors, ajouta-t-il, allez ramasser du bois sec. Ce qu’ils firent. Leur chef leur ordonna alors d’y mettre le feu et ils s’exécutèrent. Puis il leur dit : - Entrez dans les flammes. Au moment de s’exécuter, ils hésitèrent et se dirent les uns aux autres : - Nous sommes partis vers le Prophète pour éviter le feu. Ils patientèrent donc que les

flammes s’éteignirent, entre temps le courroux du chef se calma. Quand on rapporta l’histoire au Prophète, il s’écria : - S’ils avaient pénétré (dans le feu), ils n’en seraient sortis qu’au Jour de la Résurrection. On ne doit obéissance que pour (l’accomplissement d’) un bien. »

La mission de Abou Moussa et de Mo’ad Ben Djabal au Yémen avant le pèlerinage d’adieu

Abou Borda a dit : « l’Envoyé de Dieu dépêcha Abou Moussa et Mo’ad Ben Djabal au Yémen et chacun devait opérer dans une zone distincte, car le Yémen était divisé en deux régions. Le Prophète leur donna des recommandations et leur dit :- Employez la douceur plutôt que la violence, et les promesses à la place des menaces… »

Les biens laissés par le Prophète à sa mort

‘Amr Ben Harit a dit : « A sa mort, l’Envoyé de Dieu ne laissa ni dinar, ni dirham et pas plus d’esclave mâle que d’esclave femelle. Il ne laissa que sa mule blanche qu’il utilisait comme monture, ses armes, ainsi qu’un terrain qu’il avait donné en aumône aux voyageurs. »

Des boissons enivrantes fabriquées au Yémen

D’après Abou Borda, le Prophète après avoir envoyé, Abou Moussa au Yémen, l’interrogea au sujet des boissons fabriquées dans ce pays. « On fabrique le bit’ et le mizr, répondit Abou Moussa. (Comme on demandait des précisions à Abou Borda, il répondit : - Le bit’ c’est du vin de miel, tandis que le mizr, c’est le vin d’orge.) – Toute boisson enivrante est interdite, dit le Prophète. »

Dieu a pris Abraham pour ami

Selon ‘Amr, le Prophète avait dépêché Mo’ad au Yémen et celui-ci récita la sourate : «En Nissa» (Les femmes – Coran 4) durant la prière du matin. Quand il arriva à ce verset : « …Dieu a prit Abraham pour ami… » (Coran 4.125), un homme situé à l’arrière, s’écria : - Que la mère d’Abraham a du être contente. »

L’expédition de Dat Es Selassil

Selon Abou ‘Othman, l’Envoyé de Dieu dépêcha a Dat Es Selassil, des troupes sous le commandement de ‘Amr Ben El ‘As. « A mon retour dit ‘Amr, j’allai voir le Prophète et lui dit : - Lequel de tous les humains aimes-tu le plus ? - ‘Aïcha, répondit-il. Et parmi les hommes ? Continuai-je. – Son père, me précisa-t-il. - Et encore ? – ‘Omar. - Il donna encore le nom de quelques hommes, alors je gardai le silence, de peur que je ne sois le dernier sur la liste. »

La dernière sourate révélée en entier en une seule fois

El Bara a dit : « La dernière sourate qui fut révélée en une seule fois est la sourate «Bara’a» (L’immunité – Coran 9). La dernière sourate dont la fin a été révélée est la sourate «En Nissa» (Les femmes – Coran 4) qui se termine ainsi : « Ils te demandent une décision concernant les successions. Dis-leur : - Voici la règle sur les collatéraux. Si un homme décède sans postérité, ne laissant qu’une soeur, celle-ci à droit à la moitié de ce qu’il laisse. Si c’est elle qui décède sans postérité, il hérite de la totalité. S’il laisse deux soeurs, elles ont droit aux deux tiers de sa succession. S’il laisse des frères et soeurs, les frères auront une part double de celle des soeurs. Dieu vous l’explique pour ne pas vous exposer à des erreurs. Dieu connaît toute chose. » (Coran 4.176)

L’affection du Prophète pour les Benou Temim

Abou Horaïra a dit : « J’aimerai toujours les Benou Temim depuis que j’ai entendu l’Envoyé de Dieu dire : - Premièrement : qu’ils seraient les plus fougueux parmi son peuple contre l’Antéchrist. Deuxièmement : ‘Aïcha qui possédait une captive des Benou Temim, l’affranchit quand le Prophète lui dit : affranchis-la, elle est de la descendance d’Ismaël. Troisièmement : Quand on lui ramena, le produit de la dîme versée par cette tribu, il dit : Voici la dîme d’un peuple ou de mon peuple. »

La première prière du vendredi à Bahreïn

Ibn ‘Abbas a dit : « La première prière du vendredi qui se déroula en dehors de la mosquée de l’Envoyé de Dieu, fut celle qui eut lieu à la mosquée des ‘Abd El Qaïs à Djouata, dans une localité de Bahreïn. »

De ceux qui retournent à l’infidélité

Selon Djarir, lors du pèlerinage d’Adieu, le Prophète après lui avoir ordonné de faire taire les gens, s’écria : « Lorsque je ne serai plus parmi vous, ne retournez pas à l’infidélité en vous égorgeant les uns les autres. »

Lors du pèlerinage, le Prophète se rasa la tête

Selon Ibn ‘Omar, lors du pèlerinage d’Adieu, le Prophète et certains de

ses compagnons se rasèrent la tête d’autres coupèrent un peu de leurs cheveux.

 L’allure adoptée par le Prophète durant le pèlerinage

‘Orwa Ben Zoubaïr a dit : « J’ai assisté quand on questionna Ossama sur l’allure que le Prophète avait adoptée lors du pèlerinage. Il marchait d’un pas normal, répondit-il, mais quand la voie était libre, il accélérait l’allure. »

Le fait de regrouper deux prières

Abou Ayoub a dit qu’il avait effectué avec l’Envoyé de Dieu, les deux reka’as du maghreb et de ‘ïcha, en même temps durant le pèlerinage d’Adieu.

Après le Prophète Mohammed, il n’y aura plus de Prophète

Selon Sa’d Ben Abou Ouaqas, quand il partit pour Tabouk, l’Envoyé de Dieu confia le commandement à ‘Ali. « Comment, s’exclama ‘Ali, tu me laisses ici en compagnie des femmes et des enfants ! - Pourquoi, répondit le Prophète, n’es-tu pas content d’être vis-à-vis de moi ce qu’était Aaron par rapport à Moïse ? Seulement, après moi, il n’y aura plus de Prophètes. »

Le Message adressé par le Prophète à Chosroes et à César

Selon Ibn ‘Abbas, l’Envoyé de Dieu adressa par l’intermédiaire de ‘Abdallah Ben Hodaïfa, un message au roi de Perse Chosroes, par l’intermédiaire de son gouverneur à Bahreïn. Celui-ci transmit la lettre au roi, qui après l’avoir lue, la déchira en menus morceaux. Ibn El Mossayab a dit : « L’Envoyé de Dieu fit des invocations pour que Dieu réduise le royaume en mille pièces. » (1)

(1) Peu de temps après, l’immense royaume perse fut envahi et détruit

Le peuple qui investira une femme de pouvoirs absolus

Abou Bakra a dit : « …Quand l’Envoyé de Dieu eut appris que les Persans avaient mis à la tête du royaume la fille de Chosroes, il s’écria : « Le peuple qui investira une femme de pouvoirs absolus ne sera jamais heureux. »

Le fait de se rendre à la rencontre du Prophète

Es Saïb a dit : « Je me rappelle que je me suis rendu en compagnie d’autres enfants, au Col des Adieux à la rencontre de l’Envoyé de Dieu, quand il revint de l’expédition de Tabouk. »

La maladie et la mort du Prophète

De ces Paroles de Dieu : « Tu mourras et eux aussi mourront. Ensuite vous vous expliquerez devant votre Seigneur au jour de la Résurrection. » (Coran 39.30 – 31)

Selon ‘Orwa, ‘Aïcha a dit : « Durant la maladie qui devait l’emporter, le Prophète disait : - Ô ‘Aïcha, je n’arrête pas de ressentir le mal du mets que je mangé à Khaïbar. Je sens venir le moment où mon aorte va se rompre à cause se ce poison. » (1) : Le Prophète aurait été empoisonné par un mets préparé par une femme juive à Khaïbar.

La récitation de la sourate «EL Moursalate» durant la prière

Oum Fadl Bint Harit a dit : « A la prière du maghreb, j’ai entendu le Prophète réciter la sourate «El Moursalate» (Coran 77) Depuis ce jour, il n’accomplit plus de prière avec nous, jusqu’à sa mort. »

Avec le compagnon le plus haut

‘Aïcha a dit : « Quand le Prophète eut à subir la maladie qui devait l’emporter, il se mit à dire : - Avec le compagnon le plus haut. »

La compassion d’Abou Bakr pour le Prophète

Selon ‘Aïcha et Ibn ‘Abbas, Abou Bakr a embrassé le Prophète après la mort de celui-ci.

De la cotte de mailles du Prophète

‘Aïcha a dit : « A la mort du Prophète, sa cotte de mailles était gagée chez un Juif en contre partie de trente (mesures d’orge). »

A combien d’expéditions, le Prophète a-t-il participé ?

Abou Ishaq a dit : « J’interrogeai Zeïd Ben Arqam sur le nombre d’expéditions auxquelles il a participé, en compagnie de l’Envoyé de Dieu : - Dix-sept, me répondit-il. – Et le Prophète, à combien d’expéditions a-t-il participé ? Lui demandai-je encore. – Dix-neuf, me précisa-t-il. »

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voir les batailles menées par Le Prophète Les grandes batailles de l'Islam

VOIR LE RECIT DE LA BATAILLE DE BADR →http://www.sourceislam.com/index.php/Notre-proph%C3%A8te/La-grande-bataille-de-Badr.html

 

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19 avril 2010 1 19 /04 /avril /2010 11:53

De la prière

Selon Abou Horaïra, le Prophète a dit : « Dieu n’agrée pas la prière de quelqu’un quand une impureté survient et ce, tant que l’intéressé ne procédera pas à des ablutions. »

De la zakat

Il ne faut pas dissocier les parts des associés, ni assembler les parts séparées dans le but de frauder la dîme.

Anas rapporte que Abou Bakr lui rédigea les prescriptions de l’Envoyé de Dieu concernant la dîme selon lesquelles, il ne faut pas assembler les parts séparées, ni dissocier les parts des associés dans le but de frauder la dîme.

Des fraudes proscrites dans les ventes

Selon ‘Abdallah Ben ‘Omar, un homme s’est plaint au Prophète d’avoir été victime de fraudes au cours des ventes. « Lorsque tu établis un contrat, répondit le Prophète, dis : Pas de tromperies. »

Du mariage temporaire

El Hassan et ‘Abdallah, fils de Mohammed Ben ‘Ali rapportent de leur père ce qui suit : « Comme on déclarait à ‘Ali que Ibn ‘Abbas ne voyait pas d’objection dans le mariage temporaire, il rétorqua : - L’Envoyé de Dieu a interdit le mariage temporaire le jour de Khaïbar, de même que la consommation de la viande des ânes domestiques. »

Du consentement de la fille dans le mariage

Selon Abou Horaïra, l’Envoyé de Dieu a dit : « N’épousez pas une femme non vierge sans son approbation, ni une fille vierge sans son accord. – Et en quoi réside cet accord ? lui demanda-t-on. – C’est lorsqu’elle reste silencieuse, répondit-il. »

Le rêve des gens pieux

De ces Paroles de Dieu : « Dieu a réalisé le songe envoyé à Son Prophète : - Vous entrerez sans crainte dans la Mosquée sacrée, par la volonté de Dieu, la tête rasée ou les cheveux courts et sans peur. Dieu sait ce que vous ignorez. De plus, Il vous a réservé une proche victoire. » (Coran 48.27)

Celui qui voit le Prophète en rêve

Selon Anas, l’Envoyé de Dieu a dit : « Celui qui me voit en rêve, me voit réellement, car le diable ne prend jamais ma forme. Le rêve du Croyant constitue la quarante-sixième partie du don de Prophétie. »

De la source d’eau vue en rêve 

Oum El ‘Ala qui fut l’une des femmes à prêter serment de fidélité à l’Envoyé de Dieu a dit : « …‘Othman Ben Mad’oun, tomba malade et nous lui prodiguâmes des soins, mais il décéda et nous l’enterrâmes dans ses vêtements. Comme je disais : « Que la Miséricorde de Dieu soit sur toi, ô Abou Saïb, je témoigne que Dieu t’a honoré, » le Prophète surgit à ce moment et me dit : - Comment sais-tu (que Dieu l’a honoré) ? – Par Dieu, je n’en sais rien, répondis-je, « … J’espère pour lui que Dieu lui sera favorable, ajouta le Prophète, mais par Dieu, j’ignore, moi l’Envoyé de Dieu, ce qu’on fera de moi, ni ce qu’on fera de vous. »

Des troubles

De ces paroles du Prophète : « Après moi vous verrez des choses que vous condamnerez. »

Selon ‘Abdallah Ben Mess’aoud, l’Envoyé de Dieu a dit : « Vous verrez après moi des choses et des actions que vous condamnerez. – Et que nous recommandes-tu de faire, ô Envoyé de Dieu ? – Acquittez-vous vis-à-vis d’eux de ce qui leur est dû et demandez à Dieu de vous donner vos droits. »

Les pires des hommes

Selon ‘Abdallah, le Prophète a dit : « Les pires des hommes seront ceux qui vivront quand viendra la Dernière Heure. »

Chaque période sera suivie d’une période encore plus mauvaise

Zoubaïr Ben ‘Ady a dit : « Nous partîmes vers Anas Ben Malik pour nous plaindre des exactions commises par El Hadjadj :- Patientez, nous dit-il, il n’y aura aucune période qui ne sera suivie d’une période encore plus mauvaise, jusqu’à ce que vous rencontriez votre Seigneur. J'ai entendu ces paroles de la bouche du Prophète. »  

De ces paroles du Prophète : « Celui qui dirige les armes contre nous n’est pas des nôtres. »

Selon Abou Horaïra, le Prophète a dit : « Que personne de vous ne fasse le geste de diriger son arme contre son frère, car il ignore si Satan ne détache pas l’arme de ses mains et alors il serait précipité vers un des gouffres de l’enfer. »

De ces paroles du Prophète : « Quand je ne serais plus là, ne retombez pas dans l’idolâtrie et ne vous tuez pas entre vous. »

Selon Ibn ‘Omar, le Prophète a dit : « Quand je ne serais plus là ne retombez pas dans l’idolâtrie et ne vous tuez pas entre vous. »

En cas de troubles, celui qui sera assis est préférable à celui qui se lève

Selon Abou Horaïra, l’Envoyé de Dieu a dit : « Des troubles apparaîtront, celui qui sera assis est préférable à celui qui se lèvera, celui qui se lèvera est préférable à celui qui marchera, celui qui marchera est préférable à celui qui exacerbera les autres. Celui qui se montre périra. Que celui qui trouve un refuge ou un abri s’y cache. »

De la sédition

Selon Abou Waïl, Ossama a dit : « …J’ai entendu rapporter que l’Envoyé de Dieu a dit : - On amènera un homme et on le précipitera dans le feu de l’enfer et il sera écrasé comme dans un moulin qu’un âne fait tourner. Les damnés s’agiteront autour de lui et lui diront : - Ô un tel, étais-tu de ceux qui prescrivaient le bien et interdisaient le mal ? – Oui, répondra-t-il, j’étais de ceux qui prescrivaient le bien sans le faire moi-même et de ceux qui interdisaient le mal alors que je m’y adonnais personnellement. »

Du pouvoir confié à une femme

Abou Bekra a dit : « …Quand le Prophète apprit que les Perses avaient intronisé la fille de l’empereur Chosroes : - il s’écria : - Jamais un peuple ne progressera s’il confie le pouvoir à une femme. »

Quand Dieu châtie une communauté

Selon Ibn ‘Omar, l’Envoyé de Dieu a dit : « Quand Dieu châtie un peuple, ce châtiment touche tous les membres de ce peuple, mais au Jour de la Résurrection, chacun sera jugé en fonction de ses oeuvres. »  

De l’hypocrisie

Hodaïfa Ben El Yeman a dit : « De nos jours, les hypocrites sont plus néfastes que du temps du Prophète. Avant ils cachaient leurs sentiments, aujourd’hui ils les affichent publiquement. »

Hodaïfa a dit : « L’hypocrisie existait du temps du Prophète mais aujourd’hui l’infidélité a remplacé la foi. »

La Dernière Heure ne surviendra pas sans qu’on envie ceux qui sont dans la tombe

Selon Abou Horaïra, le Prophète a dit : « La Dernière Heure ne surviendra pas sans qu’un homme passant devant la tombe de quelqu’un ne dise : - Plaise à Dieu que j’occupe sa place. »

Le surgissement du feu

Anas rapporte que le Prophète a dit : « Le signe avant-coureur de la Dernière Heure sera le surgissement du feu qui embrasera les hommes de l’orient à l’occident. »

Selon Abou Horaïra, l’Envoyé de Dieu a dit : « La Dernière Heure ne surviendra pas avant que ne surgisse le feu du pays de Hidjaz. L’éclat de ce feu illuminera les cous des chameaux jusqu’à Bosra. »

Des jugements

De ces Paroles de Dieu : « Ô vous qui croyez ! Obéissez à Dieu ! Obéissez au Prophète et à ceux d’entre vous qui détiennent l’autorité. » (Coran 4.59)

Selon Abou Horaïra, l’Envoyé de Dieu a dit : « Celui qui m’obéira, obéira à Dieu. Celui qui me sera rebelle, sera rebelle à Dieu. Celui qui obéira à mon représentant, m’obéira, celui qui lui sera rebelle, me sera rebelle. »

L’obéissance à l’imam lorsqu’il ne s’agit pas de se rebeller contre Dieu

Selon ‘Abdallah Ben ‘Omar, le Prophète a dit : « La subordination et l’obéissance doivent être observées par tout Musulman, que ce soit envers quelque chose qu’il approuve ou qu’il condamne et cela, pour autant qu’on n’exige pas de lui de se rebeller contre Dieu car alors, il n’y aura ni soumission, ni obéissance. »  

L’obéissance n’est exigée que lorsqu’il s’agit de faire du bien

‘Ali a dit : « Le Prophète avait délégué un petit détachement, dont le commandement fut confié à un homme des Ansar, avec instruction d’obéir à ses ordres. Un jour qu’il était en colère contre eux, il leur dit : - Le Prophète ne vous a-t-il pas prescrit de m’obéir ? – Oui, répondirent-ils. – Alors, je vous ordonne de constituer un amas de bois d’y mettre le feu et d’entrer dans les flammes. Les hommes firent ce qu’il leur demanda mais, au moment de pénétrer dans les flammes, ils se regardèrent entre eux, puis l’un d’eux dit : - Nous avons suivi le Prophète pour nous soustraire au feu, l’avons-nous fait pour y entrer maintenant ? Alors qu’ils discutaient le feu s’éteignit et la colère de l’Ansar retomba. On fit part de ce récit au Prophète, qui dit : - S’ils avaient pénétré (dans le feu) ils n’y seraient jamais ressortis. L’obéissance n’est exigée que quand il s’agit de faire du bien. »

Ce qu’il y a de blâmable dans la recherche effrénée de l’autorité

Selon Abou Horaïra, le Prophète a dit : « Vous ambitionnez l’autorité d’une manière effrénée et vous vous en repentirez le Jour de la Résurrection. Bienheureuse est celle qui allaite, malheureuse est celle qui sèvre. »

Abou Moussa a dit : « Je pénétrai chez le Prophète en compagnie de deux hommes de mon clan. L’un d’eux dit : « Ô Envoyé de Dieu, accorde-nous le pouvoir. » Comme l’autre homme disait la même chose, le Prophète leur répondit : - Je ne confierai jamais le pouvoir à celui qui le demande, ni à celui qui en est assoiffé. »

Celui à qui on donne le pouvoir et qui ne prodigue pas de bons conseils

Selon Ma’qil, le Prophète a dit : « Celui à qui Dieu donne le pouvoir et qui ne prodigue pas de bons conseils, ne sentira jamais le parfum du Paradis. »

Du détenteur de l’autorité qui prescrit des recommandations injustes

Selon Ma’qil Ben Yessar, l’Envoyé de Dieu a dit : « Tout chef détenteur de l’autorité sur les Musulmans qui mourra après avoir prescrit des recommandations injustes, se verra refuser le Paradis par Dieu. »  

Celui qui sera dur (envers les autres) Dieu sera dur envers lui

Selon Djondob, l’Envoyé de Dieu a dit : « …Celui qui dénigre son prochain, Dieu le couvrira de honte au jour de la Résurrection. Celui qui sera dur envers les autres, trouvera Dieu dur envers lui, le Jour de la Résurrection. »

Puis Djondob ajouta : « La première chose qui exhalera une odeur nauséabonde chez l’homme, sera son ventre. Que celui qui est en mesure de le faire, ne se nourrisse que d’aliments licites. Que celui qui est en mesure de le faire, n’ait pas entre lui et le Paradis, le creux de sa main empli de sang qu’il aurait fait couler. »

Le juge peut-il prononcer une sentence ou donner une consultation alors qu’il est sous l’emprise de la colère ?

Selon ‘Abd El Malik, Abou Bekra envoya une missive à son fils qui était dans le Sidjistan, dans laquelle il écrivait : « Ne prononce pas de sentence entre deux personnes quand tu es sous l’effet de la colère, car j’ai entendu le Prophète dire : - Le magistrat ne doit pas rendre un jugement entre deux personnes, lorsqu’il est sous l’emprise de la colère. »

La femme qui prélève des biens de son mari

Selon ‘Aïcha, Hind Bint ‘Otba, vint voir le Prophète et lui dit : « Ô Envoyé de Dieu…Abou Sofiane (son mari)est un homme d’une grande avarice. Serais-je en faute si je prélevais de son bien pour donner à manger à mes enfants ? – Non, répondit le Prophète, à condition de les nourrir avec modération. »

Quand quelqu’un doit-il exercer les fonctions de juge (cadi) ?

El Hassan a dit : « Dieu a prescrit aux magistrats de ne pas se laisser entraîner par leurs penchants, de refuser l’intervention d’une quelconque personne et de ne pas vendre Ses versets à vil prix. »

Puis il récita ces Paroles de Dieu : « Ô David (Daoud) ! Nous avons fait de toi un lieutenant sur terre : Juge les hommes selon la justice ; ne suis pas ta passion, elle t’égarerait loin du chemin de Dieu. Ceux qui s’égarent loin du chemin de Dieu subiront un terrible châtiment pour avoir oublié le Jour du Jugement. » (Coran 38.26)

‘Omar Ben ‘Abdelaziz a dit : « Le Cadi (Juge) doit avoir cinq qualités : Si une de ces qualités lui manque, il n’est pas digne d’exercer ses fonctions. Il doit être intelligent, posé, chaste, autoritaire, cultivé et assoiffé de science. » 

De l’argent destiné aux aumônes

‘Abdallah Ben ‘Omar rapporte le récit suivant de ‘Omar : « Le Prophète me donna un salaire, bien que je lui dise : - Donne cela à plus indigent que moi. » Un jour il me remit un certain montant et je lui dis : « Donne cela à plus indigent que moi, » il me répondit : - Prends cet argent, fructifie-le et utilise-le pour les aumônes. Tout ce que tu percevras de cet argent sans faire preuve de cupidité, ni de requêtes pressantes, garde-le. Si l’argent ne vient pas à toi, ne cours pas derrière pour ton compte. »

Du témoignage

Selon ‘Ikrima, ‘Omar dit à ‘Abderrahmane Ben ‘Aouf : « Si tu apercevais un homme en train de forniquer ou dérober, et que tu sois prince, ton témoignage vaudra celui de n’importe quel Musulman. - Tu as dis vrai, lui répondit son interlocuteur. »

Satan court comme le sang chez l’homme

Selon ‘Ali Ben Hossaïn, Safia Bint Hoyaï vint auprès du Prophète, puis lorsqu’elle partit, celui-ci la raccompagna. A ce moment, deux hommes des Ansar vinrent à passer et le Prophète les interpella en disant : « C’est Safia. » - Dieu soit loué, répondirent-ils. Puis, le Prophète ajouta : - Satan court tel le sang dans le corps de l’homme. »

Il est blâmable de louer un prince puis d’en prendre congé et de dire ensuite le contraire

Selon Mohammed Ben Zeïd, des gens dirent à Ibn ‘Omar : « Lorsque nous entrions chez nos princes, nous leurs tenions des propos contraires à ceux que nous tenions après les avoir quittés. – C’est de l’hypocrisie, répondit Ibn ‘Omar. »

Il n’est pas admissible de prendre le bien de quelqu’un suite à un jugement qui vous l’attribue pour la raison que le jugement du magistrat ne peut rendre quelque chose licite quand elle est illicite ni transformer l’illicite en licite.

L’homme qui est continuellement en procès

Selon ‘Aïcha, l’Envoyé de Dieu a dit : « L’homme que Dieu déteste le plus est celui qui est continuellement en procès. » 

Des conseillers et des confidents

Selon Abou Sa’id El Khodry, le Prophète a dit : « Dieu n’a suscité aucun Prophète ni institué aucun calife sans leur adjoindre deux catégories de confidents. Les uns qui l’exhortent à faire le bien et le poussent à le faire, les autres qui l’exhortent à faire le mal et le poussent à le faire. N’est protégé que celui que Dieu protège. »

Comment prêter serment de fidélité à l’imam ?

‘Obada Ben Samit a dit : « Nous nous engageâmes par un serment de fidélité vis-à-vis de l’Envoyé de Dieu en proclamant notre obéissance pour tout ce qui nous serait favorable et pour tout ce qui nous serait défavorable, que nous ne rivalisions pas pour prendre le pouvoir et que nous dirions ce qui est juste, partout ou nous nous trouverions et qu’en ce qui concerne Dieu, nous ne craindrions le reproche de quiconque. »

Le serment d’allégeance prêté par les femmes

‘Aïcha a dit : « Le Prophète engageait les femmes à lui prêter serment d’allégeance en leur faisant répéter ce verset du Coran. « Ô Prophète, lorsque les Croyantes viennent à toi en te prêtant serment d’allégeance et en jurant qu’elles n’associeront rien à Dieu, qu’elles ne voleront pas, qu’elles ne se livreront pas à l’adultère, qu’elles ne tueront pas leurs propres enfants, qu’elles ne commettront aucune infamie, ni avec leurs mains, ni avec leurs pieds, qu’elles ne désobéiront pas en ce qui est convenable, reçois alors leur serment d’allégeance. Demande pour elles pardon à Dieu. Dieu est Celui qui pardonne, Il est Miséricordieux. » (Coran 60.12). Et ‘Aïcha d’ajouter : - La main de l’Envoyé de Dieu n’a jamais touché celle d’une femme, sauf si cette dernière était la sienne. »

La désignation du calife

‘Abdallah Ben ‘Omar, raconte qu’il demanda à ‘Omar : « Pourquoi ne choisis-tu pas ton dauphin ? Celui-ci répondit : - Si je choisis mon dauphin, quelqu’un de plus méritant que moi, Abou Bakr, a choisi le sien. Si je ne désigne personne, quelqu’un de plus méritant que moi, l’Envoyé de Dieu, ne l’a pas fait. Comme l’auditoire approuvait ces propos, ‘Omar ajouta : - J’oscille entre la tentation et la peur. J’aurais voulu fuir ces fonctions et n’avoir ni à retirer les avantages ni à supporter les inconvénients, aussi bien durant ma vie, qu’après ma mort. »

Du souhait blâmable

De ces Paroles de Dieu : « N’enviez pas les bienfaits par lesquels Dieu vous a élevés les uns au-dessus des autres. Une part de ce que les hommes auront acquis par leurs oeuvres leur reviendra. Une part de ce que les femmes auront acquis par leurs oeuvres, leur reviendra. Demandez à Dieu qu’Il vous accorde Sa Grâce. Dieu connaît toute chose. » (Coran 4.32)

Selon Sa’d Ben ‘Obaïd…, l’Envoyé de Dieu a dit : « Ne recherchez jamais la mort ; si vous faites le bien vous pourrez en faire plus, si vous faites le mal, vous vous exposerez à un nouveau blâme. »

Il est blâmable de rechercher la rencontre avec l’ennemi

Tradition du Prophète attribuée à Abou Horaïra.

Salim Abou Nadr…a dit : « Abdallah Ben Abou ‘Aoufa avait adressé une missive à mon maître qu’il me donna à lire. Il y avait écrit ces mots : - Ne recherchez pas la rencontre avec l’ennemi et priez Dieu de vous donner la paix. »

De l’usage du siouak

Selon Abou Horaïra, l’Envoyé de Dieu a dit : « Si je n’avais peur d’imposer une contrainte à ma communauté, je lui aurais prescris l’utilisation du siouak. »

Le Prophète dépêche Zoubaïr en reconnaissance

Djabir Ben ‘Abdallah a dit : « Le Prophète convoqua les gens le jour du Fossé et seul Zoubaïr se proposa. Il les fit venir une deuxième fois et Zoubaïr vint seul. Il les convoqua pour la troisième fois et seul Zoubaïr se présenta. Alors l’Envoyé de Dieu dit : - Chaque Prophète a un apôtre, le mien c’est Zoubaïr. »

Du Livre de Dieu

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Selon Anas Ben Malik, ‘Omar Ben El Khattab a dit : « …Dieu a préféré appeler à Lui Son Envoyé (qui venait de mourir la veille), plutôt que de le laisser avec vous. Cependant, il vous reste ce Livre avec lequel Dieu a guidé votre Prophète. Prenez-le et dirigez-vous selon ses prescriptions, car c’est à travers ce Livre que Dieu a guidé son Envoyé. »

Les Prophètes ont été envoyés avec des signes évidents

Selon Abou Horaïra, le Prophète a dit : « Nul Prophète n’a été envoyé sans qu’il reçoive auparavant les signes à travers lesquels les hommes lui ont manifesté leur confiance et éprouvé la foi. Moi, j’ai seulement reçu une Révélation que Dieu m’a communiquée et j’escompte avoir une postérité plus importante que la leur le Jour de la Résurrection. »

Le fait d’observer les traditions de l’Envoyé de Dieu

Selon Hodaïfa, cité par Zeïd Ben Ouahab, l’Envoyé de Dieu leur a tenu les propos suivants : « La foi est descendue du ciel dans le coeur des hommes, ensuite le Coran a été révélé ; les hommes en ont fait la lecture et à travers lui, ils ont connu partiellement la sunna. »

Le plus excellent des Hadiths c’est le Livre de Dieu

Selon Morra El Hamdani, ‘Abdallah a dit : « Le plus excellent des Hadiths c’est le Livre de Dieu ; la meilleure conduite est celle de Mohammed. Les innovations (en matière de religion) sont la plus exécrable des choses. Les promesses qui vous ont été faites se concrétiseront et vous ne pourrez vous y soustraire. »

Tous les fidèles musulmans entreront au Paradis

Selon Abou Horaïra, l’Envoyé de Dieu a dit : « Tous les fidèles de ma communauté entreront au Paradis, en dehors de ceux qui le refusent. – Et qui donc refuserait cela, ô Envoyé de Dieu ? lui demanda-t-on. – Le fidèle qui m’obéira entrera au Paradis, celui qui me désobéira c’est qu’il aura refusé l’entrée au Paradis. »

Les lecteurs du Coran sont les devanciers d’une longue postérité

Selon Hemam, Hodaïfa a dit : « Ô vous les lecteurs du Coran, observez le droit chemin car vous êtes les devanciers d’une longue postérité et si vous bifurquiez à droite ou à gauche, vous égareriez ceux qui vous suivent loin derrière. »

Des interdictions et des prescriptions

Selon Abou Horaïra, le Prophète a dit : « Laissez-moi en paix quand je vous laisse en paix. Vos prédécesseurs ont fait périr leur Prophète par leurs questions et leurs dissensions. Quand je vous interdis quelque chose, tenez- vous-en à l’écart, quand je vous prescris quelque chose, réalisez-en ce que vous pourrez. »

De ce qui est blâmable en matière de prolifération de questions et du fait de s’occuper de quelque chose qui ne vous concerne pas

De ces Paroles de Dieu : « Ô vous qui croyez, ne posez pas de questions sur des choses, qui vous nuiraient si elles vous étaient dévoilées. » (Coran 5.101)

Selon Sa’d Ben Abou Ouaqas, le Prophète a dit : « Le plus grand méfait que le Musulman puisse commettre c’est quand il pose une question, sur un sujet qui n’est pas prohibé, le fait interdire par son questionnement. »

L’interdiction de prescrire une chose impossible à réaliser

Anas a dit : « Alors que nous étions chez ‘Omar (Ben El Khattab), celui-ci dit : - On nous a défendu de prescrire une chose au-dessus de nos moyens. ».

Le fait de se questionner jusqu’à arriver à douter

Selon Anas Ben Malik, l’Envoyé de Dieu a dit : « Les hommes n’arrêteront pas de se poser des questions mutuellement, jusqu’à ce qu’ils arrivent à se demander : - C’est Dieu qui a créé toute chose, mais qui a créé Dieu ? »

Ce qui est blâmable en matière d’approfondissement et de discussion en théologie

De ces Paroles de Dieu : « Ô gens du Livre, ne dépassez pas la mesure dans votre religion ; ne dites sur Dieu que la vérité. » (Coran 4.171)

Selon Yazid Temimi, ‘Ali fit le sermon suivant, alors qu’il était en chaire : « …Celui qui innovera (en matière de religion) sera maudit par Dieu, par les anges et par les hommes. Dieu n’acceptera de lui (en matière de repentir) aucun acte obligatoire ou surérogatoire. La protection des Musulmans est totale et concerne les plus faibles d’entre eux. Celui qui rabaisse un Musulman, sera maudit par Dieu, par les anges et par tous les hommes. Dieu n’acceptera de lui (sous forme de repentir) aucun acte obligatoire ou surérogatoire. Celui qui prend le pouvoir d’une nation sans l’aval de ses chefs sera maudit par Dieu, par les anges et par tous les hommes. Dieu n’acceptera de lui (sous forme de repentir) aucun acte obligatoire ou surérogatoire. »

Quand on questionnait le Prophète sur un sujet pour lequel il n’avait pas reçu de Révélation, il répondait : « Je ne sais pas » ou gardait le silence jusqu’à ce que la Révélation lui parvienne. Il n’opposait jamais sa propre opinion ou un raisonnement par analogie.

De ces Paroles de Dieu : « Nous avons fait descendre sur toi, le Livre avec la vérité afin que tu juges entre les hommes d’après ce que Dieu t’a fait savoir. » (Coran 4.105)

Ibn Mess’aoud a dit : « Questionné au sujet de l’âme, le Prophète garda le silence jusqu’au moment où il lui parvint la Révélation. »

Djabir Ben ‘Abdallah a dit : « J’étais souffrant et l’Envoyé de Dieu me rendit visite accompagné de Abou Bakr. Ils vinrent à pied et au moment où ils arrivèrent, je m’évanouissais. L’Envoyé de Dieu procéda à des ablutions et versa sur moi l’eau qu’il avait utilisée. Aussitôt je retrouvai mes esprits et je lui demandai : - Ô Envoyé de Dieu, comment dois-je agir au sujet de mes biens, quelle décision dois-je prendre ? Le Prophète garda le silence jusqu’au moment où il reçut la Révélation sur les droits de succession. »

De ces paroles du Prophète : « Un groupe de ma communauté ne cessera de combattre pour le triomphe de la vérité et ce groupe sera composé d’hommes de science. »

De ces paroles du Prophète : « Un groupe de ma communauté ne cessera de combattre pour le triomphe de la vérité et ce groupe sera composé d’hommes de science. »

Selon El Moghira Ben Cho’ba, le Prophète a dit : « Un groupe de ma communauté ne cessera de vaincre et il sera encore victorieux le jour lorsque viendra l’ordre de Dieu. »

Ce qui est dit au sujet des jugements rendus par les cadis (juges) conformément à ce qui a été révélé par Dieu

De ces Paroles de Dieu : « Les pervers sont ceux qui ne jugent pas les hommes d’après ce que Dieu a révélé. » (Coran 5.47)

Le Prophète a été élogieux à l’égard des gens de science quand ils jugent selon la science (révélée par Dieu) et qu’ils l’enseignent à autrui, en faisant abstraction de leur opinion personnelle.

De ces paroles du Prophète : « N’omettez pas de suivre le chemin de vos prédécesseurs. »

Selon Abou Horaïra, le Prophète a dit : « La Dernière Heure ne surviendra pas sans que ma communauté ne suive les errements de ses prédécesseurs à la trace… »

Selon Abou Sa’id El Khodry, le Prophète a dit : « N’omettez pas de suivre le chemin de vos prédécesseurs à la trace et quand bien même ils pénétreraient dans un trou de lézard, vous devriez en faire autant… »

De ces Paroles de Dieu :

« Cette affaire ne te concerne pas… » (Coran 3.128)

Selon Ibn ‘Omar, le Prophète effectua la prière de l’aurore et en relevant la tête à la dernière génuflexion, il dit : « Ô mon Dieu, Seigneur à Toi la Louange ! » puis il ajouta : « Ô mon Dieu, maudis un tel et un tel, » c’est alors qu’il lui fut révélé le verset suivant : « Cette affaire ne te concerne pas, soit que Dieu leur pardonne, soit qu’Il les châtie, ils sont injustes. » (Coran 3.128)

Des jugements qui reposent sur des arguments

De ce qui a été rapporté sur certains animaux

Le Prophète avait évoqué les chevaux et autres animaux ; puis il fut questionné sur les ânes et il donna comme arguments ces Paroles de Dieu : « Celui qui aura fait le poids d’un atome de bien le verra, celui qui aura fait le poids d’un atome de mal le verra. » (Coran 99.7-8)

Questionné sur le lézard, le Prophète répondit : « Je n’en mange pas, mais je ne le proscris pas. » Et on mangea du lézard(1) en présence du Prophète. » (1) il s'agit du lezard du desert chassé par à l'époque

Ibn ‘Abbas en tira argument pour affirmer que la consommation du lézard n’était pas interdite.

De ces paroles du Prophète : « N’interrogez pas les gens du Livre (Juifs et Chrétiens) à propos d’un sujet religieux. »

Abou Horaïra a dit : « Les gens du Livre lisaient la Torah (le Pentateuque) en hébreu puis le traduisaient en arabe à l’attention des Musulmans. L’Envoyé de Dieu dit : « Ne croyez pas aux paroles des gens du Livre et ne les démentez pas non plus, dites seulement : - Nous croyons en Dieu, à ce qui nous a été révélé et à ce qui a été révélé à Abraham, à Ismaël, à Isaâc, à Jacob et aux tribus ; à ce qui a été donné à Moïse et à Jésus ; à ce qui a été donné aux Prophètes de la part de leur Seigneur. Nous n’avons de préférence pour aucun d’entre eux ; nous sommes soumis à Dieu. » (Coran 2.136)

Selon ‘Obaïd Allah, Ibn ‘Abbas a dit : « Vous interrogez les gens du Livre à propos de quelque sujet, tandis que votre Livre a été révélé plus récemment à l’Envoyé de Dieu et que vous le lisez, sans qu’il soit modifié ! On vous a informé que les gens du Livre avaient altéré le Livre de Dieu et qu’ils avaient de leurs mains rédigé ce Livre en affirmant : « Ceci vient de Dieu, » afin d’acheter des choses à vil prix. Ne vous a-t-il pas interdit, de les interroger et de suivre leurs conseils ? Non, par Dieu, alors que nous n’avons jamais vu, l’un d’eux vous interroger sur ce qui vous a été révélé. »

Quand il y a un désaccord

Selon Djondob Ben ‘Abdallah, l’Envoyé de Dieu a dit : « Récitez du Coran ce qui est en accord avec votre coeur, mais quand il y a un désaccord, arrêtez la lecture. »

Il faut se consulter avant de prendre une décision

De ces Paroles de Dieu : « Ceux qui délibèrent entre eux au sujet de leurs affaires communes… » (Coran 42.38) et « Conseille-les dans leurs affaires mais quand tu as pris une décision place ta confiance en Dieu. » (Coran 3.159)

Lorsque l’Envoyé de Dieu décidait d’entreprendre quelque chose, personne ne pouvait s’opposer à sa décision auprès de Dieu ou de son Envoyé. Le jour de la bataille d’Ohod, le Prophète demanda l’avis de ses compagnons pour décider s’ils devaient rester dans leurs positions ou se lancer à l’offensive. Ils optèrent pour l’offensive, mais lorsque le Prophète eut revêtu sa cotte de mailles et qu’il s’apprêta à partir, ils le prièrent de rester sur place. Cependant sa décision était prise, il n’écouta pas leur avis en disant : « Il ne convient pas qu’un Prophète qui a endossé sa cotte de mailles, la retire tant que Dieu n’ait pas décidé. »

Le Coran est une référence

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Après la disparition du Prophète, les imams se référèrent aux plus honnêtes des hommes de science sur les sujets imprécis en vue de choisir la solution la plus facile. Mais, quand le Coran était formel sur un sujet, ils se pliaient à cette référence, imitant la règle du Prophète.

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19 avril 2010 1 19 /04 /avril /2010 11:51

Les successions 

De ces Paroles de Dieu : « Dieu vous commande quand il s’agit de vos enfants, d’attribuer au garçon la part de deux filles. S’il n’y a que des filles et qu’elles soient plus de deux elles auront les deux tiers de ce que laisse le défunt. S’il n’y en a qu’une elle prendra la moitié. Les père et mère du défunt prendront chacun le sixième de ce qu’il laisse, s’il a un fils. S’il n’a pas de fils et que ses père et mère soient seuls héritiers, la mère aura un tiers. S’il laisse des frères et des soeurs, la mère aura un sixième. Et cela après que les legs et les dettes du défunt auront été acquittés. Vous n’êtes pas juges du degré d’affection et d’utilité de vos ascendants et de vos descendants. Telle est l’obligation imposée par Dieu. Il est Savant et Sage. » (Coran 4.11) 

L’apprentissage des règles en matière de succession  

Selon Abou Horaïra, l’Envoyé de Dieu a dit : « Prenez garde de ne pas émettre de suppositions ; car les suppositions sont les plus mensongères des traditions…Ne vous espionnez pas, ne vous haïssez pas, ne vous fuyez pas les uns les autres, soyez frères, adorateurs de Dieu. »  

De ces paroles du Prophète : « On n’héritera pas de nous. Notre succession constituera une aumône. »  

Selon ‘Aïcha, le Prophète a dit : « On n’héritera pas de nous (la famille du Prophète). Notre succession constituera une aumône. » 

Selon Abou Horaïra, l’Envoyé de Dieu a dit : « Mes héritiers n’auront pas un dinar à se partager, s’il en reste dans ma succession. Après constitution de réserves pour l’entretien de mes femmes et le salaire de mon commis, le solde sera distribué en aumône. »  

Le Musulman n’hérite pas de l’infidèle et l’infidèle du Musulman  

Selon ‘Ossama Ben Zeïd, l’Envoyé de Dieu a dit : « Le Musulman n’hérite pas de l’infidèle et l’infidèle du Musulman »  

On ne doit pas maudire l’homme ivre qui n’est pas exclu de la religion 

Abou Horaïra a dit : « On conduisit un homme pris d’ivresse au Prophète et celui-ci enjoignit de le frapper. Certains parmi nous lui donnèrent des coups avec leurs mains, d’autres utilisèrent leurs chaussures et certains leurs manteaux. Lorsque l’ivrogne s’en alla, un des assistants dit : - Que Dieu l’avilisse– ou que Dieu le maudisse, selon un autre Hadith de ‘Omar Ben El Khattab –. Alors le Prophète s’écria : - N’aidez pas Satan contre votre frère. »  

Le mérite de celui qui s’interdit les turpitudes 

Selon Sahl Ben Sa’d, le Prophète a dit : « Celui qui m’assure qu’il n’abusera pas de ce qu’il a entre les jambes, ni de ce qu’il a entre sa barbe (la langue), je lui assure le Paradis. »  

Le prix du sang  

Selon Ibn ‘Omar, l’Envoyé de Dieu a dit : « Le Croyant ne manquera pas d’être en plein accord avec la religion, tant qu’il ne fera pas couler injustement le sang que Dieu a interdit de faire couler. » 

Du sang injustement versé  

‘Abdallah Ben ‘Omar a dit : « Parmi les situations dangereuses dans lesquelles s’enlisera l’homme, se trouve le sang injustement versé, de celui qu’il est proscrit de tuer. »  

Le premier Jugement concernera le sang versé

 

Selon ‘Abdallah Ben Mess’aoud, le Prophète a dit : « (Au Jour de la Résurrection), le premier Jugement qui sera rendu entre les gens concernera le sang versé. »  

Celui qui sauvera la vie d’un homme  

De ces Paroles de Dieu : «… Quiconque sauvera la vie d’un homme sera considéré comme ayant sauvé la vie de l’humanité entière… » (Coran 5.32)  

‘Obada Ben Samit a dit : « Je fus parmi l’un des délégués qui prêtèrent serment de fidélité à l’Envoyé de Dieu. Nous prîmes l’engagement de n’associer personne à Dieu, de ne pas commettre d’adultère, de ne pas voler, de ne pas assassiner les gens que Dieu a interdit de tuer, de ne pas nous livrer au pillage ni d’être rebelles. En contrepartie de nos engagements nous devions hériter du Paradis. Dans le cas contraire, il appartiendrait à Dieu de nous juger. »  

De celui qui sans avoir droit réclame le sang de quelqu’un  

Selon Ibn ‘Abbas, le Prophète a dit : « Les trois personnes les plus honnies de Dieu sont : La personne qui manque à ses obligations sur le territoire sacré, celle qui se trouve en Islam et recherche les pratiques du paganisme, enfin celle qui sans avoir le droit, réclame le sang de quelqu’un pour le verser. » 

De celui qui tue volontairement un Croyant  

De ces Paroles de Dieu : « Celui qui tue volontairement un Croyant aura l’enfer pour séjour éternel. Il encourt la colère de Dieu, Sa malédiction et un châtiment terrible. » (Coran 4.93)  

De celui qui mord quelqu’un et se brise les dents

 

Safouan Ben Ya’la rapporte de son père ce qui suit : « Je faisais partie d’une expédition au cours de laquelle un homme mordit un autre et eut une dent arrachée. (Pris pour juge) le Prophète ne poursuivit pas l’intéressé. »  

Dent pour dent  

Selon Anas, la fille de Nadr gifla une esclave qui eut une dent brisée. Lorsque le Prophète fut consulté à ce sujet, il prononça la loi du talion.  

Quand on jette des regards indiscrets dans la maison de quelqu’un  

Selon Abou Horaïra, Abou El Qacem a dit : « Si quelqu’un regarde chez toi et ce, sans demander d’autorisation et que tu lui lances une pierre qui lui crève un oeil aucun reproche ne te sera fait pour cela. »  

Pas de responsabilité pour un accident provoqué par un animal  

Selon Abou Horaïra, le Prophète a dit : « On n’exige pas le prix du sang, pour un accident provoqué par un animal, un puits ou une mine (carrière). Pour les trésors enfouis, la dîme est d’un cinquième. »  

Celui qui sans aucun droit, tue un tributaire  

Selon ‘Abdallah Ben ‘Amr, le Prophète a dit : « Celui qui tue un homme avec lequel il aura pactisé, ne sentira pas le parfum du Paradis, bien que ce parfum s’exhale jusqu’à quarante années de marche. »  

Du choix entre les Prophètes  

Selon Abou Saïd, le Prophète a dit : « N’ayez pas de préférence entre les Prophètes. » 

La rétribution des actions au temps de l’idolâtrie 

Selon Ibn Mess’aoud, un homme a dit : « Ô Envoyé de Dieu, serons-nous châtiés pour nos actions du temps de l’idolâtrie ? – Lorsque, répondit le Prophète, quelqu’un aura fait le bien après sa conversion à l’Islam il ne sera pas puni pour ses actions du temps de l’idolâtrie. Mais celui qui commettra de mauvaises actions, après sa conversion à l’Islam, sera puni pour ses actions antérieures et postérieures à sa conversion. »  

En ce qui concerne l’apostasie  

De ces Paroles de Dieu : « Comment Dieu dirigerait-Il ceux qui sont devenus incrédules après avoir été Croyants ? Après avoir reconnu l’authenticité du Prophète et qui ont reçu tant de preuves de sa mission ? Dieu ne dirige pas les pervers. Ceux-là, leur récompense sera la malédiction de Dieu, des anges et de tous les hommes. C’est pour l’éternité qu’ils seront maudits et leur châtiment n’aura ni adoucissement, ni répit. Echapperont à ce sort ceux qui se rachèteront par leur repentir et de bonnes oeuvres, car Dieu est Miséricordieux et Clément. Ceux qui perdront la foi, après l’avoir eue, et se complairont dans l’impiété, leur repentir ne sera pas accepté et leur égarement n’aura pas de fin. Ceux qui vivent et meurent en infidèles, tout l’or de la terre ne suffirait pas à les racheter. Un châtiment douloureux leur est réservé et ils ne pourront compter sur aucune aide. »

(Coran 3.86 à 91)  

De ces Paroles de Dieu : « Ô Croyants, si vous obéissez certains adeptes du Livre, ils vous rendront incrédules après que vous aurez eu la foi. Et comment pourriez-vous perdre la foi alors que vous entendez la lecture du Livre et que l’Envoyé de Dieu est parmi vous ? Celui qui se réfugie en Dieu, celui-là est dans la voie droite. »

 (Coran 3.100-101)  

De ces Paroles de Dieu : « Ceux qui ont cru, puis sont devenus mécréants, puis ont cru de nouveau avant de redevenir mécréants et n’ont fait que croître dans leur incrédulité, Dieu ne leur pardonnera pas et ne les dirigera pas dans la bonne voie.» (Coran 4.137)  

De ces Paroles de Dieu : « Ô Croyants, si vous apostasiez, Dieu fera surgir d’autres hommes qu’Il aimera et qui l’aimeront. Bons envers les Croyants, durs envers les infidèles, ils combattront au service de Dieu, indifférents à l’opinion de quiconque. Ce sera là une Grâce de Dieu qui accorde Ses Faveurs à qui Il veut. Dieu est présent partout et Il sait. » (Coran 4.54)  

De ces Paroles de Dieu : « Celui qui tombe dans l’erreur après avoir cru et retrouve avec joie l’infidélité, encourra la colère et la répression de Dieu à moins que son apostasie ne lui ait été imposée et qu’il ne soit demeuré fidèle dans son for intérieur. Ils seront châtiés pour avoir préféré la vie de ce monde à l’autre. Dieu abandonne les infidèles. Dieu a posé Son sceau sur leurs coeurs, leurs ouïes et leurs vues. Il les prive ainsi de conscience. Ils seront réprouvés dans l’autre monde. La sollicitude de ton Dieu est acquise à ceux qui se sont exclus et ont été persécutés et malgré tout, ont combattu et souffert pour Lui. Une telle constance a appelé Sa Bénédiction et Sa Miséricorde. » (Coran 16.106 à 110)  

De ces Paroles se Dieu : « …Les infidèles ne cesseront de vous combattre tant qu’ils ne vous auront pas contraint à renier votre religion. Mais ceux d’entre vous qui renieront leur religion et mourront en état d’infidélité perdront le fruit de leurs oeuvres dans ce monde et dans l’autre et ils seront voués au feu éternel. »

(Coran 2.217) 

Les signes avant-coureurs de l’Heure  

Selon Abou Horaïra, l’Envoyé de Dieu a dit : « La Dernière Heure n’arrivera pas avant que deux hommes ne s’entre-tuent pour une même chose. »

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19 avril 2010 1 19 /04 /avril /2010 11:42

De ces Paroles de Dieu : « Dis : Qui donc a déclaré illicites les parures que Dieu a produites pour Ses adorateurs et les excellentes nourritures qu’Il vous a accordées ? » (Coran 7.32)

Le Prophète a dit : « Mangez, buvez, portez des habits et faites l’aumône sans gaspillage et sans mesquinerie. »

Ibn ‘Abbas a dit : « Mange ce qui te plaît, porte les vêtements qui te conviennent, sans faire preuve cependant de dilapidation ni d’avarice. »

Tout ce qui dépasse les chevilles ira en enfer (1)

Abou Horaïra relate que le Prophète a dit : « Toute partie du vêtement qui dépasse les chevilles ira en enfer. »

(1) : Il s’agit des pans de vêtement que certains laissent traîner par ostentation.

Du casque

Selon Anas, lors de la prise de la Mecque, le Prophète entra dans la ville, coiffé d’un casque.  

La khamissa noire

Oum Khalid Bint Khalid a dit : « On remit au Prophète des habits et parmi eux il y avait une petite khamissa noire. – A qui dois-je enfiler cet habit ? demanda le Prophète. Les gens se turent. – Qu’on me ramène Oum Khalid, décida-t-il. On l’amena portée par les gens. Le Prophète prit la khamissa entre ses mains et la lui enfila en disant : - Abîme-là et use-là. Cet habit était orné de motifs verts et jaunes, le Prophète dit : - Ô Oum Khalid, il est senah. » (Le mot senah en Abyssinie veut dire beau.)

Dans quelle mesure on peut user des vêtements de soie ?

Abou ‘Othman a dit : « Alors que nous étions en Azerbaïdjan, nous reçûmes un messager de ‘Omar nous apprenant que le Prophète avait proscrit l’usage de la soie (de revêtir des vêtements de soie), exception faite d’une largeur qu’il nous montra en effectuant un signe de deux doigts. A ce moment Zouhaïr leva l’index et le majeur. »

Des vêtements rouges

Selon Abou Is’haq, El Bara a dit : « Le Prophète avait une taille moyenne ; je l’ai vu portant une tunique rouge, telle que je n’en ai jamais vu de plus belle. »

La tolérance pour les vêtements de soie

Anas a dit : « A titre dérogatoire, le Prophète a permis à Zoubaïr et à ‘Abderrahmane de se vêtir d’habits en soie en raison des démangeaisons qui les importunaient. »

La soie pour les femmes

‘Ali Ben Abou Talib a dit : « Le Prophète me donna une tunique rayée de soie. Je mis ce costume et sortis, mais j’aperçus de l’irritation sur le visage du Prophète. Je découpai alors mon vêtement en morceaux et le répartis entre mes femmes. »

Anas Ben Malik a rapporté qu’il avait vu Oum Keltoum, la fille de l’Envoyé de Dieu, vêtue d’un manteau de soie à rayures.

Des bagues en or

Selon Abou Horaïra, le Prophète a interdit de porter des bagues en or.  

Des bagues en argent

Selon ‘Abdallah, l’Envoyé de Dieu avait porté une bague en or dont le chaton était en contact avec la paume de la main. Mais les fidèles l’imitèrent, il jeta la bague en or et s’en fit confectionner une en argent.

Quand le Prophète cessa de porter sa bague en argent

Selon Anas Ben Malik…, quand le Prophète cessa de porter sa bague d’argent les fidèles en firent de même.

La gravure de la bague

Ibn ‘Omar a dit : « L’Envoyé de Dieu portait au doigt une bague en argent. Cette bague échut ensuite à Abou Bakr, puis à ‘Omar et enfin à ‘Othman, jusqu’au jour où elle tomba dans le puits de Aris. Cette bague portait l’inscription suivante : Mohammed, l’Envoyé de Dieu. »

De la bague pour sceller un écrit

Anas Ben Malik a dit : « Quand le Prophète décida d’adresser un écrit aux Grecs, on lui fit remarquer que ces gens n’accordaient aucune considération à la missive, si elle ne portait pas un sceau. C’est ainsi qu’il utilisa une bague en argent portant l’inscription suivante : « Mohammed, l’Envoyé de Dieu. »

On ne doit pas graver la même inscription que celle qui figure sur la bague du Prophète

Selon Anas Ben Malik, l’Envoyé de Dieu possédait une bague en argent avec l’inscription suivante : «Mohammed, l’Envoyé de Dieu». Je me fis confectionner une bague en argent, dit Anas, en faisant graver cette inscription : «Mohammed, l’Envoyé de Dieu», le Prophète dit alors : « Que personne n’inscrive ce qui figure sur ma bague. »

Des hommes efféminés et des femmes masculinisées

Ibn ‘Abbas a dit : « Le Prophète a maudit les hommes efféminés et les femmes masculinisées et a dit : « Expulsez-les de vos demeures. » Le Prophète a ainsi chassé un tel et ‘Omar un tel. »  

Faut-il se tailler la moustache ?

Selon Ibn ‘Omar, le Prophète a dit : « Il est dans la coutume de se tailler la moustache

Le fait de laisser pousser la barbe

Selon Ibn ‘Omar, le Prophète a dit : « Faites le contraire de ce que font les idolâtres ; laissez pousser votre barbe et taillez vos moustaches. »

Quand il faisait le pèlerinage ou la visite aux lieux saints (‘Omra) Ibn ‘Omar empoignait sa barbe et coupait ce qui dépassait.

Le fait de se teindre les cheveux

Selon Abou Horaïra, le Prophète a dit : « Les Juifs et les Chrétiens ne se teignent pas, faites l’inverse. »

Des cheveux du Prophète

Anas rapporte que les cheveux du Prophète lui descendaient jusqu’aux épaules.

El Bara a dit : « Je n’ai jamais vu quelqu’un d’aussi beau que le Prophète lorsqu’il revêtait sa tunique rouge.

Selon El Bokhari, un de ses amis, citant Malik, lui avait affirmé que les cheveux du Prophète descendaient presque jusqu’aux épaules.

 Abou Ishaq a dit : « J’ai entendu El Bara relater ce Hadith, et chaque fois qu’il le citait, il en riait. »

Qatada a dit : « Je questionnai Anas Ben Malik sur la chevelure de l’Envoyé de Dieu. Il me répondit que ses cheveux n’étaient ni crépus ni lisses et qu’ils descendaient jusqu’à la moitié des oreilles et des épaules. »

Le visage du Prophète

Abou Horaïra a dit : « Le Prophète avait de grands pieds et un visage si parfait que jamais je n’en ai vu de semblable. »

Anas a dit : « Les pieds et les mains du Prophète étaient grands. Ni avant, ni depuis, je n’en avais jamais vus de semblables, et la paume de sa main était large. »

Des parfums

Selon Anas, le Prophète ne refusait jamais un parfum.  

De la femme qui parfume son mari de ses mains  

‘Aïcha a dit : « Je parfumais moi-même de mes mains le Prophète quand il était en état de sacralisation. Je le faisais également à Mina avant le début de la procession. »  

De l’utilisation des parfums pour les cheveux et la barbe

‘Aïcha a dit : « Je parfumais l’Envoyé de Dieu à l’aide des meilleurs parfums que je pouvais trouver, jusqu’à apercevoir l’éclat de ces parfums sur sa tête et sa barbe. »

Des femmes qui portent des perruques et se tatouent

Ibn ‘Omar a dit : « Le Prophète a maudit la femme qui pose de faux cheveux et celle qui en porte, celle qui se tatoue et celle qui se fait tatouer. »

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19 avril 2010 1 19 /04 /avril /2010 11:40

Selon Abou Horaïra, le Prophète a dit : « Dieu n’a pas fait descendre une maladie sans que simultanément, Il n’ait fait descendre son traitement. »

De la nigelle (graine noire ou haba saouda)

Selon Abou Horaïra, l’Envoyé de Dieu a dit : « La graine noire (nigelle ou haba saouda) est un remède à toutes les maladies, sauf pour le sam. (Le sam dit Ibn Chihab c’est la mort). »

Le miel en tant que remède

De ces Paroles de Dieu : « …Du ventre (des abeilles) sort une liqueur de différents aspects, qui constitue une guérison pour les hommes. » (Coran 16.69)

Selon Abou Saïd, un homme vint dire au Prophète : « Mon frère a mal au ventre. – Donne-lui du miel à boire, répondit le Prophète. L’homme revint à nouveau et le Prophète lui dit :- Donne-lui du miel à boire. L’homme revint encore et dit : - J’ai fait ce que tu m’as conseillé. – Dieu a dit la vérité, s’écria alors le Prophète, c’est le ventre de ton frère qui a menti. – Donne-lui du miel à boire. On fit boire du miel au malade et il guérit. »

Des ventouses durant le jeûne, en voyage et en état de sacralisation (ihram)

Ibn ‘Abbas a dit : « Le Prophète se fit poser des ventouses pendant qu’il était en état de jeûne. »

Ibn ‘Abbas a dit : « Le Prophète se fit poser des ventouses alors qu’il était en état de sacralisation (ihram). (Le Prophète souffrait alors de maux de tête). »  

Le miel, les incisions et les pointes de feu

Selon Djâbir Ben ‘Abdallah, le Prophète a dit : « S’il y a des traitements qui procurent du bien ce sont les potions de miel, les incisions et les pointes de feu. – Selon une autre variante, le Prophète a dit : - Quant à moi je n’aime pas les pointes de feu. »

La peste

Selon Ossama Ben Zeïd, le Prophète a dit : « Quand vous entendez que la peste frappe dans un pays, ne vous y rendez pas, mais si elle se déclare dans le pays où vous vous trouvez, restez-là où vous êtes. »

Selon Abou Horaïra, le Prophète a dit : « Celui qui meurt de la peste meurt en martyr

Le mauvais oeil existe

Selon Abou Horaïra, le Prophète à dit que le mauvais oeil existe et il a interdit le tatouage.

Les mauvais rêves

Selon Abou Qatada, le Prophète a dit : « Quand l’un de vous fait un mauvais rêve, puis qu’il s’éveille, s’il souffle trois fois et récite les sourates talismaniques (les trois dernières du Coran) pour se protéger contre le mal, rien ne pourra lui arriver. »

Abou Salama a dit : « Avant, les mauvais rêves m’étaient plus difficiles à soutenir qu’une montagne, cependant depuis que j’ai eu connaissance de ce Hadith, je ne leur accorde plus d’intérêt. »

Le fel (le bon augure)

Selon Abou Horaïra, le Prophète a dit : « Pas de prédictions (ou de prophéties) à tirer des oiseaux (ou des rêves), le fal est plus recommandé. – Que signifie le fal, ô Envoyé de Dieu, lui demanda-t-on. – Le fal, c’est le mot de bon augure (ou de bon présage) que l’un de vous entend. »

Le polythéisme et la magie sont des croyances funestes

Selon Abou Horaïra, l’Envoyé de Dieu a dit : « Prenez garde aux croyances funestes que sont le polythéisme et la magie. »

 On ne doit pas faire boire ensemble des chameaux malades et des chameaux sains

Selon Abou Horaïra, le Prophète a dit : « …Celui qui possède des chameaux malades ne doit pas les faire boire avec celui qui possède des chameaux sains. »

De celui qui met fin à ses jours

Selon Abou Horaïra, le Prophète a dit : « Celui qui se jette du sommet d’une montagne en vue de se donner la mort, ira en enfer. Il sera jeté dans le feu et y restera éternellement. Celui qui absorbera du poison en vue de se donner la mort tiendra ce poison dans la main et l’avalera sans répit dans le feu de l’enfer où il restera éternellement. Celui qui se donnera la mort avec un instrument tranchant, tiendra ce tranchant dans la main et se donnera des coups au ventre dans le feu de l’enfer où il restera pour l’éternité. »

L’interdiction de consommer des fauves carnassiers

Selon Abou Ta’laba El Khochani, le Prophète a interdit de consommer la chair des fauves carnassiers – à dents canines -.

 

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19 avril 2010 1 19 /04 /avril /2010 11:38

De ces Paroles de Dieu : « Ô vous qui croyez ! Les boissons enivrantes, les jeux de hasard, les pierres dressées et les flèches divinatoires sont des abominations et des oeuvres de Satan. Evitez-les, peut-être serez-vous du nombre des bienheureux ! » (Coran 5.90)

 Le fait d’offrir du vin et du lait au Prophète

Selon Abou Horaïra, au cours de l’ascension nocturne à Ilya, on offrit à l’Envoyé de Dieu deux coupes, l’une remplie de vin, l’autre remplie de lait. Après avoir considéré les deux coupes, il se saisit de celle qui contenait du lait : « Louange à Dieu qui t’a dirigé dans la bonne voie, s’écria alors Djibril (Gabriel), si tu avais choisis le vin, ton peuple aurait été dans l’égarement. »

N’est pas Croyant quelqu’un à l’instant où il commet une iniquité

Selon Abou Horaïra, le Prophète a dit : « N’est pas Croyant quelqu’un à l’instant où il commet l’adultère ; n’est pas Croyant quelqu’un à l’instant où il boit des liqueurs enivrantes ; n’est pas Croyant quelqu’un à l’instant où il commet un vol. »

L’autorisation donnée par le Prophète relativement à certains récipients qu’il avait interdits

Djâbir a dit : « L’Envoyé de Dieu avait interdit l’usage de certains vases, et les Ansar vinrent lui dire qu’ils ne pouvaient utiliser d’autres : - Dans ce cas, répondit l’Envoyé de Dieu, non (je ne les interdis pas). »

Celui qui estime qu’il ne faut pas mélanger les dattes vertes avec des dattes mûres quand cela doit provoquer l’ivresse

Abou Qatada a dit : « Le Prophète a interdit de mélanger des dattes mûres avec des dattes vertes, de même que des dattes avec du raisin sec. Il faut faire macérer ces produits séparément. »

Le lait comme boisson

De ces Paroles de Dieu : « Vous trouverez un enseignement dans vos troupeaux. Nous vous abreuvons de ce qui dans leurs entrailles, se trouve entre le chyme et le sang ; un lait pur, délicieux à boire. » (Coran 16.66)

Le fait de couvrir les aliments

Djâbir Ben ‘Abdallah a dit : « Un homme des Ansar vint ramener au Prophète un vase de lait en provenance de En Naqi’e. – Pourquoi, lui fit remarquer le Prophète, n’as-tu pas posé dessus un couvercle, ne serait-ce qu’une branche verte ? »

L’aumône admirable

Selon Abou Horaïra, l’Envoyé de Dieu a dit : « Quelle admirable aumône que celle d’une chamelle généreuse laitière ou d’une brebis laitière, qui donne le matin une coupe de lait et le soir aussi une autre coupe de lait. »

En ce qui concerne les liqueurs enivrantes

Ibn Mess’aoud a dit, relativement aux liqueurs enivrantes : « Dieu n’a pas fait d’une chose qui vous est interdite, un remède pour vous. »

Du miel et des sucreries

‘Aïcha a dit : « Le Prophète aimait les sucreries – et selon une autre version, les mets sucrés – et le miel. »

De celui qui boit debout

En Nazal a dit : « Quand il fut arrivé à Bab Er Rahba, ‘Ali se mit à boire tout en restant debout, puis il dit : - Il y a des gens qui désapprouvent que l’un de vous boive alors qu’il est debout. Or sachez que j’ai vu le Prophète agir exactement comme je viens de le faire. »

Le fait de boire à même l’orifice d’une outre, d’un vase (ou d’un autre contenant)

Selon Abou Horaïra, le Prophète a interdit de boire à même l’orifice d’un vase (ou de tout autre contenant) destiné à conserver de l’eau.

Le fait de respirer dans le récipient contenant une boisson

Selon Abou Qatada, l’Envoyé de Dieu a dit : « Quand quelqu’un boit, qu’il ne respire (pas) dans le récipient, lorsqu’il urine qu’il ne s’essuie pas avec la main droite et quand il se frotte, qu’il n’utilise pas la main droite. »

Quand on boit en reprenant le souffle deux ou trois fois

Tomama Ben ‘Abdallah a dit : « En buvant, Anas reprenait le souffle deux ou trois fois et il disait que le Prophète reprenait trois fois le souffle. »

 L’utilisation de vases d’argent

Ibn Abou Leïla a dit : « Nous partîmes avec Hodaïfa et celui-ci nous raconta que le Prophète avait dit : - Ne buvez pas dans des coupes d’or ou d’argent. Ne portez pas de vêtements en soie ou en brocart. Ces choses leurs sont destinées en ce monde, alors que vous les porterez dans l’autre vie. »

Au sujet de la mansuétude rattachée à ceux qui sont malades ou qui souffrent

De ces Paroles de Dieu : « Quiconque fait le mal sera rétribué en conséquence. Il ne trouvera en dehors de Dieu, ni protecteur, ni défenseur. » (Coran 4.123)

Selon Abou Horaïra, le Prophète a dit : « Tout ce qui peut toucher le Musulman, comme fatigue, maladie, chagrin, douleur, peine, oppression et jusqu’à la simple piqûre d’épine, verra Dieu lui faire la remise d’une partie de ses mauvaises actions

L’homme à qui Dieu veut du bien

Selon Abou Horaïra, l’Envoyé de Dieu a dit : « L’homme à qui Dieu veut du bien arrivera toujours par l’avoir. »

La gravité de la maladie (du Prophète)

‘Aïcha a dit : « Je n’ai vu aucune personne éprouver de souffrances aussi grandes, que l’Envoyé de Dieu quand il était malade. »

Quand une souffrance touche un Musulman

‘Abdallah Ben Mess’aoud a dit : « Je suis parti rendre visite au Prophète durant sa maladie. Comme il avait une fièvre brûlante, je lui dis : - Tu as une fièvre brûlante et j’ajoutai : - Pour cela tu seras récompensé deux fois. – Oui, me répondit le Prophète, aucune souffrance ne touche un Musulman sans que Dieu n’absolve ses mauvaises actions, qui se détachent comme les feuilles d’un arbre. »

De la faveur promise à celui qui est victime d’un évanouissement causé par la flatulence

Selon ‘Ata Ben Abou Rabah, Ibn ‘Abbas lui dit : « Veux-tu voir une des femmes qui est promise au Paradis ? – Oui, lui répondis-je. – C’est cette femme noire, me précisa-t-il, elle est venue trouver le Prophète en lui disant : J’ai des pertes de connaissance et je dévoile alors mon intimité, invoque Dieu en ma faveur. – Si tu supportes ton mal patiemment, lui répondit le Prophète, tu iras au Paradis et j’invoquerai Dieu pour qu’Il te rende ta santé. – Je supporte mon mal en patience, acquiesça la femme, mais invoque Dieu pour que je ne dévoile pas mon intimité. Le Prophète fit alors l’invocation demandée. »

Du bienfait promis à celui qui perd la vue

Selon Anas Ben Malik, le Prophète a dit : « Dieu S’est exprimé ainsi : - Quand J’éprouve l’un de mes adorateurs en lui faisant disparaître deux choses auxquelles il tient – à savoir ses yeux - et qu’il reste résigné, Je lui donnerai le Paradis en contrepartie. »

La visite à l’idolâtre

Selon Anas, un esclave qui était au service du Prophète tomba malade. Or cet esclave appartenait à un Juif et le Prophète, quand il alla s’enquérir de sa santé lui dit : « Embrasse l’Islam. » Et l’esclave se fit Musulman.

Le souhait de mourir exprimé par le malade

Selon Anas Ben Malik, le Prophète a dit : « Qu’aucun d’entre vous ne recherche la mort quand il est malade. S’il n’est pas en mesure de le faire qu’il dise alors : - Ô mon Dieu, garde-moi en vie, si la vie est plus avantageuse pour moi et emporte-moi si la mort est plus convenable pour moi. »

Les actions de l’homme

Selon Abou Horaïra, l’Envoyé de Dieu a dit : « Les actions de l’homme ne seront pas suffisantes pour lui assurer le Paradis. - Même à toi, ô Envoyé de Dieu ? lui répondit-on. – Non, même à moi. Pour cela, il faudrait que Dieu m’entoure de Sa Faveur et de Sa Clémence. Faites le bien, soyez raisonnable et que personne d’entre vous ne désire la mort ; s’il est vertueux il pourra voir augmenter sa récompense, s’il a propagé le mal, il pourra espérer bénéficier de la clémence (divine). »

L’invocation du Prophète

‘Aïcha a dit : « J’ai entendu le Prophète dire : - Ô mon Dieu, pardonne-moi, Sois clément envers moi et permets-moi de rejoindre le Compagnon. »  

Des invocations faites pour les malades

Selon ‘Aïcha, chaque fois que l’Envoyé de Dieu visitait un malade ou qu’on le lui amenait, il prononçait l’invocation suivante : « Ô Seigneur des hommes, écarte le mal et délivre-le (de sa maladie), Tu es le guérisseur et il n’y a pas d’autre guérison en dehors de celle que Tu réalises. Une guérison qui n’amène pas d’autre affection. »

 

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